Dans un pays peu sujet à des catastrophes sismiques ou volcaniques comme le nôtre, abandonner le nucléaire n'a rien d'une nécessité. C'est plus un choix philosophique et encore.
Si nos prédécesseurs ont autant misé sur le nucléaire alors qu'il n'existait RIEN à l'époque chez nous, et qu'on n'avait pas encore eu le premier choque pétrolier, c'est bien parce que c'est une énergie d'avenir. Une énergie qu'il faut continuer d'améliorer dans ses techniques d'exploitation et de retraitement -- aujourd'hui on sait même recycler une partie de ces déchets, chose qu'on pensait purement théorique à la création du centre de La Hague.
L'éolien est une énergie intéressante aussi, bien que capricieuse de production.
Pour l'instant les recherches sur le stockage d'énergie se heurtent à un problème qui n'est pas moindre : la déperdition énergétique. Ce phénomène survient à la production, au stockage mais aussi au déstockage actuellement. On améliore la déperdition énergétique lors de la consommation actuellement, un gros progrès malgré tout.
Il faut savoir que nos cellules ne rentabilise actuellement que 50% de l'énergie qu'elles-même utilisent. Donc si on parvient à s'approcher de ces rendements, que ce soit en production ou à l'utilisation, ce sera un pas de géant quelle que soit la source d'énergie.
Si on trouve un jour plus rentable encore que la fission nucléaire, le nucléaire cèdera du terrain tout simplement parce que moins concurrentiel. Pour l'instant, on trouve surtout des lobbyings à moitié fachos qui diabolisent le nucléaire alors qu'ils devraient diaboliser certaines politiques de gestion comme les horreurs protocolaires de Fukushima. Ils se trompent tout simplement de cible en tapant sur les meilleurs de la classe -- y'a aucune honte à avoir de notre gestion française, tout les pays nucléarisés devraient en faire minimum autant. Moi j'en suis fière de tout ce qu'on a réalisé ou évité.
Si un jour un pays doit découvrir ou inventer un moyen de dénucléariser rapidement une zone où une catastrophe nucléaire viendrait de survenir, je parie sur la France comme premier candidat valable dans la maîtrise de l'atome et de ses effets.
Retour sur l'éolien : par bien des aspects il faut encore compenser et améliorer cette production. Sinon il faudra tout simplement lui préférer d'autres énergies afin de suivre la demande, car c'est actuellement ce que font les autres énergies.
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