Salut,
je crois qu'il ne faut pas voir l'électronique de puissance comme quelque chose de difficilement accessible ou nécessitant des connaissances secrètes.
Ce qui rend cette technique si mystérieuse de nos jours est que les techniques numériques ont fait oublier à nos écoles la formation initiale de l'électronicien qui doit être à la base l'analogique.
Combien de jeunes savent encore ce qu'est vraiment un transistor bipolaire voir même une simple diode?
Alors quand on voit l'approche de certain profs avec les inductances sur ce même forum, se noyant dans des considérations existencielles, on comprend mieux que ce domaine puisse laisser perplexe.
La réalité est bien plus simple qu'il n'y parait, c'est l'application directe de phénomènes physiques de base.
Il faut également avoir une bonne connaissance des matériaux magnétiques, des technologies de condensateurs, ....
Et le plus important encore, mettre en application, se confronter à la réalisation, subir des échecs pour comprendre et acquérir l'expérience.
Quand on fait un convertisseur de plusieurs kW, la sentence peut-être immédiate et très bruyante.
On a souvent le doigt moite la première fois quand il faut appuyer sur l'interrupteur, c'est souvent le type de bizutage dans le milieu, appeler le petit stagiaire de service pour appuyer sur le bouton situé à coté du parc batteries et du fusible de sécurité de 800A.
L'intérêt de ce domaine est que là l'électron prend toute sa dimension si je puis dire, on peut même le sentir en quelque sorte.
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