Tout à fait : les troubles de l'identité sexuelle sont des pathologies et ça concerne la médecine. C'est pas le cas des préférences sexuelles.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Ma phrase était manifestement ambiguë. Il s'agissait de deux choses différentes, que j'ai malencontreusement voulu réunir en une seule phrase.- La répression de l'environnement par ou liée à l'absence de femmes est aussi un présupposé, pas très précis, non défini et non vérifié (en fait je ne vois pas à quoi ça correspond et si ça à même une réalité). Comme ce sont des gens qui rentrent chez eux et ont une famille, on a aucune information la dessus et aucun moyen de comparer cet échantillon à la population générale (difficulté supplémentaire pour avoir choisi simplement le critère de la danse).
.
Ce que je voulais dire :
- le milieu que j'ai évoqué étant tout à fait mixte et ouvert, on ne pouvait pas évoquer l'argument d'une contrainte du genre "absence de femmes" comme en milieu pénitentiaire ;
- quant à l'autre contrainte que je voulais évoquer, ou plutôt son absence, que j'ai nommée "(absence de) répression de l'environnement", je voulais dire qu'il s'agit d'un milieu qu'il faut bien qualifier de "privilégié", car plutôt permissif, où chacun peut afficher ses préférences sexuelles sans avoir besoin de les cacher.
J'ai voulu faire une suggestion. Je me suis planté. Mea culpa.
Je pense que votre analyse part d'une interprétation essentiellement environnementale, sociétale et externe, alors qu'il y a peut-être des facteurs qui tiennent essentiellement à la structure de la personnalité de l'individu. Ca pose plus de questions que ca ne donne de réponses mais ca correspond peut-être aussi plus à l'observation, non ? En tout cas, il me semble.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 04/01/2013 à 12h21.
Ce qui m'intrigue dans l'homosexualité humaine, ce n'est pas la préférence sexuelle par elle-même : On la rencontre dans d'innombrables espéces animales, terrestres ou marines. Mais l'Homme, à ce que je sais, est le seul à exercer cette préférence en excluant ( à part les bi- , ou autres ) l'hétérosexualité : Il n'y a aucun exemple d'homosexualité observée dans la nature qui soit exclusive, les comportements de cette nature n'empêchent nullement des activités reproductrices classiques chez les animaux concernés.
Ce qui améne à penser que la pratique homosexuelle est inscrite dans le fonctionnement qu'on peut qualifier de naturel, au sein du monde vivant; mais que la "spécialisation" homosexuelle que l'on ne rencontre que chez les humains, ne peut ( ne pourrait ? ) s'expliquer que par des des mécanismes culturels : l'hypertrophie de la composante culturelle dans notre espéce (et les comportements qui en découlent), étant la seule à priori qui ne peut être contestée en tant qu'élément qui nous différencie du reste du monde animal.
L'homosexualité stricte, une spécificité humaine - pas en tant que telle, mais en tant que manifestation de sa spécificité culturelle : D'accord, pas d'accord ?
Si l'exclusivité n'existait pas aussi chez les autres animaux, ce que je ne crois pas.
Je crois bien qu'elle existe notamment chez certains mammifères, ce qui peut être vu, d'une certaine manière, comme une autre forme d'homosexualité, que celle à laquelle on fait habituellement référence chez les autres animaux, et que j'avais pour ma part déjà en tête dans mon message précédent.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 04/01/2013 à 13h23.
Là encore généralisation abusive sur la base d'un présupposé. Pour ma part il m'a fallu beaucoup de temps pour sortir d'un schéma-type de l'homosexualité et pour prendre conscience qu'il y avait des homosexualités. Alors cherche une cause à la catégorie qu'on appelle homosexualité me semble vain puisqu'il faudrait prouver d'abord que c'est une catégorie unique, ce que j'ai longtemps cru moi aussi.
Donc c'est pour cela que j'ai déjà dit dans cette discussion que finalement cette recherche causale m'importe peu et qu'il me paraît bien plus important que tous ceux qui ont un esprit un peu ouvert œuvrent à leur manière pour que ceux qui ont une sexualité différente de la moyenne soient compris et intégrés sans distinction dans la société. Ensuite comment vivre ces diverses sexualités, hétéro ou non, c'est un problème auquel chacun doit répondre en fonction de ses propres critères moraux et ce n'est pas à la société de le faire à leur place.
C'est pourquoi par exemple quand j'entends parler actuellement du mariage pour tous je dis que je suis à fond pour : ce n'est qu'un petit aspect de la question mais je pense que c'est une mesure dont le pouvoir symbolique est important, à savoir que la société considèrera à égalité de droit et de dignité les couples "classiques" et les couples de même sexe. En plus cela changera la vie d'un certain nombre de ces couples. Mais de même que des couples hétéro ne se sentent pas du tout concernés par un éventuel mariage, de même en est-il de la part de certains gays ou lesbiennes. Ceci relève de la liberté de chacun mais l'important est que la société ait pris officiellement une mesure de non discrimination.
Donc bref, je me répète : la ou les causes, je m'en tamponne le coquillard d'autant que le problème est mal posé dès le départ.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Là-dessus: http://www.larecherche.fr/savoirs/do...-10-2007-77767Ce qui m'intrigue dans l'homosexualité humaine, ce n'est pas la préférence sexuelle par elle-même : On la rencontre dans d'innombrables espéces animales, terrestres ou marines. Mais l'Homme, à ce que je sais, est le seul à exercer cette préférence en excluant ( à part les bi- , ou autres ) l'hétérosexualité : Il n'y a aucun exemple d'homosexualité observée dans la nature qui soit exclusive, les comportements de cette nature n'empêchent nullement des activités reproductrices classiques chez les animaux concernés.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
on ne peut qu'être d'accord mais c'est une position morale, citoyenne, ce que tu voudras, mais qui n'a rien à faire dans un débat scientifique, à mon humble avis.Donc c'est pour cela que j'ai déjà dit dans cette discussion que finalement cette recherche causale m'importe peu et qu'il me paraît bien plus important que tous ceux qui ont un esprit un peu ouvert œuvrent à leur manière pour que ceux qui ont une sexualité différente de la moyenne soient compris et intégrés sans distinction dans la société.
Tout à fait d'accord mais il y a un autre probleme c'est pas une institution spirituelle è decreter comment doit "évoluer" la société , 1905 a existé ...
quand on voit leur réaction vis a vis des Femens , on se pose des questions s'ils n'ont pas des troubles mentaux.
Que vient faire l'institution spirituelle en question ici ? Il n'en a jamais été parlé dans cette discussion parce que ce serait hors charte. Je constate seulement qu'il y a des réticences ou des refus même en dehors de toute institution spirituelle. Bref tu me parais hors sujet sur ce coup.
Et pour répondre à toothpick-charlie : oui c'est une position morale et citoyenne parce que cela ma paraît plus urgent aujourd'hui que de rechercher des causes, mais il faudrait aussi me démontrer que tous les travaux sur la recherche de causes de l'homosexualité sont uniquement inspirés par des motifs scientifiques. D'autant que j'ai dit pourquoi le problème me semblait mal posé.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
La chute de l'article donné au-dessus du votre (#247) conclu Les scientifiques se perdent en conjectures. Quant on connait les réflexions qui ont été mené dans le cadre de l'inférence statistique, le prior apparaît aujourd'hui comme inévitable.
Patrick
Dernière modification par invite6754323456711 ; 04/01/2013 à 14h44.
Pas de mea culpa. Tu as eut raison de faire une suggestion (sinon on ne débâterait jamais de rien sur ce forum) et chacun a pu donner ses arguments, ses références, ses opinions, ses expériences,.... C'est à ça que sert ce forum Tant que le débat reste correct et en charte, il n'y a pas à s'excuser.
Ce n'est pas dans ce sens là que je l'avais dit (mais je suis évidemment tout à fait d'accord avec toi). Mais plutôt que chez les trans j'ai pu constater une proportion à peu près semblable (à la population générale) d'homosexuels (cette appellation concerne toujours les comportements sexuels vis à vis du genre adopté au final). Mais ça reste un constat personnel (échantillon modéré).
Pas moi. L'homme est plus complexe que n'importe quel coquillage () quel que soit la forme de ses comportements. C'est bêtement dû à la taille importante de la gelée placée entre les oreilles Donc, qu'il ait un comportement plus complexe et plus riche, dans les rapports socio-sexuels (j'adore ce néologisme ), est franchement normal.
Je ne me prononcerai pas sur l'exclusivité animale, je n'y connais quasiment rien. Merci à Cendres pour le lien.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Effectivement le problème est mal posé.
On peut citer le même genre de problèmes sur les préférences culinaires, par exemple. Scientifiquement l'abord est strictement le même.
Il existe une infinité de telles questions intéressantes, en choisir une pour la faire ressortir, n'a pas de fondement scientifique, au contraire, réfléchir sur l'ensemble de ces questions, sans en faire ressortir une en particulier : oui.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 04/01/2013 à 16h01.
moi je trouve douteux par contre pourquoi faire des recherches scientifiques a ce sujet comme s'il s'agissait d'un probleme a résoudre ?Que vient faire l'institution spirituelle en question ici ? Il n'en a jamais été parlé dans cette discussion parce que ce serait hors charte. Je constate seulement qu'il y a des réticences ou des refus même en dehors de toute institution spirituelle. Bref tu me parais hors sujet sur ce coup.
Et pour répondre à toothpick-charlie : oui c'est une position morale et citoyenne parce que cela ma paraît plus urgent aujourd'hui que de rechercher des causes, mais il faudrait aussi me démontrer que tous les travaux sur la recherche de causes de l'homosexualité sont uniquement inspirés par des motifs scientifiques. D'autant que j'ai dit pourquoi le problème me semblait mal posé.
Je pense que le sujet ne dérange personne parmi les participants à cette discussion qui semblent tous raisonnablement ouverts. Toutefois nous pouvons avoir des visions différentes en fonction de nos rencontres, expériences personnelles, lectures... et c'est intéressant. Ma manière de voir les choses à quelque peu changé depuis le début de cette discussion. Par exemple le mot homosexualité étant dans ma jeunesse le seul mot non insultant pour caractériser certains comportements je l'avais toujours considéré comme un mot neutre alors que cette discussion m'a fait découvrir qu'il relevait d'une certaine idéologie.
Au demeurant tout relève d'une certaine idéologie car l'opposition gay/straigth est tout aussi idéologique quand on regarde le sens des mots en anglais.
Edit : je viens de m'apercevoir que le message de jreeman auquel je répondais a été modifié depuis. Sa version initiale parlait de sujet sensible.
Dernière modification par JPL ; 04/01/2013 à 16h13.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Oui et "éditer mes messages" est une constante chez moi sur ce sujet ou un autre.
Merci pour le lien, qui confirme exactement ce que je dis. Il faudrait plutôt le faire lire à jreeman ( "ce que je ne crois pas" : ben si ...) et à JPL ("généralisation abusive sur la base d'un présupposé" : Laisse moi rire, abus et présupposés ne sont pas de mon fait, mais du tien; lis l'article de La Recherche, et on en reparle - sur la base de la Paille et la Poutre, toujours d'actualité ).
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
"Ben si" quoi ? :
- que l'exclusivité reste difficile à prouver scientifiquement
- que certains scientifiques pensent avoir détecté des cas d'homosexualité chez d'autres espèces que celle (mouton) formellement identifiée
Alors on est parfaitement d'accord.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 04/01/2013 à 17h03.
Tu veux dire d'homosexualité, bien sûr.
Et je suis surpris que , partant de fait connus (hors le "mystére" des moutons homosexuels), et tentant d'en tirer des inférences raisonnables hors de toute posture moralisante, comme on doit le faire sur FS, je me retrouve attaqué sur le mode "généralisation abusive et présupposés", sans le moindre argument autre qu'une propagande bien-pensante qu'on pourrait trouver sur le site d'Act-Up, mais qui n'apporte rien à la réflexion . Avec au passage une digression revendicative sur le mariage "pour tous" complétement H.S. et dont on se tape le coquillard avec une patte d'alligator femelle, comme disait San Antonio.
L'être humain fait partie du monde animal, bon. Les comportements homosexuels y sont courants, donc l'homosexualité humaine est banale. Beaucoup plus rares - et même exceptionnels - sont les comportements homosexuels exclusifs, et parallélement l'hypertrophie de l'Homme comme "animal culturel" n'est pas niable, même si la Culture ne lui est pas spécifique .
Donc tenter de trouver une explication à un phénoméne, en en invoquant un autre, tous deux relevant d'une indéniable exception culturelle humaine, ne paraît pas abusif et mérite d'être discuté.
Hors tout "présupposé" moral ou éthique, et hors tout jugement de valeur,n'en déplaise aux propagandistes qui voudraient extraire un tel sujet, parce qu'il est sensible, d'une analyse objective qui paraît tout à fait possible et raisonnable,et qui tentent au passage de nous refiler leur "opinion" sur le sujet, opinion dont on a que faire et que je soupçonne d'être tout à fait hors-charte.
Pour ajouter un élément supplémentaire à la réflexion : La société la plus proche de celle des hommes, en termes de complexité et de richesse, est peut-être celle des bonobos. Qu'y voit-on? La sexualité, homo et hétérosexuelle, utilisée comme facteur de stabilité du groupe. Une sorte d'accomplissement du rêve New Age de l'apaisement des conflits . Mais les bonobos ne connaissent pas certains des interdits , religieux ou autres, toujours bien vivants pour nous, même s'ils évoluent.
On en revient du coup à ce que je suggérais au départ, c.à.d. chercher des réponses à l'homosexualité humaine dans son évolution culturelle, les racines de l'homosexualité elle-même dans son appartenance au régne animal étant établies.
Je ne vois toujours pas en quoi un tel axe de réflexion pourrait être abusif, mal posé, ou présupposé. Ou faux. Ca doit être parce que j'ai le cerf-volant
Bon, peace and love (as you like) bu2bu. Il ne faut pas s'énerver comme ça parce que je t'ai contredit (mais pas agressé) sur un point. Ce que je voulais dire c'est que l'exclusivité n'est probablement pas aussi marquée chez l'homme que tu le crois (et ceci sans parler de ceux qui s'identifient comme bi). Bien sûr elle existe peut-être assez largement mais ce n'est pas une raison pour en faire une généralité qui pourrait être prise comme un cliché.
PS sans aucun intérêt : je n'ai jamais consulté le site d'Act-Up.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
En générale, j'ai tendance à me méfier des conclusions des personnes qui "imposent" une certaine interprétation des informations scientifiquement connues sur le sujet.
Qu'on puisse arriver à d'autres conclusions à partir d'une compréhension ou interprétation différentes, est tout de même assez simple à comprendre.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 04/01/2013 à 17h46.
"J'impose" ??!!!!??? Je propose un axe de réflexion, et pour toi c'est l'imposer? Cette discussion est la pire en matiére de mauvaise foi, que j'ai pu lire sur FS. Je te laisse à tes délires; prends un cacheton, péte un coup, ça ira mieux .En générale, j'ai tendance à me méfier des conclusions des personnes qui "imposent" une certaine interprétation des informations scientifiquement connues sur le sujet.
Qu'on puisse arriver à d'autres conclusions à partir d'une compréhension ou interprétation différentes, est tout de même assez simple à comprendre.
D'accord pour le calumet de la paix. Ne considére d'ailleurs pas, comme certains ici, que je cherche à "imposer" quoi que ce soit. Mais ce sujet se révèle tellement sensible, qu'il paraît difficile à une opinion, même courtoisement,de s'exprimer sans voir le fil partir en vrille comme si la vie de certains en dépendait.Bon, peace and love (as you like) bu2bu. Il ne faut pas s'énerver comme ça parce que je t'ai contredit (mais pas agressé) sur un point. Ce que je voulais dire c'est que l'exclusivité n'est probablement pas aussi marquée chez l'homme que tu le crois (et ceci sans parler de ceux qui s'identifient comme bi). Bien sûr elle existe peut-être assez largement mais ce n'est pas une raison pour en faire une généralité qui pourrait être prise comme un cliché.
PS sans aucun intérêt : je n'ai jamais consulté le site d'Act-Up.
Donc, je laisse béton. Bon courage à ceux de bonne volonté, et aux autres .
Il est sensible, peut-être mais pas pour moi car il me laisse très serein, tout en pensant que c'est un sujet très important. Par contre j'aurais été sensible à ta tentative d'apaisement si tu n'en avais pas profité pour filer quelques coups de pieds en vache à d'autres au passage. Avant tes dernières interventions il y a eu des divergences d'opinions, j'ai appris des choses, je ne suis pas entièrement d'accord avec toutes, c'est normal, mais la discussion était restée courtoise et digne.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Merci Deedee et d'autres de soutenir "mon" point de vu (qui n'est pas le miens je le rappelle mais qui a été théorisé).
Il existe des cas d'hétérosexualité exlusive chez une espèce animale ... Et alors, en quoi cela a t-il à voir avec l'héritage culturel (issu du christianisme, du puritanisme du 19°, etc.) qui nous pousse à être fidèle ?
Encore une fois, il s'agit de rechercher chez les animaux quelque chose qui est culturel. Qui pense vraiment que notre conception de la fidélité est proche de celle du mouton ? ... Ne trouvez-vous pas plus pertinents de chercher des raisons historiques, morales, en relation avec les religions, avec l'institutionnalisation de leurs préceptes, avec l'Église, etc. ?
Ou pensez-vous vraiment qu'un gène polymorphe chez le mouton qui aurait un homologue humain puisse expliquer pourquoi Robert et Andrée sont infidèles, pourquoi ils ont des désirs qu'ils n'arrivent pas à réprimer, et pourquoi Brigitte et Antoine eux, y arrivent ?
Soyons sérieux un instant !
Ca dépend de quelle psychologie et de quelle sociologie tu parlesQuel que soit le caractère étudié, il est difficile d'aborder une population vaste d'un seul coup. Un échantillonnage limité de départ peut permettre "d'inférer des choses" pour reprendre votre expression, que l'on peut ensuite confronter à des échantillonnages de plus en plus élargis.
J'ai la vague impression que c'est ainsi que la psychologie et la sociologie fonctionnent, non ?
Celles que j'invoque depuis le début de cette discussion produisent et analysent des concepts, leur héritage, etc. Elles ne se demandent pas à force de statistiques et de raisonnements apparemment rigoureux (mais partant de présupposés faux) quelles sont les causes de l'homosexualité en partant de catégories sociales pensées comme fixes et inchangées alors qu'elles relèvent d'une vision déjà orientée de l'homosexualité.
Y a t-il besoin de statistiques et d'un raisonnement scientifique "dur" pour produire un raisonnement valable ? En particulier, pour pointer une erreur épistémologique de statisticiens, de psychologues et de sociologues, comment ne pas raisonner autrement que les personnes dont on cherche à montrer qu'elles commettent une erreur ?
On sort un peu du cadre de discussion du problème (mais bon, il est social et culturel, pas scientifique, c'pas ma faute) ; mais il faut arrêter de penser que toute méthodologie scientifique a droit de cité partout, tout le temps. Parfois, il faut reconnaître les limites d'une méthode...
Je replace mon argument ici : quand des philosophes utilisent le théorème d'incomplétude de Godel, la communauté scientifique crie à l'imposture (et elle a raison).
Quand des scientifiques font joujou de manière non rigoureuse avec des concepts sociaux et se plantent lamentablement, mais institutionnalisent leurs résultats parce que la science (la médecine possède une légitimité populaire il faut de la même manière non pas crier à l'imposture (parce qu'il ne s'agit pas nécessairement d'une erreur consciente), mais expliquer l'erreur.
Au fait toothpick-charlie, je dis que "homosexualité" est un concept social.
Un cancer, ou n'importe quel autre ne l'est pas. Donc la tentative de pousser mon raisonnement jusqu'au bout pour aboutir à une contradiction ne tient pas.
Les critères sur lesquels on forme des groupes de patients ne sont pas du tout imprégnés de quoi que ce soit d'hérité socialement ; ils se fondent sur un tableau clinique et/ou des critères histologiques et/ou moléculaires et/ou génétiques ; et ces critères sont constamment revisités par la communauté scientifique pour être les plus pertinents pour décrire les cancer (et les soigner)...
Ce n'est pas le cas de "homosexualité", qui justement n'est jamais pensée différemment dans toutes les études sus-mentionnées.... Mais l'est par des philosophes et sociologues
Bonjour mh34
Comme vous avez l'air de bien connaitre le sujet( peut être êtes vous thérapeute?), je voudrais vous poser une question qui m'interpelle.
On peut admettre que heterosexualité et homosexualité ne sont que des préferences sexuelles, au même titre que certains préfèrent peindre leur chambre en bleu plutôt qu'en vert, et que cela ne relève pas de la medecine, OK.
Ma double question est: Existe -t-il d'autres préférences sexuelles qui relèvent de la médecine? et si oui, pourquoi en relèvent-t-elles?
je rebondis sur cette phrase :
d'abord, c'est pas sûr que la valeur attaché à la fidélité ait à voir avec le christianisme, pense à Penelope.
justement les chercheurs évolutionnistes qui travaillent sur les comportements humains voient les choses dans l'autre sens : pour eux les traits culturels (y compris sans-doute les religions) sont le reflet de comportements mis en place par l'évolution. ainsi, l'Homme est généralement monogame (comme le gibbon mais contrairement au chimpanzé) et cette stratégie de reproduction s'est (se serait) accompagnée de modifications biologiques (par exemple l'oestrus caché) et de la mise en place de l'impératif de fidélité (surtout féminine d'ailleurs).
là où ce point de vue peut poser problème, c'est qu'il semble justifier certains traits qui ne sont plus acceptables aujourd'hui, et surtout le contrôle par les hommes de la sexualité des femmes (en gros le discours pourrait être : si ça a été sélectionné c'est que c'est bon pour l'espèce). D'ailleurs les études evolutionnistes du comportement sont rejetées par les féministes. Pour ma part, je pense qu'il n'y a pas de mal à chercher à comprendre les choses, même si ce qu'on trouve ne plait pas.
Non! Je fais du diagnostic prénatal...rien à voir, donc. ( enfin si un peu, par l'intermédiaire du dépistage des anomalies des organes génitaux externes)
j'ai parfaitement compris où vous voulez en venir...mais je ne vous répondrai qu'en MP ou bien sur un autre fil s'il est possible d'en ouvrir un là-dessus...c’est hors-sujet par rapport à celui-ci et les risques de dérapage hors-charte sont importants.Ma double question est: Existe -t-il d'autres préférences sexuelles qui relèvent de la médecine? et si oui, pourquoi en relèvent-t-elles?
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff