Salut,
En complément, 0°K signifie plus exactement que tous les atomes et molécules sont dans leur état de base (état d'énergie minimal) (qui comme JPL le rappelle n'est pas l'immobilité absolue. En particulier, pour les molécules, l'état de base correspond à une certaine vibration minimale mais pas nule).
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), soulignait que, dans la nature, nous observons des comportements mystérieux dans le monde des éléments : « Pourquoi le fer forme-t-il des ions Fe2+ et des ions Fe3+ et pas d’autres ions ? Pourquoi le fer, quand il s’oxyde à plus de six cents degrés Celsius, forme-t-il un étrange oxyde, la magnétite Fe3O4 ? Et pourquoi est-il seul à le faire ? Pourquoi l’oxygène et le soufre sont si différents, malgré qu’ils soient dans une même colonne ? Pourquoi l’oxygène forme O2 et le soufre ne forme pas S2, mais S8 ? Et pourquoi ce chiffre 8, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs ? » Aujourd’hui, un des grands mystères des chimistes est le phénomène de la solubilité, cette particulière capacité qu’a une particule de matière à se dissoudre dans son environnement. Personne ne parvient à formuler une théorie générale qui expliquerait pourquoi un corps est soluble dans un solvant et pas un autre. « La chimie est comme la grammaire française, c’est bourré d’exceptions. » disait Moco. Il y a bien des théories qui expliquent certaines dissolutions, mais elles ne sont pas générales. Tant que l’on ne saura pas comment une molécule isolée interagit non seulement avec ses voisines immédiates, mais aussi avec d’autres, plus lointaines, le modèle sera insuffisant. Néanmoins, nous savons que la présence de liaisons hydrogène entre les molécules, ainsi qu’à l’intérieur de celles-ci, influe sur leur dissociation, mais jusqu’à quel point ? Et comment ? Pour l’instant, personne ne le sait vraiment. Les deux liaisons d’attractions (hydrogène et van der Waals), ces forces d’amour en quelque sorte, sont des phénomènes qui sont expliqués, pour l’instant du moins, qu’avec la mécanique quantique. Selon certains, le monde quantique est étrange, le flou probabiliste y règne et au fond, il indique une structure sous-jacente aux phénomènes qui est au-delà de l’espace et du temps, c’est-à-dire le monde actuel. L’émergence d’un monde classique à partir d’un monde quantique n’est toujours pas bien comprise. Moco nous faisait remarquer, toujours concernant la liaison hydrogène, que : « [...]personne n’est en mesure de dire pourquoi les liaisons hydrogènes sont fortes avec l’azote N, et presque inexistantes avec le chlore Cl, malgré que tant N que Cl ont pratiquement la même électronégativité. J’ai souvent posé la question aux conférenciers, et à chaque fois, on me répond qu’on ne sait pas vraiment ce qui fait que la liaison hydrogène ne se produit qu’entre H et l’un des éléments de la première ligne du tableau périodique. »


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même si il y a quelques zones d'ombres malgré tout.
