Il ne l'appliquait pas je dirais, avec le GNC, c'est bien appliquer à l'espace il me semble, et Rovelli travaille avec Connes, comme il a commencé avec le machin temps (pour le coté dynamique), peut-être est-ce son dada plus que l'espace qui est celui de connes?
Salut,
En tout cas, suffit de voir un forum comme Futura pour se rendre compte que le temps fascine plus que l'espace, comme dans ce fil
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Je me demande bien pourqu'oi il semblerait que l'espace ne fasse pas l'objet de la même attention que le temps.
Je pense que cela tient plus sur le fait qu'une longueur est quantifiable de manière directe contrairement au temps qui ne l'est qu'indirectement: quoi que c'est discutable quand on y réfléchit à deux fois car que ce soit dans la mesure d'une longueur ou d'une durée on fait la diférence entre deux lectures.
Parler d'émergence du temps ou même d'émergence de l'espace est pour moi une erreur parce que si émergence il y a, cela ne peut être que de l'espace-temps.
la RR s'accomode très bien des bâtonnets infiniment rigides ( ce qu'on peut traduire par des quantas indivisibles de longueur propre dl°) et d'horloges idéales battant un rythme infiniment rapide (quanta de durée propre dt°).
dl° et dt° sont des concepts physiques fondamentaux ( parce qu'objectivement valides). On peut se poser la question de savoir qu'est ce qui rend nécessaire de devoir se passer de l'un ou de l'autre concept, voire des deux?
qu'est-ce qu'un champ sans espace-temps???
je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire
Salut,
Pour moi il y a deux raisons :
- une particularité physique : la flèche du temps
- des raisons culturelles / psychologiques. Et là je n'essaie pas de comprendre (sinon je ferais de la psycho de comptoir)
En RG l'espace et le temps sont des grandeurs dynamiques au même titre que toutes les autres (en physique "non RG", ce sont des paramètres imposés).
Et comme d'hab, dans la formulation quantique, les grandeurs dynamiques sont "noyées" dans la représentation (ce sont les valeurs propres d'opérateurs).
Et la représentation est donnée par un espace de Hilbert (plus les opérateurs et, leur action) qui n'encode pas en lui ces grandeurs dynamiques.
D'où la "disparition".
C'est bêtement ça. Faut pas chercher plus loin.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut,
En réponse à Deedee qui prend bonne note de mon hibernation prolongée, je n’enchaîne pas sur ce sujet car je crois que toutes les réflexions intelligentes à ce sujet ont déjà été émises (je reconnais néanmoins qu'un nombre quasi infini de conneries de tout acabit pourrait encore être écrit). Je voulais savoir si l'on pouvait considérer que le temps ne puisse être qu'une conséquence d'un déplacement entre deux positions distinctes (une distance divisée par une vitesse), et notre cher Deedee81 a particulièrement bien répondu dès la première page.
Ensuite on est parti dans des délires pseudométaphysispirtualitruc, sans grand intérêt à mes yeux.
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Juste une remarque: dire que le temps existe ou que le temps n'existe pas comme Carlo Rovelli revient à dire que sur le plan physique -ou plutôt de la physique- personne n'est capable de définir avec certitude ce qu'est le temps.
Alors qu'il surdétermine nos vies et actions dans le monde macroscopique. Et qu'on aurait plutôt tendance psychologiquement à essayer d'oublier ce "temps qui passe".
Enorme hiatus entre descriptions physiques mélangeant micro et macro, Relativité et MQ et débouchant peut-être sur la gravité quantique mais rien n'est moins sûr, et l'autre uniquement macro où le temps est lié indissolublement à l'irréversibilité: dilemme dont il semble impossible de sortir apparemment...
Si tout est perçu sur le mode relationnel il y a équivalence entre le temps et l'espace avec la particularité que le temps ne possède qu'un seul mode d'interactions qui "signifie" l'irréversibilité.
et que peut-être ce mode de relation "irréversible" -qui n'est qu'un parmi beaucoup d'autres- nous semble surdéterminer tous les autres. Parce qu'elle signifie profondément notre finitude et la finitude de tout ce qui nous entoure.
C'est comme cela que je comprends pour ma part cette phrase selon laquelle le temps n'existerait pas.
“L'eau ferrugineuse, NON !”