Mouais...
Pour revenir aux émotions, peut-on les qualifier de qualia ?
En sorte que ce serait une métadonnée -- ce qui implique une forme de conscience restreinte/primaire ou éventuellement évoluée (= autosensible et autocritique).
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Mouais...
Pour revenir aux émotions, peut-on les qualifier de qualia ?
En sorte que ce serait une métadonnée -- ce qui implique une forme de conscience restreinte/primaire ou éventuellement évoluée (= autosensible et autocritique).
je pense que c'est dans le même esprit.
sauf que le sujet porte sur une version informatique de ce concept.
c'est là ou ça coince ! ( sauf pour les bon ecrivains de SF )
Bonsoir,
Méta-donnée peut-être au sens où l'émotion renseigne sur le type de situation dans laquelle l'organisme est impliqué et quel type de réaction sera probablement requis.
L'organisme est-il agressé, récompensé, face à une situation surprenante ? Ce qui peut susciter différents types des réations qui vont pré-orienter le comportement :
Agression : Peur/colère/Tristesse ---> Réaction face au danger : Combat-fuite -inhibition
Joie : ----- > Encourager ---> Expression de la Satisfaction
Surprise : ----> Investigation
Dégout/Mépris : --- > Hostilité/desaccord
L'émotion, permet certainement avec une grande énonomie de moyen, de prétraiter les situations, selon une typologie restreinte, et par le jeux des hormones de sélectionner
tel ou tel type de comportement.
L'émotion serait donc un processus de reconnaissance de certains shémas/paterns situatiationnels, un prétraitement ou métatraitement qui prépare à un comportement adapté.
L'émotion est présente chez le nouveau né dés la naissance, c'est en quelque-sorte une pré-programmation, sélectionnée par l'évolution, propre à l'espèce qui permettra une structuration des apprentissages.
Qui va s'affiner prendant de la croissance et la maturation de l'individu.
La transposition fonctionnelle à un robot :
Pourrait-être de programmer un méta-traitement qui permet au robot d'effectuer sa mission :
- Repérer les situations qui mettent en cause son intégrité fonctionnelle ---> Programmer un ensemble de réactions adaptées.
exemple : Le niveau de mes batteries est très bas ----> Arrêt de la tâche en cours pour recharge des batteries.
- Echec dans la réalisation d'une tâche ---> Déclenchement d'un processus d'investigation, de communication, ou de calcul d'un nouveau comportement...etc...
Bien sûr ces méta-traitements doivent être adaptés au type de robots et à ce qu'on attend de lui.
Cordialement,
Il faudrait préciser par rapport à quoi il y a une économie de moyen et ce qu permet de la quantifier (grande ??) et en quoi ces situations sont "pré-traitées" puisqu'elles sont au contraire, traitées par le biais des émotions et de tout ce qui les sous-tend (biologiquement, psychologiquement, chimiquement, etc.) et comme le comportement n'est alors pas forcément aussi adapté qu'un comportement réfléchi, il y aurait donc plutôt perte de ressources ou de moyens (d'ailleurs, c'est l'expression consacré quand on se laisse emporter par ses émotions).
Ça c'est l'équivalent des comportements réfléchis avec une réaction parfaitement adaptée à la situation ; elle aura même été calculée.
Je reste donc sur ma réserve précédente...
Je ne pense pas en effet que l'émotion soit une "réponse".
Par contre on pourrait la percevoir comme renforcement du signal -- au même titre qu'on expérimente des sensations fortes.
Une façon de marquer certaines informations comme "importantes", l'importance variant vaguement entre :
- volume
- urgence
- priorité
- mémorisation
- attention
- motivation
Quelque chose comme ça
ce que tu decrit existe déjà plus ou moins, c'est de la prgrammation !La transposition fonctionnelle à un robot :
Pourrait-être de programmer un méta-traitement qui permet au robot d'effectuer sa mission :
- Repérer les situations qui mettent en cause son intégrité fonctionnelle ---> Programmer un ensemble de réactions adaptées.
exemple : Le niveau de mes batteries est très bas ----> Arrêt de la tâche en cours pour recharge des batteries.
- Echec dans la réalisation d'une tâche ---> Déclenchement d'un processus d'investigation, de communication, ou de calcul d'un nouveau comportement...etc...
Bien sûr ces méta-traitements doivent être adaptés au type de robots et à ce qu'on attend de lui.
Cordialement,
à l'instar par exemple du dechanchement régulier de sauvegarde de données.
il me semble qu'on est très loin d'un processus qualifié d'émotionnel", justement.
En terme de complexité des situations traitées, en effet on est très loin du processus humain. Mais du point de vue du type d'information traité, c'est comparable.
Il me semble que l'émotion est un affect qui nous renseigne sur notre relation au monde, elle nous situe par rapport à la notion de survie-conservation-intégrité.
Suis-je en danger, en sécurité, suis-je menacé, suis-je dans une situation qui requière un comportement d'investigation, ou communication etc...
En ce sens je crois que l'émotion en tant qu'information-sur-la-conservation-du-soi, est un aspect important sur lequel la conscience-de-soi peut se construire.
Cordialement,
oui, on peut faire des analogies simplistes !
mais elles ne sont que celà.
ce n'est pas transposable y compris au niveau fonctionnel.
l'émotion humaine a une dimension , c'est celle de l'évolution et de l'adaptation.
une implementation comparable est aujourd'hui de l'ordre de la SF !
Bonjour,Mouais...
Pour revenir aux émotions, peut-on les qualifier de qualia ?
En sorte que ce serait une métadonnée -- ce qui implique une forme de conscience restreinte/primaire ou éventuellement évoluée (= autosensible et autocritique).
Intéressant !
Et quand on se brûle, quelle émotion nous fait retirer la main de la poêle ?
Juste le ressenti vécu de douleurs que nous différencions d'autres ressentis vécus. Nous pourrions aussi "informatiser" les conséquences de ce ressenti et l’étiqueter douleur, mais ne captura pas la même chose.
Patrick
Attention à ne pas confondre réflexe et ressenti
Ce n'est pas une émotion qui nous fait retirer la main, mais un réflexe -- une réaction qui n'a pas été déclencher par notre encéphale.
En revanche, la douleur est un de ces qualia qu'on peut aussi bien classer comme sensation (dans le cas de la poële brulante) que comme émotion (chagrin qui fait une boule dans la gorge).
Oui, commençons a prendre conscience du premier "douleur physique" pour ensuite "idéaliser" dans un discours le second plus difficile à capturer de manière non ambigu.
Patrick
Un réflexe qui utilise un circuit à 2 neurones (3 si on prend en compte l'inhibition éventuelle du muscle antagoniste). C'est plus simple que le plus simple des circuits électroniques.
Ce n'est que plus tard qu'on ressent la douleur.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
La douleur physique, le ressenti en soi , est non les "causes" possibles engendrant cette douleur, est aussi de la classe de la notion de qualia. Ce qui manifestement bon nombre n'arrivent pas en prendre conscience et pensent pouvoir le capturer dans une algorithmie informatique.
Patrick
C'est un peu ce qui me fait analyser l'émotion :
- comme qualia
- comme un renforcement de signal (quelque chose de marquant) plutôt qu'une réponse/réaction au sens réducteur
L'ensemble de la phénoménologie psychique (les effets vécus) je la classerait dans le domaine du qualia, ce qui rend très difficile son étude car difficilement objectivable (non "materiel"). Certain l'extrait de la problématique traité par les sciences, ce qui en mon sens est paradoxal car c'est l’expérience première et directe que nous vivons.
Patrick
Je ne vois pas en quoi l'émotion serait t-elle liée à la rapidité, c'est plutôt des réflexes dont tu parles. Et même si cela s’avérait, la puissance de calcul dont nous disposons à l'heure actuelle est assez suffisante. L'émotion est une réaction à un événement, les techniques d'apprentissage basées sur les réseaux de neurones artificiels (programmes informatiques) permettent de modéliser la réponse à des stimuli. On peut tout à fait construire sur ce principe un système qui réagira pratiquement aussi bien qu'un individu "normal" à différents événements. Il faut cependant souligner que les individus sont différents, ont une histoire et un passé différents, ce qui implique que devant divers événements, leurs émotions s'exprimeront différemment.Bonsoir,
...Il me semble que l'émotion a un rôle bien précis chez l'humain : Provoquer une réaction rapide à une situation qui fait échos à des shémas passés similaires mémorisés.
L'émotion véhicule de l'information. Elle permet un pré-positionnement rapide, alors que la pensée prend plus de temps.
... Cordialement,
De plus que l'émotion n'étant pas le fruit d'un "soi disant libre arbitre"( donc avec un déterminisme très élevé) et que techniquement les humanoïdes arrivent déjà à afficher des expressions humaines, je ne vois pas ce qui empercherait la modélisation d'émotions.
un humanoïde qui s'exprime
Un bébé humanoïde
D'un autre coté la peur par exemple ressentie par un humain s'exprime par une réponse du système nerveux qui déclenche (battement rapide du cœur, fébrilité des membres, confusion, etc). je pense que l'émotion se définit surtout par son expression, et avec les outils cités plus haut , oui on peut la modéliser. Cependant le mécanisme de mise en place ne sera évidemment pas le même puisque l’humain est un être biologique donc le mécanisme sera plutôt chimique. Mais à l'entrée (l’événement qui déclenche l'émotion) et à la sortie ( l'expression visible) je ne vois pas ce qui différencierait un humanoïde d'un humain, c'est déjà faisable et en cours de perfectionnement.
ps: je n'ai pas dit qu'un humanoïde n'est pas différent d'un humain !!! quoi que
Si nous faisions tout ce que nous sommes capables de faire, nous en serions abasourdis. T.E
à chacun son point de vue.D'un autre coté la peur par exemple ressentie par un humain s'exprime par une réponse du système nerveux qui déclenche (battement rapide du cœur, fébrilité des membres, confusion, etc). je pense que l'émotion se définit surtout par son expression, et avec les outils cités plus haut , oui on peut la modéliser. Cependant le mécanisme de mise en place ne sera évidemment pas le même puisque l’humain est un être biologique donc le mécanisme sera plutôt chimique. Mais à l'entrée (l’événement qui déclenche l'émotion) et à la sortie ( l'expression visible) je ne vois pas ce qui différencierait un humanoïde d'un humain, c'est déjà faisable et en cours de perfectionnement.
ps: je n'ai pas dit qu'un humanoïde n'est pas différent d'un humain !!! quoi que
je me demande parfois si la SF n'est pas devenu une sorte de culture générale !
Quelques siècles de technologie peut être?
C'est vraiment perfectionné comme cour ! le prof, il est humanoïde?
sans blagues, même si, je peu le comprendre, mettre des émotion dans un programme informatique, pourquoi pas, mais aujourd'hui, c'est le tamagotchi pour adulte
Disons que nous sommes dotés de 2 modes de pensée : 1 rapide, instinctif et émotionnel et un plus lent, plus réfléchi et plus logique.Je ne vois pas en quoi l'émotion serait t-elle liée à la rapidité, c'est plutôt des réflexes dont tu parles.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3...la_pens%C3%A9e
Si tant même cela pourrait avoir un sens, ce n'est encore pas pour demain que nous capturons tout les différents regards des désignés que nous associons au mot "émotion" pour les traduire dans un langage algorithmique.
De la recherche du sensible en musique
Concernant le caractères des qualiasJean Debaecker
Docteur en Sciences de l’information et de la communication
Laboratoire GERiiCO, Université de Lille Charles - de - Gaulle, Lille III
Démonstration n°1 : de la mesure physiologique de l’émotion
Démonstration n°2 : de la mesure quantitative de l’émotion
Démonstration n°3 : de la mesure qualitative de l’émotion
Démonstration n°4 : de la propriété disjonctive de l’émotion
Démonstration n°5 : du caractère des qualia de l’émotion
Conclusion
Bibliographie
La réponse légendaire de Louis Armonstrong quand il lui était demandé de définir le jazz : « Si vous avez à demander, alors c’est que jamais vous ne saurez. »Élisabeth Pacherie, Directeur de recherche (Senior Researcher), Institut Jean Nicod, UMR 8129, ENS, EHESS, CNRS
«
Nos connaissances sur le cerveau sont encore largement incomplètes [...] il semble que nous ne pourrons jamais expliquer pourquoi ces processus et changements physico-chimiques produisent telles ou telles sensations subjectives ou pourquoi elles produisent des sensations subjectives plutôt que rien. C’est ce que l’on appelle le fossé explicatif.
»
Patrick
Wiki:Disons que nous sommes dotés de 2 modes de pensée : 1 rapide, instinctif et émotionnel et un plus lent, plus réfléchi et plus logique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3...la_pens%C3%A9e
Autrement dit, tout sauf une référence scientifique car en effet et suivant les gens, leur éducation (ou autre), rien n'empêche d'observer une pensée logique et réfléchie plus rapide qu'une pensée émotionnelle et on peut tout aussi bien utiliser des pensées très très très rapides, des pensées très très rapides, des pensées très rapides, des pensées rapides, des pensées, des pensées lentes, des pensées très lentes, etc. sans que ça nous avance d'un iota ni sur la durée de ces pensées, ni de la façon dont cette durée a été mesurée, ni même de ce qu'elles représentent...livre publié en 2011 par le prix Nobel d'économie
Sans compter que vu le nombre de c....ries qu'on fait sous le coup de l'émotion je ne vois pas l'intérêt d'implanter cela dans des programmes. Et je n'ai aucune envie que mon ordinateur tombe amoureux de moi !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Demandez à un pilote d'avion de chasse, quel système de pensée il utilise. S'il se met à réfléchir en mode 2, il court à la cata.Autrement dit, tout sauf une référence scientifique car en effet et suivant les gens, leur éducation (ou autre), rien n'empêche d'observer une pensée logique et réfléchie plus rapide qu'une pensée émotionnelle
Cordialement,
Ton exemple n'a rien à voir avec les émotions.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bien sur, il appuie sur un bouton (mode 1, mode 2, c'est ou, sur le front ou derrière l'oreille ?).
Depuis quand les pilotes de chasses sont spécialistes en neurosciences ?
Vous faites le raisonnement que puisque quelqu’un utilise quelque chose, la pensée, la vision, un ordinateur, est malade, etc. il est automatiquement spécialiste et expert en neuroscience, optique et ophtalmologie, informatique et programmation, médecin, bref, dans le domaine considéré, sans que vous sachiez, vous, aucunement ce qu'il peut faire, penser ou savoir.
Donc après l'économiste, le pilote, qui, ensuite, à part les références scientifiques qui ne viennent jamais ?
Le pilote utilise sa mémoire procédurale hyper-entraînée.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Sauf que les exemples que vous donnez ne sont en fait que des imitations. Des copies sans saveur, ni couleur ni goût. Fades. La Pathétique sur piano électrique. La première n'est même pas crédible, la seconde un peu plus je vous l'accorde, sauf qu'on se demande si les auteurs du projet ont VRAIMENT réfléchi quand ils disent que ce petit robot pourrait servir de compagnon à un enfant...
De plus que l'émotion n'étant pas le fruit d'un "soi disant libre arbitre"( donc avec un déterminisme très élevé) et que techniquement les humanoïdes arrivent déjà à afficher des expressions humaines, je ne vois pas ce qui empercherait la modélisation d'émotions.
un humanoïde qui s'exprime
Un bébé humanoïde
Edit ; oui ok je sais j'aurais pas dû...mais voir cette vidéo et surtout le commentaire m'a fait bondir. Et non je ne suis même pas désolée, voilà!
Dernière modification par mh34 ; 23/11/2013 à 08h57.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff