La réponse au paradoxe de Fermi se dessine... - Page 3

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La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...



  1. #61
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...


    ------

    Pour en revenir à la question initiale :

    Citation Envoyé par Pavel31 Voir le message
    Il me semble de plus en plus évident que l'espèce humaine est "destinée" à revenir à un état non-technologique à terme.
    Il n'existe selon moi aucune menace d'origine humaine, parmis celles compilées par Pavel31, qui pourrait mener l'humanité à un "état non-technologique", à plus ou moins long terme.

    Cependant, il y a d'autres menaces, qui ne sont pas d'origine humaine, et qui elles pourraient je le crois, mener à cet état non-technologique redouté par Pavel31 et je pense, souhaité par Fgordon. Elles constituent des menaces plus sérieuses parce qu'elles provoquerait la mort, sinon de la totalité des êtres humains, du moins d'un plus grand nombre d'humains et se déroulerait sur une échelle de temps beaucoup plus réduite que les menaces humaines correspondantes.

    Les menaces les plus immédiates sont d'origine naturelle (supervolcan) ou d'origine cosmique, au rang desquels l'impact avec un gros astéroïde, ou une comète, serait statistiquement la plus proche de nous dans le futur.

    En février 2001, Arthur C. Clarke fut visité dans sa résidence au Sri Lanka par Buzz Aldrin. À cette occasion, un débat organisé le dimanche 24 février 2001 par un journaliste du site Space.com eut lieu. Arthur Clarke aurait alors déclaré :

    The danger of asteroid or comet impact is one of the best reasons for getting into space … I'm very fond of quoting my friend Larry Niven: "The dinosaurs became extinct because they didn't have a space program. And if we become extinct because we don't have a space program, it'll serve us right!"
    Arthur Clarke était lui-même l'auteur de cette phrase célèbre : "The dinosaurs failed to survive due to the lack of a space program", ayant sans aucun doute inspiré Larry Niven.

    Contre l'éruption sans préavis d'un supervolcan, on étudie aujourd'hui aucune solution. Il y en a quelques unes qui pourraient être mise en place, comme un complexe sous-terrain, pour protéger une partie des techniciens, des ingénieurs et des chercheurs parmis les humains forcément qui pourraient être sauver (inférieur à toute la population mondiale), ainsi que le savoir intellectuel et culturel humain.

    Une autre solution, serait de justifier la colonisation d'autres corps du système solaire comme comme étant une "sauvegarde" (à très long terme indispensable) de notre civilisation technologique.

    Cordialement.

    -----
    Dernière modification par Geb ; 05/12/2011 à 16h38.

  2. #62
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    On peut envisager les énergies fossiles comme une accumulation tout à fait particulière d'énergie solaire. Et justement, la face éclairée de la Terre reçoit environ 52000 TW d'énergie solaire, près de 3300 fois la consommation d'énergie primaire (et donc toute sources confondues) de l'humanité en 2010. D'après BP (British Petroleum), 12002,4 millions de tonnes d'équivalent pétrole environ, avec 42 GJ par tonne de pétrole (Historical data de BP), soit 5,04 x 1020 J.
    certes, mais cette énergie existait tout autant pour les civilisations agricoles. Néanmoins aucune d'elle n'a été capable de se développer autant qu'avec des fossiles. Ce n'est donc pas du tout la puissance totale qui compte, que sa rentabilité, qui dépend de bien d'autres facteurs (concentration, stockage, propriétés chimiques particulières comme celles associées au carbone réduit , etc...).




    Ce qu'on veut faire aujourd'hui, c'est changer un paradigme qui dure depuis 2 millions d'années. Ce n'est pas une mince affaire. Durant les quelques décennies qui vont suivre, on recherchera la manière la plus adéquate d'effectuer ce changement.
    ben déjà, essaye de fabriquer des métaux sans carbone, tu vas avoir du mal ...

    après , tout ce que tu développes, c'est de la science fiction. Tu as le droit, la question que je pose juste , c'est : d'où te viens au juste l'estimation que la probabilité que tout ce que tu imagines se réalise est bien plus grande que celle que ça ne se réalise pas ?

    c'est la seule question à se poser pour estimer la vraisemblance des différentes explications du "paradoxe" (qui existe bel et bien, et donc si tout ce que tu dis a une grande probabilité de se réaliser, il FAUT trouver pourquoi les extraterrestres ne sont pas depuis longtemps autour de nous ! )

  3. #63
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Les menaces les plus immédiates sont d'origine naturelle (supervolcan) ou d'origine cosmique, au rang desquels l'impact avec un gros astéroïde, ou une comète, serait statistiquement la plus proche de nous dans le futur.
    Il y a une contradiction dans ton raisonnement. Si la croissance à quelques % par an se maintient, les capacités de conquérir l'espace devraient être atteintes assez rapidement, en quelques siècles ou quelques millénaires maximum, alors que le temps moyen séparant des évènements que tu signales est bien plus grand. La probabilité d'y échapper et de survivre devrait donc être très grande, si tu avais raison.

  4. #64
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Pcertes, mais cette énergie existait tout autant pour les civilisations agricoles. Néanmoins aucune d'elle n'a été capable de se développer autant qu'avec des fossiles.
    C'est une impression juste une impression. Je pense, malgré tout le respect que j'ai pour toi, que tu as du mal à raisonner en 4 dimensions. Brûler des choses, on fait ça très bien depuis 2 millions d'années au moins. C'est aussi facile qu'un feu de forêt. Toute notre technologie est basée là-dessus. Adapter 2 millions d'années de co-évolution (l'homme et le "feu" au sens large), pour vivre dans un monde photovoltaïque par exemple, ça demande au moins quelques décénnies et beaucoup de courage tu ne crois pas ?

    Par exemple, si les fossiles n'avaient pas existé, il y a beacoup de chance que les civilisations pré-industrielles se soient orientées, d'abord vers les renouvelables (combustion du bois, moulin à vent, moulin à eau), puis directement vers la pile à combustible. Il n'est même pas sur que le progrès technique eut été ralenti, même dans ces conditions, si tous les scientifiques s'étaient concentrés dans le domaine des renouvelables précisément, une fois que le bois se serait révélé insuffisant (comme ça a été le cas à partir de la fin du XVIIe siècle).

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Ce n'est donc pas du tout la puissance totale qui compte, que sa rentabilité, qui dépend de bien d'autres facteurs (concentration, stockage, propriétés chimiques particulières comme celles associées au carbone réduit , etc...).
    Encore une fois, que les fossiles soient plus rentables à l'heure actuelle n'empêche pas que l'on puisse développer à l'avenir d'autres schémas de développement des techniques et des sciences, autrement dit une civilisation technologique.

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    ben déjà, essaye de fabriquer des métaux sans carbone, tu vas avoir du mal ...
    À la fin des années 1970, David Criswell avait imaginé toute une industrie de production de panneaux photovoltaïques à partir de matériaux lunaires. Et tout ça sans pétrole.

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    après , tout ce que tu développes, c'est de la science fiction. Tu as le droit, la question que je pose juste , c'est : d'où te viens au juste l'estimation que la probabilité que tout ce que tu imagines se réalise est bien plus grande que celle que ça ne se réalise pas ?
    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    c'est la seule question à se poser pour estimer la vraisemblance des différentes explications du "paradoxe" (qui existe bel et bien, et donc si tout ce que tu dis a une grande probabilité de se réaliser, il FAUT trouver pourquoi les extraterrestres ne sont pas depuis longtemps autour de nous ! )
    Oui, je fais de la science-fiction. C'est toi-même qui oriente le débat dans cette voie... On parle bien de la possibilité qu'une civilisation développe le voyage interstellaire, non ? Partant de là, on verse forcément dans la science-fiction. Au-delà de ça, c'est ma solution à la question "une civilisation à telle besoin de 10000 fois plus d'énergie ?", niveau sine qua non à partir duquel la construction d'un vaisseau interstellaire devient envisageable.

    Je dis juste qu'une voie de développement vers ce schéma est possible pour l'espèce humaine, et donc possible pour les civilisations extraterrestres qui pourraient peupler notre Galaxie. Ça n'enlève rien au fait que je ne crois pas que nous irons jusqu'au voyage interstellaire. Je rappelle aussi que j'explique le paradoxe de Fermi simplement en postulant que la probabilité d'apparition d'une civilisation technologique ailleurs dans la Galaxie est inférieure à 1 chance sur 150 milliards et en tout cas bien inférieur à nos capacités de détection actuelle qui concerne un échantillon de 40000 étoiles seulement, dans la proche banlieue du Soleil.

    En définitive, même si je suis contraint à faire un saut dans le futur pour critiquer ta façon de résoudre le paradoxe de Fermi, ma façon personnelle de résoudre ce même paradoxe ne suppose aucun recourt à la science-fiction.

    Cordialement.

  5. #65
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Il y a une contradiction dans ton raisonnement. Si la croissance à quelques % par an se maintient, les capacités de conquérir l'espace devraient être atteintes assez rapidement, en quelques siècles ou quelques millénaires maximum, alors que le temps moyen séparant des évènements que tu signales est bien plus grand. La probabilité d'y échapper et de survivre devrait donc être très grande, si tu avais raison.
    Les astronomes me donnent quelques raisons d'être optimiste en ce qui concerne le prochain impact avec un astéroïde d'au moins 10 kilomètres de diamètre. Même si le dernier est entré en collision avec la Terre il y a déjà 65 millions d'années, on devrait statistiquement avoir encore quelques millions ou quelques dizaines de millions d'années devant nous. En outre, si la collision devait avoir lieu d'ici un siècle, on devrait déjà avoir détecté un corps menaçant aussi gros avec nos capacités d'observations actuelles.

    Hors si je peux sembler effectivement contradictoire, c'est parce que je n'ai pas la prétention de donner une date à la prochaine éruption d'un des supervolcans qui sommeillent sur la planète. Si je verse un peu dans le catastrophisme, ça pourrait très bien être demain.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 05/12/2011 à 17h16.

  6. #66
    invite765732342432
    Invité

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    et que tu continues à dos d'âne, difficile de penser que tu vas aller de plus en plus vite quand même ...
    A quoi sert d'aller de plus en plus vite ?
    En quoi aller de plus en plus vite serait-il nécessaire à la conquête spatiale ?

  7. #67
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    C'est une impression juste une impression. Je pense, malgré tout le respect que j'ai pour toi, que tu as du mal à raisonner en 4 dimensions. Brûler des choses, on fait ça très bien depuis 2 millions d'années au moins. C'est aussi facile qu'un feu de forêt. Toute notre technologie est basée là-dessus. Adapter 2 millions d'années de co-évolution (l'homme et le "feu" au sens large), pour vivre dans un monde photovoltaïque par exemple, ça demande au moins quelques décénnies et beaucoup de courage tu ne crois pas ?
    je ne comprends pas pourquoi il faut du "courage" pour adopter une technique qui rendrait bien plus riche, au contraire, ça me parait tout à fait facile ...



    Par exemple, si les fossiles n'avaient pas existé, il y a beacoup de chance que les civilisations pré-industrielles se soient orientées, d'abord vers les renouvelables (combustion du bois, moulin à vent, moulin à eau), puis directement vers la pile à combustible. Il n'est même pas sur que le progrès technique eut été ralenti, même dans ces conditions, si tous les scientifiques s'étaient concentrés dans le domaine des renouvelables précisément, une fois que le bois se serait révélé insuffisant (comme ça a été le cas à partir de la fin du XVIIe siècle).
    excuse moi mais personne n'utilise massivement l'électricité sans fossile, ça n'existe tout simplement pas. L'électricité demande des infrastructures (usines, métaux, ) et n'est utile que si tu disposes d'une base de matériaux bon marchés, qui ne sont eux mêmes disponibles qu'avec des fossiles bon marchés. Ca ne te pose pas de problème d'acheter un sac de ciment, un rouleau de fil de cuivre, du verre, du plastique, des solvants, tu n'y penses même pas. Pourtant ce sont des choses qui ne sont devenues faciles et peu chères qu'avec les fossiles.

    Encore une fois, que les fossiles soient plus rentables à l'heure actuelle n'empêche pas que l'on puisse développer à l'avenir d'autres schémas de développement des techniques et des sciences, autrement dit une civilisation technologique.
    encore une fois, tu as le droit d'y croire. La question est seulement de savoir si la probabilité que ce soit en fait impossible est réellement bien inférieure à toutes les autres causes de disparition que tu imagines.

    À la fin des années 1970, David Criswell avait imaginé toute une industrie de production de panneaux photovoltaïques à partir de matériaux lunaires. Et tout ça sans pétrole.
    ben montre moi un pays qui peut envoyer des gens sur la Lune sans pétrole !

    Oui, je fais de la science-fiction. C'est toi-même qui oriente le débat dans cette voie... On parle bien de la possibilité qu'une civilisation développe le voyage interstellaire, non ? Partant de là, on verse forcément dans la science-fiction. Au-delà de ça, c'est ma solution à la question "une civilisation à telle besoin de 10000 fois plus d'énergie ?", niveau sine qua non à partir duquel la construction d'un vaisseau interstellaire devient envisageable.
    non, on ne parlait pas de ça. On parlait de l'explication la plus probable pour expliquer que les vaisseaux interstellaires n'existent apparemment pas. Est ce que tu connais seulement l'argument développé par Fermi ?

    Je rappelle aussi que j'explique le paradoxe de Fermi simplement en postulant que la probabilité d'apparition d'une civilisation technologique ailleurs dans la Galaxie est inférieure à 1 chance sur 150 milliards et en tout cas bien inférieur à nos capacités de détection actuelle qui concerne un échantillon de 40000 étoiles seulement, dans la proche banlieue du Soleil.-
    et moi je propose une autre explication qui ne fait pas appel à ton postulat sur la probabilité d'apparition ...

  8. #68
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Les astronomes me donnent quelques raisons d'être optimiste en ce qui concerne le prochain impact avec un astéroïde d'au moins 10 kilomètres de diamètre. Même si le dernier est entré en collision avec la Terre il y a déjà 65 millions d'années, on devrait statistiquement avoir encore quelques millions ou quelques dizaines de millions d'années devant nous. En outre, si la collision devait avoir lieu d'ici un siècle, on devrait déjà avoir détecté un corps menaçant aussi gros avec nos capacités d'observations actuelles.

    Hors si je peux sembler effectivement contradictoire, c'est parce que je n'ai pas la prétention de donner une date à la prochaine éruption d'un des supervolcans qui sommeillent sur la planète. Si je verse un peu dans le catastrophisme, ça pourrait très bien être demain.

    Cordialement.
    l'argument de Fermi est un argument statistique portant sur des temps moyens de conquête spatiale. Tant que tu invoques des évènements dont la fréquence d'apparition est bien plus faible que le temps moyen de croissance exponentielle (qui est de quelques siècles), tu n'y apportes pas de réponse satisfaisante. Il faut trouver une raison pour que la civilisation disparaisse plus rapidement que le temps qu'elle met à croitre, c'est à dire en quelques siècles maximum. Toute explication ne satisfaisant pas cette contrainte n'est pas bonne. Je dis simplement que l'épuisement des ressources est probablement ce qu'il y a de plus envisageable, dans ce temps caractéristique.

  9. #69
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    je ne comprends pas pourquoi il faut du "courage" pour adopter une technique qui rendrait bien plus riche, au contraire, ça me parait tout à fait facile ...
    Franchement, là, je suis perdu. Ai-je dit que les énergies renouvelables et nucléaires étaient forcément moins chères que les énergies fossiles ? J'ai dit qu'une économie tout à fait viable à long terme et qui aurait pour caratéristique novatrice de "tourner" sans aucune énergie fossile est tout à fait envisageable.

    Je peux me tromper, mais je crois que tu as tout simplement du mal à appréhender un monde sans énergies fossiles parce que leurs rôles économiques est absolument prépodérant à l'heure actuelle. Je sais qu'il fallait raser 2000 hectares de forêts par an pour alimenter les fours d'une forge en charbon de bois au Moyen-Âge.

    Cependant, si on remplace les fossiles par un mix énergétique principalement composé de renouvelables, et une "économie de l'hydrogène" pour les transports, ce n'est pas pour autant que : 1) la production mondiale de métaux bruts devrait être divisée par mille, 2) les prix de tous les produits finis devraient être multiplié par mille, si les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient à sec.

    On a une trentaine d'années de consommation pour trouver les alternatives au pétrole et au gaz, puis au moins un siècle pour trouver une alternative au charbon. Plus on attend, plus le poids d'une absence d'alternative aux énergies fossiles sera important. Maintenant...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    On parlait de l'explication la plus probable pour expliquer que les vaisseaux interstellaires n'existent apparemment pas. Est ce que tu connais seulement l'argument développé par Fermi ?
    En liant sa question au paradoxe de Fermi, Pavel31 implique implicitement que sa réponse personnelle à ce paradoxe serait qu'une civilisation technologique ne dure pas assez longtemps. Il ne suppose aucunement la question de l'étape suivante, de la simple subsistance aux vaisseaux interstellaires, c'est toi qui introduit cette question. Pavel31 suppose que les civilisations extraterrestres sont détruites avant le "stade interstellaire".

    Pavel31 semble persuadé qu'un cataclysme menace la population humaine. La question qui m'est venue à l'esprit en le lisant à l'ouverture de ce fil c'est "Pourquoi le pense t-il ?".

    Il est inquiet à propos des risques de pandémies, des risques nucléaires, des conséquences d'une contamination chimique et du réchauffement climatique.

    Sa question pourrait donc être résumée de la façon suivante : "Notre civilisation technologique peut-elle survir aux cataclysmes d'origine humaine ?". Selon Pavel31, la réponse est non.

    Si on veut exprimer convenablement son avis, il faut d'abord établir une base de raisonnement commune. Donc, avant toute chose, la question qu'il FAUT se poser, c'est de savoir les conditions de maintien/survie de la civilisation technologique.

    Alors, quels sont les points faibles de notre civilisation technologique vis-à-vis des cataclysmes susmentionnés et pourquoi ?

    Je résume ta solution, gillesh38, en ces termes (pardonne-moi si c'est inexact) : "La survie de notre civilisation technologique dépend d'un apport abondant en énergies fossiles dont la disponibilité ne pourra que décroître à l'avenir". C'est un point de vue intéressant.

    En tout cas, l'objet de cette discussion devrait se concentrer sur la question de savoir si les pandémies, la guerre nucléaire, la contamination chimique ou le réchauffement climatique auront ou non raison de la civilisation technologique.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 05/12/2011 à 21h13.

  10. #70
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir.

    quels sont les points faibles de notre civilisation technologique vis-à-vis des cataclysmes susmentionnés et pourquoi ?
    Exemple: Autonomie en jour de nourriture de la ville de Paris, de ses universités et des chercheurs qu'il y a à l'intérieur, une fois que les camions ne circulent plus en raison "d'un cataclysme" ?

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  11. #71
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Exemple: Autonomie en jour de nourriture de la ville de Paris, de ses universités et des chercheurs qu'il y a à l'intérieur, une fois que les camions ne circulent plus en raison "d'un cataclysme" ?
    Tu ne peux pas parler d'une absence de circulation des camions jusqu'à et dans Paris si tu n'exprimes rien sur la nature du cataclysme, son étendue géographique, ton estimation personnelle du nombre des victimes, la durée du cataclysme... Alors, des menaces éventuelles citées par quelle est celle que l'humanité dans le sens “civilisation technologique” aurait le plus à craindre selon vous et pourquoi ?

    Personnellement, je suis incapable de me prononcer sur la question... Simplement parce que je ne connais pas assez les rouages de la relation techniciens-ingénieurs-chercheurs avec le reste du monde dans le progrès technique et scientifique.

    Bien que je reconnaisse qu'un technicien/ingénieur/chercheur décède par manque de nourriture, je m'interroge sur la capacité des menaces cités par Pavel à interrompre purement et simplement les circuits de distribution. La société civile (à travers l'action de l'appareil d'État) ne pourrait-elle pas, malgré tout, maintenir ces circuits de distribution ?

    Cordialement.

  12. #72
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Franchement, là, je suis perdu. Ai-je dit que les énergies renouvelables et nucléaires étaient forcément moins chères que les énergies fossiles ? J'ai dit qu'une économie tout à fait viable à long terme et qui aurait pour caratéristique novatrice de "tourner" sans aucune énergie fossile est tout à fait envisageable.
    toutes les économies sont viables, y compris agricoles. Mais la difficulté de la conquête spatiale peut se formuler d'abord en une question de coût ! une tonne habitée dans l'espace, ça coûte environ un milliard de dollars. Quel sera le revenu par habitant, et quel serait le coût d'un engin spatial, construit sans fossile ?

    Je peux me tromper, mais je crois que tu as tout simplement du mal à appréhender un monde sans énergies fossiles parce que leurs rôles économiques est absolument prépodérant à l'heure actuelle. Je sais qu'il fallait raser 2000 hectares de forêts par an pour alimenter les fours d'une forge en charbon de bois au Moyen-Âge.

    Cependant, si on remplace les fossiles par un mix énergétique principalement composé de renouvelables, et une "économie de l'hydrogène" pour les transports, ce n'est pas pour autant que : 1) la production mondiale de métaux bruts devrait être divisée par mille, 2) les prix de tous les produits finis devraient être multiplié par mille, si les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient à sec.
    je ne sais pas par combien ce serait divisé. Je doute juste fort que ce qui est impossible maintenant avec les fossiles le devienne sans eux !!!

    Pavel31 semble persuadé qu'un cataclysme menace la population humaine. La question qui m'est venue à l'esprit en le lisant à l'ouverture de ce fil c'est "Pourquoi le pense t-il ?".

    Il est inquiet à propos des risques de pandémies, des risques nucléaires, des conséquences d'une contamination chimique et du réchauffement climatique.

    Sa question pourrait donc être résumée de la façon suivante : "Notre civilisation technologique peut-elle survir aux cataclysmes d'origine humaine ?". Selon Pavel31, la réponse est non.

    Si on veut exprimer convenablement son avis, il faut d'abord établir une base de raisonnement commune. Donc, avant toute chose, la question qu'il FAUT se poser, c'est de savoir les conditions de maintien/survie de la civilisation technologique.

    Alors, quels sont les points faibles de notre civilisation technologique vis-à-vis des cataclysmes susmentionnés et pourquoi ?

    Je résume ta solution, gillesh38, en ces termes (pardonne-moi si c'est inexact) : "La survie de notre civilisation technologique dépend d'un apport abondant en énergies fossiles dont la disponibilité ne pourra que décroître à l'avenir". C'est un point de vue intéressant.

    En tout cas, l'objet de cette discussion devrait se concentrer sur la question de savoir si les pandémies, la guerre nucléaire, la contamination chimique ou le réchauffement climatique auront ou non raison de la civilisation technologique.

    Cordialement.
    mon point de vue est juste que la civilisation technologique est bien plus menacée par l'épuisement progressif de ces ressources que par des cataclysmes soudains comme ceux qui sont mentionnés dans le sondage ...

    cordialement
    Gilles

  13. #73
    invite6d525980

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par JPL Voir le message
    mais tous tes messages développent un raisonnement manifestement sous-tendu par une idéologie négative.
    Tu parles comme un commissaire politique...

    Nulle idéologie dans mes propos, au contraire, plutôt une critique de l'idéologie technique (la technologie, littéralement, le "discours de la tekné") et du mythe du progrès.

    C'est facile de tout détruire et de cracher dans la soupe mais tu refuses d'envisager d'autres solutions.
    Je ne détruis rien (ce serait plutôt la société industrielle qui détruirait, il me semble) et ne crache dans aucune soupe, c'est mon époque, et je ne peux, comme tout un chacun, que la juger de l'intérieur, un jugement qui n'est qu'un constat assez évident, pour peu que l'on ne soit pas trop fasciné par l'idéologie (pour ne pas dire l'idolâtrie) technique...

    A mon sens, la question de l'énergie aujourd'hui est cruciale, non dans le sens où il en faudrait toujours plus, produite à des conditions toujours plus destructives, et consommée au service d'une organisation du monde qui est un pur non sens (il suffit juste de songer à l'invraisemblable délocalisation massive de toutes les productions, des tomates aux jouets, de la logistique de transport démesurée au service des objets/marchandises...), mais au sens que nous en consommons d'ores et déjà beaucoup trop. L'urgence serait sans doute de commencer à plafonner l'offre (et non pas de croire pouvoir agir, illusoirement, sur la demande), pour la réduire progressivement de façon à ce que la part du coût énergétique des produits et services massivement déversés sur la planète finisse par devenir exorbitante...

    En fait, nous devrions passer de l'idée que nous avons besoin d'une énergie abondante et bon marché (ce dont nous avons disposé durant les dernières décennies, avec les résultats que l'on voit) à "il nous faut une énergie rare et chère"... Cette dernière est relativement plus facile à trouver, aujourd'hui et demain.

    C'est dans le sujet du fil, c'est pour ça qu'on n'a vu personne venir nous rendre visite depuis les étoiles. S'ils ont existé, ils ne sont pas entrés dans l'addiction énergétique, ou en sont sortis (bien....ou mal...).


    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Les projections de l'ONU en matière de population mondiale d'ici 2050 oscillent autour de 9 milliards d'habitants. Si j'ai bonne mémoire, et toujours d'après ces estimations, la population mondiale devrait stagner autour de 10 milliards d'habitants jusqu'en 2150 avant de diminuer par la suite. L'explosion démographique est un défi, mais elle semble relativement proche de sa conclusion
    A 7 milliards, nous sommes déjà confrontés à des difficultés insurmontables.

    En outre, lorsque le cadre financier et économique est inadéquat (je trouve que le qualificatif de "hors de contrôle" est inadapté)
    Hors de contrôle est le qualificatif que l'on commence à entendre le plus souvent, y compris (et surtout) dans la bouche et sous la plume d'économistes.

    C'est ce qui se passe à chaque crise, au moins depuis la crise de 1929.
    C'est vrai. Tu te souviens comment on a réglé 1929 ? Avec 39-45...

    Un type de solution analogue maintenant, avec les "progrès" techniques accomplis depuis 1945, risque bien d'être une solution radicale pour la civilisation.

    En outre, tu sembles diaboliser la consommation d'énergie alors que c'est la production de gaz à effet de serre que tu devrais diaboliser. Ce n'est pas du tout la même chose...
    Je ne "diabolise" rien. Au niveau de l'énergie, je considére que le problème n'est pas pris sous le bon angle. Sauf dans les rêves/délires ITERIENS, il n'existe aucune source d'énergie, à 'échelle que nous réclamons, qui soit compatible avec la vie à long terme sur la Terre.

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    redouté par Pavel31 et je pense, souhaité par Fgordon.
    Ce n'est pas un "souhait", ce n'est pas ainsi que le problème se pose. Je pense que la sortie de notre modèle est inévitable, et que cela peut se passer très mal, ou...moins mal. Et il me semble qu'un prérequis, c'est de commencer à se dégager des mythes de la technique toute puissante et bienfaisante. Cela dit, c'est aussi lié à une organisation économique qui se nourrit du développement technique tout azimuts...Alors...

    Sur le fond, je suis assez d'accord avec l'analyse de Gillesh38, sur la fin des énergies fossiles et l'absence d'alternative... Malheureusement, je ne suis pas certain que cela sera exclusif d'une autre forme de "cataclysme" (comme par exemple un affrontement majeur entre blocs géopolitiques pour l'accès aux dernières sources de ces énergies fossiles ).

  14. #74
    invite79ff59a2

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour Fgordon, Bonjour à toutes et à tous,

    J'ai quand même du mal à suivre l'idée que la civilisation technologique est "négative".

    Dans mon village, en 1680, il y avait 1 200 habitants, dont une dizaine de plus de 50 ans. La moitié des enfants mouraient avant 5 ans, et encore la moitié des survivants avant 20 ans. J'imagine que c'était le cas dans de nombreux autres villages français - ou d'ailleurs.

    En écrivant devant mon ordinateur, j'ai le sentiment de vivre dans de meilleures conditions que mes ancêtrse de 1680. J'ai 60 ans, je suis en bonne santé, je suis au chaud dans mon appartement parisien, et je n'ai pas de souci à me faire pour ce que je vais manger demain, après-demain ou dans six mois. Grâce aux progrès récents en ophtalmologie, je bénéficie d'un cristallin artificiel qui me donne pour la première fois de ma vie 11/10 de vision binoculaire et me permet enfin d'apprécier à leur juste valeur la Galerie des Offices et les vitraux de la Sainte Chapelle. Je vis dans un pays disons "en paix" depuis avant ma naissance. Depuis 65 ans. C'est la première fois de l'Histoire !

    Je ne vois pas très bien ce qui est "destructeur" dans tout cela.

    Je pense que l'ambition de tous devrait être - ne peut pas être autre que - d'apporter le même bien-être à l'ensemble de l'Humanité, et je pense que c'est largement en cours. Voir le développement de la Chine, de l'Inde, et même de l'Afrique depuis quelques années.

    Mais pour arriver à ce résultat, eh bien il faut de l'énergie ... et surtout beaucoup d'innovation, parce que si nous essayons d'employer les mêmes méthodes que celles utilisées pour construire la civilisation occidentale actuelle, eh bien, il n'y a pas assez de matières premières - énergie comprise - sur Terre.

    Donc, pour le moment, vive le nucléaire et les nouvelles sources d'énergie à développer, sans perdre de vue, comme le dit Geb par ailleurs que l'énergie solaire est illimitée de plusieurs ordres de grandeur par rapport à nos besoins, la fusion nucléaire aussi, peut-être d'autres encore. Comme le dit Geb également, les énergies fossiles ne sont jamais qu'une gigantesque "pile" d'énergie solaire. A nous de trouver les voies et moyens de la stocker - par encore plus de techno.

    A mon avis, cette techno utilisera l'électricité, "médium" énergétique capable de nous assurer tous les moyens et outils nécessaires. La seule exception où les énergies fossiles en emploi direct sont aujourd'hui incontournables me semblant être le fonctionnement des armées occidentales.

    Mais je suis d'accord, aujourd'hui mon immeuble de béton a consommé beaucoup de fuel à sa construction et en consomme encore beaucoup en chauffage, ma voiture a consommé pour sa fabrication et consomme encore des fossiles, etc. Inconvénient : le CO2 produit, l'épuisement des énergies fossiles et l'effet de serre. Je préfère encore cela aux chirurgiens, dentistes et médecins de mon village en 1680 ! Et puis, des civilisations ont déjà disparu par collapsus énergétique - bien avant la technologie. Je pense aux pascuans vers le XVIème siècle. Il me semble que nous sommes un peu mieux armés qu'eux pour passer le cap.

    Désolé d'avoir été un peu long, brouillon et sans doute hors sujet, mais j'avoue que le post de Fgordon m'a interpellé.

    Amitiés,

    Jean

  15. #75
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .

    Petite digression :

    Il faudra peut-être analyser un jour le taux d'optimisme/pessimisme par rapport à l'âge.

    Cela pourrait faire apparaître une corrélation qui nous ferait penser que plus on est vieux, plus on est optimiste.

    Fin de la digression.

    .

  16. #76
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Enfin moi personnellement je ne pense pas non plus que la civilisation actuelle et l'abondance d'énergie soient négatifs !

    sinon ce ne serait pas un problème qu'elle disparaisse

    La seule interrogation est sur la possibilité de la soutenir sans ressources fossiles et plus généralement minières (il n'y a pas que les hydrocarbures qui s'épuisent, les minerais métalliques riches vont aussi s'épuiser en quelques décennies à siecles, c'est à dire dans le même ordre de grandeur temporel)

    Désolé mais les "alternatives" ne concernent, essentiellement, que la production d'électricité non fossile. Les fossiles ne sont certes nullement indispensables à la production électrique , qui est "banalisée" avec n'importe quelle source de chaleur. Néanmoins les contraintes d'intermittence ou de pilotage à la demande rendent difficiles de se passer totalement de fossiles sauf dans les rares pays ayant plein d'hydroélectricité. Mais il y a surtout tous les autres usages (transports, carbochimie) pour lesquels il ne semble pas exister d'alternatives économiquement intéressantes.

    Deux faits :
    * il y a une corrélation claire entre niveau de vie et consommation de fossiles, et équivalence complète entre consommation très faible en fossiles et niveau de vie très faible (comparable au Moyen Age ) : les pays les plus pauvres sont les pays qui consomment le moins de fossiles, et inversement, c'est totalement bijectif.
    * il y a au moins un cas de pays totalement dépourvu de fossiles et ayant plein d'électricité renouvelable, l'Islande. En fait l'Islande produit bien plus d'électricité renouvelable que ses besoins propres, d'un certain côté, elle a déjà résolu le problème, elle n'a aucun besoin de fusion, de solaire, ou de quoi que ce soit, l'hydroélectricité et la géothermie lui suffisent amplement.

    Et pourtant , l'Islande continue à importer des fossiles et émet plus de CO2/hab que les français ... pas si facile que ça de s'en passer donc !

  17. #77
    invite79ff59a2

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour Victor, Bonjour à toutes et à tous,

    Citation Envoyé par victor.digiorgi Voir le message
    .

    Petite digression :

    Il faudra peut-être analyser un jour le taux d'optimisme/pessimisme par rapport à l'âge.

    Cela pourrait faire apparaître une corrélation qui nous ferait penser que plus on est vieux, plus on est optimiste.

    Fin de la digression.

    .


    Ceci ri, j'ai à peu près le même âge que Fgordon ...

    Il est vrai que quand j'ai fini mes études en 1976, j'avais 5 CDI fermes en 6 mois de recherche "calme", et la presse internationale y compris anglo-saxonne présentait la France comme la grande puissance européenne du XXIe siècle, grâce à Ariane, Airbus, l'électro-nucléaire, le TGV, et j'en passe.
    Aujourd'hui, des jeunes en grand nombre galèrent jusqu'à 35 ans en collectionnant les CDD sous-quallifiés, et ils n'ont manifestement pas l'impression de se trouver dans le même pays ...

    Ceci expliquant peut-être cela, mais bon, hors-sujet et hors-charte, j'arrête ...

    == FIN de digression ==

  18. #78
    JPL
    Responsable des forums

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Fgordon Voir le message
    Tu parles comme un commissaire politique...
    Même avec un smiley je n'ai pas aimé cette réflexion.
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  19. #79
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .


    Comme on peut poser à peu près n'importe quelle hypothèse irréfutable par rapport au paradoxe de Fermi, je vais y aller d'une d'entre elles qui me ne me semble pas avoir encore été abordée.

    C'est celle de la spéciation des espèces.

    En effet, on pourrait envisager que le cheminement normal d'une civilisation serait de produire des mutations génétiques débouchant sur la disparition de toute civilisation hautement technologique - par diminution des ressources, ou par intoxication générale, ou par tout autre phénomène - au profit d'une civilisation de « sages » ne s'occupant que d'une chose : penser et agir dans le seul but de vivre et d'être en adhérant au principe d'animalité de l'humain et en ne se contentant que des choses nécessaires tout en contrôlant les naissances, en évitant toute compétition énergivore ou créatrice de destruction et en évitant par ailleurs toute idéologie basée sur autre chose que le rationnel pur et simple. (L’Utopie n’est pas loin...)

    Une telle civilisation se passerait sans problème de chercher à communiquer avec toute civilisation extraterrestre possible et imaginable et chercherait même à éviter tout contact avec ce genre de civilisation. Ou se contenterait d’observer de très loin de telles civilisations lorsqu’elles se manifesteraient.

    Avec cette hypothèse, irréfutable et donc dépourvu de tout caractère scientifique, nous pourrions avancer qu'il existe des milliers de civilisations ayant déjà atteint ce niveau de « sagesse » permis par une telle spéciation. Et que les êtres de ces civilisations pourraient nous observer aujourd'hui comme les Gibis observaient les Chadocks du temps de Piéplu.

    .

  20. #80
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .


    Ré-embrayage de la digression, à l'attention de Jean-Guerrin :

    À 70 ans, je comprends mieux que personne ce que tu nous dis là, mon vieux ...

    Débrayage de la digression...

    .

  21. #81
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    excusez moi mais il y a un élément que vous semblez ignorer. Fermi était un physicien et pas un philosophe. Il a raisonné quantitativement, sur des temps caractéristiques , pas sur des hypothèses philosophiques sur la psychologie.

    Le problème ESSENTIEL est qu'un taux de croissance de quelques % par an correspond à une exponentielle doublant toutes les quelques décennies, et qu'on atteint alors n'importe quelle valeur de niveau de vie et de capacités techniques en quelques siècles, ce qui est BIEN PLUS COURT que l'âge de la galaxie. Autrement dit si la croissance de quelques % par an pendant plusieurs siècles est possible, alors toute civilisation intelligente devrait rapidement accéder à la possibilité de conquérir des systèmes extrasolaires, et statistiquement par diffusion la galaxie devrait etre peuplé en quelques millions d'années (encore très court par rapport à son age).

    Il faut donc expliquer génériquement que ce stade n'a JAMAIS été atteint depuis des milliards d'années. Les hypothèses revenant à faire des suppositions sur la psychologie des ET , le déclenchement de guerres thermonucléaires, ou d'autres, devraient s'appliquer à toutes les civilisations ET quelles que soient leur origine.

    Ca me parait personnellement improbable que les ET aient tous la même psychologie.. qui devrait en plus être la nôtre.

    La raison pour laquelle je pense que l'épuisement des ressources est plus probable, c'est justement que ça ne dépend pas du tout de la psychologie des ET ! et que c'est effectivement générique qu'une ressource finie s'épuise en un temps comparable à son temps de croissance.

  22. #82
    invite79ff59a2

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir gillesh38, Bonsoir à toutes et à tous,

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    excusez moi mais il y a un élément que vous semblez ignorer. Fermi était un physicien et pas un philosophe. Il a raisonné quantitativement, sur des temps caractéristiques , pas sur des hypothèses philosophiques sur la psychologie.
    OUI !

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Le problème ESSENTIEL est qu'un taux de croissance de quelques % par an correspond à une exponentielle doublant toutes les quelques décennies, et qu'on atteint alors n'importe quelle valeur de niveau de vie et de capacités techniques en quelques siècles, ce qui est BIEN PLUS COURT que l'âge de la galaxie. Autrement dit si la croissance de quelques % par an pendant plusieurs siècles est possible, alors toute civilisation intelligente devrait rapidement accéder à la possibilité de conquérir des systèmes extrasolaires, et statistiquement par diffusion la galaxie devrait etre peuplé en quelques millions d'années (encore très court par rapport à son age).
    OUI !

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Il faut donc expliquer génériquement que ce stade n'a JAMAIS été atteint depuis des milliards d'années. Les hypothèses revenant à faire des suppositions sur la psychologie des ET , le déclenchement de guerres thermonucléaires, ou d'autres, devraient s'appliquer à toutes les civilisations ET quelles que soient leur origine.
    OUI !

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Ca me parait personnellement improbable que les ET aient tous la même psychologie.. qui devrait en plus être la nôtre.
    OUI !

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    La raison pour laquelle je pense que l'épuisement des ressources est plus probable, c'est justement que ça ne dépend pas du tout de la psychologie des ET ! et que c'est effectivement générique qu'une ressource finie s'épuise en un temps comparable à son temps de croissance.
    Hum ! C'est là que je ne suis plus ... Il me semble qu'il y a suffisamment d'énergie et de matières premières disponibles dans le système solaire pour entreprendre des explorations interstellaires. Par contre, le passage - pour résumer :
    - De la cueillette au silex,
    - Du silex au feu,
    - Du feu à l'agriculture,
    - De l'agriculture à l'écriture,
    - De l'écriture à la méthode expérimentale,
    - De la méthode expérimentale à l'industrie,
    il me semble y avoir une série de "sauts" tous aussi improbables les uns que les autres (je n'ai fait aucun calcul). Dans ces conditions, le fait que nous soyons seuls au moins dans le groupe local de galaxies ne peut pas être ignoré. Après tout, une Galaxie ne contient jamais que 100 milliards d'étoiles. A rapprocher de la probabilité que je n'ai pas calculée !

    Amitiés,

    Jean

  23. #83
    invite765732342432
    Invité

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    excusez moi mais il y a un élément que vous semblez ignorer. Fermi était un physicien et pas un philosophe. Il a raisonné quantitativement, sur des temps caractéristiques
    Il a raisonné sur une hypothèse de multiplication exponentielle.

    Même si toutes les "solutions" à ce paradoxes sont déboutées, cela donne donc que l'une des hypothèses n'est pas valable.
    Ca peut être celle qui dit que les civilisations technologiques sont courantes, mais ça peut aussi être celle qui table sur une croissance exponentielle.

    A partir de là, le paradoxe de Fermi nous apprend... rien du tout.
    L'étude de ce paradoxe reste donc cantonné à un exercice de philosophie.

  24. #84
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Fgordon Voir le message
    En outre, lorsque le cadre financier et économique est inadéquat (je trouve que le qualificatif de "hors de contrôle" est inadapté)
    Hors de contrôle est le qualificatif que l'on commence à entendre le plus souvent, y compris (et surtout) dans la bouche et sous la plume d'économistes.

    C'est ce qui se passe à chaque crise, au moins depuis la crise de 1929.
    C'est vrai. Tu te souviens comment on a réglé 1929 ? Avec 39-45...

    Un type de solution analogue maintenant, avec les "progrès" techniques accomplis depuis 1945, risque bien d'être une solution radicale pour la civilisation.
    La rationalité des individus est limitée par l'information qu'ils ont, et le temps limité qu'ils ont pour prendre une décision.

    En ce qui concerne le choix des énergies alternatives, la société moderne s'arrêtera au premier choix qui sera collectivement jugé comme satisfaisant, au regard de nos connaissances et des moyens techniques qui sont rattachés et qui devront être mis en œuvre.

    Je ne vais pas critiquer la société allemande parce qu'elle a élit Hitler à la chancellerie ce qui nous a conduit à la guerre. Je ne vais pas critiquer non plus les institutions boursières américaines qui ont conduit à la crise de 1929, qui plus tard poussera la société allemande a élire Hitler qui précipitera en retour cette dernière et le monde entier dans la seconde guerre mondiale.

    Le régime autoritaire a été une des solutions envisagées qui étant donné l'information disponible et le temps limité que les sociétés civiles avaient pour prendre une décision pour faire face à la crise, a paru intéressante pour une bonne partie des Allemands qui ont choisi Hitler. La probabilité de reproduire ce schéma s'amenuise depuis lors, surtout en Europe.

    Une société civile ou une civilisation technologique est au moins aussi imparfaite que la collectivité qui la fait naître (les individus). Hors, un être humain ne peut pas toujours tout savoir, ni tout contrôlé, ni tout prévoir.

    L'important, c'est de veiller à apprendre de ses erreurs. Autrement dit, de progresser, dans le sens éducatif du terme.

    Citation Envoyé par Fgordon Voir le message
    Sur le fond, je suis assez d'accord avec l'analyse de Gillesh38, sur la fin des énergies fossiles et l'absence d'alternative... Malheureusement, je ne suis pas certain que cela sera exclusif d'une autre forme de "cataclysme" (comme par exemple un affrontement majeur entre blocs géopolitiques pour l'accès aux dernières sources de ces énergies fossiles).
    J'aurais tendance à croire qu'en matière d'affrontement majeur, malgré "les progrès techniques" (je suppose que tu faisais référence au domaine militaire) le risque est beaucoup moins grand qu'en pleine guerre froide.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 06/12/2011 à 20h08.

  25. #85
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Jean-GUERIN Voir le message
    Il me semble qu'il y a suffisamment d'énergie et de matières premières disponibles dans le système solaire pour entreprendre des explorations interstellaires. Par contre, le passage - pour résumer :
    - De la cueillette au silex,
    - Du silex au feu,
    - Du feu à l'agriculture,
    - De l'agriculture à l'écriture,
    - De l'écriture à la méthode expérimentale,
    - De la méthode expérimentale à l'industrie,
    il me semble y avoir une série de "sauts" tous aussi improbables les uns que les autres (je n'ai fait aucun calcul). Dans ces conditions, le fait que nous soyons seuls au moins dans le groupe local de galaxies ne peut pas être ignoré. Après tout, une Galaxie ne contient jamais que 100 milliards d'étoiles. A rapprocher de la probabilité que je n'ai pas calculée !
    Je pense que chacun de ces "sauts improbables" relève de 2 dynamiques : la maîtrise du feu et l'augmentation de la population humaine. Sauf, pour l'apparition :

    1) de la méthode expérimentale,
    2) de la révolution industrielle.

    Dans ces 2 cas, les conditions nécessaires et suffisantes d'apparition sont apparemment plus complexes.

    En ce qui concerne la révolution industrielle, je crois que l'analyse la plus intéressante quant à l'explication de son développement est exprimé dans "La force de l’empire. Révolution industrielle et écologie, ou pourquoi l’Angleterre a fait mieux que la Chine", de Kenneth Pomeranz (paru en 2009). Ce sera sans doute mon prochain livre de chevet. J'ai beaucoup aimé le livre d'Aldo Schiavone intitulé "L'Histoire brisée" (traduction française parue en 2003), qui explique pourquoi la civilisation technologique n'a pas pu apparaître dès l'Antiquité gréco-romaine.

    Pour ce qui est d'une théorie concernant les conditions du développement intellectuel de la lignée humaine (autrement dit l'apparition d'une espèce intelligente) jusqu'à l'Homo sapiens, on peut en discuter ici : Vivant et maîtrise du feu.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 06/12/2011 à 20h46.

  26. #86
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    Le problème ESSENTIEL est qu'un taux de croissance de quelques % par an correspond à une exponentielle doublant toutes les quelques décennies, et qu'on atteint alors n'importe quelle valeur de niveau de vie et de capacités techniques en quelques siècles, ce qui est BIEN PLUS COURT que l'âge de la galaxie.
    Je pense qu'il ne faut pas trop vite faire de corrélation entre taux de croissance d'énergie et étendue du savoir humain (ou du progrès technique). Comme je l'ai déjà écrit par ailleurs, la consommation par habitant aux États-Unis d'Amérique n'a jamais été supérieur au niveau de 1973, et le niveau atteint alors (10 kW/habitant), n'a pas encore été dépassé depuis.

    Essayer de faire une fusée sans pétrole ça nous paraît aujourd'hui aussi absurde que de faire une fusée lunaire avec une chaudière à vapeur (par opposition au moteur à réaction). Ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut très bien inventé un générateur à fusion nucléaire de 10 GW et pesant environ 50 tonnes (si les modèles de Polywell les plus performants sont correctes) avec la consommation par habitant actuel (disons 10 kW/habitant pour les pays développés), technologie qui résolverait pas mal de nos problèmes d'énergie.

    Le plus important c'est notre problème de connaissances (nous n'avons pas les connaissances adéquates), pas notre niveau limité de consommation énergétique.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 06/12/2011 à 21h00.

  27. #87
    invite79ff59a2

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir Geb, Bonsoir à toutes et à tous,

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Je pense que chacun de ces "sauts improbables" relève de 2 dynamiques : la maîtrise du feu et l'augmentation de la population humaine. Sauf, pour l'apparition :

    1) de la méthode expérimentale,
    2) de la révolution industrielle.

    Dans ces 2 cas, les conditions nécessaires et suffisantes d'apparition sont apparemment plus complexes.
    Pour les autres cas, je vous mal par exemple le développement de l'agriculture causé par l'augmentation de la population humaine ... J'ai plutôt l'impression de l'inverse, à savoir l'augmentation des ressources de nourriture permettant l'augmentation de la population ??
    Pour l'écriture, si j'ai bien compris, les premiers soucis étaient "comptables", ce qui est une conséquence de l'agriculture à mon sens (agriculture => forme de "propriété" du sol, des animaux, des stocks => besoin de compter => besoin de noter au-delà de la mémoire humaine).

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    En ce qui concerne la révolution industrielle, je crois que l'analyse la plus intéressante quant à l'explication de son développement est exprimé dans "La force de l’empire. Révolution industrielle et écologie, ou pourquoi l’Angleterre a fait mieux que la Chine", de Kenneth Pomeranz (paru en 2009). Ce sera sans doute mon prochain livre de chevet. J'ai beaucoup aimé le livre d'Aldo Schiavone intitulé "L'Histoire brisée" (traduction française parue en 2003), qui explique pourquoi la civilisation technologique n'a pas pu apparaître dès l'Antiquité gréco-romaine.
    Voilà des sources intéressantes que je ne connaissais pas. Merci !

    Citation Envoyé par Geb Voir le message
    Pour ce qui est d'une théorie concernant les conditions du développement intellectuel de la lignée humaine (autrement dit l'apparition d'une espèce intelligente) jusqu'à l'Homo sapiens, on peut en discuter ici : Vivant et maîtrise du feu.
    J'y suis allé faire un saut Voir suite ...

    Amitiés,

    Jean

  28. #88
    invite8915d466

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Jean-GUERIN Voir le message
    il me semble y avoir une série de "sauts" tous aussi improbables les uns que les autres (je n'ai fait aucun calcul). Dans ces conditions, le fait que nous soyons seuls au moins dans le groupe local de galaxies ne peut pas être ignoré. Après tout, une Galaxie ne contient jamais que 100 milliards d'étoiles. A rapprocher de la probabilité que je n'ai pas calculée !
    c'est effectivement une autre possibilité, mais je donnais surtout mon avis sur les causes possibles d'extinction des civilisations, à supposer qu'elles soient nombreuses.

    Citation Envoyé par Faith

    l a raisonné sur une hypothèse de multiplication exponentielle.

    Même si toutes les "solutions" à ce paradoxes sont déboutées, cela donne donc que l'une des hypothèses n'est pas valable.
    Ca peut être celle qui dit que les civilisations technologiques sont courantes, mais ça peut aussi être celle qui table sur une croissance exponentielle.
    absolument - mais là encore, je donnais mon avis sur la cause la plus plausible d'arrêt de la croissance exponentielle (et probablement d'une décroissance subséquente).

    Essayer de faire une fusée sans pétrole ça nous paraît aujourd'hui aussi absurde que de faire une fusée lunaire avec une chaudière à vapeur (par opposition au moteur à réaction). Ce que je veux dire par là, c'est qu'on peut très bien inventé un générateur à fusion nucléaire de 10 GW et pesant environ 50 tonnes (si les modèles de Polywell les plus performants sont correctes) avec la consommation par habitant actuel (disons 10 kW/habitant pour les pays développés), technologie qui résolverait pas mal de nos problèmes d'énergie.
    a priori, construire un machin de 50 tonnes, quel qu'il soit, ne devrait pas coûter très cher. Si en plus c'est alimenté par des ressources quasi infinies, dans ce cas on peut raisonnablement penser que la consommation énergétique par habitant puisse être amenée à des niveaux bien supérieurs, non, pourquoi se priver ?
    Ceci dit, dissiper 1 GW dans 50 t doit poser des délicats problèmes de refroidissement ....

  29. #89
    inviteb9a21558

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Je vois que le débat est bien animé, ça fait plaisir

    Mais il semble de plus en plus évident que les solutions "classiques" que j'ai mises dans le sondage ne sauront provoquer à elles seules ce genre de cataclysme social, et donc ne parviennent pas à expliquer l'absence de signal ET.
    Du coup je reviens avec une nouvelle idée, très spécifique:

    On entend de plus en plus parler de la "régénération de cellules" et que cette technique a été testée avec succès sur des animaux en les vieillissant artificiellement avant (je ne sais plus lesquels, surement des rats), et que cela pourrait éventuellement servir à guérir la maladie d'Alzheimer... De plus, il me semble qu'il existe une espèce de méduse qui régénère ses cellules arrivé à un stade de la vie, donc qui "rajeunit".

    Bref, si je ne crois pas à l'immortalité, je pense que nous découvrirons très vite la possibilité de doubler voire tripler la durée de vie d'un humain. Maintenant pour faire simple admettons que ce soit sous forme de potion magique ou plus simplement de pilule et imaginons ce qu'il va se passer:

    Un scientifique met au point un moyen de doubler la vie d'un humain. Cela ne se répand pas trop au début, mais il est approché par des hommes avec du pouvoir. Petit à petit, l'information circule au sein de l'élite et finit par atteindre la population civile. Bien évidemment, nous sommes déjà trop nombreux sur Terre, alors doubler la vie de chaque humain serait inacceptable et impossible. Une réglementation est mise en place pour interdire la pilule, mais cela ne marche pas, car pas une seule personne ne peut résister à l'envie de se la procurer, et en premier lieu les personnes au pouvoir qui sont des gens comme tout le monde. Du coup la pilule finit de manière illégale au mains de quelques centaines/milliers de privilégiés. La population civile s'énerve (qui d'entre nous ne ferait pas tout pour en avoir?), et des émeutes se déclenchent dans le monde entier. Des stocks de pilules sont détruits à la bombe mais le procédé est maintenant connu et la production continue de manière illégale. Bref, c'est l'anarchie.

    Voilà, après ce petit roman, comment pensez-vous qu'il serait possible de gérer une telle situation et préserver le système?

  30. #90
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .

    Y qu'à voir comment sont gérés à l'échelon mondial les problèmes de dissémination de CO2 dans l'atmosphère pour avoir une idée ...

    .

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