Nous sommes donc d'accordje pense conclure,sans innovation en la matiére,que l'eau douce vaudra de l'or dans les decennies à venir.Les pays bien dotés seront donc les rois de l'eau douce,faute de pétrole.A quand le baril d'eau douce côté en bourse?
J'aurai compris qu'il est autant necessaire d'économiser l'eau que l'energie
(Il y a bien des solutions intermédiaires mais pas à l'echelle que j'aurai esperé)
La consommation d'eau douce sera comme toujours fonction de l'énergie disponible, beaucoup d'énergie pas chère = consommation de beaucoup d'eau.
Remarque, les déserts étaient bien plus verts quand il faisait bien plus chaud.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour,
Dans certaines régions désertiques il n’est pas nécessaire d’apporter de l’eau à grands coups de travaux pharaoniques comme cela a été proposé dans cette discussion. Elle existe déjà de façon naturelle.
C'est le cas au Sahara, dans une région que j’ai visitée pour raisons professionnelles : Hassi-Messaoud, région pétrolière (plus grand gisement pétrolier du continent).
Hassi signifie puits en Berbère et cet endroit a pris le nom de « Puits de Messaoud », en référence au chamelier qui l’avait creusé. Ce puits existe toujours et je suis allé le voir (ci-dessous photo que j'ai prise).
Il y a aussi dans la région d’énormes masses d’eau fossile entre 1000 et 2000 m de profondeur. Cette eau est très minéralisée, donc pas potable sans traitement préalable. De même, à certaines profondeurs elle n’est pas très bonne pour l’irrigation, sans traitement. Mais on pourrait quand même s'en servir pour ces usages. C’est expliqué ici :
https://dspace.univ-ouargla.dz/jspui...64/1/BOUSELSAL Boualem1.pdf
On voit aussi que pour les besoins de l’exploitation pétrolière on a extrait (en 2015) 250 Hm3 ce cette eau.
1 Hm3 est un cube de 1 Hm de côté, soit 100m de côté. Il fait donc 1 million de m3.
Des ingénieurs du site pétrolier m’ont dit, avec une gêne notoire, que cette eau fossile était pompée, puis réinjectée vers 3000 m de profondeur dans le gisement de pétrole, afin de compenser le volume extrait, maintenir la pression dans le gisement et faciliter la remontée du pétrole. Je n’ai pas les moyens de vérifier cette information.
NB : On ré-injecte aussi dans le gisement, pour la même raison, une partie des gaz qui se dégagent du brut lorsqu'il arrive à la surface, par décompression (ce n'est pas ce qu'on appelle le "gaz-lift", qui est encore autre chose).
Dernière modification par SULREN ; 18/02/2019 à 09h25.
Correction adresse du site:
https://dspace.univ-ouargla.dz/jspui...20Boualem1.pdf
BonjourLes inombrables planètes ne sont accessible qu'avec des capacités de production d'énergie titanesques et des milliers d'années de voyage. Qui financerait ça et pourquoi ? Cette simple question coupe court à la possibilité que ça arrive.
On n'a même plus les moyens de financer un voyage humain vers la lune de nos jours.
Le mot-clé est "de nos jour":en appliquant la formule, rétrospectivement, il y a 3/4 de siècles, produire des milliards de téléphones portables, ayant la capacité d'un ordinateur et permettant d'échanger des images à haute définitions, d'un pôle à l'autre, quelque soit la catégorie sociale de l'utilisateur, était il, concevable, non seulement du point de vue technique, mais encore pour le financement !!!! Que penser du transport de millions de personnes par an, à 800 km/h, de creuser un tunnel sous la Manche ?? De faire fonctionner un accélérateur de particules produisant des faisceaux à 13 mille milliards d'ev ?? D'envoyer une sonde filmer un astéroïde à plus de 6 milliards de km, etc. etc...
Alors, médite et retourne un dénigrement, (au moins) 7 fois, dans tes neurones avant de l'affirmer !!
Cordialement
Ne jetez pas l’anathème : il peut servir !
Il existe une(des) contrainte(s) intrinsèque(s) à la migration extra-solaire.
La première étant lié à la RR, et à tout ce qu'elle implique.
Et ce n'est pas la seule.
Mais indépendamment de cette remarque, ce dont tu parles est complètement HS par rapport au sujet du fil, et a même été déjà débattu sur de nombreux autres fils.
Et si on revenait sur le sujet ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Tu penses a quoi, au neolithique subpluvial ? Parce qu'a ma connaissance, c'est propre au Sahara, pas a tout les deserts*, et la relation avec une climat plus chaud est faible.
(*Evidemment, pour l'Antarctique et le Groenland, c'est en effet correct )
En effet, c'est la saumure qui est plus concentree en sel que l'eau de mer
T-K
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 18/02/2019 à 17h52.
If you open your mind too much, your brain will fall out (T.Minchin)
Les aquifères profonds ne sont accessibles que parce que l'on dispose d'énergie pas chère, les pomper, c'est souvent en diminuer le niveau car les conditions de leur recharge n'existe plus.Dans certaines régions désertiques il n’est pas nécessaire d’apporter de l’eau à grands coups de travaux pharaoniques comme cela a été proposé dans cette discussion. Elle existe déjà de façon naturelle.
Pour les nappes moins profondes en milieu aride ou hyper-aride, les pomper c'est aussi en baisser le niveau, ce qui entraine parfois la disparition d'affleurement naturel souvent associé à des zones de vie (oasis).
On peut arroser avec de l'eau minéralisée, mais il faut régulièrement en sacrifier beaucoup pour diluer et évacuer les accumulations de sels dans les sols en l'absence de précipitations massives (les inondations c'est utiles).
J'ai été abonné quelques années à "Sécheresse", ça ne parler que de ça quasiment.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
De mémoire, les extensions importantes des lacs des Andes, la liaison "mythique" Caspienne - Aral, le Méga-Tchad sont assez répartis dans l'espace (et le temps ?) pour qu'il y a une raison climatique à leur remplissage et assèchement, rôle du Sapiens exclu bien sûr pour l'Aral.Parce qu'a ma connaissance, c'est propre au Sahara, pas a tout les deserts*,
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
M'est avis qu'on serait plus avisé d'utiliser les mers pour cultiver des algues dont on tirera du biocarburant, plutôt que d'engager des travaux aussi pharaonesques qu'énergivores pour planter des arbres dans le Sahara où, cela n'a pas encore été dit, il ne manque pas que l'eau mais aussi les nutriments du sol.
J'ai fais le choix de l'eau de mer,pour sa disponibilité sans limite contrairement aux eaux souterraines qui,aussi importants soit les gisements,seront toujours tarissables avec tout les problèmes signalés plus haut.
J'ai surtout réalisé qu'on ne savait pas récupérer l'eau douce de l'eau salée(c'est ainsi qu il faut voir l'operation semble t'il) à bas coût.
je cherche des informations sur la possibilité d'évaporer l'eau dans des bassins qui seraient naturellement chauffé par le soleil de façon à récuperer l'air chargé de vapeurs qui seraient poussées facon puits canadien vers les profondeurs océaniques via un pipe line et echangeurs thermiques pour condenser la vapeur.(jusque là,c'est gratos hormis l'infrastucture)resterai qu'a remonter l'eau douce et c'est là qu il y a un coût que je ne vois pas comment éviter.
Si celà est réaliste,resterai ensuite à régler les problémes environementaux.
Et je ne suis pas sûr que ce soit plus simple,il n'y qu à voir pour l'aeroport de NDDL!Si les 3 grenouilles a sauver savaient combien de millions elles nous ont coûtés,elles n'en coasseraient pas leurs oreilles!
ce serait aussi une solution,de l'energie,il en faudra d'où qu'elle vienne tant que le bilan carbone est raisonable et du nucléaire quand il sera sûr et propre! (pour ne vexer personne )M'est avis qu'on serait plus avisé d'utiliser les mers pour cultiver des algues dont on tirera du biocarburant, plutôt que d'engager des travaux aussi pharaonesques qu'énergivores pour planter des arbres dans le Sahara où, cela n'a pas encore été dit, il ne manque pas que l'eau mais aussi les nutriments du sol.
Dernière modification par zebular ; 18/02/2019 à 19h33.
Pour en revenir à ta question initiale, il y a eu plusieurs projets concernant des dépressions naturelles dans des déserts, et peu éloignées de la mer.
La plus connue est la dépression de Qattara (aux confins de l'Egypte et de la Lybie), taille 200 kmx100 km, dénivelé - 100 m environ, extrémité à une soixantaine de km de la Méditerranée...
Le projet consistait à creuser un canal pour bénéficier du courant créé permettant d'installer une usine hydroélectrique; à terme, la seule évaporation de l'eau permettait d'espérer une production permanente importante d'électricité (je ne me rappelle plus des évaluations exactes).
Ce projet a été abandonné pour des raisons de risques majeurs d'impact sur l'environnement (nappes phréatiques notamment, et impacts climatiques), et non pour des raisons d'ordre économique.
Notons que ces dépressions naturelles ne sont pas rares dans les régions désertiques (les "chotts", par exemple), et il est fortement question de relier la mer morte à la mer rouge par un canal (la mer morte est en train de disparaitre)...
Technique de désert froid, en hiver, on pompe les eaux salées qui vont geler en libérant le sel pour faire de la glace, on récupère la glace qui deviendra de l'eau douce.J'ai surtout réalisé qu'on ne savait pas récupérer l'eau douce de l'eau salée(c'est ainsi qu il faut voir l'operation semble t'il) à bas coût.
Reste à trouver une dépression, proche de la mer en climat où il gèle.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
excellente technique!c'est juste la longueur du tuyau pour conduire l'eau là où ça pousse vite(moi je n ai rien contre )et la pente.
Mais ça ressemble aux remorquage des icebergs,non?pas de frais de remorquage,mais de pompage.
la depression serait rapidement remplie par le sel!Quel etait la solution dans le projet d'usine electrique?Pour en revenir à ta question initiale, il y a eu plusieurs projets concernant des dépressions naturelles dans des déserts, et peu éloignées de la mer.
La plus connue est la dépression de Qattara (aux confins de l'Egypte et de la Lybie), taille 200 kmx100 km, dénivelé - 100 m environ, extrémité à une soixantaine de km de la Méditerranée...
Le projet consistait à creuser un canal pour bénéficier du courant créé permettant d'installer une usine hydroélectrique; à terme, la seule évaporation de l'eau permettait d'espérer une production permanente importante d'électricité (je ne me rappelle plus des évaluations exactes).
Ce projet a été abandonné pour des raisons de risques majeurs d'impact sur l'environnement (nappes phréatiques notamment, et impacts climatiques), et non pour des raisons d'ordre économique.
Notons que ces dépressions naturelles ne sont pas rares dans les régions désertiques (les "chotts", par exemple), et il est fortement question de relier la mer morte à la mer rouge par un canal (la mer morte est en train de disparaitre)...
Rapidement, non, mais à terme oui...
La solution pour l'usine électrique est simple: un barrage de 100 mètres de haut et des turbines... A l'équilibre, l'évaporation due au soleil fixe le débit, donc la puissance...
Quel est la solution..pour evacuer le sel,voulais je dire
Dernière modification par zebular ; 18/02/2019 à 21h31.
Bonjour,
Par rapport à l'idée d'inonder une dépression dans un désert proche de la mer, ça existe déjà et on peut observer les phénomènes, salins notament, y relatifs, ça s'appelle : la Mer Morte.
Bonsoir
Pour faire suite à vos différentes critiques constructives,j'ai imaginé un système de production d'eau douce,un schéma simpliste à main levée
rien de nouveau dans les principe mais plutôt une configuration particulière dont j'apprécierai vos avis au doigt mouillé sur la viabilité.
d'avance merci
10 caractéres oui oui
erreur...... à retirer
Dernière modification par barda ; 19/02/2019 à 19h32.
ce systéme élimine le probléme d'accumulation de sel
exploite les vents marins
exploite l'energie solaire
Que du bonheur!
Ma photo est aussi moche que le dessin,donc je commente
C'est un bassin flottant,étanche à l'air environnant mais l'eau de mer pénètre par des orifices situés dans le fond,c'est la flottabilité qui détermine l'épaisseur de la couche d'eau.
l'enceinte provoque un effet de serre(50°) qui sature de vapeurs la couche d'air au dessus de l'eau salée.
De part et d'autre de l'enceinte,des conduites permettent à l'air saturée d'eau de cheminer en direction du condenseur en bas à droite car aspirée par la dépression que provoque la soufflerie (à gauche sur le schéma)
le condenseur est dans des eaux à 50 m de fond(15°)
l'eau douce ruisselle vers un réservoir en bas qui est pompé pour la distribution.
Des éoliennes verticales actionnent les différentes pompes et souffleries.
Je vous épargne les détails non décrit,en attendant de savoir si c'est un grand nawak ou si ça demande des améliorations.
merci de me lire
ça ne serait pas plus simple que la pompe éolienne fasse monter l'eau fraiche du fond de la mer, pour la faire passer dans des tuyaux à l'intérieur même de la boîte chauffée par le soleil, condensant la vapeur là où elle est produite ? Il suffit ensuite de recueillir l'eau douce dans des rigoles situées sous les tuyaux froids et l'évacuer hors du dispositif.
1-Si les elements froids sont dans le compartiment chaud je crains que cela ne fasse baisser le rendement
2-l'eau douce risque de s'évaporer avant d'avoir quitter la serre et de repartir dans le cycle (la serre ferai certainement 1km² au moins)
en complément.
ton système avec soufflerie va créer des tourbillons de la vapeur d'eau et très peu va sortir du dispositif ( entre autres )
enfin, intuitivement, s'il était si facile d'extraire de l'eau douce à partir d'eau de mer, je suis persuadé que cela existerait depuis longtemps.
Comme je l'ai précisé,il y a des détails que je n ai pas representé.en complément.
ton système avec soufflerie va créer des tourbillons de la vapeur d'eau et très peu va sortir du dispositif ( entre autres )
enfin, intuitivement, s'il était si facile d'extraire de l'eau douce à partir d'eau de mer, je suis persuadé que cela existerait depuis longtemps.
d'une part le bassin serai équipé de "chicanes" de tel façon que l'air "sec"remontant du fond entre d'un coté,parcours toute la surface du bassin en suivant la chicane entrainant au passage les vapeurs sans tourbillons.
d'autre part,ce n'est pas évident sur le schéma qui est un 1er jet,mais il s'agit plutôt d'un extracteur d'air,qui provoque une dépression dans les conduites sous marines,ainsi la circulation d'air est plus..laminaire.
mais toutes suggestions est bienvenue d'un spécialiste des fluides qui apporterai son expérience pour l'architecture du bidule et l implantation des mecaniques de brassage.
la plus grosse inconnue est la quantité d'eau que peut extraire un système de condensation en fonction du volume d'air brassé et du delta T° et dimension du condensateur ?Là je dis "à l'aide"
10 000 m3/J..
Merci pour l'interet porté
Dernière modification par zebular ; 20/02/2019 à 18h19.