oui
non
C'est une démarche inductive, c'est un peu différent. Mais la nuance est incompréhensible pour les croyants en l'idée que la science est une religion.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
je ne comprends pas ce que tu fais là, devant un ordinateur, sur ce site qui s'appelle futura-sciences ? tu n'es pas intéressé par la science. tu ne viens ici que pour exprimer ta haine de la science. va te promener en forêt plutôt, avec tes enfants, et répond sincèrement à leurs questions : "- d'où vient le vent ? - des éoliennes !" "- pourquoi les arbres ils poussent ? - en tout cas c'est pas grâce aux centrales nucléaires." et ainsi de suite.
Dernière modification par JPL ; 31/12/2015 à 15h35.
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
s'il y a des gens intéressés, lumo a publié un article sur le même thème lundi dernier : https://motls.blogspot.com/2015/12/t...-not-just.html
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
Il me semble que l'enseignement ne relève pas de l'intérêt.même si tes (c'est un "tes" général) parents ne sont pas intéressés par la science, l'école, dès la maternelle répondra à tes questions sur la nature. et même si tu as été formaté pour ne pas te poser de questions, d'autres les poseront et tu devras y être confronté. tu as la chance de vivre dans un pays, à une époque, où il y a une école pour remplir cette fonction de transmetteur du patrimoine mondial du savoir. elle n'est pas parfaite mais c'est un très bon début..
Les élèves du primaire et du secondaire sont souvent priés de bien vouloir apprendre des leçons qui ne les intéressent pas nécessairement. Combien d'élèves étudient des notions pour le jour de l'examen, qu'ils s'empressent d'oublier ensuite ? (J'aurais même tendance à considérer comme pouvant être placées en tête précisément les notions scientifiques.)
A l'inverse, il me semble que des revues comme La Recherche, dans l'autre sens, s'adressent à des personnes qui s'intéressent à des sujets qu'ils n'ont pas ou pas suffisamment eu l'occasion d'étudier de manière scolaire.
Dans ce sens, je pense qu'il faut distinguer revues de vulgarisation scientifique et revues techniques. Certaines personnes lisent des revues techniques parce que cela concerne leur profession ou un loisir précis. Lire LR ou PlS relèverait davantage d'un enrichissement culturel, au même titre que la fréquentation des musées ou des salles de concert.
(Cela étant, je suis bien conscient que nous sommes dans un pays où la science n'est pas considérée comme relevant de la culture au même titre que peuvent l'être des disciplines jugées "nobles" comme la littérature, l'histoire de l'art, la géographie...)
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 31/12/2015 à 15h44.
le système n'est pas parfait. mais je mm'imagine mal revenir dans un monde où on n'essaie même pas de transmettre ce que l'on sait. c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, cette transmission incessante du savoir. mais je suis d'accord avec toi, qu'à force de trop vouloir en faire, on finit par ne plus transmettre grand chose.Il me semble que l'enseignement ne relève pas de l'intérêt.
Les élèves du primaire et du secondaire sont souvent priés de bien vouloir apprendre des leçons qui ne les intéressent pas nécessairement. Combien d'élèves étudient des notions pour le jour de l'examen, qu'ils s'empressent d'oublier ensuite ?
ah bon, la sciences n'est pasjugée comme une discipline noble ? tant pis. on verra bien qui sera enseigné en primaire dans 10 000 ans de hamlet, du modèle standard ou de l'évolution de la frontière franco-allemenade de 1813 à 2026. mmoi j'ai mma petite idée sur la réponse.(Cela étant, je suis bien conscient que nous sommes dans un pays où la science n'est pas considérée comme relevant de la culture au même titre que peuvent l'être des disciplines jugées "nobles" comme la littérature, l'histoire de l'art, la géographie...)
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
ou vois tu une haine de la science chez moi ?je ne comprends pas ce que tu fais là, devant un ordinateur, sur ce site qui s'appelle futura-sciences ? tu n'es pas intéressé par la science. tu ne viens ici que pour exprimer ta haine de la science. va te promener en forêt plutôt, avec tes enfants, et répond sincèrement à leurs questions : "- d'où vient le vent ? - des éoliennes !" "- pourquoi les arbres ils poussent ? - en tout cas c'est pas grâce aux centrales nucléaires." et ainsi de suite.
je suis curieux de tout , meme de la science quand elle est racontée par des bons ( style Gilles de genes )
c'est comme l'art , il y a des oeuvres qui parlent d'elles memes et d'autres que l'on a besoin d'expliquer faute d'âme dans la création
vous pouvez répéter la question ????
et quel rapport avec le sujet?
Je me suis mieux expliqué là :
http://forums.futura-sciences.com/co...ml#post5437314
mouais, on ne fréquente pas les même saloon apparemment.Je me suis mieux expliqué là :
http://forums.futura-sciences.com/co...ml#post5437314
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
De mon point de vue, ni l'enseignement scolaire, ni la lecture de revue de vulgarisation ne visent l'objectif qu'ils devraient pourtant atteindre : la volonté d'érudition. J'entends par là le sens premier du terme, c'est-à-dire la lecture et l'étude étendue (à défaut d'exhaustivité) des textes et des documents sources.Les élèves du primaire et du secondaire sont souvent priés de bien vouloir apprendre des leçons qui ne les intéressent pas nécessairement. Combien d'élèves étudient des notions pour le jour de l'examen, qu'ils s'empressent d'oublier ensuite ? (J'aurais même tendance à considérer comme pouvant être placées en tête précisément les notions scientifiques.)
A l'inverse, il me semble que des revues comme La Recherche, dans l'autre sens, s'adressent à des personnes qui s'intéressent à des sujets qu'ils n'ont pas ou pas suffisamment eu l'occasion d'étudier de manière scolaire.
Pour moi, la lecture de revues de vulgarisation a été un tremplin, qui m'a donné envie de me mettre à lire directement les publications des chercheurs. Aujourd'hui, je regrette qu'on nous ait pas donné plus de vraies publications scientifiques à lire quand j'étais au lycée. Je crois que ça aurait suscité davantage mon intérêt. On l'a bien fait en français pour les textes de Rabelais, Corneille, etc. Une analyse de textes anthologiques dont notre prof parvenait à rendre chaque minute passionnante. Pourquoi pas avec des publications scientifiques ?
Évidemment, ce n'est pas possible dans toutes les matières. Je ne prétends pas avoir le bagage mathématique nécessaire pour pouvoir comprendre des articles de physique théorique, même ceux qui ont cinquante ans. Mais il y a sûrement des grands classiques de la littérature scientifique qui gagneraient à être étudiés tel quel du grand public (même en physique : pourquoi pas des traductions de Galilée ou Newton ?), ne serait-ce que de manière ponctuelle (justement pour susciter l'intérêt).
Cordialement.
Dernière modification par Geb ; 31/12/2015 à 17h42.
Sur le nombre de publications que je reviewe, 20-25% va directement a la poubelle, ce n'est meme pas ce que j'exige d'un etudiant de 3eme annee en etudes scientifiques, donc je ne vais surement pas accepter cela de la part d'un professionel.
Pour avoir demande a des plus anciens si la proportion de soumission ( dont une partie fini en publications acceptees) etait de qualite aussi pauvre il y a 2 ou 3 decennies, la reponse est non. Je me permet donc de dire que la qualite generale a baisse. Mais les bons articles, restent de bons articles. La puissance de calcul n'a strictement rien a voir la dedans.
T-K
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 31/12/2015 à 17h53.
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
eh bien c'est assez dense, il y a ici :
et là je ne sais plus le détail, mais bon, c'était pas génialje suis curieux de tout , meme de la science quand elle est racontée par des bons ( style Gilles de genes )
c'est comme l'art , il y a des oeuvres qui parlent d'elles memes et d'autres que l'on a besoin d'expliquer faute d'âme dans la création
et là :
tu traites la science d'art (sans âme) et de croyance religieuse. c'est ce que j'appelle scier le barreau sur lequel tu es assis. tu pourrais, sans mme connaitre, mme traiter d'infame cochon sans âme, que ça mme ferait le même effet.croire en l'universalité des mathematiques et de la physique ( ou l'astrophysique ) reste une demarche de croyance donc religieuse
amen
quand je dis "sans mme connaitre", je veux vraiment dire que tu juges la science sans la connaitre. c'est transparent dans ta manière d'écrire, tu dis "physique (ou astrophysique)", tu dis "......-gilles de gennes". tu juges le livre à la couverture et tu penses que ce faisant tu as fait ton devoir.
tu penses qu'il y a, en science comme en art des oeuvres qui parlent d'elles même et des oeuvres sans âmes. tu penses que ton sens de l'ésthétique a une importance pour la Nature, que tu peux trouver, disons, la relativité à ta convenance et refouler la mécanique quantique, par exemple, du talon parce qu'elle manque d'âme. mais je vais te dire un secret, les réalisations de la science ne sont pas comme des oeuvres d'art, ce n'est pas au choix du client, ce n'est pas fonction de la mode, ni de ton humeur, ni de ton degré de raffinement scientifique. on a regardé la nature, attentivement et c'est ce qu'on a vu. ça ne te plait pas ? change d'univers ! trouve-en un plus philosophiquement à ton goût, moins déstabilisant psychologiquement.
tu penses que dans 1000 ans on parlera de nouveau de la nature en latin ou en chinois, que les maths sont juste une mode passagère, une lubie des scientifiques pour noyer le poisson et se donner des grands airs, alors écoute bien parce que je vais te révéler un deuxième secret : c'est exactement l'inverse, notre description de la réalité va devenir de plus en plus mathématique, de plus en plus abstraite, géométrique, épurée de toute trace d'arbitraire.
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
les articles historiques ne sont pas forcément les plus pertinants, loin de là. ils sont souvent le résultat d'efforts incroyables, oscillant encore entre la maladresse tatonnante du débutant et la fulgurence incompréhensible du génie. c'est une des différences entre l'art et la science dont je parlais dans mmon message précédent. personne n'ira ré-écrire des passages de corneille parce qu'il n'étaient pas assez clairs ou qu'on a trouvé un moyen plus élégant ou didactique pour exprimer la même idée. en science la ré-écrire est la norme. tu peux essayer de lire maxwell par exemple et je te souhaite beaucoup de plaisir, le fond est là, les équations sont les mêmes que 150 ans plus tard et elle seront les même dans 1000 ans, mais il fallait 10 lignes écrites à la plume pour les représenter à l'époque et 4 symboles LaTeX aujourd'hui. maxwell racontait ses équations en termes de roues crantées entrainées par des fluides, on ne gagnera rien à le raconter encore de la sorte aujourd'hui (maxwell lui même à abandonné rapidement cette image) et ainsi de suite.De mon point de vue, ni l'enseignement scolaire, ni la lecture de revue de vulgarisation ne visent l'objectif qu'ils devraient pourtant atteindre : la volonté d'érudition. J'entends par là le sens premier du terme, c'est-à-dire la lecture et l'étude étendue (à défaut d'exhaustivité) des textes et des documents sources.
Pour moi, la lecture de revues de vulgarisation a été un tremplin, qui m'a donné envie de me mettre à lire directement les publications des chercheurs. Aujourd'hui, je regrette qu'on nous ait pas donné plus de vraies publications scientifiques à lire quand j'étais au lycée. Je crois que ça aurait suscité davantage mon intérêt. On l'a bien fait en français pour les textes de Rabelais, Corneille, etc. Une analyse de textes anthologiques dont notre prof parvenait à rendre chaque minute passionnante. Pourquoi pas avec des publications scientifiques ?
Évidemment, ce n'est pas possible dans toutes les matières. Je ne prétends pas avoir le bagage mathématique nécessaire pour pouvoir comprendre des articles de physique théorique, même ceux qui ont cinquante ans. Mais il y a sûrement des grands classiques de la littérature scientifique qui gagneraient à être étudiés tel quel du grand public (même en physique : pourquoi pas des traductions de Galilée ou Newton ?), ne serait-ce que de manière ponctuelle (justement pour susciter l'intérêt).
Cordialement.
en revanche, il y a des oeuvres plus mures, des travaux de synthèse, écrites de main de maître, qui mériteraient d'être utilisée encore et encore et pourquoi pas au niveau scolaire. je pense notamment à feynman. je crois que les manuels scolaires en science sont tombés dans l'excès inverse. plus ils sont nouveaux, plus ils sont sensés être bons. ce n'est pas le cas, loin de là. la littérature scientifique de qualité se trouve quelque part entre les deux, entre le texte sacré originel et le manuel dernier cri.
ceci étant dit, il n'y aura jamais d'oeuvre parfaite, universelle, pour raconter un aspect de l'aventure scientifique. l'enseignement est nécessairement personnel, il dépend du professeur et surtout de ces élèves. certains seront plus sensible à une approche historique, d'autres ne seront intéressés que par le contenu mathématique. le professeur devant trouvé un compromis en permanance pour garder l'attention du plus grand nombre ou pas...
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
@mmanu_f
Vos propos rejoignent ce que j'écrivais plus haut sur les excès du formalisme que dénonçait Hecht.
Les cours de physique de Feynman sont peut-être un peu verbeux, ils contiennent beaucoup plus de physique que certains ouvrages plus modernes au style bourbakiste. D'ailleurs, son livre "lumière et matière" pourrait facilement être lu et discuté en classe de terminale.
tout est dit (ou presque) !@mmanu_f
Vos propos rejoignent ce que j'écrivais plus haut sur les excès du formalisme que dénonçait Hecht.
Les cours de physique de Feynman sont peut-être un peu verbeux, ils contiennent beaucoup plus de physique que certains ouvrages plus modernes au style bourbakiste. D'ailleurs, son livre "lumière et matière" pourrait facilement être lu et discuté en classe de terminale.
allez, bon anniversaire l'univers (et à la matière qui vous compose) : 13 799 192 016 ans, ça se fête !
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.
Je crois que chacun s'intéresse à une chaîne différente du processus. Certains voient les articles soumis aux reviewers, d'autres voient l'information communiquée au public. Dans ma phrase, je parlais de l'information finalement publiée dont la qualité intrinsèque, à mon avis, progresse.donc je ne vais surement pas accepter cela
Il faudrait évidemment définir ma vision de la qualité. Ce qui est sûr, c'est que l'expression "la qualité baisse" me paraît trop sombre pour un domaine qui bénéficie d'une puissance de calcul numérique jamais imaginée il y a 100 ans.
Dans le cadre de cette discussion (et de mon message), je parle de qualité en terme de communication scientifique. Des textes truffés d'erreurs en tout genre, a peine edité, aux erreurs logiques multiples etc etc. Les données peuvent etre tout a fait valables, mais l'interpretation et la presentation peuvent etre a périr; c'est le revers de l'explosion du nombres de publications par scientifique. A etre forcé a pondre 20 articles par an, on ne peut pas esperer que cette qualité va rester la meme.faudrait évidemment définir ma vision de la qualité.
La puissance de calcul permet de faire des choses nouvelles, mais tout comme il y a 100 ans, si c'est biaisé des le depart, cela ne change rien... garbage in, garbage out.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
je ne vois pas bien le rapport entre la qualité des articles scientifiques et le calcul numérique... mais je ne vois pas non plus pourquoi cette qualité baisserait. Dans ce que je lis ça ne me saute pas aux yeux.
Bonsoir,
pour juger de l'évolution dans un sens ou l'autre des publications je conseille la lecture des vieux numéro de la Nature (ancêtre de la Recherche) et qui sont disponibles ici.
L'ignorance de l'Histoire est la première des ignorances.
T-K :
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Alors ça c'est génial comme lien!Bonsoir,
pour juger de l'évolution dans un sens ou l'autre des publications je conseille la lecture des vieux numéro de la Nature (ancêtre de la Recherche) et qui sont disponibles ici.
Merci beaucoup!
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
Re
@mh34:Tu ne connaissais pas?
Tu vas t’éclater, on trouve à vendre des volumes reliés en parfait état pour moins de 40€ sur le net ou les brocantes, je collectionne!
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonjour,
J'ai l'impression que l'on parle parallèlement de deux choses différentes :
- la qualité des publications scientifiques pro ;
- la qualité des revues de vulgarisation.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 02/01/2016 à 11h38.
restons "basique" puisqu'on parle des bases...
quel frange de la population maitrise (au moins les prémisses) la thermodynamique ? assez peu .
pourtant ces principes ont pourtant prés de 200 ans !
sinon on ne nous rebattrait pas les oreilles avec le moteur à eau ou à air comprimé.
desole, c'est ma faute
Je répondais a un commentaire (#30) sur l'absence de communication des scientifiques, ce qui n'est pas vrai (et completement l'opposé), au sein de la communauté scientifique elle-meme. Par contre (meme si on peut ne pas etre d'accord sur ce sujet), la qualité de cette communication a baissé.
Du cote scientifique, le contact avec le public, tout comme l'enseignement, ne rapporte que dalle en terme de carriere (on le fait si on aime bien, ou si on a pas le choix). Pour les employeurs, les publications peer-reviewed comptent pour la tres majeure partie de la qualite d'un scientifique, il n'est donc pas etonnant que les scientifiques se desinteressent partiellement de la vulgarisation et de l'education.Envoyé par Cotissois31 (#30)La population scientifique est de plus en plus nombreuse, mais c'est une minorité silencieuse, qui cherche rarement à militer pour améliorer la communication scientifique.
T-K
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
eh bien c'est assez dense, il y a ici :
et là je ne sais plus le détail, mais bon, c'était pas génial
et là :
tu traites la science d'art (sans âme) et de croyance religieuse. c'est ce que j'appelle scier le barreau sur lequel tu es assis. tu pourrais, sans mme connaitre, mme traiter d'infame cochon sans âme, que ça mme ferait le même effet.
quand je dis "sans mme connaitre", je veux vraiment dire que tu juges la science sans la connaitre. c'est transparent dans ta manière d'écrire, tu dis "physique (ou astrophysique)", tu dis "......-gilles de gennes". tu juges le livre à la couverture et tu penses que ce faisant tu as fait ton devoir.
tu penses qu'il y a, en science comme en art des oeuvres qui parlent d'elles même et des oeuvres sans âmes. tu penses que ton sens de l'ésthétique a une importance pour la Nature, que tu peux trouver, disons, la relativité à ta convenance et refouler la mécanique quantique, par exemple, du talon parce qu'elle manque d'âme. mais je vais te dire un secret, les réalisations de la science ne sont pas comme des oeuvres d'art, ce n'est pas au choix du client, ce n'est pas fonction de la mode, ni de ton humeur, ni de ton degré de raffinement scientifique. on a regardé la nature, attentivement et c'est ce qu'on a vu. ça ne te plait pas ? change d'univers ! trouve-en un plus philosophiquement à ton goût, moins déstabilisant psychologiquement.
tu penses que dans 1000 ans on parlera de nouveau de la nature en latin ou en chinois, que les maths sont juste une mode passagère, une lubie des scientifiques pour noyer le poisson et se donner des grands airs, alors écoute bien parce que je vais te révéler un deuxième secret : c'est exactement l'inverse, notre description de la réalité va devenir de plus en plus mathématique, de plus en plus abstraite, géométrique, épurée de toute trace d'arbitraire.
la preuve par l'exemple qu'on peut etre intelligent et raconter beaucoup de betises.
P Gilles de gennes avait du talent pour vulgariser la science et sa femme disait qu'il vous rendait plus intelligent quand il expliquait les choses
D'autres scientifiques font l'inverse : ils essaient de vous mettre plus bas que bas , en employant des langages abscons pour cacher la pauvreté de leur connaissance universelle .
Le taylorisme n'a pas seulement fait des degats dans l'industrie , il frappe aussi le milieu scientifique qui se nébulise à gogo .
Vous illustrez encore une fois très exactement ce que mmanu vient de vous exposer.la preuve par l'exemple qu'on peut etre intelligent et raconter beaucoup de betises.eh bien c'est assez dense, il y a ici :
et là je ne sais plus le détail, mais bon, c'était pas génial
et là :
tu traites la science d'art (sans âme) et de croyance religieuse. c'est ce que j'appelle scier le barreau sur lequel tu es assis. tu pourrais, sans mme connaitre, mme traiter d'infame cochon sans âme, que ça mme ferait le même effet.
quand je dis "sans mme connaitre", je veux vraiment dire que tu juges la science sans la connaitre. c'est transparent dans ta manière d'écrire, tu dis "physique (ou astrophysique)", tu dis "......-gilles de gennes". tu juges le livre à la couverture et tu penses que ce faisant tu as fait ton devoir.
tu penses qu'il y a, en science comme en art des oeuvres qui parlent d'elles même et des oeuvres sans âmes. tu penses que ton sens de l'ésthétique a une importance pour la Nature, que tu peux trouver, disons, la relativité à ta convenance et refouler la mécanique quantique, par exemple, du talon parce qu'elle manque d'âme. mais je vais te dire un secret, les réalisations de la science ne sont pas comme des oeuvres d'art, ce n'est pas au choix du client, ce n'est pas fonction de la mode, ni de ton humeur, ni de ton degré de raffinement scientifique. on a regardé la nature, attentivement et c'est ce qu'on a vu. ça ne te plait pas ? change d'univers ! trouve-en un plus philosophiquement à ton goût, moins déstabilisant psychologiquement.
tu penses que dans 1000 ans on parlera de nouveau de la nature en latin ou en chinois, que les maths sont juste une mode passagère, une lubie des scientifiques pour noyer le poisson et se donner des grands airs, alors écoute bien parce que je vais te révéler un deuxième secret : c'est exactement l'inverse, notre description de la réalité va devenir de plus en plus mathématique, de plus en plus abstraite, géométrique, épurée de toute trace d'arbitraire.
P Gilles de gennes avait du talent pour vulgariser la science et sa femme disait qu'il vous rendait plus intelligent quand il expliquait les choses
D'autres scientifiques font l'inverse : ils essaient de vous mettre plus bas que bas , en employant des langages abscons pour cacher la pauvreté de leur connaissance universelle .
Le taylorisme n'a pas seulement fait des degats dans l'industrie , il frappe aussi le milieu scientifique qui se nébulise à gogo .
A noter que ça montre aussi très bien que moins on est intelligent, plus on raconte de bêtises, moins on est apte à juger les propos des autres et moins les propos sont pertinents et qu'ils sont à la limite de la cohérence.
Bonjour,
Une cause que je partage pouvant partiellement répondre à la question initiale:
https://lejournal.cnrs.fr/billets/re...la-philosophie
jihervé, que je salue, parlais d'ignorance de l'historique, j'ajouterai à cela une contraction effrénée des temps nécessaires aux acquis, à une époque où tout se doit d'être évoqué rapidement et prédigéré pour être accepté de la vaste majorité devenue superficielle.
Une incompatibilité avec la complexité croissante, qui laisse bon nombre très loin derrière, laissant juste une illusion de connaissances sans vraiment comprendre le fond des choses et surtout le sens et la direction que va prendre cette distorsion.
Le paradoxe est qu'aujourd'hui l'accès aux connaissances n'a jamais été aussi grand mais dans le même temps l'inspiration n'a jamais été aussi faible.
Seuls les mercantiles ont trouvés un terreau fertile à cette situation de décadence, ayant rendant les techno-sciences indispensables, en procurant des "doudou" pour combler le vide des esprits et les préparer de leur futurs "besoins intellectuels".
J'ai trouvé la discussion intéressante alors que vu le thème, je m'attendais à ce qu'elle dérape vite.Une incompatibilité avec la complexité croissante, qui laisse bon nombre très loin derrière, laissant juste une illusion de connaissances sans vraiment comprendre le fond des choses et surtout le sens et la direction que va prendre cette distorsion.
Le paradoxe est qu'aujourd'hui l'accès aux connaissances n'a jamais été aussi grand mais dans le même temps l'inspiration n'a jamais été aussi faible.
Seuls les mercantiles ont trouvés un terreau fertile à cette situation de décadence, ayant rendant les techno-sciences indispensables, en procurant des "doudou" pour combler le vide des esprits et les préparer de leur futurs "besoins intellectuels".
Ce genre de discours n'y apporte pas grand chose hélas à part des généralités très critiquables, sans rien pour les étayer que l'intime conviction de quelqu'un qui tient le discours du "c'était mieux avant" qu'on trouve déjà sur des tablettes de 2500 av JC, ce qui apparemment ne l'empêche pas d'être repris en boucle depuis.