Ca dépend du modèle.
Perso, je ne me prend pas la tête et me contente du critère de Kalman pour l'observabilité...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Représe...ctabilit.C3.A9
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Ca dépend du modèle.
Perso, je ne me prend pas la tête et me contente du critère de Kalman pour l'observabilité...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Représe...ctabilit.C3.A9
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
.
Petite question particulière :
Je n'ai pas lu le détail de tous les messages de ce fil de discussion et la question de l'observateur y a peut-être été réglée sans que je ne m'en aperçoive. Quelqu'un de qualifié en physique pourrait-il faire le point là-dessus ?
Qu'est-ce que c'est, l'« observateur », en physique quantique ?
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c'est d'une certaine manière l'approche du QBisme, embryonnaire et sujet à débat ( voire plus )
Je ne suis pas qualifié en physique, mais je vais pourtant tenter une réponse.Petite question particulière :
Je n’ai pas lu le détail de tous les messages de ce fil de discussion et la question de l’observateur y a peut-être été réglée sans que je ne m’en aperçoive. Quelqu’un de qualifié en physique pourrait-il faire le point là-dessus ?
Qu’est-ce que c’est, l’« observateur », en physique quantique ?
L’observateur est celui qui communique aux autres le résultat de l’observation. Tant qu’il ne communique pas, il est lui-même tel l’ami de Wigner en état de superposition avec le système. C’est une vague histoire de chaîne de Von Neuman, me semble-t-il.
C'est une définition non spécifique à la MQ. C'est une excellente définition comme a priori à toute science.
Cela, par contre, est spécifique à la MQ. Mais parler d'état de superposition (comme dans les chaînes de von Neumann, ou l'observateur d'observateur de Bitbol, ou l'ami de Wigner, pour ne lister que quelques avatars) demande de faire entrer l'observateur comme "objet de science" et non pas seulement comme "acteur du processus scientifique".Tant qu’il ne communique pas, il est lui-même tel l’ami de Wigner en état de superposition avec le système. C’est une vague histoire de chaîne de Von Neuman, me semble-t-il.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Ben tiens. Parce que la physique n'a pas de base philosophique ?
Déjà, pourquoi "les observateurs" ? Parce que s'il n'y a pas de réalité indépendante de moi, observateur, il n'y a évidemment pas d'autres observateurs que moi. Je doit être un genre de cerveau dans un bocal, nourri d'illusion, et la "science" n'a donc aucun sens.
Ou alors, il existe bien des observateurs indépendant de moi. Le fait que malgré ça nous arrivions à communiquer prouve qu'il existe des choses qui ne sont pas des observateurs, mais qui relient les observateurs entre eux. C'est ce lien qui va nous permettre de distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas (les rêves, par exemple). Et hop, on a les bases rapides de la démarche scientifique.
Faut pas pousser le bouchon, hein. Si tu ne sais pas reconnaitre un résultat expérimental quand tu en vois un, ne restes pas sur un forum qui parle de science, tu vas t'ennuyer.Faudrait d'abord définir "observateur" et "résultat expérimental"
Evidemment non et ça n'est évidemment pas propre à la physique quantique.Une version plus subtile est s'il y a une science sans scientifique?
Je t'aide à sortir du paradoxe à deux rond : il n'y a pas qu'un seul physicien. Et de fait, il n'y a aucun argument scientifique pour penser que les humains ou leurs processus cognitif transcenderaient la physique. Et pas beaucoup d'arguments philosophique non plus, d'ailleurs.
Là, on est simplement dans la confusion que je citais plus haut. Voici en effet l'enchaînement complet des citations :J'ai du moi-même venir ici demander confirmation du fait que c'était le dispositif nécessaire à l'observation et non la "conscience" de l'observateur qui déterminait le résultat. Cela me semblait évident au départ, jusqu'à ce que je lise des auteurs qui évoquaient cette interprétation "délirante".
La raison ? Je crois que cela vient des "abus" commis par quelques "vulgarisateurs" (et par les obscurantistes)
Mais le résultat de l'expérience dépend de la question posée par l'expérimentateur. Si il cherche à savoir s'il existe des franges d'interférences il observera des franges d'interférence .S'il cherche à savoir par quelle fente le photon est passé, il va observer une trajectoire déterminée.Nous ne sommes donc pas en train de parler du problème de la mesure quantique, ni du rôle de l'observateur dans la réduction du paquet d'onde. Nous sommes tout simplement en train de parler du choix entre deux mesures incompatibles : est-ce qu'on mesure la position ou la quantité de mouvement ? Les fentes ou les franges ? La durée ou l'énergie ?
Le fait que l'on obtienne des franges vient du fait qu'il y a deux trous d'ouverts. Ce n'est pas une mesure quantique, c'est un montage expérimental.
Le fait que le photon numéro 54 ait frappé l'écran aux coordonnées (x=3.25,y=-2.11), ça, c'est une mesure quantique. C'est n'est pas tout-à-fait le même problème.
Le problème du choix de la mesure, c'est pourquoi les systèmes quantiques s'intriquent avec les appareils. Là, il n'y a pas de mystère.
Le problème du résultat de la mesure, c'est la réduction du paquet d'onde. Et là, c'est déjà moins clair.
La confusion arrive quand on confond les expériences avec deux états possibles pour une particule, et les expériences avec deux particules intriquées.
Le pire, c'est qu'il existe des expériences à choix retardés des deux types ! A une particule chez Wheeler, et à deux particules chez Scully.
Là, la confusion atteint son comble...Parce que bon, encore une fois, le fait que certains montages fasse apparaitre des franges d'interférences alors que certains n'en font pas apparaitre, c'est tout à fait démontrable.
Que la différences entre le cas "pas de frange" et le cas "à franges", c'est la présence de capteurs et pas l'état d'esprit de celui qui va regarder l'écran, c'est tout à fait démontrable.
Que le mec qui surveille l'écran n'ait absolument pas besoin de connaitre l'état du capteur pour voir les franges disparaitre, c'est out à fait démontrable aussi. En fait, on peut même démontrer qu'il a pas besoin d'être au courant du tout pour les fentes, ni de savoir que ce qu'il regarde concerne le comportement des particules.
Du coup, les interprétations à base de l'aspect "collecte d'information par l'opérateur", je trouve ça... bof.
Avant toute chose, le schéma de John Wheeler avec les deux télescopes derrière l'écran, reproduit dans la news de Futura, jetons-le à la poubelle. Il est tout-à-fait faux. N'avez-vous pas remarqué que les deux télescopes ne sont rien d'autre qu'un écran dont on n'a laissé que deux parties visibles ? Ils sont généralement incapables de mesurer par quelle fente est passé le photon, sauf dans le cas où le photon n'est pas diffracté par la fente.
Il est plus facile de raisonner sur un schéma correct, tel que celui donné par l'équipe d'Aspect (*) dans leur article. Voyez la figure 1 dans http://arxiv.org/pdf/quant-ph/0610241v1.pdf
BS-input représente un miroir semi-réfléchissant (BS = Beam Splitter, séparateur de faisceau). Le photon a une chance sur deux d'être transmis, et une chance sur deux d'être réfléchi. BS-output est un autre miroir semi-réfléchissant dont le rôle est de recombiner les deux chemins optiques. On peut choisir sa position de telle sorte que tous les photons soient détectés par le détecteur du haut, par exemple, car il y a interférence constructive vers la sortie du haut, et destructive vers la sortie de droite, entre les deux entrées possibles.
L'expérience consiste à placer ou retirer ce second BS. S'il est en place, on a 100 % de détection vers le haut, ce qui prouve que les deux chemins ont interféré. Sinon, on a 50 % de détections vers le haut, et 50 % vers la droite, et un seul des deux chemins a été emprunté. Le choix de le placer ou non est effectué après le départ du photon et piloté par une commande électrique. Voir le véritable schéma expérimental, figure 2 du même document.
Au passage, ce que je trouve génial dans cette expérience, c'est d'avoir piloté le choix de la mesure par un générateur de nombres aléatoires ! En 1982, dans la célèbre expérience EPR, le choix des deux mesures était pseudo-périodique, piloté par deux oscillateurs déphasés.
Dans cette expérience, les 100 % de détection vers le haut tiennent lieu de frange unique. Quand tu dis, Wipe, qu'il y a des montages qui font apparaître des franges et d'autres non, ici, c'est le fait de placer le BS output qui produit une frange vers le haut, et le fait de ne pas le placer qui fait disparaître cette frange.
Pourquoi une confusion à son comble ? Parce que le problème des franges qui apparaissent après coup, ce n'est pas dans l'expérience de Wheeler + Aspect à un photon ! C'est dans celle de Scully + Shih à deux photons intriqués !
(Désolé pour les "et al" que j'oublie )
Schéma du montage sur wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3...x_retard%C3%A9
Et là, la lecture que tu fais des problèmes de franges, qui est tout-à-fait correcte dans l'expérience à un photon, devient un peu différente.
Jusque là, idem. Chez Scully, c'est le Beam Splitter d'entrée qui fait disparaître les franges.
Le Beam Splitter d'entrée. Il faut bien se l'enfoncer dans le crâne tant est répandue l'idée reçue que ce serait la mesure retardée du photon témoin qui en serait à l'origine !
Petite correction pour l'expérience à un photon, puisqu'on a changé de schéma : c'est la présence du BS-output, plutôt que des capteurs... qui, eux, sont présents dans les deux cas.
Pour l'expérience à deux photons, c'est plus compliqué, mais pas mystérieux. De même qu'on peut écrire un état de spin déterminé vertical sous forme d'une somme de deux états de spins déterminés horizontaux, on peut toujours écrire un état "pas de franges" comme la somme de deux états "à franges".
Reste que ces franges sont en corrélation EPR avec le photon témoin. Et là, au niveau de l'interprétation, c'est une autre paire de manches ! Mais cela reste une bête intrication EPR à distance. Exactement comme si dans l'expérience historique d'Aspect, on réalisait une mesure "Alice" longtemps après la mesure "Bob", au lieu de les faire en même temps. Il y a bien quelque chose de bizarre à l'oeuvre pour notre intuition, mais vouloir l'interpréter comme une rétroaction vers le passé, qu'elle soit symbolique ou non, est une simple erreur de lecture, due au fait, tout-à-fait contingent, que l'on a mis la mesure par un écran avant la mesure par un BS, et que la mise en équations de la mesure quantique de la position d'un photon par un écran est un peu plus touffue que celle par un BS... Donc on a un peu tendance à l'oublier !
Elle est pourtant donnée dans l'article de wikipédia. Si seulement elle était plus répandue, personne n'aurait eu l'idée totalement saugrenue de dire que c'est la mesure à l'instant t2 qui détermine sa jumelle faite à l'instant t1. C'est déjà bien assez coton quand les deux mesures sont dans des zones d'espace-temps séparées. Je ne vois pas l'intérêt de présenter comme plus étrange un cas de figure qui l'est, en fait, moins.
Et tu as bien raison... tant qu'il s'agit d'interpréter l'apparition ou la disparition de franges !
Mais quand il s'agit d'interpréter l'observation que fait localement Alice sur une paire de particules EPR, c'est au contraire la meilleure solution, puisqu'elle n'observe pas le photon de Bob.
Désolé pour le pavé, Mariposa, mais il est important d'avoir les bons schémas devant soi quand on parle d'une expérience de physique si on ne veut pas partir dans des quiproquos.
(*) Il y a sept auteurs, et Alain Aspect apparaît en sixième position. Qui faut-il citer dans ce cas ?
Vincent Jacques (LPQM), E. Wu (LPQM), Frédéric Grosshans (LPQM), François Treussart (LPQM), Philippe Grangier (LCFIO), Alain Aspect (LCFIO), ou Jean-François Roch (LPQM) ?
Dernière modification par Pio2001 ; 20/01/2014 à 21h06.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Et BIM !
Je me suis laissé prendre à mon propre piège !
Ce n'est pas le BS d'entrée qui fait disparaître les franges, chez Scully, c'est le cristal BBO ! Pourquoi ils l'ont dessiné en B et C aussi ?! Rhhaa ! Quand je vous dis qu'on s'y retrouve pas !
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
?? Je ne te suis pas. B et C sont des dispositifs identiques, à l'origine chacun de paires de particules intrinquées. Et il n'y a pas apparition ou disparition de franges. (C'est bien une et une seule configuration, à l'instar d'une expérience EPR.)
Dernière modification par Amanuensis ; 20/01/2014 à 22h10.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Si tu remonte un cran avant, au message 283, ça devient beaucoup moins évident.
Non non. On était plutôt en train de se demander à quel point l'esprit de l'observateur influençait le système, et ce qu'on entendait au juste par là.Nous sommes tout simplement en train de parler du choix entre deux mesures incompatibles : est-ce qu'on mesure la position ou la quantité de mouvement ? Les fentes ou les franges ? La durée ou l'énergie ?
Et bien, ça dépend. Si on bouche un fente, et qu'on observe l'écran en envoyant les photons un à un, ça équivaut à l'évidence à "mesurer les fentes". C'est bien une mesure. D'un autre coté, si on observe l'écran sans savoir quel fente est bouchée, ça n'en est plus une : l'opérateur ne tire aucune information du dispositif . Reste que les franges vont quand même disparaitre, puisque le montage est le même.Le fait que l'on obtienne des franges vient du fait qu'il y a deux trous d'ouverts. Ce n'est pas une mesure quantique, c'est un montage expérimental.
Facile, pas forcément. Mais si on fait un peu de science, on sait en gros comment s'y prendre pour distinguer une observation réelle d'autre chose. Evidemment, le problème quand on lit Amanuensis, c'est qu'il a l'air d'être dans une posture ou il se sent obligé de nier l'existence, ou la pertinence de la réalité. Dans ce cas, ça devient compliqué, effectivement : si rien n'est réel ou ne peut être considéré comme réel, rien n'est irréel non plus, et tout le monde a gagné, comme à l'école des fans.
En effet. Il n'y a jamais de franges sur l'écran. On coche ou on colorie des impacts après coup pour montrer une figure.
Pourquoi n'y a-t-il pas de franges alors qu'on a bien deux fentes en amont ? Parce que le déphasage entre les deux fentes pour les deux faisceaux lumineux sortant d'un convertisseur paramétrique (cristal BBO) est intriqué et indéterminé individuellement. C'est cette indétermination qui brouille les franges.
Or ce qu'on lit beaucoup, c'est que la "gomme quantique fait réapparaître les franges". Donc que le retrait de la gomme quantique les ferait disparaître ! Non ! Elles étaient absentes dès le départ parce qu'on travaille en aval d'un convertisseur qui crée des paires de photons intriqués.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
La figure "brouillée" joue le même rôle que la somme des moments cinétiques dans le cas EPR: c'est connu a priori de par la construction du dispositif. Les mesures des interférences (les franges) sont en fait les mesures faites à distance, et jouent le même rôle que la mesure des moments cinétiques individuels en EPR.Or ce qu'on lit beaucoup, c'est que la "gomme quantique fait réapparaître les franges". Donc que le retrait de la gomme quantique les ferait disparaître ! Non ! Elles étaient absentes dès le départ parce qu'on travaille en aval d'un convertisseur qui crée des paires de photons intriqués.
Pas très clair pour moi ce qu'amène l'utilisation d'une mesure procédant par statistiques obtenues avec des interférences, par rapport à la mesure directe sur une seule paire dans le cas EPR.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
à vous lire j'ai l'impression d'une intrication d'observation cohérente et obtenir une seule interprétation sans décohérence me semble impossible donc ce n'est pas si simple que ce que les journalistes scientifique voulaient nous faire croire.
L'observateur ne modifie peut être pas le résultat d'une expérience mais l’expérience produit des états d'observation intriqué.
Réflexion d'un observateur philosophique
Bonjour a tous,
J'apprécie la qualité de la discussion, j'ai ponctuellement un manque de disponibilité ce qui m’empêche de contribuer.
Ce fil a va pris un rythme de croisière bien centré sur le sujet du fil, avec toutefois la tentation de revenir sur le contenu physique des phénomènes quantiques, ce qui n'est pas l'objet du fil.
Il me semble que le post d'Amunensis #329 est une bonne façon de bien poser la question philosophique posée par la MQ. On pourrait reprendre la discussion a partir de ce post.
A+
N'y a t'il pas une contradiction entre le rouge et le noir que j'ai mis en gras ?La méthode la plus simple pour évacuer ces questions gênantes est simplement d'accepter que les notions d'observateur et d'observation ne sont pas du ressort de la physique. Elles sont admises comme a priori, et on peut alors plus facilement se restreindre à une vision instrumentaliste: la MQ est "un ensemble de méthodes calculatoires prenant en entrée des observations faites par des observateurs humains pour prédire des observations faites par des observateurs humains", les notions d'observation et d'observateurs étant laissées en a priori (et libre aux philosophes de s'en occuper, leur conclusions ne changeront rien à l'efficacité des méthodes calculatoires).
a moins qu'il n'y ai d'humains que des physiciens
J'aurais plutôt espéré que la MQ soit "un ensemble de méthodes calculatoires prenant en entrée des observations faites par un montage matériel expérimental pour valider , préciser ou infirmer ces méthodes de calcul.
Il est étonnant qu'on ai besoin d'observateur depuis que l'ordinateur sais calculer ces formules et récuperer les résultat des expérience pour vérifier si ces formules donnent les même résultats
La physique utilise les notions, mais ne les définit pas, ne s'occupe pas de ce qu'elles signifient "en détail". Comme un cuisinier peut utiliser de la sauce ketchup sans s'occuper de savoir comment c'est fabriqué. Ce qui (dans le contexte indiqué) ne serait pas du ressort de la physique est toute la cuisine philosophique derrière la notion d'observateur.
Il est d'ailleurs intéressant de voir dans ce fil diverses opinions sur la notion, et la divergence sur la question si une machine (ou même un instrument de mesure) peut entrer dans le concept d'observateur...
(Je mets "physicien" ou "humain", dans le contexte, indifféremment.)
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Pas encore vu d'ordinateur obtenir le prix Nobel de physique, ni même un écrire des articles scientifiques. Ni non plus lire des articles scientifiques et reproduire des expériences pour comparer les résultats.
Pour le moment, l'inter-subjectivité essentielle à la science reste entre des subjectivités humaines.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Pas besoin d'entretenir une confusion exploitée par certains. La question n'a jamais porté sur "modifier".
La question est (ou a été avant bordélisation du sujet par certains) d'essayer de comprendre pourquoi certains auteurs, et pas des moindres, font, ou à cherche à faire, intervenir la conscience dans le processus de mesure. Et cela passe par la reconnaissance et la compréhension de la notion d'observateur, du point de vue épistémologique, ainsi que de la nécessité (épistémologique) de l'observateur pour parler de résultat d'expérience au sens d'un fait scientifique, inter-subjectif, communicable.
L'intérêt pour ce fil est qu'il s'agit d'un cas fort intéressant d'interaction entre MQ et philosophie.
Dernière modification par Amanuensis ; 21/01/2014 à 15h29.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Vous m'avez mal comprisPas encore vu d'ordinateur obtenir le prix Nobel de physique, ni même un écrire des articles scientifiques. Ni non plus lire des articles scientifiques et reproduire des expériences pour comparer les résultats.
Pour le moment, l'inter-subjectivité essentielle à la science reste entre des subjectivités humaines.
l'ordinateur sait calculer des formules de la MQ , par exemple sinon comment savoir si les formules de la MQ sont valide si ce n'est en comparant des résultats de calcul avec des résultat expérimentaux ?
N'est ce pas ce que font les ordinateurs du LHC pour ne laisser que quelques cas à la perspicacité des physiciens ?
et cette perspicacité n'est elle pas bientôt à la porté de l'ordinateur ?
Parce que sinon on risque des interprétations très médiatique plutôt qu’enrichissante pour la science
bonjour,
ce sont bien les résultats expérimentaux qui ne contredisent pas le modèle.
enfin , si l'ordinateur peut compiler les résultats, c'est qu' il est là pour cela (heureusement )
il n'est pas à même par exemple de proposer une nouvelle expérimentation dans un but donné.
avant l'expérimentation, il y a un but précis de recherche, et la mise en place du protocole adhoc.
c'est aussi et pour beaucoup le boulot du physicien.
Décidément, ce n'est pas mon propos de dire que l'ordinateur remplacera le physicien mais qu'il peut remplacer, si on le désire, l'observateur.
Dans ce cas est ce l'ordinateur qui est intriqué avec le dispositif expérimental, même si il intervient à postériori pour comparer les résultat avec la théorie ?
je ne vois pas en quoi ( ou alors je n'ai rien saisi auquel cas pardonnes moi )Décidément, ce n'est pas mon propos de dire que l'ordinateur remplacera le physicien mais qu'il peut remplacer, si on le désire, l'observateur.
Dans ce cas est ce l'ordinateur qui est intriqué avec le dispositif expérimental, même si il intervient à postériori pour comparer les résultat avec la théorie ?
et le mot intriqué est assez mal choisi !
cordialement.
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Les phénomènes observés en physique quantique peuvent-ils exister dans la nature, sans aucune intervention humaine ?
Existe-t-il à l'état naturel des superpositions d'états quantiques ? Des intrications de photons ou d'électrons identiques à celles de l'expérience EPR ? Une caractéristique simultanément ondulatoire et corpusculaire de la lumière similaire à celle de l'expérience des deux fentes ? (Comme je suppose qu'il existe dans la nature des sauts d'orbites quantiques d'électrons...)
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Pensez vous que la nature ne puisse produire 2 fentes face a la lumière avec une feuille dessous qui bouge sous les courant d'air et occulte par hasard l'une des fentes ?
Pour le calcul quantique il y a même de l'open source
Un logiciel de simulation pour les systèmes de physique quantique
Numérique & Informatique | Sciences | Recherche | Logiciels | Calcul - Simulation | CEA
Par Sophie Eustache publié le 25/11/2013 à 04h44
Un logiciel de simulation Open Source a été mis à disposition des scientifiques sur Internet. La plate-forme Kwant, dont la vitesse de simulation a été optimisée, permet d’étudier de nouveaux systèmes de physique quantique. Jusqu’à présent, le transport quantique n’avait pas un tel outil de simulation, contrairement aux simulations ab initio structurées autour de plusieurs grands codes de calculs. L’outil a été développé par le CEA-Inac en collaboration avec les universités de Leiden et de Delft.
mais c'est très bien !
je ne saisi pas la conclusion que tu en tires.
dans de nombreux domaines, on passe par une phase de modélisation numérique afin de mieux préparer ce qui coute le plus cher ; l'expérimentation propre.
et ensuite on compare la modélisation avec le résultat pour améliorer la modélisation.
c'est un "instrument" fort utile.
On peut faire moins cher en couplant numérique et analogique
un simulateur quantique analogique et de la simulation quantique numérique
le numérique pouvant même valider l'analogique dans certain cas !
http://www.futura-sciences.com/magaz...-qubits-38484/Dans le cas des couplages faibles, des calculs peuvent tout de même être effectués à l’ordinateur, ce qui a permis de tester les capacités de ce simulateur quantique. Les chercheurs l’utilisent maintenant avec des couplages forts entre les ions, dans l’espoir d'avoir de nouveaux aperçus