Bonjour ,
Les humains ne font que consommer ce que la terre peut produire.
Je ne comprends pas la signification de cet indicateur ni ces implications.
Et vous ?
Cordialement
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Bonjour ,
Les humains ne font que consommer ce que la terre peut produire.
Je ne comprends pas la signification de cet indicateur ni ces implications.
Et vous ?
Cordialement
Dernière modification par sunyata ; 07/08/2019 à 10h08.
Bjr à toi, La terre "renouvelle"chaque année ce que consomme l''humanité.
Mais si l'humain consomme PLUS vite que le renouvellement forcément à un moment donné on
aura consommé plus que ce que produit (renouvelle) la terre.
Ce jour de dépassement est à ce jour au début aout.
Ca veut dire que l'on ne laisse pas aux éspeces le temps de se renouveller entiérement et que l'on puise
par notre consommations excessives ce qui nous permet de vivre.
Bonne journée
Bonsoir,Bjr à toi, La terre "renouvelle"chaque année ce que consomme l''humanité.
Mais si l'humain consomme PLUS vite que le renouvellement forcément à un moment donné on
aura consommé plus que ce que produit (renouvelle) la terre.
Ce jour de dépassement est à ce jour au début aout.
Ca veut dire que l'on ne laisse pas aux éspeces le temps de se renouveller entiérement et que l'on puise
par notre consommations excessives ce qui nous permet de vivre.
Bonne journée
Peut-on expliquer ce concept par l'analogie suivante ?
On dispose d'un capitale (Terre), qui en étant placé à la banque produit un certain pourcentage d'intérêts.( Ressources renouvelables)
On verse les intérêts sur un compte courant, sur lequel on puise ce qui nous est nécessaire pour vivre. (Prédation)
Si on consomme plus que ce que la capital "Terre" peu produire chaque année sous forme d'intérêts (ressources), cela signifie, qu'en plus des intérêts on épuise une partie du capital.
Cela a pour conséquence que l'année suivante, la capital diminué va produire moins d'intérêts.Et que nous disposerons donc de moins de ressources dans un proche avenir.
L'autre conséquence et que si notre consommation ne se réduit pas, alors on va être amené plus rapidement à amputer à nouveau une partie du capital l'année suivante.
On entre donc dans une spirale infernale. (Toute chose étant égale par ailleurs). On voit bien où tout ceci nous mène.
Cordialement
Dernière modification par sunyata ; 07/08/2019 à 20h24.
Bonjour Sunyata,
Oui, c'est comme ça que je le comprends.
Mais j'ai une autre question, qui est de savoir comment on calcule ça. Dans le cas de la terre, j'imagine qu'en fonction de la ressource qu'on considère, on arrive à des délais très variables.
Par exemple dans le cas du pétrole, on va mettre environ 300 ans à bouffer ce que la terre a mis peut-être 10 millions d'années à produire. Donc en faisant une grosse règle de 3, on arrive au dépassement le 1er janvier à 0h15...
Bref, ça me semble très étrange, cette date de fin juillet !
Il ne faut pas faire la règle de 3 sur les durées mais sur la quantité disponible et notre vitesse de consommation. La seule incertitude dans ce cas est l'estimation des quantités disponibles. Si on les sous-estime, ce qui est probable, on ne fait qu'avancer la date du dépassement, mais pas tant que ça. Et de toutes façons (je réfléchis en écrivant) ce qui est important c'est non pas les quantités disponibles mais celles que nous pourrons raisonnablement exploiter (sans faire tout pêter à la dynamite comme dans le cas du gaz de schiste), et dans ce cas il n'y a plus tellement d'erreur.
Je ne comprends toujours pas... Supposons qu'il y ait 1500 milliards de barils de réserve et qu'on consomme 100 millions de barils par jour. Ca doit être à peu près les ordres de grandeur, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse, je veux comprendre le principe du calcul. Comment calcule t on avec ça un jour du dépassement ?
Après, je suppose qu'il faut faire un autre raisonnement sur les ressources forestières, agricoles ou autres, qui sont renouvelables. Là j'arrive à imaginer un calcul possible : on estime la quantité de bois produite par les forêts dans le monde, on estime la consommation de bois dans le monde, et P/C*365 = jour du dépassement. Mais je ne vois pas comment faire un calcul global, et non type de ressource par type de ressource.
Donc pour répondre à la question du titre :
"Au juste ? A rien !"
C'est un vague calcul* qui permet d'attirer l'attention sur un problème. Une "échelle médiatique".
Malheureusement pour sembler sérieux à un journaliste il faut donner des nombres, des dates, en tout cas des choses précises.
Alors on donne des chiffres qui ne veulent rien dire, puis en plus là on peut le donner tous les ans ! Du boulot assuré sur le thème "on va tous mourir".
Donc c'est du grand n'importe quoi, même si le problème est réel.
* Comme si exactement le même jour on avait consommé toutes les espèces !
"La réalité c'est ce qui reste quand on refuse d'y croire" P.K. Dick
Bonjour,
je pense qu'on se fie surtout au carbone dans cette histoire, qui n'est d'ailleurs pas une ressource mais une pollution par les rejets de CO2. On sait à peu près ce qui est émis chaque année et on sait ce que la planète est capable d'absorber (en gros la moitié). Si on arrive à inclure l'urbanisation, la déforestation, la dégradation des sols et la moins bonne assimilation par les océans à cause de l'augmentation moyenne de la température, il est peut-être possible de sortir un semblant de date.
Quant aux réserves de ressources non renouvelables ça ne peut pas être pris en compte.
J'ai quand même beaucoup de doutes sur la pertinence de la méthode avec un agrégats de données différentes pour sortir une date...
D'accord, donc on dit grosso-modo : on émet 32 milliards de tonnes de CO2, la terre en absorbe moins de 20, donc on calcule une date. Là je comprends le principe, mais la présentation qui en est faite de "consommation de 2 planètes" est bien trompeuse ! Ca doit être que le grand public, heu non, les journalistes ne sont pas capables de comprendre donc disent n'importe quoi, comme d'hab.
OK, sinon on retombe sur mon calcul plus haut, et on est en dépassement en quelques minutes.
Et moi donc...
Finalement, un concept qui n'a aucune pertinence. Merci !
On est donc d'accord.Donc pour répondre à la question du titre :
"Au juste ? A rien !"
C'est un vague calcul* qui permet d'attirer l'attention sur un problème. Une "échelle médiatique".
Malheureusement pour sembler sérieux à un journaliste il faut donner des nombres, des dates, en tout cas des choses précises.
Alors on donne des chiffres qui ne veulent rien dire, puis en plus là on peut le donner tous les ans ! Du boulot assuré sur le thème "on va tous mourir".
Donc c'est du grand n'importe quoi, même si le problème est réel.
* Comme si exactement le même jour on avait consommé toutes les espèces !
http://www.overshootday.org/newsroom...-backgrounder/
Bon, en gros, comme ils disent, c'est 60% le CO2...
Mais la recette de cuisine est bien cachée...
Jusqu'ici tout va bien...
Merci polo974 !
Bonjour,Bonjour,
je pense qu'on se fie surtout au carbone dans cette histoire, qui n'est d'ailleurs pas une ressource mais une pollution par les rejets de CO2. On sait à peu près ce qui est émis chaque année et on sait ce que la planète est capable d'absorber (en gros la moitié). Si on arrive à inclure l'urbanisation, la déforestation, la dégradation des sols et la moins bonne assimilation par les océans à cause de l'augmentation moyenne de la température, il est peut-être possible de sortir un semblant de date.
Quant aux réserves de ressources non renouvelables ça ne peut pas être pris en compte.
J'ai quand même beaucoup de doutes sur la pertinence de la méthode avec un agrégats de données différentes pour sortir une date...
Si on reprend mon image du capital financier qui dégage des intérêts que l'utilisateur consomme.
On peut dire que l'évaluation de l'urbanisation, la déforestation, la dégradation des sols, et la moins bonne utilisation des océans, permet une évaluation de l'état du Capital.
Cette évaluation de l'état de la planète permet de mettre à jour, la quantité de CO2 que la planète peut assimiler sans augmentation de température.
Et partant de là, de définir le jour du dépassement.
L'évaluation du Capital doit être actualisée chaque année, en fonction des actions des hommes : Reforestation, Urbanisation, augmentation de la température qui diminue le puits de carbone des océans etc...
Plus on urbanise, plus le potentiel de couverture végétale diminue en surface.
Plus on déforeste moins on absorbe de CO2
La dégradation des sol diminue la productivité des végétaux.
et la montée en température des eaux de surface, diminue la capacité d'absorption en CO2 des eaux de Surface.
Ces paramètres constituent bien une évalutation du "Capital" c'est à dire la biocapacité de la terre , c'est à dire son potentiel d'absoption du CO2.
Donc tout cela me semble au contraire trés cohérent.
Cordialement
Pas du tout. Par exemple si on urbanise comme ça, c'est compté comme ça. Si on coupe du bois comme ça, c'est compté comme ça. Comment veux-tu que ce type d'agrégat mesure un potentiel d'absorption? La seule chose qui évite à cet indicateur d'être du délire complet, c'est qu'il est mélangé avec les émissions de CO2 d'une manière que c'est ce dernier chiffre qui domine. Au final on a une mesure de CO2, plus beaucoup de bruit au sujet du jour exact. Sachant que le jour exact dépend de caprices méthodologiques qui changent chaque année, le tout est au mieux du bruit, au pire une source de malinformation.
BonsoirPas du tout. Par exemple si on urbanise comme ça, c'est compté comme ça. Si on coupe du bois comme ça, c'est compté comme ça. Comment veux-tu que ce type d'agrégat mesure un potentiel d'absorption? La seule chose qui évite à cet indicateur d'être du délire complet, c'est qu'il est mélangé avec les émissions de CO2 d'une manière que c'est ce dernier chiffre qui domine. Au final on a une mesure de CO2, plus beaucoup de bruit au sujet du jour exact. Sachant que le jour exact dépend de caprices méthodologiques qui changent chaque année, le tout est au mieux du bruit, au pire une source de malinformation.
Pour juger encore faudrait il qu'on ait leur méthode de calcul pour élaborer leur indicateur.
Ce que personne n'a apparement si j'ai bien compris...
Cordialement
Je n'ai aucune idée de la méthode de calcul de cet "indice".
Par contre je le comprend comme reflétant l'impact de la consommation sur la production.
Si on surconsomme alors il y a dégradation.
Par exemple si une foret ne parvient pas à régénérer les coupes d'une année sur l'autre, alors il y a surconsommation.
De la même manière pour les poissons etc.
Pour ce qui est des matières premières qui ne se régénèrent pas, je ne vois pas comment ils sont censés intervenir dans le calcul.
Pour le calcul :
J = B/E * 365
B est la biocapacité ou capacité de production biologique de la planète ;
E est l’empreinte écologique de l'humanité.
J est le nombre de jours comptés à partir du 1er janvier.
Les deux se mesure en hectare global (hag).
Pour les détails : biocapacité et Empreinte écologique
Bonjour,Pour le calcul :
J = B/E * 365
B est la biocapacité ou capacité de production biologique de la planète ;
E est l’empreinte écologique de l'humanité.
J est le nombre de jours comptés à partir du 1er janvier.
Les deux se mesure en hectare global (hag).
Pour les détails : biocapacité et Empreinte écologique
Voici un article qui explique le principe du calcul, qui est basé sur l'évaluation de l'hectare global, et des hectares globaux par habitants.
Ceci montre que le principe du calcul du jour du dépassement est parfaitement cohérent, car il transforme les composantes qui parraissent de prime abord hétérogènes, en quelque chose d'homogène,Par exemple, un km parcouru en camion est converti en hectare nécessaire à l'absorption du Co2 et en hectare consacre aux routes et autoroutes ou encore la fabrication du papier nécessite une certaine quantité d'eau qui peut être convertie en hectare en prenant des précipitations moyennes...etc Ce calcul peut être fait a différentes échelles en terme d'empreinte écologique.
grace à une monnaie commune ---> la surface nécessaire pour obtenir telle ou telle ressource.
Voir le lien ci dessous :
https://vertcommeuneorange.blogspot....re-global.html
Cordialement
pas parfaitement cohérent, parce que l'absorption du CO2 a toujours été la moitié de ce qu'on a émis à peu près, quel que soit le volume émis (la quantité absorbée s'ajuste à la concentration !!). Ça fait que le "jour du dépassement" sera toujours à peu près au milieu de l'année, quelle que soit la production de CO2, donc ça mesure pas grand chose en réalité à part le taux d'absorption du CO2 qui est une quantité naturelle.Bonjour,
Voici un article qui explique le principe du calcul, qui est basé sur l'évaluation de l'hectare global, et des hectares globaux par habitants.
Ceci montre que le principe du calcul du jour du dépassement est parfaitement cohérent, car il transforme les composantes qui parraissent de prime abord hétérogènes, en quelque chose d'homogène,
Bjr Kevin73, Le jour de dépassement ne concerne PAS que le....CO2.
Concerne surtout le RENOUVELLEMENT des espéces.
Ca fait tout de meme une différence.
Bon WE
je répondais sur la partie CO2 qui d'après Jiav domine le résultat (ce qui parait cohérent puisque la date est proche du milieu de l'année). Après je ne sais pas ce que tu appelles le renouvellement des espèces ni comment ça rentre dans le calcul ...
Il me semble que cela à une utilité car cela permet à un pays situer son empreinte écologique par rapport à la biocapacité moyenne, et à évaluer l'effort à accomplir, pour ramener son empreinte à une valeur proche de cette valeur.pas parfaitement cohérent, parce que l'absorption du CO2 a toujours été la moitié de ce qu'on a émis à peu près, quel que soit le volume émis (la quantité absorbée s'ajuste à la concentration !!). Ça fait que le "jour du dépassement" sera toujours à peu près au milieu de l'année, quelle que soit la production de CO2, donc ça mesure pas grand chose en réalité à part le taux d'absorption du CO2 qui est une quantité naturelle.
CordialementLe calcul de l'empreinte écologique d'une entité ou d'un territoire répond à une question scientifique précise, et non à tous les aspects de la durabilité, ni à toutes les préoccupations environnementales. L'empreinte écologique aide à analyser l'état des pressions sur l'environnement sous un angle particulier, en partant de l'hypothèse que la capacité de régénération de la Terre pourrait être le facteur limitant pour l'économie humaine si elle continue à surexploiter ce que labiosphèreest capable de renouveler3. Une métaphore souvent utilisée pour l'exprimer est le nombre de planètes nécessaires à une population donnée si son mode de vie et de consommation était appliqué à l'ensemble de la population mondiale.
C'est plus clair comme ça.Pour le calcul :
J = B/E * 365
B est la biocapacité ou capacité de production biologique de la planète ;
E est l’empreinte écologique de l'humanité.
J est le nombre de jours comptés à partir du 1er janvier.
Les deux se mesure en hectare global (hag).
Pour les détails : biocapacité et Empreinte écologique
On regarde la production globale de CO2.
On regarde la consommation de CO2 par la planète (la régénération si on veut).
"Normalement" c'est à l'équilibre, et on dit dans ce cas de figure : "on consomme 1 planète" (sachant qu'il faut inverser consommation et production lorsqu'on parle de CO2 et non pas de ressources...).
On fait le ratio consommation/production de CO2 : Multiplier 365 jours par ce ratio donne le jour du dépassement.
justement la capacité de la planète à absorber le CO2, ça a pas de sens, puisqu'elle absorbe toujours la moitié de ce qu'on émet environ. Autrement dit la capacité s'ajuste en plus ou en moins à ce qu'on émet. Ce qui fait que le résultat logique c'est qu'on consommera toujours environ 2 planètes quand on brule des énergies fossiles - mais ça n'a aucun sens car on n'arrivera jamais à une. Le concept a un sens pour les ressources renouvelables mais pas pour les ressources non renouvelables.C'est plus clair comme ça.
On regarde la production globale de CO2.
On regarde la consommation de CO2 par la planète (la régénération si on veut).
"Normalement" c'est à l'équilibre, et on dit dans ce cas de figure : "on consomme 1 planète" (sachant qu'il faut inverser consommation et production lorsqu'on parle de CO2 et non pas de ressources...).
Non. Cette date "moyenne" change d'une année sur l'autre avec les paramètres de biocapacité et d'empreinte écologique qui ont été choisis.
C'était le 01/11 en 2000 et le 21/08 en 2010.
Cette date n'est pas la même selon le pays. Par exemple en 2018, c'était le 5 mai pour la France et le 20 décembre pour le Vietnam.
Ça montre que le mode de vie d'un vietnamien est plus "soutenable" que celui d'un français. Mais je pense qu'on s'en doutait sans avoir à faire de calcul "savant" !
dans ce cas ça doit pas être calculé avec la capacité d'absorption du CO2 parce qu'en 2000 c'était déjà la moitié du CO2 qui était absorbé mais je sais toujours pas comment est calculé ce jour ....
Cela fait longtemps qu’on sait que tu as des idées en totale contradiction avec celles des spécialistes sur l’influence du CO2.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
je comprends pas du tout ce que tu veux dire, déjà ça fait pas longtemps que je viens ici, ensuite je vois pas bien le rapport de la discussion avec l'influence du CO2 qui n'entre pas du tout dans le calcul, et ensuite je vois pas quelles "idées" tu crois que j'aurais qui serait en contradiction avec les spécialistes ...
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
euh, où tu vois que j'ai parlé de l'influence du CO2, et d'ailleurs qui a en parlé dans cette discussion ? on a juste parlé des quantités d'émissions et de l'absorption, ça n'a aucun rapport a priori avec les conséquences.