Cryptogaphie quantique

[invite69845a40]

salut à toute la communauté FS.J'ai lu dans une revue scientifique que la cryptofraphie quantique pourrait constituer le saint graal de la sécurité des communication.En effet si l'on tentait de casser les codes issus de cette technique l'information contenue va s'altérer. Je me demande si l'on ne peut pas regénérer des particules(information) transportées par cette technologie comme on le fait pour redynamiser l'information circulant dans les fibres optiques pour briser ce cryptage.merci d'avance
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[Deedee81]

Salut,

salut à toute la communauté FS.J'ai lu dans une revue scientifique que la cryptofraphie quantique pourrait constituer le saint graal de la sécurité des communication.En effet si l'on tentait de casser les codes issus de cette technique l'information contenue va s'altérer. Je me demande si l'on ne peut pas regénérer des particules(information) transportées par cette technologie comme on le fait pour redynamiser l'information circulant dans les fibres optiques pour briser ce cryptage.merci d'avance

En effet, ce type de communication est sûr. Du moins :
- si la MQ est juste (et la MQ interdit le procédé dont tu parles et qui s'appelle "théorème de non clonage des états quantiques")
- On peut mettre au point des protocoles garantissant une sécurité avec une fiabilité arbitrairement élevée (j'ai un superbe document de thèse chez moi qui décrit ça.... euh, la thèse n'est pas de moi )

[akntn]

Salut tout le monde,

La crypto quantique c'est bien, mais c'est coûteux. Ce qui serait le Graal est d'imaginer une création commune de clé obligeant l'ordi quantique à rechercher cette dernière sur des milliards de milliards. C'est à dire que quand il la trouve, il ne peut évidemment pas savoir si c'est la bonne compte tenu du nombre de solutions possibles. L'algo Diffie-Hellman ne permet pas cela, car les deux nombres échangés impliquent toujours les deux nombres choisis par A et B (une seule solution). Pareil pour le RSA, une seule solution (c'est la factorisation de N). Il est clair que ces deux algos seront tôt ou tard désuets.

[Deedee81]

Salut,

Il y a aussi les algorithmes post-quantiques. J'ai lu un article là-dessus. C'est récent. C'est des algorithmes classiques mais capable de résister aux attaques par calcul quantique. Ce permettrait d'éviter des installations coûteuses de cryptographie quantique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto...post-quantique

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite6c250b59]

a MQ interdit le procédé dont tu parles et qui s'appelle "théorème de non clonage des états quantiques"

Un détail: la MQ interdit effectivement de lire le message sans le perturber, mais elle n'interdit pas de régénérer le signal. Par ailleurs le diable est dans les détails, i.e. si le protocole n'est pas parfait (et c'est impossible qu'il le soit), alors il est possible de lire quelques informations sans se faire prendre. Donc une attaque qui lirait un message parmi un millier d'autres, ce n'est pas théoriquement impossible si le bruit du canal de communication ne permet pas une précision meilleure que 1/1000. Mais alors les codeurs peuvent s'assurer que les messages soient hachés pour que ce soit impossible de ne lire que l'information d'un message. Mais alors l'attaquant pourrait gaver un canal de message pour s'assurer de lire ce qui l'intéresse. Mais alors...

[Deedee81]

Salut,

Un détail: la MQ interdit effectivement de lire le message sans le perturber, mais elle n'interdit pas de régénérer le signal. Par ailleurs le diable est dans les détails, i.e. si le protocole n'est pas parfait (et c'est impossible qu'il le soit), alors il est possible de lire quelques informations sans se faire prendre. Donc une attaque qui lirait un message parmi un millier d'autres, ce n'est pas théoriquement impossible si le bruit du canal de communication ne permet pas une précision meilleure que 1/1000. Mais alors les codeurs peuvent s'assurer que les messages soient hachés pour que ce soit impossible de ne lire que l'information d'un message. Mais alors l'attaquant pourrait gaver un canal de message pour s'assurer de lire ce qui l'intéresse. Mais alors...

Tout ça est exact. Et même sans faille dans les protocoles ou le dispositif, il y a encore le risque d'une écoute sans être détecté (il suffit que l'espion aie de la chance !).
D'où une nécessaire augmentation de la longueur des signaux contenant les clefs pour diminuer ce risque.

Ce que tu mets en évidence est le gouffre séparant la théorie de la pratique (*). La cryptographie quantique, tant qu'on en reste aux principes théoriques de base et aux schémas de principe, c'est d'une simplicité biblique (désolé pour le mot, c'est l'expression consacrée ). Mais dès qu'on arrive à la pratique, avec toutes les difficultés expérimentales et techniques, avec les protocoles, les dispositifs annexes, etc... Ca devient d'une complexité incroyable. Chez moi j'ai une thèse sur le sujet (non, elle n'est pas de moi ), une grosse brique, et une très grosse partie de cette brique sert à discuter des protocoles et des méthodes permettant de garantir au mieux la sécurité.

(*) Ca me rappelle Einstein :
""La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique: Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !""
C'est tellement vrai Je ne saurais plus dire combien de fois j'ai trouvé un bug dans le code des applications en restant perplexe : "mais comment ça pouvait marcher ?"