Sans vouloir donner l'impression de ré-enfoncer le même clou 50 fois (), le concept "d'existence" est parfaitement valide dans le cadre des sciences expérimentales, comme la physique (et probablement aussi en mathématiques, mais c'est un autre débat).
Il suffit de savoir que ce mot ne désigne pas la même chose en physique et en philosophie.
En physique par exemple, ce qui existe est ce qui peut être mis en évidence dans le cadre de l'expérimentation, et il n'est aucunement question de la nature profonde de la chose.
Par exemple, le flux de chaleur existe (et a existé avant même la définition de l'objet physique atome ou molécule), et c'est un objet physique au même titre que l'atome, ou que sais-je encore.
De la même manière, on mesure le temps et l'espace, et donc, de manière autoréférente, le résultat de leur mesure corrobore l'existence du temps et de l'espace.
Pour ce qui est du niveau d'imbrication hiérarchique de la chaleur, de l'atome, du temps et de l'espace dans les modèles, ils ne sont effectivement pas équivalents, et on aurait naturellement tendance (de manière erronée à mon sens) de trouver plus d'existence dans les niveaux inférieurs que dans les niveaux hiérarchiquement supérieurs, selon une préconception constructiviste du monde.
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