La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

Affichage des résultats du sondage: Comment allons nous déclencher l'anarchie?

Votants
15. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.
  • Guerre nucléaire

    3 20,00%
  • Contamination biologique

    4 26,67%
  • Contamination chimique

    1 6,67%
  • Dérèglement écologique

    7 46,67%
Répondre à la discussion
Page 1 sur 5 12 3 4 DernièreDernière
Affichage des résultats 1 à 30 sur 134

La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...



  1. #1
    inviteb9a21558

    La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...


    ------

    Bonjour,

    Il me semble de plus en plus évident que l'espèce humaine est "destinée" à revenir à un état non-technologique à terme.
    Quand je vois les articles comme celui-ci: http://www.futura-sciences.com/fr/ne...ratoire_35022/ , je me dis que vraiment nous débordons de moyens pour nous tuer à grande échelle actuellement.

    Et je ne parle pas ici de l'extinction complète de l'espèce. Imaginez simplement le monde comment il est construit aujourd'hui: tout ce que l'on arrive à faire et à réaliser c'est grâce à l'organisation que nous avons réussi à mettre en place aux niveaux des pays et des nations, c'est à dire les règles, le travail, la loi, l'éducation et tout ce qui va avec. Les génies scientifiques ne peuvent pas travailler seuls: ils ont besoin du système économique pour être payés, de l'organisation d'un état pour vivre convenablement et du travail de la population pour la fabrication d'outils et de composants.
    Et si, demain, une épidémie fait surface, et que nous tardons à régir pour la contenir, la plupart des humains vont revenir à leur état naturel: s'en sortir par tous les moyens pour survivre, et ne compter que sur eux-mêmes.
    En d'autres termes, ce sera l'anarchie. Et une fois l'anarchie déclenchée, il ne sera plus possible de l'arrêter. Les rares personnes qui garderont leur sang froid et essayeront de maîtriser la situation finiront par laisser tomber car ce sera cause perdue d'avance, tellement il seront peu nombreux. Et ils se mettront aussi à chercher un moyen de se sauver eux-mêmes.

    Mais la menace biologique n'est que l'une des possibilités. La plus évidente qui arrive en premier est une guerre nucléaire: encore une fois, il suffit d'une bombe nucléaire sur une grande ville où tout le gouvernement d'un pays/zone ou fédération siège pour déclencher l'anarchie.
    Ensuite viennent les menaces chimiques telles que les contaminations radioactives qui rendraient des zones plus grandes que celles de Tchernobyl et Fukushima "inhabitables", et qui à terme déclencheraient la panique. Et finalement, vient ensuite la menace écologique telle qu'un emballement incontrôlé de l'effet de serre qui déstabiliserait l'ordre du monde actuel, en rendant les conditions de vie difficiles et en augmentant la fréquence des catastrophes écologiques.

    La majorité des menaces vient du fait que des nations développées et intelligentes font des découvertes scientifiques pour se protéger des populations moins développées qui les menacent. Hors, arrive un moment où ses populations moins développées arrivent à avoir accès à la technologie justement créee pour se protéger d'elles, et deviennent capables de l'utiliser. Pour que tout aille bien il faudrait que l'espèce humaine soit "responsable génétiquement" à l'échelle mondiale, et ceci n'est pas le cas. La responsabilité est seulement "créée" artificiellement par les humains avancés eux mêmes, et s'entretient par l'éducation.

    Bref, il me semble de plus en plus évident aujourd'hui, qu'un évènement de cette sorte se produira et détruira tout l'ordre que nous avons mis en place. Cela ne veut pas dire que toute l'espèce humaine s'éteindra, mais seulement l'ordre lui même. Et cela aura pour conséquence de disperser des paquets de communautés humaines un peu partout dans le monde qui survivront de façon basique, sans pouvoir remettre un place un système comme aujourd'hui pour par exemple reconstruire l'accès à l'espace ou mener d'autres projets pharaoniques comme nous le faisons aujourd'hui.

    Pour résumer, sans un système, rien n'est possible, et les systèmes ont l'équilibre fragile qui peut être facilement brisé ce qui aura pour conséquence l'impossibilité de réalisation de grands projets, en laissant seulement la possibilité "naturelle" de survivre en petits groupes.

    Et je rajoute qu'ici je n'ai pas parlé du fait que le nombre d'humains sur terre augmente de façon exponentielle, et qu'il est probable qu'un jour nous trouvions un moyen d'augmenter, de doubler voire mieux la durée de vie de l'humain grâce à la régénération de cellules ou quelque chose dans le genre. Ce genre de choses, que, de toute manière, mène à l'échec.

    Et vous, vous en pensez quoi? Comment allons nous briser ce système? Voyez-vous d'autres façons que celles que j'ai citées?

    -----

  2. #2
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir,

    La seconde guerre mondiale n'a pas détruit les structures sociales européennes (pourtant principal théâtre d'opération). Les militaires soviétiques et les américains s'étaient préparés à survir et à combattre dans une Europe atomisée. L'épisode de la guerre froide rend l'hypothèse d'une guerre nucléaire extrêmement improbable. La grippe espagnole non plus, malgré son apparition, et peut-être même sa génèse, dans le contexte de la première guerre mondiale. Au-delà de la disponibilité de ces armes, mêmes les terroristes doivent se trouver des motifs pour faire usage d'armes nucléaires, d'armes biologiques et chimiques. J'imagine mal la possibilité que l'utilisation de ces armes puisse complétement anéantir les structures des sociétés humaines.

    Par contre, la situation géopolitique sera de plus en plus tendue à l'avenir, en matière d'accès à l'énergie, à l'eau douce et à l'alimentation. Donc je pense qu'un dérèglement climatique pourrait multiplier les motifs de conflits.

    Selon moi, je le répète, aucun de ces évènements ne pourrait être à la fois assez rapide ET suffisament intense pour anéantir les sociétés technologiques. Elles trouveront probablement les moyens de s'adapter aux changements pour assurer leurs préservations.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 02/12/2011 à 19h52.

  3. #3
    inviteb9a21558

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    C'est vrai que j'aurais du rajouter l'option "Aucun, cela n'arrivera pas" au sondage. Car là c'est un peu comme si j'imposais l'idée. Mais on ne peux pas éditer un message après 5 minutes (c'est assez agaçant, déjà je voulais changer un détail en relisant 2 minutes après avoir posté le message, c'était déjà trop tard). Bref, si un modérateur peut rajouter cette 5ème option...

  4. #4
    jiherve

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    bonsoir,
    vu le contexte actuel il manque : catastrophe économique, le reste suivra.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir à toutes et à tous,

    Les sociétés humaines sont en fait très "résilientes". Notre société occidentale, par exemple, a survécu plutôt bien aux épidémies de peste noire, au XIVe-XVe sècles, qui pourtant détruisaient 30 à 50 % des populations, aux famines diverses ... La population s'est reconstituées à chaque fois en 1-2 générations.

    N'oublions pas non plus que la première cause de mortalité "violente "du XXème siècle n'est ni les conflits armés ni les épidémies, mais l'automobile (sauf erreur de ma part, et si erreur il y a elle est faible). De toutes façons, les victimes de conflits armés ont toujours été TRES minoritaires dans la mortalité globale (voir victimes 1914-1918 vs grippe espagnole, ou victimes des guerres de Révolution-Empire vs la mortalité infantile de l'époque.

    Donc, je ne vois pas bien comment le savoir de l'humanité pourrait disparaître. Il resterait toujours suffisamment de gens et de savoirs pour tout recommencer, même avec 1 % de la population, et beaucoup plus vite que le chemin "historique" (de nombreuses infrastructures subsisteraient forcément).

    Donc, pour moi, pas de réponse possible au sondage en l'état.

    Amitiés,

    Jean

  7. #6
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir.

    Donc, je ne vois pas bien comment le savoir de l'humanité pourrait disparaître.
    Plus d'électricité, livre dégradé par l'acidification du papier et/ou mangé par les insectes / champignons, la transmission habituelle intergénérationnelle est rompu depuis longtemps.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  8. #7
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonosir "SK79202", Bonsoir à toutes et à tous,

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message

    Plus d'électricité, livre dégradé par l'acidification du papier et/ou mangé par les insectes / champignons, la transmission habituelle intergénérationnelle est rompu depuis longtemps.

    @+
    Ce serait vraiment un cataclysme de première grandeur !

    Pour qu'il n'y ait plus d'électricité, plus de bibliothèques, plus d'archivistes-bibliothécires, plus de chercheurs ...

    La connaissance aujourd'hui est à mon sens inscrite sur des supports beaucoup plus fragiles que la pierre du Serapeum de Ramsès II, mais ses copies existent en beaucoup plus grand nombre, sous des formes diverses, y compris les cerveaux de nos contemporains. Il y a aujourd'hui infiniment plus de chercheurs vivants qu'à la Renaissance !

    Quant à la "transmission intergénérationnelle" traditionnelle (du Maître à l'Apprenti, orale, ou de frère copiste à frère copiste), elle a été remplécée par des institutions beaucoup pplus nombreuses (universités, laboratoires et bureaux d'études d'entreprises, etc.

    Mais je reconnais que la "balance" n'est pas forcément évidente, et je n'ai pas de synthèse chiffrée.

    Amitiés,

    Jean

  9. #8
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir.

    Ce serait vraiment un cataclysme de première grandeur
    Faut pas grand chose, dans les 50 dernières années 2 états ont envoyé les archivistes bibliothécaires, professeurs et chercheurs cultiver les champs parce que c'est immédiatement plus utile pour l'alimentation.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  10. #9
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Personellement, je fais le constat suivant : pour produire l'élément centrale électrique nucléaire dans les années 1950, il a fallu en amont des chercheurs puis en aval des ingénieurs et des techniciens. C'est ainsi pour beaucoup d'objet de la vie quotidienne, et pour l'avancement des sciences, en général grandes consommatrices de techniques nouvelles.

    Seules les techniciens et certains universitaires (ingénieurs, scientifiques, médecins...) sont donc absolument indispensables à la survie d'une civilisation technologique.

    Hors, mêmes les chercheurs ont besoins d'assurer la conservation d'une nouvelle connaissance acquise. Pour perpétuer toutes les connaissances, il faut assurer leur conservation sur un support (papier, électronique...).

    Autrement dit, les chercheurs ont besoin d'une traces d'articles et de publications antérieures, les professeurs/enseignants ainsi que leurs étudiants ont besoin d'un support d'apprentissage, etc...

    Il faut des chercheurs, des ingénieurs, des techniciens. Il faut assurer la formation de nouveaux étudiants dans ces matières. Il faut conserver la connaissance antérieure et s'assurer les moyens techniques et intellectuels de créer de nouvelles connaissances.

    Dans ces conditions une civilisation technique peut survivre aux cataclysmes.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 02/12/2011 à 23h30.

  11. #10
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir "SK69202", Bonsoir Geb, Bonsoir à toutes et à tous,

    Je me sens tout à fait en phase avec Geb. La civilisation technologique génère une masse de connaissances largement répandue - et formalisée - parmi les "technologues", qui sont en minorité, mais tout de même assez nombreux.

    Même quand le premier Empereur T'sin, vers 220 av. J.C. a décidé de brûler tous les livres, il a suscité une grande résistance et sa dynastie n'a pas duré, même si les dynasties ultérieures ont adopté ses réformes "intelligentes" (l'unification des poids et mesures par exemple, si mes souvenirs sont bons).

    Plus tard, Sardanapale a subi le même sort à Florence.

    En général, les tarés suscitent des réactions d'autant plus virulentes que leur tare est grande même si le temps d'organisation de la riposte est long.

    Donc, je ne crois pas trop non plus au "taré magnifique" qui résussirait à bousiller toute la civilisation avant de subir le sort des Pol Pot, Ceaucescu et autres Khadafi ...

    Amitiés,

    Jean

  12. #11
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .


    Quelle que soit la catastrophe envisagée, il sera difficile de faire rendre l'âme à l'ensemble des technosciences maîtrisées aujourd'hui par les deux ou trois milliard d'humains vivant dans les pays scientifiquement, techniquement et industriellement développés ou en voie avancée de développement.

    La répartition et le nombre des êtres humains jouent aujourd'hui en faveur d'une bonne diminution, sinon d'une disparition pure et simple de tout risque vraiment important pour l'humanité. Pas éternellement, bien sûr, mais pour longtemps quand même.

    .

  13. #12
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour.

    La perte de savoir technologique est tout à fait possible, il s'est avéré impossible pour les américains de mener à bien le remplacement de leurs moyens d'accès humain à l'espace et cela reste un accès à la périphérie extérieure de l'atmosphère, pas la technologie pour s'en éloigner de giga millions de km.
    il sera difficile de faire rendre l'âme à l'ensemble des technosciences maîtrisées aujourd'hui par les deux ou trois milliard d'humains vivant dans les pays scientifiquement, techniquement et industriellement développés ou en voie avancée de développement.
    Le nombre de personne qui maitrise la construction d'un ordinateur à partir du sable est largement plus modeste que la moitié de l'Humanité.

    Couper le courant cela suffit à une régression très forte du savoir disponible..
    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  14. #13
    GillesH38a

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    D'accord avec Sk, il y a plusieurs exemples de perte d'information totale comme la connaissance d'écritures : hieroglyphes égyptiens, mayas, minoen, ...C'est comme la disparition d'espèces, il faut que le nombre d'individus tombe en dessous d'un seuil critique pour que la transmission s'arrête. C'est tout à fait envisageable si la disparition des ressources énergétiques et minières finit par faire retourner la société technologique à une société agricole, possibilité la plus probable à mon avis. Dans ce cas, plus d'industries, plus d'ingénieurs, de chercheurs, etc... simplement parce que ces connaissances seraient (re) devenues inutiles, en revanche, il y aurait probablement à nouveau bien plus de gens sachant comment labourer ou reconnaître des traces d'animaux dans la forêt !

  15. #14
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    La perte de savoir technologique est tout à fait possible, il s'est avéré impossible pour les américains de mener à bien le remplacement de leurs moyens d'accès humain à l'espace et cela reste un accès à la périphérie extérieure de l'atmosphère, pas la technologie pour s'en éloigner de giga millions de km.
    L'abandon des types de lanceurs de l'ère Apollo est une décision politique, pour un lanceur estimé plus performant (à tort) et plus proche des objectifs de l'époque : la flotte de navette.

    Aussi, ce qui se révèle pour l'instant impossible aux Américains, c'est à la fois de remplacer Saturn V, mais de le faire pour moins cher et avec une fiabilité supérieure. Les Américains pourraient remplir un de ces 3 objectifs facilement, mais sûrement pas les 3 à la fois, ce qui leur ait pourtant demandé à l'heure actuelle. Simplement, le niveau d'investissement politiquement envisageable et la perception du risque acceptable ont changé. Moralité : une fusée orbitale ça coûte cher et c'est dangereux.

    Citation Envoyé par gillesh38 Voir le message
    D'accord avec Sk, il y a plusieurs exemples de perte d'information totale comme la connaissance d'écritures : hieroglyphes égyptiens, mayas, minoen, ...C'est comme la disparition d'espèces, il faut que le nombre d'individus tombe en dessous d'un seuil critique pour que la transmission s'arrête.
    Si toutes les personnes parlant encore le sanskrit (12000 aujourd'hui je crois) mourraient pendant le "cataclysme", ça n'empêcherait pas d'autres personnes compétentes (linguistes ou autres) maîtrisant d'autres langues d'apprendre également le sanskrit à partir des connaissances qui auront été préservées, pour autant qu'elles le soient effectivement, ce qui peut être débattu...

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 10h22.

  16. #15
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    La menace nucléaire est la plus facile à quantifier, grâce aux données américaines rendues publiques et aux traités entre Russes et Américains.

    On estime que les États-Unis on produit plus de 70000 têtes nucléaires depuis 1945.
    En 1989, l'arsenal nucléaire américain était estimé à 23000 têtes nucléaires de 26 types différents.
    En 2001, l'arsenal nucléaire américain était estimé à 9600 têtes nucléaires de 10 types différents.

    Le 26 janvier 2010, les États-Unis et la Russie ont signé un accord réduisant le nombre de têtes nucléaires non-démantelées à 1550 dans les deux camps, à quelques centaines près. Ce traité devrait être valide au moins jusqu'en 2021.

    Depuis, il ne reste plus que 9 types non-démantelés de tête nucléaire d'origine américaine (puissance entre parenthèses, en kilotonnes d'équivalent TNT) :

    W76 (100 kT) 1 tête par missile LMG-30G Minuteman III, 4 par tête par missile Trident II SLBM.
    W78 (335-350 kT), 3 têtes par missile LMG-30G Minuteman III.
    W80-0 (2 variables, 5 ou 170-200 kT)
    W80-1 (2 variables, 5 ou 150-170 kT)
    W84 (estimations 10-50 kT)
    W87 (300-475 kT)
    W88 (estimations 475 kT) 4 tête par missile Trident II SLBM.
    B61 (plusieurs variables entre 0,3 et 340 kT), elle forme la base de l'arsenal américain.
    B83 (variables de plus de 1 kT à 1200 kT), c'est la tête nucléaire américaine la plus puissante depuis le mardi 25 octobre 2011 (date du démantèlement de la dernière tête B53 de 9 MT).

    Le seul missile balistique mer-sol équipant les sous-marins américains (Trident II) et le seul missile balistique intercontinental dans les silos depuis le sol (LMG-30G Minuteman III) utilisent plusieurs têtes par missile, mais sont limités à 4 maximum par missile (il y a de la place pour 8 têtes dans les 2 missiles) depuis la signature du traité SORT qui expirera en décembre 2012.

    Les autres types de têtes nucléaires constituent la charge des bombes aéroportés dites par gravité et du seul missile (air-sol) aéroporté américain à capacité nucléaire encore en usage : l'AGM-129A (qui utilise la W80-1). Les bombes nucléaires aéroportés ne renferment qu'une seule tête par bombe.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 10h27.

  17. #16
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Le nombre de personne qui maitrise la construction d'un ordinateur à partir du sable est largement plus modeste que la moitié de l'Humanité.
    Après cet état des lieux, je dirais qu'à l'heure actuelle, une guerre nucléaire massive impliquant la totalité des arsenaux nucléaires américains et russes (en supposant qu'ils soient équivalents), bien que hautement improbable et à mon avis non-désirée par les armées du monde entier, ferait moins de 3 milliards de morts. Donc, comme Jean-GUERIN je pense que cette mort rapide ne concernera moins de la moitié de l'humanité. Puis l'histoire montre que toute guerre prend fin un jour ou l'autre. Donc, la conjonction à la fois d'une intensité et d'une durée insuffisante de l'hécatombe me pousse à croire que la civilisation technologique y survivrait.

    C'est pourquoi je réitère mon avis personnel : aucune guerre nucléaire, bactériologique ou chimique ne devrait mettre fin à la civilisation technologique dans le contexte actuel. D'autant plus que si tout ces moyens étaient utilisés à grande échelle, il y aurait sûrement autant de dommages pour les vainqueurs que pour les vaincus.

    Aussi, dans le cas d'une guerre, un état devrait avoir l'assurance de la préservation de son tissu économique et industriel (donc a priori scientifique et technique) durant toute la durée du conflit.

    Reste les causes accidentelles (comme un supervirus lâché du labo T4 de Lyon), hautement improbable et qui à mon avis ferait encore moins de victimes qu'une guerre nucléaire.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 10h32.

  18. #17
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour.
    Quelques dizaines de bombes conventionnelles ont mis la sociétés technologiques libyennes en mode survie.
    Un échange limité à une centaines explosions atomiques détruit les centres de savoir, de pouvoir et la majorité de la population urbaine des états cités plus haut, la société technologique n'existe plus. Après certains cyclones, des américains se sont entretués pour de la glace, alors après un échange atomique limité à la capacité d'échange après une phase de tension (celle si permet de ré-assembler les armes non immédiatement opérationnelles et non prise en compte dans les traités (déchirés d'ailleurs) .......

    La guerre nucléaire n'aura pas lieu, tant que la décision d'attaquer expose la famille du décideur aux représailles.

    le niveau d'investissement politiquement envisageable et la perception du risque acceptable ont changé
    C'est tout à fait ce que d'autre ont fait: définir d'autres priorités, et la question, vais je manger aujourd'hui se pose, elle prime.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  19. #18
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Franchement, j'ai l'impression que l'Humanité a découvert depuis une quarantaine d'années maintenant qu'aucun motif ne justifierait de balancer 4000 têtes nucléaires un peu partout sur la planète. Aujourd'hui on sait que l'influence politique et la vigueur économique prime sur la force des armées pour assurer le bien-être des populations. Aussi, même si la possession d'armes nucléaires joue un rôle sur l'influence politique d'un État, l'importance de cette influence dûe aux armes de destruction massives tente à se réduire.

    En outre, au-delà du fait que les gouvernements aussi bien que l'opinion publique n'envisagent plus la nécessité de s'atomiser l'un l'autre, je vois mal qui pourrait décider précisément d'anéantir justement "les centres de savoir, de pouvoir et la majorité de la population urbaine". Franchement, ne penses-tu pas que la possibilité que les Soviétiques et les Américains aient pu atomiser leurs territoires respectifs et ceux des alliés de leur ennemi, dans le seul but d'étendre l'influence d'une idéologie au dépend d'une autre (principalement en Europe) paraît sinon risible, du moins complètement inutile et pour le moins inefficace à l'heure actuelle ?

    On ne vit plus sous la menace d'une guerre nucléaire généralisée. Même si le totalitarisme pourrait réapparaître à tout moment et qu'il est de notre devoir de citoyen du monde d'empêcher cette éventualité.

    Aussi, j'insiste, même une guerre nucléaire totale finirait bien par s'arrêter. C'est vrai que la guerre en Lybie a mis la société en stand-by, mais pour combien de temps ? J'entends par là que les premières cibles des missiles nucléaires se seront les silos de missiles nucléaires de leurs adversaires, pour empêcher toute possibilité de risposte. Donc l'engagement serait forcément court, et encore une fois, pas assez intense.

    Il n'y a que dans les films de science-fiction (Independence Day, Terminator 3...) que l'on voit une destruction totale et systématique des centres de savoir, de pouvoir et des grandes aires urbaines. Même les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki avaient pour objectif la fin de la guerre, pas l'éradication totale de tous les Japonais.

    Aujourd'hui, le nucléaire ça sert à la recherche en général, à la production d'électricité, à la médecine et peut-être à la déviation/pulvérisation de petits astéroïdes menaçants. Point d'éradication en vue, et le risque est moindre avec les 100.000 têtes de plus de 1 mégatonne de 1985 qu'avec les 4.000 têtes de 300 kilotonnes actuelles.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 13h37.

  20. #19
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    La perte de savoir technologique est tout à fait possible, il s'est avéré impossible pour les américains de mener à bien le remplacement de leurs moyens d'accès humain à l'espace et cela reste un accès à la périphérie extérieure de l'atmosphère, pas la technologie pour s'en éloigner de giga millions de km.
    Une telle perte de savoir n'a jamais été totale. Si les Européens ni les Russes ne construisent plus d'avions supersonique de transport de passagers, cela ne signifie pas qu'ils ne pourraient pas le faire si le besoin s'en faisait sentir.

    Les Américains ne construisent plus de gros porteurs de satellites, mais ils travaillent aujourd'hui sur le projet d'une nouvelle fusée qui devrait prendre la relève d'ici peu d'années.

    Convenons par contre qu'un ralentissement ou une disparition peut se produire dans tel ou tel domaine (comme celui du transport supersonique cité plus haut). Cela ne permet cependant pas d'affirmer aujourd'hui que TOUTES es technologies du monde risquent de disparaître d'ici demain.

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Le nombre de personne qui maitrise la construction d'un ordinateur à partir du sable est largement plus modeste que la moitié de l'Humanité.
    Il s'agirait alors de savoir à partir de combien de départements de recherche informatique de combien d'universités comme le MIT ou Stanford en moins sur la planète ainsi que de combien d'ingénieurs et techniciens de chez Intel, AMD et IBM disparus sans laisser de trace le phénomène d'incompétence en transformation du sable en ordinateurs émergerait et se pérenniserait...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Couper le courant cela suffit à une régression très forte du savoir disponible..
    Oui, mais il faudrait que le courant soit coupé simultanément sur tous les réseaux électriques fonctionnant aujourd'hui de façon indépendante les uns des autres dans des pays et sur des continents extrêmement éloignés.

    Là aussi se poserait la question de savoir à partir de combien d'utilisateurs de l'électricité en moins sur l'ensemble de la planète émergerait une hypothétique disparition définitive de tout technologie.

    .

  21. #20
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour à toutes et à tous,

    Le cataclysme "total" décrit par "SK" a été imaginé - c'est le seul cas à ma connaissance - par René BARJAVEL dans "Ravage". C'est de la SF pure : si mes souvenirs sont bons, un beau jour, les électrons "décident" de s'arrêter de circuler pour produire du courant, les les atomes de Fe "décident" de ne plus établir aucune liaison avec d'autres atomes ...

    Mon point est qu'hormis ce genre de désastre hautement spéculatif, je ne vois pas d'autre solution envisageable, par exemple, pour couper le courant électrique partout à la fois. J'ai l'impression que les centrales Libyennes ou Afghanes continuent à fonctionner ... Et même en cas de destruction de toutes les centrales, il existerait encore des tas des sources de courant - depuis les groupes électrogènes jusqu'aux chaufferies des SNLE en passant par l'éolienne de l'habitant de Chypre, ou les panneaux solaires de la maison de la Creuse d'un français écolo ...

    Tout cela pour dire, que même si des incidents technologiquement "mineurs" peuvent créer ponctuellement de vastes pagailles (5 cm de neige à Paris, ou une grève illimitée des transports, ou même en beaucoup plus grave les attentats du 11 septembre), il me semble difficile d'imaginer un cataclysme total. En outre, la capacité de "récupération" semble d'autant plus forte que le traumatisme est grand. Voir le Japon et l'Allemagne de 1945 à 1975.

    Ce qui eisquerait d'être le plus traumatisant serait sans doute la coupure des circuits logistiques amenant les aliments et l'eau aux grands centres urbains. Dans un tel cas, en admettant surmontée la difficulté de couper totalement lesdits circuits, les autorités prendraient les mesures extrêmes nécessaires pour rétablir des circuits minimaux. Sauf à imaginer la disparition de toute autorité, ce qui me semble vraiment très difficile.

    Amitiés,

    Jean

  22. #21
    SK69202

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonjour.

    Le problème n'est pas de trouver un processus rapide pour éliminer le savoir et le savoir faire, le problème reste ,cela est il possible, et là on voudrait des arguments assez solides, concernant pourquoi un savoir acquis ne disparait pas.

    Il n'y a que dans les films de science-fiction ....
    Dans l'adressage des objectifs pour les calculateurs de missile balistiques aussi. Dans les "études" de moindre consommation de mégatonnes pour faire plier "l'adversaire" aussi.....
    Même si le totalitarisme pourrait réapparaître à tout moment et qu'il est de notre devoir de citoyen du monde d'empêcher cette éventualité.
    Regarder, ce qui est en train d'être voté du coté du Congrès US, avant de penser en "citoyen du monde", comment d'autres se sentent agressé par la "sécurité" des uns, etc........
    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  23. #22
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Le problème n'est pas de trouver un processus rapide pour éliminer le savoir et le savoir faire, le problème reste ,cela est il possible, et là on voudrait des arguments assez solides, concernant pourquoi un savoir acquis ne disparait pas.
    Je dirais plutôt, dans quelles conditions un savoir acquis peut-il disparaître.

    Je ne vois qu'un cataclysme cosmique genre crise K-T bis, ou super-volcan en éruption pour avoir l'intensité et la durée suffisantes. Point de cataclysme d'origine humaine. D'ailleurs je trouve symptomatique que l'on attribue aujourd'hui les campagnes d'extermination dans les films et livres de science-fiction post guerre froide, à autre chose que des humains.

    La raison que j'évoque c'est plutôt que l'être humain qui à la chance de naître au bon endroit craint la technique mais il est aussi et surtout fasciné par elle. Il considère peut-être que la préservation de la civilisation technique prime sur les considérations idéologiques et tout autre motif d'extermination planétaire.

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Dans l'adressage des objectifs pour les calculateurs de missile balistiques aussi. Dans les "études" de moindre consommation de mégatonnes pour faire plier "l'adversaire" aussi.....
    Personnellement je ne sais rien de l'adressage d'objectifs des missiles balistiques américains, russes ou autres. D'où tires-tu tes informations à ce sujet ? Ni même d'études sur la moindre consommation de mégatonnes. D'autant que ces études ont sûrement eu pour cadre la guerre froide ?

    Citation Envoyé par SK69202 Voir le message
    Regarder, ce qui est en train d'être voté du coté du Congrès US, avant de penser en "citoyen du monde", comment d'autres se sentent agressé par la "sécurité" des uns, etc...
    Il n'y a que face à de grande menace qu'on est amené à prendre de grande décision. Aussi, la menace d'un astéroïde est en train de faire son chemin dans la communauté internationale. En outre, on observe une tendance à la baisse dans le volume (aussi bien en quantité qu'en puissance unitaire) de l'arsenal mondial. On peut craindre que la tendance ne s'inverse, et c'est en tant que "citoyens du monde" qu'il nous faut essayer de maintenir la tendance à la baisse.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 15h01.

  24. #23
    JPL
    Responsable des forums

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Quel rapport cette discussion a-t-elle avec le paradoxe de Fermi ?
    Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac

  25. #24
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir "JPL", Bonsoir à toutes et à tous,

    Disons qu'une des réflexions induites par le "paradoxe de Fermi" est une tentative d'évaluer la durée de vie des civilisations technologiques développées (?) dans l'Univers.

    La question posée porte sur certaines possibilités de fin cataclysmique de notre propre civilisation - et donc de sa durée de vie.

    Il y a donc un rapport - ténu, certes - entre le sondage proposé et le susdit "paradoxe".

    Amitiés,

    Jean

  26. #25
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir JPL,

    Une des solutions au paradoxe de Fermi est que les civilisations, une fois formées, s'autodétruisent assez rapidement. Je crois que Fermi lui-même avait évoqué cette "solution" particulière. Autrement dit, si les E.-T. s'entretuent quelques décénnies après l'invention de la première bombe atomique, il n'y a plus d'espoirs de détecter leur présence.

    C'est une hypothèse, qui était "naturelle" (en quelque sorte) en 1950, quand Fermi discutait de cet apparent paradoxe, étant donné le contexte tendu de l'époque. Je crois qu'un auteur américain a écrit un bouquin relativement récent avec quelque chose comme 200 "solutions" à ce paradoxe.

    La débat tourne autour de la question de savoir si oui ou non une civilisation technique peut s'autodétruire sans possibilité de retour à un niveau technologique équivalent après coup dans un délais raisonnable (quelques dizaines d'années par exemple).

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 03/12/2011 à 20h24.

  27. #26
    Garion

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Moi j'aurai plutôt tendance à penser que la perte de la technologie viendra du manque d'énergie plutôt que d'une quelconque guerre.

  28. #27
    Jean-GUERIN

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Bonsoir Garion, Bonsoir à toute et à tous,

    Hum ! Mais il y en a partout, de l'énergie ! Disons que le pétrole, le charbon, le gaz, la fission de l'uranium ... sont en ce moment ce que les ingénieurs qui font le monde technologique avec ce qu'ils ont sour la main ont trouvé de moins cher !

    Sinon, la simple "dose" de rayonnement solaire que reçoit la Terre est déjà très largement supérieure à tous les besoins humains actuels et largement futurs. Et ce n'est qu'un exemple. La fusion du tritium contenu dans les océans en est un autre ...

    Tout est une question de coût - pour "aller chercher" et mettre en oeuvre, largement pondérée par la volonté politique. Ensuite, place à la technologie.



    Amitiés,

    Jean

  29. #28
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    .

    De toute façon, si nous partons du principe que rien n'est éternel, alors l'humanité va sans doute disparaître un jour...

    .

    Cela dit, le paradoxe de Fermi n'exclue pas la possibilité pour toute civilisation d'atteindre un palier technologique tel que tout voyage de quelque civilisation ne puisse jamais aboutir à une rencontre entre êtres vivants d'étoiles différentes.

    Ce palier serait facile à imaginer de façon purement intuitive si l'on envisage un degré relativement poussé de rareté des civilisations.

    Si nous prenons par exemple pour hypothèse qu'une civilisation n'a de chance d'émerger que dans une galaxie sur 1000 tous les 10 milliards d'années en moyenne, adieu toute possibilité de contact, pour ainsi dire ...

    .

  30. #29
    invite15b1b1e1

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    Citation Envoyé par Jean-GUERIN Voir le message
    La fusion du tritium contenu dans les océans
    Heu... Il ne s'agirait pas du deutérium, dans les océans, plutôt ? (simple question)

    .

  31. #30
    Geb

    Re : La réponse au paradoxe de Fermi se dessine...

    La Terre reçoit du Soleil environ 52000 térawatts, en tenant compte de la constante solaire et de l'albédo terrestre uniquement. La consommation mondiale d'énergie en 2010 était en moyenne annuelle de 16 TW environ. L'impact thermique de l'humanité est donc négligeable (environ 0,03% de l'énergie reçue directement du Soleil).

    À ce niveau de déperdition thermique, consommer de plus en plus d'énergie n'est donc pas un mal en soi. Il y aura trop peu d'hommes sur la Terre et chacun de ces hommes ne consommera pas assez pour avoir un impact significatif sur le climat.

    Ce qui a un impact significatif par contre, et même alarmant, c'est que pour l'instant, la grande majorité de nos sources d'approvisionnement en énergie rejette énormément de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

    Je suis d'accord avec l'idée de l'épuisement des ressources en général : en eau douce, en terres cultivables, aussi bien qu'en énergie. Et pour moi l'hypothèse selon laquelle on parvienne sans trop de mal à "décarboniser" notre production d'énergie avant un emballement du réchauffement climatique ne va vraiment pas de soi... tout comme la validité technique et la viabilité économique de projet de réacteur nucléaire comme ITER.

    Cela dit, je ne pense pas que cet emballement du réchauffement climatique, sauf miracle technologique (comme la fusion hydrogène-bore avec le générateur Polywell), soit surmontable. Pour faire face, on sera peut-être acculé à apprendre à vivre dans un monde avec une température moyenne plus haute, ou à imaginer des solutions (géoingénierie, miroirs déflecteurs dans l'espace...) directes au problème du réchauffement, plutôt que de tenter vainement (jusqu'ici) de le prévenir.

    Cordialement.
    Dernière modification par Geb ; 04/12/2011 à 02h03.

Page 1 sur 5 12 3 4 DernièreDernière

Discussions similaires

  1. Paradoxe de Fermi
    Par dodo71 dans le forum Archives
    Réponses: 43
    Dernier message: 18/09/2011, 13h49
  2. Paradoxe de Fermi
    Par Gabriel dans le forum Archives
    Réponses: 94
    Dernier message: 05/07/2011, 15h56
  3. paradoxe de Fermi
    Par javiou dans le forum Discussions scientifiques
    Réponses: 218
    Dernier message: 20/04/2011, 22h16