J'y comprends rien à vos calculs
160 W/m², ça fait 160 x 365 x 24 x 3600 = 5 GJ/m²
1 Tep = 42 GJ
D'où 1200 Tep par ha et par an
C'est proche de la valeur de 1400 de meteor...
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J'y comprends rien à vos calculs
160 W/m², ça fait 160 x 365 x 24 x 3600 = 5 GJ/m²
1 Tep = 42 GJ
D'où 1200 Tep par ha et par an
C'est proche de la valeur de 1400 de meteor...
le rendement musculaire est de l'ordre de 20 à 25 %.Envoyé par Septentrion
Bon, dommage pour les algues.
Puisqu'on parle de transports (et qu'il y a des allergiques à la bagnole dans le secteur)...
Je passe un peu du coq à l'âne, mais pas tant que ça en fait : connait-on le rendement énergétique du déplacement à cheval ?
Ou, dit autrement, quelle surface de paturage requise pour élever quelques millions de chevaux affectés au transport individuel par exemple ?
On peut se dire que c'est sans espoir car un moteur thermique a sûrement un meilleur rendement que le métabolisme et la force musculaire, mais d'un autre côté, ça ne va pas à 150 km/h, et bien souvent, pour des déplacements de quelques km, on n'a pas besoin d'aller bien vite.
Et puis, contrairement à une bagnole, ça se reproduit tout seul, et en plus, ça peut être comestible !
A+
Donc à puissance égale l'utilisation du cheval est "catastrophique".
la question est : "avons-nous besoin d'autant de puissance?"
Bien que l'utilisation du cheval puisse occuper quelques niches dans le transport et l'agriculture, si on veut utiliser la force musculaire pour ses déplacements personnels urbains ou de faible distance, le vélo c'est bp mieux que le cheval.
A tout point de vue!
j'ai pris, pour aller vite, 10000 kwh et pas 11600 kwh pour une tonne de pétrole.Envoyé par mmy
J'y comprends rien à vos calculs
160 W/m², ça fait 160 x 365 x 24 x 3600 = 5 GJ/m²
1 Tep = 42 GJ
D'où 1200 Tep par ha et par an
C'est proche de la valeur de 1400 de meteor...
Sauf qu'un cheval, il n'a pas besoin qu'on lui fournisse de l'énergie pour miner, extraire et transporter le minerai de fer/aluminum/cuivre ..., puis concasser, traiter, fondre, mouler, filer, retransporter, usiner, et finalement construire le véhicule et son fameux moteur thermique.Envoyé par meteor31
le rendement musculaire est de l'ordre de 20 à 25 %.
Donc à puissance égale l'utilisation du cheval est "catastrophique".
Sinon, pour le vélo, en s'entrainant un peu, on peut délivrer environ 100 watts d'énergie mécanique en pédalant pendant 1 heure et 400 si on s'appelle Armstrong. Donc on peut éclairer la salle à manger pour que les autres puissent souper avec de la lumière, mais on ne peut pas regarder la télé en même temps.
"On parle" qui?.Envoyé par meteor31
Les rendements semblent assez stupéfiants puisque, je cite de mémoire, on parle de 30 tep/ha, voire plus.
Une surface est une surface: il faut bien la coller quelque part, non?L'hectare n'étant pas de la surface continentale ou océanique, mais de la surface d'échange dans des bio-réacteurs couplés à des centrales thermiques.
Et les micro-algues, elles bouffent quoi?
Et si c'était si fabuleux, on en entendrait parler plus que ça, non?
Tiré de:
http://www.cndp.fr/magsvt/espace/sujet1.htm :
"Les micro-algues plus évoluées et les végétaux supérieurs ont développé des régulations métaboliques qui leur permettaient de s'adapter à un environnement pauvre en source de carbone (dioxyde de carbone), dont la limitation apparaissait plus stricte que la limitation par le transfert de lumière. La problématique de la nature était alors d'adapter leur métabolisme à cette nouvelle étape limitante, ce qui s'est fait au détriment du rendement énergétique de conversion de la lumière. Ainsi, les végétaux supérieurs affichent des rendements de conversion compris entre 2 et 5*% au maximum*! "
Là il faut faire un petit calcul:
Équivalence usages thermiques: 1tep=11, 63 MWh;
Ensoleillement hors atmosphère: 1,35 kW/m^2=13,5 MW/ha;
Multiplicateur pour absorption/réflexion: 0,4;
Heures ensoleillées (France) 2200;
Coefficient d'incidence (le soleil se lève et se couche): 0,5;
Surface consacrée aux bioréacteurs: 0,5;
Ensoleillement annuel net:
13,5*0,4*2200*0,5*0,5/11,63=255,37 Tep/an
Si rendement 5%: 255,37*0,05=12,77 Tep/an
Si rendement 2%: 255,37*0,02=5,1 Tep/an
En tout cas, loin des 30 Tep/an bruts, alors combien en nets?![]()
J'avais suggéré d'équiper les ordinateurs de pédalier+dynamo pour que les informaticiens fassent de l'exercice tout en produisant l'énergie nécessaire pour leur bécane (curieuse coincidence ce mot pour désigner un ordinateur)...Envoyé par Argyre
Sinon, pour le vélo, en s'entrainant un peu, on peut délivrer environ 100 watts d'énergie mécanique en pédalant pendant 1 heure et 400 si on s'appelle Armstrong. Donc on peut éclairer la salle à manger pour que les autres puissent souper avec de la lumière, mais on ne peut pas regarder la télé en même temps.
![]()
En fait, j'avais entendu parler de recherches aux Etats-Unis où le rendement était augmenté par une atmosphère riche en CO2 provenant des rejets d'une centrale au charbon produisant de l'électricité par ailleurs... Je placerai la référence si je la retrouve.Envoyé par paulb
Et les micro-algues, elles bouffent quoi?
Et si c'était si fabuleux, on en entendrait parler plus que ça, non?
A+
Pendant que je travaillais, vous avez aussi fait vos calculs. Très intéressants à lire.
Ca y est, j'ai retrouvé cet article :
http://www.unh.edu/p2/biodiesel/article_alge.html
Paul, il y a deux chose qui me font tiquer dans ton calcul
1 Qu'est ce que tu appelles ensoleillement? Au sens de la météo? C'est à dire ciel clair, de jour ou bien nb d'heures éclairées (naugeux ou pas)?
2 le fait que tu prennes le cas de la France. Le pb est bien global.
D'un point de vue global, ce sont bien les 160 W/m2 qui constituent l'énergie solare absorbée par la surface. On fait cependant l'hypthèse que les algues ne réfléchissent pas plus de lumière que la surface moyenne océans compris mais c'est du pinaillage.
J'arrive donc moi aussi à 1200 Tep par an pour un rendement de 100% ou 600 si tu ne consacres que 50% de la surface aux bioréacteurs.
Ceci étant, ça ne change pas beaucoup les conclusions mais autant être rigoureux.
Il me semble aussi que ton coefficient d'incidence néglige les pbs de latitude.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
oui mais le but n'était pas de faire le bilan énergétique complet et comparatif du cheval et du véhicule routier.Envoyé par Argyre
Sauf qu'un cheval, il n'a pas besoin qu'on lui fournisse de l'énergie pour miner, extraire et transporter le minerai de fer/aluminum/cuivre ..., puis concasser, traiter, fondre, mouler, filer, retransporter, usiner, et finalement construire le véhicule et son fameux moteur thermique.
Sinon, pour le vélo, en s'entrainant un peu, on peut délivrer environ 100 watts d'énergie mécanique en pédalant pendant 1 heure et 400 si on s'appelle Armstrong. Donc on peut éclairer la salle à manger pour que les autres puissent souper avec de la lumière, mais on ne peut pas regarder la télé en même temps.
Il était de comparer les rendements énergétiques.
Je veux bien qu'on rajoute 3 tep aux 15 tep consommées pendant toute la vie d'une voiture.
Cela ne change pas grand-chose.
Et puis un cheval quand il est "arrêté" consomme encore, une voiture pas.
Ceci dit en énergie fossile il semble assez évident que le cheval consomme nettement moins que la voiture.
Sur un plan plus général cependant je vois mal remplacer les 28 millions de véhicules de toute sorte par autant de chevaux.
Mais le problème n'est pas là.
oui j'ai déjà répondu à cela, faudrait suivre.Envoyé par paulb
"On parle" qui?.
Une surface est une surface: il faut bien la coller quelque part, non?
Envoyé par meteor31
Oui il s'agit de surface au sol effectivement, mais en passant par une surface de réacteur ce qui limite un peu les possibilités techniques.Et bien du CO2, un peu d'azote, et d'autres éléments en quantité plus faible, ainsi bien sûr que de l'énergie solaire.Et les micro-algues, elles bouffent quoi?
Elles sont couplées à des centrales thermiques dont elles utilisent les fumées.
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?Là il faut faire un petit calcul:
Équivalence usages thermiques: 1tep=11, 63 MWh;
Ensoleillement hors atmosphère: 1,35 kW/m^2=13,5 MW/ha;
Multiplicateur pour absorption/réflexion: 0,4;
Heures ensoleillées (France) 2200;
Coefficient d'incidence (le soleil se lève et se couche): 0,5;
Surface consacrée aux bioréacteurs: 0,5;
Ensoleillement annuel net:
13,5*0,4*2200*0,5*0,5/11,63=255,37 Tep/an
Si rendement 5%: 255,37*0,05=12,77 Tep/an
Si rendement 2%: 255,37*0,02=5,1 Tep/an
En tout cas, loin des 30 Tep/an bruts, alors combien en nets?
L'ensoleillement moyen est de 160W/m2.
Soit 1200 tep/an et par hectare.
3.5% de rendement (moyenne entre 2 et 5%)cela fait 42 tep/ha.
D'autre part je suis très étonné du rendement comparé des micro-algues et des végétaux supérieurs.
Les fonctions supplémentaires développées par ces derniers consomment de l'énergie supplémentaire par rapport aux micro-algues.
Concernant les références si tu cherches un peu , ce sujet ayant été x fois abordé sur ce forum, tu trouveras.
Je citais simplement de mémoire, ce qui est mon droit le plus strict et je répondais en fait à une question.
Cela ne veut pas dire que je considère les micro-algues comme la panacée ou même comme une possibilité technique.
Bonjour,
Juste quelques mots sur les déplacements à cheval. Ce que l'histoire nous apprend, c'est que lorsque l'automobile est arrivée dans nos villes françaises (et ça doit être vrai ailleurs), elle était notamment en concurrence avec les chevaux.Sur un plan plus général cependant je vois mal remplacer les 28 millions de véhicules de toute sorte par autant de chevaux.
Or, elle a été perçu par à peu près tout le monde comme une révolution....hygiénique.
Si une voiture pollue, le cheval excrémente.... désolé, c'est pas très poétique![]()
Et les nuisances ainsi créées, devenaient assez insuportables, alors même qu'il n'y avait pas 28 millions de canassons...
Le plus sérieusement du monde, envisager de remplacer les déplacements urbains individuels (ne serait-ce que ça) avec du cheval entraienera des nuisances qu'une société moderne aura du mal à gérer ! (parce que c'est autre chose que les déjections caninces pour le coup...)
Sans parler des embouteillages... il y avait des embouteillages monstrueux à Paris bien avant l'arrivée des automobiles...
Heureusement, la discrétion des choix pour se déplacer individuellement ne se limite pas au cheval et à l'automobile.
Voilà quelques précisions très générales, je vous laisse donc tout naturellement à vos réflexions énergétiques.
http://www.unh.edu/p2/biodiesel/article_alge.html
Les données de cet article aboutissent à 126 tep/ha/an de biodiesel, sauf erreur de ma part (1 quad sur 200000 ha).
A+
Ce que je lis dans les statistiques!Envoyé par yves25
Paul, il y a deux chose qui me font tiquer dans ton calcul
1 Qu'est ce que tu appelles ensoleillement? Au sens de la météo? C'est à dire ciel clair, de jour ou bien nb d'heures éclairées (naugeux ou pas)?
C'est vrai, mais les tropiques posent d'autres problèmes et la différence est faible (sin 45°~=0,7). Les grandes latitudes ne sont par contre pas gâtées. C'est donc un peu une moyenne.2 le fait que tu prennes le cas de la France. Le pb est bien global.
C'est vrai aussi (pinaillage).
D'un point de vue global, ce sont bien les 160 W/m2 qui constituent l'énergie solaire absorbée par la surface. On fait cependant l'hypothèse que les algues ne réfléchissent pas plus de lumière que la surface moyenne océans compris mais c'est du pinaillage.
Il faut circuler entre les bioréacteurs, il faut des aires ou bâtiments de séchage, de stockage, une centrale thermique etc. , donc plus de surfaces "mortes" que pour le solaire, où on retient 50%.J'arrive donc moi aussi à 1200 Tep par an pour un rendement de 100% ou 600 si tu ne consacres que 50% de la surface aux bioréacteurs.
Mon coefficient d'incidence est celui du matin-midi-soir.Ceci étant, ça ne change pas beaucoup les conclusions mais autant être rigoureux.
Il me semble aussi que ton coefficient d'incidence néglige les pbs de latitude.
Une donnée que je ne peux pas évaluer même sans pinailler, c'est l'énergie dépensée dans le process: intrants, séchage (si c'est le soleil, il faut pas mal de surface, donc elle est déduite de la totale), transports, temps perdu entre ensemencement et début de production, transports, enfin tout ce qu'on met sous le tapis en général.
Je rappelle que dans ma générosité j'attribue 2,13 Gtep en 2100 à la biomasse, en lui attribuant 28,35 millions de km^2, c'est à dire 52 fois la France! Bon, si l'on en produit le double, ça ne sera toujours que 2,13 Gtep en plus (sur 40 au total). Ne parlons pas du paysage, avec 1.132.364 éoliennes pour 4,44 Gtep et 20 millions d'hectares de piles solaires pour 1,865 Gtep!
Encore une fois, je suis content de ne pas voir ça.
Petite remarque: je me balade souvent sous les tropiques. Quand on se promène dans les villes, on est alternativement rafraîchi en passant devant les boutiques aux portes grand ouvertes, pour ne pas effaroucher le client, et brûlé quelques mètres plus loin par l'air sortant de leur climatiseur.
Avant, les braves gens suaient à grosses gouttes, maintenant ils constituent un marché de rêve pour les fabricants de climatiseurs.
Avoir le confort de vivre à température constante entre 19 et 24° C partout dans le monde sera l'un des besoins énergétiques importants à la fin du siècle.
Extrait du document que tu cites:Envoyé par Septentrion
Ca y est, j'ai retrouvé cet article :
http://www.unh.edu/p2/biodiesel/article_alge.html
"NREL's research showed that one quad (7.5 billion gallons) of biodiesel could be produced from 200,000 hectares of desert land (200,000 hectares is equivalent to 780 square miles, roughly 500,000 acres), if the remaining challenges are solved (as they will be, with several research groups and companies working towards it, including ours at UNH)."
Ma traduction partielle:
"Les recherches du NREL indiquent qu'un quad (7,5 billions de gallons) de biodiesel peuvent être produits dans 200 000 hectares de désert … si les problèmes restants peuvent être résolus…"
Or: 1 billion= 1 milliard en français, donc
7,5 billions de gallons=~30 000 000 000 litres~=30 000 000 tonnes
Donc 30 000 000/200 000=150 tonnes>Tep par hectare.
Je voudrais bien le croire, mais je ne peux pas! Même si c'est une production brute, elle est 50 fois l'estimation du GIEC, déjà résolument optimiste. On se demande pourquoi les américains tueraient père et mère pour se procurer du pétrole, alors qu'ils ont ça.
Ca ne tient pas : Lille a 1700h de soleil (pas de lumière) par an. Ta méthode n'est pas bonne. Effectivement, tu fais compliqué quand on peut faire beaucoup plus simple et plus rigoureux. Cependant ce n'est qu'un aspect relativement mineur.Envoyé par paulb
Ce que je lis dans les statistiques!
Toute la bioénergie est d'ailleurs mineure dans cette ligne, sauf à y consacrer des surfaces gigantesques.
Là, par contre, le solaire est fort bien adapté puisque l'éclairement est important mais en ville les besoins risquent de dépasser les possibilités des capteurs. C'est en brousse que la clim serait facilement installée.Avoir le confort de vivre à température constante entre 19 et 24° C partout dans le monde sera l'un des besoins énergétiques importants à la fin du siècle.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Le calcul donne 126 tep/ha et il s'agit d'une technique exotique. Comme je ne connais rien au sujet, je pars du principe que ces chercheurs savent de quoi ils parlent, et que même s'ils sont optimistes, ils ne se plantent pas d'un facteur 10.Envoyé par paulb
Donc 30 000 000/200 000=150 tonnes>Tep par hectare.
Je voudrais bien le croire, mais je ne peux pas! Même si c'est une production brute, elle est 50 fois l'estimation du GIEC, déjà résolument optimiste. On se demande pourquoi les américains tueraient père et mère pour se procurer du pétrole, alors qu'ils ont ça.
Tes comparaisons avec la biomasse issue de végétation normale ne sont donc pas pertinentes.
Il me semble que si on est prêt à mettre des surgénérateurs nucléaires et autres technologies quasi-spéculatives dans le bilan énergétique 2050, on doit être aussi capable d'imaginer quelques progrès dans la culture biomasse, pour être consistant dans l'optimisme.
Enfin, ce que j'en dis...![]()
A+
Bravo! Bien raisonné: il n'y a que négliger tous les facteurs qui réduisent le rendement et on arrive à des rendements merveilleux!Envoyé par meteor31
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
L'ensoleillement moyen est de 160W/m2.
Soit 1200 tep/an et par hectare.
3.5% de rendement (moyenne entre 2 et 5%)cela fait 42 tep/ha.
Faux - C'est précisément l'intérêt des microalgues (+ le fait qu'elles peuvent pousser dans des zones complètement arides)Envoyé par Yves
Toute la bioénergie est d'ailleurs mineure dans cette ligne, sauf à y consacrer des surfaces gigantesques.
Même la Norvège s'intéresse aux microalgues.Lille a 1700h de soleil (pas de lumière) par an. Ta méthode n'est pas bonne.
Très bon lien! Encore un peu et je commencerai à y croire!Envoyé par Tenacatita
Dommage qu'en France nous n'ayons pas de désert. Vivement les microalgues!
Merci - Je t'invite à visiter les liens que j'ai indiqué en bas du message 112 (Réseau mondial Biofixation du C02 par les microalgues) et tu seras, j'en suis sûr, complètement convaincu.Envoyé par paulb
Très bon lien! Encore un peu et je commencerai à y croire!
Dommage qu'en France nous n'ayons pas de désert. Vivement les microalgues!
@+
Il faut sérier les problèmes et déjà trancher la question du théoriquement possible avant de voir la pratique.Envoyé par paulb
Bravo! Bien raisonné: il n'y a que négliger tous les facteurs qui réduisent le rendement et on arrive à des rendements merveilleux!
Concernant le théorique on est passé d'une estimation de 30 tep/an (citée de mémoire) à 150 tep/an.
Soit du simple au quintuple.
Est-ce réaliste ou pas est déjà la question fondamentale?
Pour la pratique cad la déclinaison du théorique à une installation industrielle, ni toi ni noi ne savons comment cela peut éventuellement être réalisé.
Tu évoquais du séchage, consommateur d'énergie ou de surface, moi je réponds séparation mécanique par compression.
Un peu comme est réalisée l'extraction de l'huile d'olive.
Bref on ne peut parler du rendement final sans connaître le procédé.
pour revenir au sujet, j'envisage une conso énergétique globale quasi-inchangée en 2050 par rapport à l'actuelle.
Elle serait de l'ordre de 12,5 Gtep se déclinant ainsi:
pétrole: 2Gtep (déplétion oblige)
gaz nat: 2Gtep (idem)
charbon: 4 Gtep (extraction, pression environnementale)
biomasse: 2Gtep (développement du bio renouvelable)
nucléaire :1Gtep( pb de matière première et surrégénérateur pas prêts avant 2050 et fusion pas avant 2080)
hydraulique:1Gtep(2 fois l'actuel)
éolien:0.5Gtep (16 fois l'actuel)
Salut à tout le groupe,
De toute façon les industriels ne développeront tout ça à échelle commerciale massive que lorsque le besoin s'en fera sentir, c'est à dire lorsque les énergies actuelle qui garantissent leur rentabilité boursière ne seront plus exploitable. Ainsi ils visent à prendre le controle des nouvelles énergies par le biais d'investisseurs, et à terme transposer les capitaux actuels sur ces technologies. Du fric de la bourses, des donneurs d'ordres, des gens qui ne connaisse rien sauf les mot rentabilité, profit, croissance...Meme les bonnes idées que j'ai pu lire ici seront tuent pour ne pas entraver la bonne marche de la machine capitaliste.
Une fois la pénurie d'énergie atteinte avec les méthodes modernes, le besoin sera créé et les industriels pourront valoriser l'approvisionnement et la satisfaction de ce besoin.
Croyez vous réellement que si tout le monde roulais en voiture éléctrique, le kW serait à 9cts???![]()
Croyez vous que le réacteur à fusion n'aurait pas pu etre développé plus tot?? en 2080 tout le monde attendra l'EPR, et là quans l'EPR va liberé les chevaux la facture va etre salée...faudra bien rembourser le développement, un peu comme les autoroutes...
Bonne soirées.
pffffouuuit j'ai pas eu le temps de me connecter hier, et le fil défile à toute vitesse!!
météor31 on est assez proche je crois.
concernant mes prédictions, j'avais arrondi à 2Gtep la production pétrolière. D'après l'ASPO, ce sera peut etre un peu moins mais l'ensemble (pétrole+gaz) devrait bien fournir environ 4Gtep/an en 2050.
je pense réellement que le nucléaire ne décollera pas en ordre de grandeur. Il n'y a pas plus d'une centaine de réacteurs nouveaux prévus avant 2020, et de nombreux réacteurs seront devenus obsolètes. Je ne crois pas à la construction de 100 réacteurs par an pendant 30 ans, ce serait un effort énorme alors que la demande ne sera peut etre simplement pas là : la tension sur les carburants rendra tous les transports plus chers, en diminuant le pouvoir d'achat, et cela devrait stopper la croissance des besoins en électricité industrielle. L'électricité sera de toutes façons plus facile à faire par le charbon, et les procédés dde séquestration me semblent moins complexes à développer que le nucléaire pour la même économie de GES.
pour la géothermie, je pense que les investissements à faire pour équiper une grande partie des logements avec ce moyen de chauffage serait trop important. Comme pour les maisons bioclimatiques, ça concernera quelques nouvelles constructions, mais baladez vous en ville : pensez vous réaliste de transformer l'habitat de ces centaines de milliers d'immeubles?
Amha, on se réhabituera beaucoup plus facilement à avoir un peu froid qu'on se ruinera en rénovation d'habitats! Si il y a des économies de chauffage, ça viendra surtout de là.
Les algues, moui, j'attends de voir...
Merci de cette info et félicitations pour ton article, il vaudrait mieux que ça marche et vite sinon l'utilisation des schistes bitumeux va exploser.Envoyé par Tenacatita
Faux - C'est précisément l'intérêt des microalgues (+ le fait qu'elles peuvent pousser dans des zones complètement arides)
Je veux bien mais tu ne m'as pas vraiment lu puisque ce que je disais (ensoleillement de 1700 h à Lille) répondait à qq chose de tout à fait différentMême la Norvège s'intéresse aux microalgues.
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
Merci pour tes félicitations Yves : ça me fait sincèrement plaisir venant d'un scientifique de ton niveau.Envoyé par yves25
Merci de cette info et félicitations pour ton article, il vaudrait mieux que ça marche et vite sinon l'utilisation des schistes bitumeux va exploser.
A propos des sables bitumineux, j'ai vu il y a deux jours sur TV5 Monde l'émission Complément d'enquête sur le développement de cette filière infernale en Alberta (Canada). L'horreur absolue. La cupidité de certains hommes est effrayante. En ce qui concerne les schistes bitumineux, je ne me suis pas trop renseigné mais cela doit être le même tableau (ou encore pire).
Désolé pour la confusion.Je veux bien mais tu ne m'as pas vraiment lu puisque ce que je disais (ensoleillement de 1700 h à Lille) répondait à qq chose de tout à fait différent
Peux-tu détailler ?Envoyé par Tenacatita
A propos des sables bitumineux, j'ai vu il y a deux jours sur TV5 Monde l'émission Complément d'enquête sur le développement de cette filière infernale en Alberta (Canada). L'horreur absolue.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bilan énergétique lamentable : consommation énergétique énorme pour extraire les 10% de pétrole "collé au sable : 30% du pétrole obtenu sert à son extraction !)Envoyé par JPL
Peux-tu détailler ?
Bilan environnemental catastrophique : consommation de volumes gigansques d'eau - pollution de l'eau - pollution de l'air : pluies acides etc. - Opérations à ciel ouvert : on arrache tout le sol (!) avec d'énormes engins qui auraient fait peur à Jules Verne, désastre paysager, désastre pour la biodiversité etc.
Bilan climatique dramatique : amplification de l'effet de serre lorsque l'on brûle les carburants obtenus dans les voitures.
= > L'horreur absolue.
Présentation de l'émission : http://info.france2.fr/complement-de...5400507-fr.php