C'est à peu près ce que pensaient la plupart des grands "cerveaux" à la fin du IXX siècle. Le corps de la science était constitué, il ne restait que des "détails" pour occuper les générations futures. On sait la suite...
Ce que je veux dire, c'est que, parallèlement à ceux qui souhaitent devenir de plus en plus pointus au sommet d'un édifice somme toute fragile en s'acharnant à l'élever encore un peu plus haut, au prix d'efforts de plus en plus invraisemblables, il y a de la place pour d'autres qui voient peut-être les choses avec un oeil différent, neuf, non-spécialiste mais justement cela leur permet de s'apercevoir que tout le socle où se tiennent les premiers est peut-être bancal, et peut-être consolidable par un moyen très simple auxquels nul n'a pensé. Si on décourage cette vision externe, on risque de... s'enliser dans les sommets!
-----