Peut on détruire les élément radioactif dans des accélérateurs de particules ?

[XK150]

C'est le genre de sujet sur lequel ton expertise est incontestablement supérieure à la mienne. Pourrais-tu expliciter le critère qui fait qu'une architecture correspond ou non à un rubitron? (j'aurais pensé que la présence d'un ADS était le critère)

Oui , mais la phrase citée ne fait pas référence aux systèmes ADS , elle fait référence à des réacteurs à neutrons rapides de 4 ème génération , Astrid pour ne pas le dire à l'époque .

Le concept ( car aucun n'existe à l'échelle industrielle ...) de l' ADS ( Accelerator Driven System ) est un système hybride constitué d'un réacteur nucléaire fonctionnant en mode sous critique , c'est à dire incapable d'entretenir tout seul une réaction en chaîne , complété par une source externe facilement pilotable fournissant le complément de neutrons nécessaires .
Cette source externe , c 'est une source de "spallation " , ici accélérateur de protons sur cible métal lourd ( Pb , Bi , W , Ta ) qui fournit les neutrons complémentaires .
Le projet MYRRHA , déjà bien avancé comme projet dans mes documents de 2005 ..., est un ADS .
Les ADS sont optimisés pour la transmutation des actinides avec certains avantages neutroniques .... MAIS ne produisent pas d'électricité .
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[invite6c250b59]

Enfin, Myrrha peut être considéré comme un parent proche du Rubbiatron (et non rubitron) et un descendant direct du groupe européen créé par Carlos Rubbia; non seulement le principe est le même, mais les options techniques sont identiques, au combustible près. Ceci dit, ça fait déjà très longtemps que l'on parle, en théorie, de tout cela; ce qui fait réellement la différence, c'est la capacité technique, assez récente, de construire des accélérateurs puissants à coût acceptable.

Ok, merci à toi et XK150.