@GBo : Ce que je veux dire dans mon message #83 se situe dans la manière de définir la santé d'un point de vue général et la santé d'un point de vue mental, de faire le lien entre ces deux axes.
Voir : https://www.consultabaekeland.com/p/...te-mentale.php
L'introduction de cet article :
" Actuellement l’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé mentale comme : « Un état de bien-être dans lequel l’individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux tensions ordinaires de la vie, et est capable de contribuer à sa communauté. »
Aimer, Travailler et Jouer
Comment arrive-t-on, alors, à cet état de bien-être ? La célèbre définition de Freud de la santé mentale comme la capacité d’aimer, de travailler et de jouer continue à être absolument valable. "
En perspective d'une défintion de la maladie mentale, la défintion de la santé mentale me semble ambigü et en particulier dans la démarche psychanalytique qui me semble être ainsi plus un idéal de société qu'une démarche de soins en proposant un profil de l'adaptation sociale.
Sans questions il n'y a que des problèmes sans réponses.
Salut,
j'arrive comme la cavalerie mais merci pour ces informations sur Freud. Je ne savais pas tout ça.
Je connais des personnes très cultivées (université, travail intellectuel...) qui croient en des absurdités monumentales. Elles y croient sincèrement. Et le dialogue rationnel sur ces aspects particuliers (le reste ça va) est impossible (et je l'évite, c'est comme les "pas de politique à table les enfants" ).On peut être honnête, mais prisonnier de théories fausses, et en y croyant sincèrement, faire plus de mal que de bien. Je ne soupçonne pas Bruno Bettelheim d’être malhonnête, mais il n’empêche qui a créé des ravages dans les familles d’enfants autistes. Combien d’enfants mal aidés et de familles éclatées par des divorces ou des conflits dramatiques ?
(j'avoue à avoir du mal à comprendre ça, mais bon, je ne suis pas psychologue).
Donc j'imagine que lorsque cela arrive à des personnes ayant une certaine influence (en particulier dans la santé) cela peut faire d'énormes dégâts. Et j'ai l'impression qu'on n'a pas fini d'avoir ce genre de "soucis". Et j'ai l'impression que cela peut être encore pire que les comportements malhonnêtes (escrocs de tout poil) car là au moins on a des leviers légaux avec lesquels agir (la seule difficulté étant qu'ils sont.... plus nombreux).
Bon là j'exprime mon avis, mais je pense que c'est juste.
Dernière modification par Deedee81 ; 10/09/2021 à 08h19.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'est sans doute le comportement par défaut des êtres humains et ce depuis toujours. Mais comme nous avons été formés dans des sociétés démocratiques et scientifiques, nos "mythes" incluent la rationalité des êtres humains et nous sommes en effet toujours surpris et choqués quand elle est totalement absente.Je connais des personnes très cultivées (université, travail intellectuel...) qui croient en des absurdités monumentales. Elles y croient sincèrement. Et le dialogue rationnel sur ces aspects particuliers (le reste ça va) est impossible (et je l'évite, c'est comme les "pas de politique à table les enfants" ).
(j'avoue à avoir du mal à comprendre ça, mais bon, je ne suis pas psychologue).
La science ne prévoit d'ailleurs pas qu'un individu puisse être rationnel par lui même : il faut être formé, il faut utiliser un langage spécial, les maths, pour s'exprimer de la façon la plus rigoureuse possible, il faut que tout ce qu'on dise soit relu, souvent plusieurs fois, validé par les pairs et l'expérience...
Si on n'avait pas toute cette structure pour cadrer les biais psychologiques des individus, le ratio Raoult/scientifique normal serait sans doute inversé.
Bonjour,
D'où mon idée de raisonner en terme de gratification.
Qu'est-ce qui est le plus gratifiant sur le moment ?
La lucidité, le bon sens, la rationalité, appelons cela comme on voudra, seraient un outil.
Si une situation requiert l'utilisation de cet outil pour être gratifiante, utilisons le.
Si une situation au contraire promet d'être plus gratifiante et de façon plus immédiate en adhérant à une croyance et en faisant fi de toute lucidité et rationalité, alors rangeons les au placard.
On n'emporte pas son marteau au bal.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 10/09/2021 à 08h29.
Oui, cette définition est le pendant positif des motifs de consultation d'urgences psychiatriques que je citais, dans le cas où on ne peut plus réaliser ses propres capacités face aux tensions ordinaires de la vie. Si cela t'était arrivé un jour, ou que tu avais été témoin de ceci pour un des tes proches, tu poseras pas la question de l'ambiguïté de la définition de la bonne santé mentale.@GBo : Ce que je veux dire dans mon message #83 se situe dans la manière de définir la santé d'un point de vue général et la santé d'un point de vue mental, de faire le lien entre ces deux axes.
Voir : https://www.consultabaekeland.com/p/...te-mentale.php
L'introduction de cet article :
[I]" [SIZE=2]Actuellement l’Organisation Mondiale de la Santé définit la santé mentale comme : « Un état de bien-être dans lequel l’individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux tensions ordinaires de la vie, et est capable de contribuer à sa communauté. » [...]
La suite est du verbiage d'un psychanalyste et pas d'un thérapeute. On n'atteint pas un état de bonne santé mentale, c'est le lot commun. C'est son absence soudaine ou progressive (e.g. dépression) qui doit amener à consulter, et surtout pas un psychanalyste qui joue sur les termes de la définition de l'OMS pour vendre sa salade.
Dernière modification par GBo ; 10/09/2021 à 08h30.
La lucidité ou l'irrationalité, selon ce qui arrange au cas par cas.
Liet Kynes faisait remarquer que l'on n'est pas soi-même à l'abri de cela.
https://forums.futura-sciences.com/d...ml#post6844405
Mais est-ce vraiment suffisant pour expliquer la sincérité ? Je veux dire que parfois certaines croyances m'arrangeraient bien.... mais je suis un indécrottable rationnel. Et donc ce qui m'arrangerait ne suffit pas à basculer (en tout cas pour moi) dans une croyance irrationnelle sincère. Pm42 dit que c'est probablement un comportement par défaut.... ça je veux bien l'admettre mais.... ça ne m'aide pas à comprendre.
Mais j'admets (puisque de toute façon je ne comprend pas) que je ne suis peut-être pas à l'abri
Le caractère et la personnalité en général pevent-ils jouer un rôle dans ce risque de basculer dans les croyances "parce que ça arrange bien" ???
Dernière modification par Deedee81 ; 10/09/2021 à 08h54.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Peut-être quelque chose comme ça : https://www.amazon.fr/Syst%C3%A8me-d...1258060&sr=8-1
Voir peut-être aussi du côté de Bronner.
Je confirme : tu ne l'es pas comme tous les autres participants ici. Nous avons tous nos biais qui nous font nous comporter sur la base d'à-priori non étayés, de croyances et prendre des décisions non rationnelles.
On pourrait par exemple modéliser le forum comme un jeu du prisonnier récurrent où "dialoguer calmement" serait la collaboration et "ne pas répondre" ou "répondre agressivement ou modérer" serait la trahison.
Dans ce cas, on peut définir les meilleures stratégies pour atteindre l'équilibre le plus efficace (il y avait un article de Delahaye dans PLS que tu as peut-être lu).
Ce serait rationnel.
Aucun de nous ne fait cela : nous nous comportons sur la base de notre psychologie.
Et c'est normal : prendre des décisions rationnelles est long, coûteux énergétiquement, souvent impossible ou inefficace par manque d'informations, etc. Notre cerveau n'est pas fait pour ça et en fait, on n'arrive même pas à prendre certaines décisions si les centres émotionnels sont désactivés.
Bien noté. L'environnement culturel joue un rôle fondamental. Et l'environnement culturel occidental à visée rationnalisante ne s'est pas construit en un jour.La science ne prévoit d'ailleurs pas qu'un individu puisse être rationnel par lui même : il faut être formé, il faut utiliser un langage spécial, les maths, pour s'exprimer de la façon la plus rigoureuse possible, il faut que tout ce qu'on dise soit relu, souvent plusieurs fois, validé par les pairs et l'expérience...
Raoult lui-même est bivalent. Il ne peut pas être toujours irrationnel...Si on n'avait pas toute cette structure pour cadrer les biais psychologiques des individus, le ratio Raoult/scientifique normal serait sans doute inversé.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 10/09/2021 à 09h27.
Ah oui, bien vu. C'est probablement lié (au moins en partie) à ça.
EDIT je répondais à l'histoire des systèmes 1 et 2
Merci aux autres. Attention, les réactions émotionnelles, ça je sais très bien que je ne suis pas à l'abri. Mais ici ça va au-delà de ça, enfin il me semble, une réaction émotive n'est pas la même chose qu'une croyance dur comme le fer (même si je suppose que l'un peut influencer l'autre)
Dernière modification par Deedee81 ; 10/09/2021 à 09h40.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
En ce qui me concerne, je parlais du fonctionnement général du cerveau. Les croyances, c'est un conditionnement basé sur des émotions : on reçoit de la gratification quand on se comporte en accord avec les croyances, quand cela permet de faire partie d'un groupe et on a peur de ce qui se passerait si on se comportait différemment.
A la limite, on peut dire que notre rapport à la science se construit comme cela : quand on est méthodique, rigoureux et compétents, nous sommes efficaces, nous avons de la reconnaissance de nos pairs. Et si nous laissons nos à-priori nous guider, nous pensons que nous allons échouer massivement.
C'est sans doute globalement vrai en science mais pas du tout dans d'autres domaines : en art, dans une grande partie du business, du management, les "intuitifs irrationnels" réussissent sans doute mieux que les "rigoureux méthodiques".
Mais pourtant, les ingénieurs/scientifiques arrivent difficilement à l'accepter. Pour prendre un exemple, il suffit de voir les réactions de rejet très fortes qu'engendre ici Elon Musk.
Ce qui lui ait reproché est d'annoncer plus que ce qu'il peut faire, des délais pas tenables, etc. Pour les gens qui en parlent (et c'est récurrent), ce qu'il commet est un pêché : il ne respecte pas la norme technique/scientifique. Et le fait que ça marche quand même au final est encore pire puisque cela invalide leur croyance que le monde entier est géré par les règles auxquelles ils adhérent. Au point pour certains de nier la dite réussite tellement elle les choquent.
Après, je ne fais pas du relativisme absolu et je préfère bien sur causer avec eux qu'avec un Taliban vu que la place prise par la croyance et son ampleur sont largement plus faibles mais le mécanisme de fond est le même.
Dernière modification par pm42 ; 10/09/2021 à 10h04.
Ca c'est une bonne analyse. En effet, il doit y avoir une approche de sélection émotionnelle de ce qui "marche" (satisfait) et en liaison aussi avec les modes de raisonnement. Et ça peut extrêmement varier d'un individu à l'autre (pour des raisons cultures, d'expérience personnelle, de caractère....). J'y vois un peu plus clair.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Intéressant ça. Une personne qui se dit rationnelle pourrait avoir au moins deux croyances :A la limite, on peut dire que notre rapport à la science se construit comme cela : quand on est méthodique, rigoureux et compétents, nous sommes efficaces, nous avons de la reconnaissance de nos pairs. Et si nous laissons nos à-priori nous guider, nous pensons que nous allons échouer massivement.
C'est sans doute globalement vrai en science mais pas du tout dans d'autres domaines : en art, dans une grande partie du business, du management, les "intuitifs irrationnels" réussissent sans doute mieux que les "rigoureux méthodiques".
Mais pourtant, les ingénieurs/scientifiques arrivent difficilement à l'accepter.
-la croyance qu'elle est rationnelle (alors que non vu qu'elle a des croyances)
-la croyance que si on n'est pas rationnel, forcément on échoue ou on fait de mauvais choix (alors que non, pas forcément), voire peut-être pire, la croyance qu'en étant rationnel on ne peut pas faire de mauvais choix et qu'on réussi forcément (ce qui ne serait possible que si on avait toutes les informations, si il manque des informations cruciales et qu'on ne sait pas qu'elles manquent, une décision rationnelle pourra mener à l'échec...)
m@ch3
Never feed the troll after midnight!
Oui c'est le cas d'Elon Musk, il est à la fois ingénieur ingénieux, chef d'entreprises (des qui marchent - SpaceX et Tesla - et d'autres qui ne marchent pas - The Boring Company et Neuralink) mais aussi idéologue irrationnel (du mouvement dit du "Transhumanisme").
Et je suis désolé de pas être d'accord (pour une fois !) avec pm42, mais on ne comprend rien aux critiques que l'on peut faire à juste titre de ce personnage si on ne juge que par ses succès (en retard ou pas) et en omettant la dimension du gourou dont les théories foireuses sont mises en échec par les faits (puce dans le cerveau pour augmenter les capacités de l'humain, colonisation (et non exploration) de planètes)....
Dernière modification par GBo ; 10/09/2021 à 10h38.
Oui parce que la rationalité est sans doute collective. On peut prendre l'exemple célèbre d'Einstein : scientifiquement, il tient la route mais sa vision du monde influe beaucoup sur ses axes de recherche ce qu'on résume par "il ne croyait pas à la MQ parce que Dieu ne joue pas aux dés avec l'Univers".
Bien sur, c'est largement plus subtil que ça mais c'est son dialogue fécond avec Bohr notamment et les contributions de nombreuses personnes qui font qu'on arrive à une théorie aussi efficace alors que chacun individuellement aurait sans doute eu largement plus de mal.
Les autres corrigent nos biais, nos erreurs et on peut constater que quand on veut faire des systèmes informatiques très fiables, c'est aussi ce qu'on fait : on ne fait pas confiance à un seul système aussi bien conçu soit il.
Oui et dès qu'on sort de domaines parfaitement modélisés, et ceux ci sont rares, on n'a jamais l'ensemble des informations ni des modèles robustes.-la croyance que si on n'est pas rationnel, forcément on échoue ou on fait de mauvais choix (alors que non, pas forcément), voire peut-être pire, la croyance qu'en étant rationnel on ne peut pas faire de mauvais choix et qu'on réussi forcément (ce qui ne serait possible que si on avait toutes les informations, si il manque des informations cruciales et qu'on ne sait pas qu'elles manquent, une décision rationnelle pourra mener à l'échec...)
Je suis désolé mais ma remarque n'était pas sur les critiques qu'on peut faire au personnage mais sur le fait que certains ne peuvent pas s'empêcher de le critiquer systématiquement même quand cela n'a pas de rapport avec le sujet.
Ton post illustre cela (avec tout le respect que je te porte).
Dans ce cas Musk est un exemple assez mal amené ici puisqu'il est particulièrement ambivalent lui-même : ingénieur rationnel ET gourou irrationnel qui attire les foules par le deuxième aspect critiquable autant que par le premier, admirable sur le plan des succès techniques.
Taxer ses critiques de comportement irrationnel est alors compliqué...
Dernière modification par GBo ; 10/09/2021 à 10h48.
Non ce qui est irrationnel, c'est de faire ce que tu fais ici : tout ramener à ce sujet comme si c'était lui et son comportement le débat. On parle de complètement autre chose mais dès qu'on cite son nom, le fil dérive.
Il est significatif que tu ne l'entendes pas : dès qu'on te dit "il n'est pas efficace ni pertinent de critiquer Musk ici", tu entends "on ne devrait pas critiquer Musk et je prends son parti".
C'est un des exemples de biais cognitif/émotion/comportement/croyance dont on parlait et auquel aucun de nous n'échappe (sachant que tu es quelqu'un de globalement rationnel sur FS).
Ca c'est fort de café quand même : je viens de reparcourir les 3 pages, tu es le premier à avoir amené Musk dans ce fil, et à mon avis à contre emploi, d'où la dérive qui en suivit...
Dernière modification par GBo ; 10/09/2021 à 10h58.
Bon, peu importe qui a muské le premier, laissons le tomber (de toute façon, le débat est aussi faussé par le fait qu'une communication marketing peut être très différente de ce que pense le bonhomme. Difficile de juger de quoi que ce soit avec des personnages publics).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui et on pense qu'il y a passé plus de temps que sur les maths et la physique :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Études...27Isaac_Newton
Mais comme le dit l'article, le concept de science "pure et dure" tel que nous le connaissons n'existait pas à l'époque : Pascal et Descartes sont aussi des philosophes dont la pensée est religieuse.
Ceci dit, ce n'est pas étonnant : il y a des théories qui pensent que la science nait dans un contexte monothéiste qui suppose qu'il y a des règles figées, ce qu'une société animiste n'aurait pas fait.
On peut aussi noter qu'à l'époque, la science ne se sépare pas non plus de la philosophie et c'est très clair dans une des citation de Galilée :
"La philosophie est écrite dans cet immense livre qui continuellement reste ouvert devant les yeux (ce livre qui est l'Univers), mais on ne peut le comprendre si, d'abord, on ne s'exerce pas à en connaître la langue et les caractères dans lesquels il est écrit. II est écrit dans une langue mathématique"
Ou en italien :
"La filosofia è scritta in questo grandissimo libro che continuamente ci sta aperto innanzi a gli occhi (io dico l'universo), ma non si può intendere se prima non s'impara a intendere la lingua, e conoscer i caratteri, ne' quali è scritto. Egli è scritto in lingua matematica".
A cette époque, il n'y a effectivement pas de démarcation science/philosophie pour la simple et bonne raison que c'est encore la théologie qui est reine dans la plupart de l’Europe, c'est à dire que quelque soit ce qu'on essaye de savoir, quelle que soit la manière de le savoir,cela sera toujours jugé par rapport à la théologie, est ce en accord ou pas avec la théologie, peu importe les arguments , peu importe les observations ... Et face à celà non seulement science et philosophie ne s'oppose pas mais elle sont ensemble, alliées et font front commun ! C'est le mouvement humaniste .
Il est par ailleurs toujours difficile d’acquérir un savoir en dehors du cadre religieux puisque le savoir est "protégé" par l'église, stocké dans les bâtiments de église, dans la plupart de l'europe SAUF l'Italie et peut etre déjà la France justement grâce au mouvement humaniste .
D'ailleurs, le simple faite que le texte de Galilée que tu cites soit écrit en langue vulgaire (en italien et non en latin) bien qu'il soit commandé par le pape montre que l'humanisme fait déjà effet en Italie au moment où Galilée écrit les dialogues . C'est remarquable parce que, par exemple, l'anglais Newton à écrit Philosophiae naturalis principia mathematica en latin , bien que ce soit écrit bien aprés Galilée .
J'avais lu un article là-dessus : un groupe de réflexion obtient-il de meilleurs résultats que ses membres isolés ?
Apparemment, tout dépendrait de l'homogénéité ou non du groupe :
- si tous les membres du groupe sont en gros d'intelligence et de formation proches, alors la collaboration est positive, et le groupe fonctionne très bien. Les faiblesses de chacun seraient en effet compensées par les autres, avec un même niveau global de qualité.
- si le groupe est disparate, c'est le contraire. Les meilleurs éléments seraient handicapés par la présence des plus faibles, et le niveau de qualité de leurs interventions serait donc réduit.
On peut parfois sans doute saupoudrer ça d'un peu d'ultracrépidarianisme sauce Dunning-Kruger et son accompagnement de pointes d'autosatisfaction.
D'où le fait que les homéopathes auraient peut-être la vie facile: ils auraient pour patients essentiellement des personnes plutôt en bonne santé, avec une certaine hygiène de vie, et un statut social plutôt élevé.
Dernière modification par Mickey-l.ange ; 10/09/2021 à 13h41.
Cela n’a rien à voir, cela remonte aux Grecs anciens et c’était sans rapport avec la théologie.
Source https://fr.wikipedia.org/wiki/PhilosophieLa philosophie, du grec ancien φιλοσοφία (composé de φιλεῖν, philein : « aimer » ; et de σοφία, sophia : « sagesse » ou « savoir »)1, signifiant littéralement « amour de la sagesse », est une démarche de réflexion critique et de questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine
La physique faisait intégralement partie de la philosophie, même si cette physique reposait sur des principes faux. De même beaucoup ignorent qu’à côté de ses traités philosophiques et physique (au sens actuel de ces termes) Aristote a écrit ce qui était la somme des connaissances de l’époque en zoologie.
Les distinctions des différents domaines propres, tels que nous les concevons actuellement, ne s’est faite que progressivement au cours des siècles. Les choses se sont ensuite compliquées car l’Église a fait sienne la philosophie aristotélicienne... dont les écrits nous sont parvenus grâce à des traductions arabes et s’en est servie pour réinterpréter sa théologie (rôle très important de saint Thomas d’Aquin). Mais tout ça c’est du passé.
Évoquer l’histoire et les religions au travers de quelques clichés superficiels véhiculés dans l’imaginaire collectif, et qui sont plus proches de la caricature que de l’objectivité, cela s’appelle un biais de confirmation : pourquoi chercher à creuser ces sujets puisqu’ils correspondent à ce que je pense (par courtoisie j’évite de dire préjugés).
Dernière modification par JPL ; 10/09/2021 à 14h23.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
A noter que déjà dans l'antiquité on distinguait plusieurs domaines à la philosophie : les mathématiques, l'astronomie, la théologie et la philosophie naturelle qu'on appellerait physique maintenant (et autres domaines comme la zoologie cité par JPL).
Et oui c'est étonnant de trouver les maths dans la philo, mais c'était juste le sens des mots qui était différent. La philosophie grecque et la philosophie actuelle, c'est le jour et la nuit. Sans compter les sujets d'études ayant fait du saute mouton d'une catégorie à l'autre plus les domaines tels que décrit par jpl plus les concepts, les principes, les modes de raisonnement. Plus de deux mille ans c'est long. Ca en fait du changement. Ca rend délicat toute comparaison. Même en connaissance de cause.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Drole de réponse .
Si un médecin t'explique pourquoi ton enfant de 10 ans ne sait pas marcher (par exemple il t'explique la raison de sa paralysie).
lui répond tu "Celà n'a rien à voir, celà remonte à la naissance puisque déjà quand il est né il ne savait déjà pas marcher " ?
Tu compares 2000 ans d'histoire (avec tous les changements que ça implique) avec la vie d'un homme ?
En plus JPL ne signalait pas juste le fait que c'était très différent à cette époque reculée mais corrigeait une erreur, cétou.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Il me semble que Mr Phi (un Youtuber, à voir à l'occasion, ce qu'il fait est pas mal, il m'a un peu réconcilié avec la philo) explique dans une de ses vidéos que ce qui reste dans la philosophie actuelle, c'est grosso-modo tout ce qui n'est pas devenu une science (soit que ça ne le deviendra jamais, soit que ça n'est pas encore mûr). A chaque fois qu'on a pu devenir rigoureux et méthodique dans un domaine de la philo, ce domaine est devenu une nouvelle science.A noter que déjà dans l'antiquité on distinguait plusieurs domaines à la philosophie : les mathématiques, l'astronomie, la théologie et la philosophie naturelle qu'on appellerait physique maintenant (et autres domaines comme la zoologie cité par JPL).
Et oui c'est étonnant de trouver les maths dans la philo, mais c'était juste le sens des mots qui était différent. La philosophie grecque et la philosophie actuelle, c'est le jour et la nuit.
m@ch3
Never feed the troll after midnight!