EDIT croisement : faut quand même pas poser des trucs n'importe comment sur ce genre de table
Je répondais à Contrario
Ca peut paraitre fou mais les lois sont construites pour être invariantes.
Par exemple, si on a un postulat (exemple artificiel) : "tous les oiseaux volent"
et que l'on découvre les autruches, on modifie en "tous les oiseaux volent sauf l'autruche" et la loi reste invariante (universelle) pour autant qu'on sache (oui, oui, il y en a d'autres, comme le kiwi par exemple, c'était juste pour illustrer le principe)-.
Pour le fond, le passage de la mécanique quantique à la physique macroscopique, classique, est loin d'être simple. Mais déjà ce qu'on peut dire est que l'aléatoire quantique n'est pas le chaos. Il y a des lois précises et par exemple un électron dans l'état |position x> a une position parfaitement précise. La MQ n'implique pas que ce qui est construit sur elle soit totalement versatile. Heureusement sinon je crois qu'on n'aurait jamais rien découvert
(avant Galilée, la croyance dominante était justement que l'on ne pouvait pas avoir de description de ce type car rien n'était reproductible, le monde sublunaire étant imparfait). On pourrait peut-être parler plus en profondeur du lien MQ - classique, mais je pense qu'il vaudrait mieux un sujet à part (perso c'est un sujet que j'adore ).
EDIT j'ai bien dit dominante, bien avant Galilée il y a eut des précurseurs comme Grosseteste et ses contemporains avec l'optique dans le prolongement des travaux arabes, etc... et même des non scientifiques comme les métallurgistes, etc...
On notera aussi qu'on a longtemps étudié uniquement des systèmes idéalisés en physique : les systèmes linéaires qui sont, dans la nature, l'exception plutôt que la règle. C'est avec ça que c'est le plus facile pour construire des lois universelles (je préfère ce mot, ce sont les grandeurs physiques qui peuvent être invariantes). L'exemple du problème des trois corps montre combien les systèmes non linéaires ont donné des cheveux gris aux scientifiques. Et depuis, ça c'est complexifié et la majorité des sujets de recherches tournent autour des systèmes complexes (surtout en physique des matériaux). Et entre les deux : systèmes non linéaires, physique statistique, etc.... On est passé de l'idéal au réaliste
(EDITbis quant on pense qu'il a fallu attendre la moitié du 20e siècle pour avoir une théorie rigoureuse des probabilités !!!! Merci à Kolmogorov)
Pour les dés en effet, mais j'ignore la transition. En tout cas le robot en question les lançait à peu près comme un joueur de dé traditionnel (mais sans gobelet pour secouer). Le résultat est quand même très étonnant (en les posant délicatement, de fait, c'est moins spectaculaire ) EDIT transition il doit bien y avoir car dans les diagrammes de phase on voit bien les transitions de ce type, le premier cas que j'ai vu par expérimentation informatique (j'étais un grand ado avec un TRS 80 ) c'est la transition vers les cycles d'ordre 3 (synonymes de chaos, il y a même un théorème que j'ai appris plus tard mais je ne me souviens plus du tout de la démonstration), avec des systèmes à récurrence.
EDIT retrouvé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%..._de_Charkovski
Les lois actuelles sont justement validées/obtenues par la mesure (en fait depuis Galilée à peu de chose près, les anciens grecs par exemple faisaient l'inverse, ils les posaient a priori sur des bases philosophiques et se sont presque toujours trompés.... surtout Aristote). Mais bien entendu c'est les prédictions théoriques qui servent à valider la théorie, c'est un peu le principe de la Méthode Expérimentale (ou Méthode Scientifique). EDIT Comme on pourrait le dire "ça à l'air débile ? On s'en fout, ça marche" (en caricaturant un peu quand même)
Dernière modification par Deedee81 ; 03/03/2022 à 14h12.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Re !
Titijoy et Yves95210 on va pas chipoter
Tiens au fait on a découvert un mille pattes qui a vraiment mille pattes : https://www.pourlascience.fr/sd/biol...ttes-23164.php
(je sens cette discussion arriver à terme tout doucement : ça c'est du déterminisme vrai )
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Sauf qu'entre le moment où on commence à les compter et qu'on a fini le décompte le nombre de pattes pourrait avoir changé !
Bonjour Daniel.
Je te suis. Pensons logiquement.
Le quantificateur existentiel ne dépend jamais du quantificateur existentiel, mais uniquement du quantificateur universel.
Si nous croyons qu'il existe des lois générales en physique, avons-nous le droit de les critiquer?
Il me semble que le critère de performance est la prédictibilité.
Si une théorie échoue dans ses prévisions elle montre ses limites.
Si une nouvelle théorie est plus performante, elle est donc meilleure que l'ancienne.
Il ne s'agit pas de croyance en l'existence de quelque chose, mais la recherche de quelque-chose d'efficace pour prédire.
Dans la logique nous sommes des humains. Nous avons notre propre code pour les mathématiques.
Il parait effectivement totalement illogique ques les lois ne soient pas reproductibles. On image mal un univers "bazar". Le démon de Laplace était apothéose de la pensée scientifique déterministe. Mais hélas le nombre de données est souvent gigantesque et il faut s'en tenir à des analyses statistiques.
Mais je pensais aussi que les lois de la physique quantique étaient déterministes, l'équation de Schrodinger l'est. On pouvait se dire que là aussi c'était lié à notre méconnaissance des conditions initiales.
Je vais peut-être dire des bêtises mais il me semble avoir lu qu'un electron pourrait avoir émis absorbé 10 19photons par seconde. C'est Faramineux limite inconcevable. Comment mathématiser ça.
Je redis ici en on effectue l'expérience classique à deux fentes de Yong avec des électrons (au lieu de la lumière d'une lampe ou des photons).
On aperçoit que s'il n'y a pas capteurs sur les fentes qu'il y a des franges d'interférences selon la loi des probabilités quantiques de Max Born (dieu ne joue pas aux dés). Vu comme ça on peut se dire après tout les electrons sont nombreux et il faut bien qu'ils se poussent pour passer entre les fentes et former un profil ondulatoire.
Eh non on envoie les électrons un par un chaque électron qui "sait individuellement" oû il doit aller après le passage du précédent. Remarque le motif est donc prévisible donc et d'une certaine façon déterministe. Mais il y a là un mystère insondable
Non mais j'ai reussi avec brio le test de "Voight-Kampff" dans Blade runner et je ne suis pas un répliquant. Une IA n'a pas d'humour et ne peut être humaine (Luc Julia).
Non c'est difficile de parler du déterminisme car il y a des éléments étranges (pour moi totalement inexplicables) et trop de données à analyser d'un coup. Peut être que l'ordinateur Quantique pourra mieux gérer ça.
Je confirme : assemblage de phrases sans rapport entre elles donc c’est bien un chatbot à peine plus évolué qu’ELIZA.
Si plus évolué.
Cela dit le jeu était bizarrement émouvant. Je ne sais pas mais avoir un chatbot aussi performant que moi doit nécessiter beaucoup de ressources informatiques et des algorithmes à au moins 6 sigmas de précisions
La question n'est pas de l'imaginer ou non.Envoyé par Daniel1958Il parait effectivement totalement illogique que les lois ne soient pas reproductibles. On image mal un univers "bazar". Le démon de Laplace était apothéose de la pensée scientifique déterministe. Mais hélas le nombre de données est souvent gigantesque et il faut s'en tenir à des analyses statistiques.
Il se peut tout à fait que l'univers ne respecte aucune règle (Chaos déterministe).
Mais... parmi ce fatras... NOUS, les physiciens, avons pu observer des redondances (probablement reliées aux statistiques).
C'est d'ailleurs ce que Deedee81 expliquais plus avant (et que j'avais omis de préciser de la même) : Les lois que NOUS avons conservées sont celles qui font appel à des invariants, par nature !
Donc rien d’étonnant que nous parlions de choses invariantes.
Personne de parle des nuages autrement qu'en terme nébuleux...
Oui
Je comprends bien mais pour les nuages il y a des équations mais c'est le nombre de paramètres locaux ou non qui est hallucinant. Après il y a le chaos déterministe. Mais ce chaos déterministe est une règle en soi qui nécessite à mon avis des outils mathématiques complexes et d'avoir l'ensemble des données. Je pense à Lorentz c'est net il avait faussé les conditions de départ très faiblement. Je crois aussi que l'on peut jouer avec nos tableurs et après de multiples itérations sur les arrondis ça dérape. Mais je me demande si l'ordinateur Quantique ne pourra pas en percer les mystères. En partie du moins je ne crois pas aux absolus.
Mais c'est un avis il y a des invariants (je pense aux constantes) qui assurent la cohérence. Mais je ne suis pas sûr que l'on comprendrait (dans un sens large) un univers avec des lois différentes. Et puis il y a le sacro-saint principe de la causalité même cause même effet (et cela a toujours marché à ma connaissance)
Mais cela n'empêche pas des dissymétries d'exister.
Bon on a aussi adapté nos mathématiques aux "lois de l'univers". Il avait très bien marché avant sans nos études et sans nous.
et vous revenez sur un sujet qui implicitement n'a pas de sens ?
- des lois de la nature ? vous êtes des scientifique, soyez rigoureux, le terme loi appartient au domaine du juridique, et à moins de ne pas connaitre les "principia mathématicae" de Newton, la constante D. de la métaphysique Aristotélicienne, n'a plus court...
... donc plus de variable D. donc pas de législateur suprême de l'Univers, donc pas le loi... c'est soit un abus de langage manifeste, soit un cruel manque de rigueur épistémologique...
- secondo, le terme déterminime relève du finalisme, donc de la métaphysique, donc d'une manière pré-Newtoenienne d'appréhender l'Univers (voir pré-galliléene)... être déterminé c'est être "intrinsèquement" prédéfini... hors, pour une prédéfinition, il faut un sujet conscient... encore la constante D. à l'action dans l'estimation et la pensée de l'univers.
- rien n'est inéluctable... c'est l'idée même du futur qui pose problème, et qui demande tout nos efforts de recherche, pour précisément trouver les patterns, les comportements habituel de l'univers afin de pouvoir s'en servir... l'inéluctable, ce que vous voulez connaître sous le libel "déterminisme", "ce qui ne peut qu'advenir" ne répond que du travail des hommes afin précisément d'empêcher que ce que nous "déterminons" comme fin ne reprenne sa tengente naturelle, sous l'action d'accident indéterminé à l'objet de nos fins.
- et tout le problème n'est pas de connaître la trajectoire future de deux objets suite à leur collision... ceci est parfaitement (après études) probablement déterminable apriori(mais surtout à postériori). par contre le fait que les trajectoires de deux objets se croise n'est en rien "inscrit" apriori dans l'être ou les proporiétés des deux objets en mouvement...
- delà que l'idée d'accident ou d'impondérable existe, et que l'univers par essence ne peut-être conçu comme un objet déterminé en ses fins ultimes, ou alors seulement dans ses grandes largeurs, comme l'on disserte sur la loi des grands nombres, exprimant au final l'état physique intrinsèque du système en en manifestant équiprobalement ses plus intimes variétés... (voir le jet d'un dés à jouer, finissant toujours par l'expression équiprobable de toute ses faces(même quantité de 1,2,3,4,5,6 (le dés étant un cube à 6 faces égales, là où le système varie en résultat pour un solide type cube de sucre)
- mais avant, ou plutôt pour chaque tirage, ou lancer... les trajectoires locale, l'état local résultant de ses chocs, ne saurait-être conçu que comme une soupe d'état a-logique, puisqu'aucune trajectoire n'est intrinsèquement "codé", donc qu'aucune position "finale" n'est gravée dans le marbre pour tout objet en mouvement. -- rien n'est inéluctable -- puisque rien n'est absoluement déterminé en finalité...
- l'univers crée des objets depuis toujours par choc/agglomération qui acquiers des propriétés "émergente" du fait de leur statut nouveaux... et vont donc réagir différament à un choc, et par là suite au choc d'un nouvel objet vont produire une trajectoire qui si elle est constatble et décriptible a-postériori, n'était en rien une donnée intrinsèque de l'univers a-priori... juste un possibilité, et par là un probabilité non-nulle donc nous sommes le produit -- l'heureux produit -- mais en quoi notre existence était-elle comme le pensait les antiques et les médiévaux, et ce depuis newton, donc en quoi nôtre existence était inscrite à l'origine de l'univers, comme une finalité ultime, un fait inéluctable et certain du principe anthropique fort ? (l'univers existe pour que l'homme soit, un peu comme le nez existe pour pouvoir porter des lunettes (la nature est bien faites))
- alors quoi toujours pas de honte à perdurer sur ses trajectoires Aritotélicienne, d'un finalisme, d'un déterminisme poussiéreux ?
Daniel.
Où as-tu trouvé le chaos? Le chaos n'existe pas.
La preuve est ici:
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Dernière modification par mh34 ; 20/04/2022 à 15h40. Motif: du grand n'importe quoi...
Alors je vais répondre en priorité (10h17) à Oxycryo.
je dirais peut-être peut-être pas. J'ai aussi écouté des conférences sur la biologie. Certes ce ne sont pas des sciences exactes. Mais on voit bien qu'avec le temps (très très long de l'ordre de la "creation") chaque loi va être remplacée par une nouvelle loi issue de l'émergence. Ces lois restent déterministes mais non finalistes. Après il y a aussi ce chaos qui fait que rien ne peut être éternel.secondo, le terme déterminime relève du finalisme
Le terme déterministe est simple on peut calculer ce qui va se passer dans le futur sous réserve que les conditions soient restées les mêmes. Après il y a à chaque fois des microévolutions. On ne peut pas voir les choses de façon absolues. Mais par exemples les orbites planétaires sont prévisibles grâce à nos lois jusqu'aux micro changements.
Je ne raisonne jamais en absolu mais en relatif (après c'est une question de %)
Pour répondre à captiver je ne crois pas au principe créateur mais plutôt à un écoulement dynamique suivant les lois de thermodynamiques, de la cosmologie (qui s'appuie sur faits) et sur de faits chaotiques (parce qu'ils sont incompris vu le nombre d'éléments à prendre en compte). Pour rigoler pour moi un vrai chaos serait de ma chambre pénétrer dans un trou de vers et d'arriver à NY city.
Salut,
Juste un détail :
Attention de ne pas confondre les systèmes complexes et les systèmes compliqués. Hé oui, y a une différence
- Compliqué : énormément de variables / d'éléments à prendre en compte. Forcément difficile à calculer/simuler si on tient compte du détail.
- Complexe : comportement chaotique, on parle aussi d'influence sensitive aux conditions initiales (petites causes, grands effets, typique des systèmes non linéaires). Il existe des système chaotique avec une seule variable et une seule équation simplissime. C'est le cas de la suite logistique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Suite_logistique Quand j'étais ado, c'est même le premier truc chaotique que j'aie simulé sur mon ordi (un TRS80, pas besoin d'une grosse bécane là). Après j'ai plus plongé dans la théorie (bouquins, travaux de Poincaré, fractales et dimensions, etc... et un théorème que j'ai toujours trouvé incroyable : l'existence d'un cycle d'ordre trois implique le chaos : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%..._de_Charkovski ). Simple ne veut pas dire nécessairement prévisible. Et en tant qu'ingénieur on m'a beaucoup appris à éviter ces foutus régimes chaotiques.... mais là aussi il y a des exceptions (où c'est utile, par exemple dans les systèmes de mélange de fluide ou les échangeurs de chaleur)
Ceci dit les systèmes compliqués sont très souvent aussi des systèmes complexes (mais il y a des exceptions, les cristaux par exemple ou mieux encore : les condensat de Bose-Einstein, et même une naine blanche n'est pas très difficile à calculer malgré le nombre énormes d'atomes qui la compose, c'est plus difficile pour les étoiles à neutrons mais là pour une autre raison : les équations de la chromodynamique quantique sont trèèèès difficile à résoudre).
Et tout ceci n'enlève rien à tes remarques, avec lesquelles je suis d'accord, je voulais juste apporter des précisions sur ce point.
Moi ce ne serait pas d'y trouver un trou de ver mais de la trouver bien rangée. Là, je serais vraiment très surpris. Après le chaos déterministe voici le chaos bien ordonné
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Suite.
Toutes ces remarques ne sont pas inutiles. Car déterministe a un double sens : non aléatoire (et c'est souvent là-dessus que porte le débat, et en plus j'en parlais au début, c'est loin d'être aussi tranché qu'on aimerait, il y a des aspects non réfutables au sens scientifique.... d'où des débats interminables) mais aussi et surtout : prévisible. D'où l'intérêt du "est-ce calculable et comment ?"
Lorsqu'un système est compliqué mais pas complexe (ou si le coté complexe n'est pas rédhibitoire) on a des méthodes efficaces : approximations, simplifications, calculs statistiques. Toute la physique statistique ce n'est que ça et c'est un outil extraordinairement puissant. Et les méthodes de perturbation ou de variation sont aussi des outils très puissants.
Mais il y a deux cas où un tel système compliqué (mais pas complexe) reste difficile à analyser.
- Le cas où on ne peut pas négliger les détails. Si je veux simuler l'évolution d'une galaxie, je pourrais dire "oh, ma foi, les étoiles sont régulièrement réparties et hop je considère que c'est un "gaz d'étoiles" homogène, un peu de mécanique des fluides et le tour est joué". Hé bé non, ce serait une sottise, les créations d'étoiles se produisant par effondrement de zones de gaz et collisions de nuages de gaz ou explosions d'étoiles, les bras spiraux étant des zones plus dense et pas constitué des mêmes étoiles à tout instant.... Rien à faire, faut le détail. Il faut donc des simulations numériques intégrant des milliards de données (position des étoiles et leur vitesse, leur age, densité du gaz, champs magnétiques,...) et des aspects à grande échelle ET petite échelle (formation d'étoiles) : ça c'est le cauchemar de tout spécialiste du calcul numérique (les échelles multiples).
- Le cas où les équations n'admettent pas de simplification ou de recours au calcul statistique. C'est le cas des équations quantiques à cause de leur non linéarité dans les régimes où les couplages sont forts. Or l'interaction forte a une particularité : son intensité diminue quand les particules sont proches (donc à haute énergie dans les collisions par exemple), les calculs peuvent se faire sans difficulté à très haute énergie (comme avec le LHC). Enfin, "sans difficulté" avec des guillemets hein, faut quand même se taper de nombreux diagrammes de Feynman avec pour chacun des intégrales parfois costaudes, devant être renormalisées etc.... Mais il y a des ordi qui font tous les calculs "les doigts dans le nez". Mais à basse énergie, c'est une salle bête. IMPOSSIBLE de faire des approximations (comme les diagrammes de Feynman : la simplification là est la théorie des perturbations, celle-ci étant considérée comme faibles). On ne peut donc le résoudre que numériquement (calculs dit sur réseau) et le quantique complique tout car il faut faire des moyennes sur des nombres d'états quantiques considérables (on utilise des techniques de type Monte-Carlo : on tire au sort N configurations, mais le N peut monter à des milliards de configurations). C'est le cas pour calculer les propriétés du proton à partir des quarks et gluons. Et évidemment dans une étoile à neutrons il y a des milliards de neutrons. Et avec les calculs à la grosse louche (on n'a que ça) on a plusieurs possibilités et on ne sait même pas lesquelles sont bonnes (coeur cristalilsé, gaz de quarks, gaz de quarks étranges, etc...) (la densité change et la détection des collisions d'étoiles à neutrons par onde gravitationnelle apportera certainement des infos précieuses, il faut "juste" une analyse fine des oscillations sur la courte partie de la fusion elle-même, quelques millisecondes, pas facile mais ça ne tardera sûrement plus).
Il y a donc de nombreux facteurs pouvant rendre un système indéterministe au sens large : l'aléatoire, les systèmes compliqués, les non linéarités, le chaos déterministe.
C'est pour cela que pour parler de "lois de la nature déterministe" il faut préciser exactement ce qu'on entend par déterministe, avec rigueur et il se fait que les participants à ce genre de débat ne le font jamais, pas nécessairement par incompétence, mais simplement par "trop pressé de donner son avis, son ressenti, ses positions philosophiques" (on a ça aussi avec d'autres termes polysémiques ou difficiles à cerner comme "vivant", "intelligent",...). D'où des débats qui durent sans fin qui se terminent par un cadenas verts. Quelques recherches dans Futura montre que TOUS les débats sur le déterminisme ont terminé par un clic.
Dernière modification par Deedee81 ; 21/04/2022 à 08h39.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Si l'univers était déterministe au sens absolu du terme, on pourrait véritablement lire l'avenir dans le marre de café ou dans les entrailles d'animaux sacrifiés comme prétendait le faire les anciens.
C'est un fantasme de l'humanité très ancien. C'est l'idée selon laquelle la partie reflète le fonctionnement du Tout. L'information du tout serait présente dans la partie, comme la partie dans le tout.
Car dans un tel monde il n'y a pas d'indépendance causale. Le comportement d'une partie du monde dépend de l'état particulier du reste du monde.
A la lumière des théories modernes cette idée de déterminisme semble très compromise :
En relativité avec l'existence d'une vitesse limite d'interaction, on introduit l'idée que certaines régions de l'espace sont causalement indépendantes d'autres régions trop éloignées pour interagir.
Par ailleurs les interactions ne voient pas tous les paramètres physiques : La gravité n'agit que sur le paramètre masse, mais ne voit pas par exemple la charge électrique.
Je ne sais pas si cela fait sens pour vous, mais j'y vois l'explication d'un monde certes causal (lois), mais par nature indéterministe. Avec des "lois" de la nature qui sont opératives dans un domaine d'application limité au sens où tout n'interagit pas avec tout.
Dernière modification par sunyata ; 21/04/2022 à 10h28.
le marre de café? mort de rire
Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)
Marc de café, pardon...
C'est sourcé :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3...0de%20th%C3%A9.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
j'ai lu rapidement les posts précédents. je n'ai pas vu le nom de Gerard t' Hooft
je suis allé trop vite?
Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Parce qu'il a proposé une réponse a la question qu'on trouve dans le titre.
la question qui serait intéressante (et surtout la réponse) serait de décrire comment un déterminisme total est compatible avec le hasard quantique).
Ou sont les particules? On est la! On est la! (deux fentes de Young)
Tu peux la donner
Ouffff, c'est quand même un peu costaud à décrire ici. Je ne me sens pas chaud. Enfin, sauf si quelqu'un a le courage.... ou une référence.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour
Moi je ne sais pas mais là c'est de la science-fiction je cite FuturaJe crois un de ses collègue avait émis l'idée que la gravité n'existait pas et que les orbites planétaires étaient des mouvements naturels.Démonstration de la renormalisabilité des théories de jauge, en particulier du modèle de l'interaction électrofaible.
Méthodes de renormalisation. Instanton. Limite de 't Hooft pour une théorie de jauge. Monopôles magnétiques dans les théories de jauge. Principe holographique en gravitation quantique.
Il y le problème de Susy et des particules super symétriques inexistantes (pour le moment) pourtant prévues par le calcul à 2.5 Tev. Le LHC est monté à 13 Tev >>>Nada >>Rien
Il y a avec une énergie quantique du vide 10 120 supérieure à celle calculée par les physiciens.
Aucune découverte depuis le boson/champ de Higgs avec une impasse sur l'énergie et la matière noire et des trous de vers entre les particules intriquées je dis stop . Ah mon humble avis il y a des problèmes.
Quand on lit de livre de Sabine Hossenfelder avant il y avait un simple modèle ou les particules étaient décrites les unes après les autres sans relations nettes. Le problème de la taille de electron reste irrésolu
J'ai vu que les symétries de Jauge étaient là pour s'affranchir des lois de Maxwell et après hop on a un outil mathématique maniable par les symétries. Bref c'est plus que des maths.
Faut peut-être revenir aux bases.
Nous sommes des êtres vivants sensitifs dans un univers géométriques. Nos lois pas forcément linéaires décrivent très bien l'univers. Je pense à Urbain Jean Joseph Le Verrier qui a découvert Neptune grâce aux calculs. Nous avons un corpus de lois qui certes n'explique pas tout, la complexité aidant, mais il permet de construire de bâtir d'observer l'univers etc... J'y inclus l'électromagnétisme. Après il reste encore tout à découvrir.