Question sur le niveau en maths...

[invited9ab8c2f]

L'inconnu comporte nessecairement une dose de danger

...et tenter de percer le mystère c'est maitriser ce danger.

Je dois retrouver la pyramide des besoins de l'homme afin d'illustrer mes propos...
à la base tu trouves les besoins vitaux: manger, dormir...
pour aller vers la cime: épanouissement perso...

Au niveau de sa propre survie, de son propre confort, ce n'est pas un comportement normal de rechercher le danger

je pense que l'homme (seulement l'homme? je pense au chat qui, même s'il a sa gamelle part en vadrouille, une vadrouille "maitriser" à l'aide de cercles concentriques...je crois) est un chercheur.

Pour revenir au chat, pourquoi va t il en vadrouille alors qu'il a sa gamelle régulièrement remplie?
(je voudrais faire une analogie avec la recherche chez l'homme mais je n'y suis pas arrivé!)
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[invited9ab8c2f]

j'ai retrouvé la "pyramide"

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramid...oins_de_Maslow

[invite7d745d60]

D'un point de vue complètement extérieur..je pense que vous vous casser trop la tête les gars..

a mon avis, ceux qui sont curieux sont tout simplement ceux qui ont compris que chercher pouvait tout simplement leur créé du plaisir (plaisir de connaitre quelque chose que les autres ne connaisse pas, de pouvoir construire quelque chose d'utile grâce à ce nouveau savoir ou plaisir du sentiment de bien être après l'exercice physique (pour le chat qui part en vadrouille!!))

ps: pour ce qui est de la curiosité innée des enfants...
pps: je crois que je suis en train de m'embourber...^^

[invited9ab8c2f]

bonjour Capulet,

Casser la tête, peut être...trop la tête: non, je trouve que c'est très important!

ceux qui sont curieux sont tout simplement ceux qui ont compris que chercher pouvait tout simplement leur créé du plaisir (plaisir de connaitre quelque chose que les autres ne connaisse pas, de pouvoir construire quelque chose d'utile grâce à ce nouveau savoir ou plaisir du sentiment de bien être après l'exercice physique (pour le chat qui part en vadrouille!!))

Penses tu qu'il y ait eu un besoin avant le plaisir?

[invite7d745d60]

tu veux parler de l'enfant(1) ou du début de l'humanité(2)??
1:non car l'enfant n'a pas conscience du besoin
2: non le singe n'avait pas conscience du besoin non plus!!

[invited9ab8c2f]

Pourquoi parles tu de conscience?

[invitebd8dbca5]

Oula, je vois que le débat est parti beaucoup plus loin que ce à quoi je pensais en posant ma question. Tant mieux. J'en ai su un peu plus de la part de ma soeur : "Le cours il est nul ! Tout le monde discute, ça n'intéresse personne et la prof ne s'en rend même pas compte". Bref, j'imagine un peu la scène.

Concernant la curiosité je pense qu'on touche là un point essentiel. Au primaire les gamins ont une soif de comprendre incroyable (j'en ai été témoin au cours d'un projet "main à la pâte" dans le cadre de mes études). Rétrospectivment, quand j'y repense, ma volonté de continuer dans la physique fondamentale date de mes 8/9 ans. A l'époque j'étais abonné à Science et vie junior et je me souvient que j'avais été passionné par deux numéros hors série sur le Big Bang et la Physique des Particules et je m'étais dit que je voudrai bosser là dedans ... à 8 ou 9 ans. Si j'avais du me limiter à la physique et aux maths du collège quand j'y étais je crois que cette "envie de comprendre" aurait été anéantie : heureusement que j'avais accès régulièrement à des ouvrages de vulgarisation.

Je crois que le problème réside dans le fait d'arriver à maintenir la curiosité naturelle présente chez l'enfant. Si celle-ci a été perdue, je pense qu'il est très difficile de la "réveiller". Or (je parle en tant qu'élève) si l'on considère uniquement les cours dispensés au collège et au lycée ça n'aide pas vraiment. Ce qu'il manque (mon ressenti) : la sensation de toujours passer à côté de quelque chose de fondamental. On a l'impression d'un cours cloisonné, fixe, innébranlable, et d'une science à l'arrêt : à l'entrée du collège vous allez apprendre les nombres à virgules et les fractions et à la sortie du lycée vous connaitrez les dérivées et les intégrales : cool ! (ironie). Le sentiment constant qu'il faudra attendre 10 ans d'études avant d'entendre prononcer le terme de "mécanique quantique" alors que je me souviens être allé voir ma prof de 5ème pour lui demander de m'expliquer le problème soulevé par le chat de Schrödinger.

Je pense, que pour maintenir une part de curiosité et de mystère, il est indispensable quelques fois de sortir des sentiers battus du cours de calcul (sur ce point je partage l'avis de certains d'entre vous), pour évoquer des problèmes encore non résolus (je sais pas moi, les sept problèmes du millénaire au hasard par exemple). Je sais qu'il est souvent difficile de faire ce genre d'ouverture sans aller trop loin mais ça me parait essentiel.

Tout les jours quand je charge la page de Futura je me dis : quoi de neuf aujourd'hui, qu'à-t-on encore découvert ? Et ce sentiment est le plus souvent complètement absent des cours dispensés au collège et au lycée.

Pour en avoir discuté quelquefois avec mon frère (en Terminale) et ma soeur (en 4ème) en posant la question naïve mais pourtant essentielle : "mais au fait combien de personnes ça intéresse vraiment le contenu du cours de maths ?", on se rend compte que la proportion est faible, très faible, trop faible.

Je ne suis pas enseignant et je ne peux pas me rendre compte de toutes les difficultés inhérentes à la transmission du savoir et à la gestion d'une classe, aussi je ne présentais là que le ressenti du point de vue "élève" .

[invited9ab8c2f]

Je ne suis pas enseignant et je ne peux pas me rendre compte de toutes les difficultés inhérentes à la transmission du savoir et à la gestion d'une classe, aussi je ne présentais là que le ressenti du point de vue "élève"

Je pense qu'il faut le ressenti ou la réflexion de tous

et justement après la lecture de ton message je me pose une question:
l'école doit elle éveiller la curiosité ou doit elle donner des outils pour mener sa réflexion?
Normalement, je pencherais pour la deuxième solution (dans l'idéal!) l'éveil à la curiosité étant nourrit par le temps hors école, mais justement, est il nourrit?? Par qui doit il être nourrit?

[invitedb2255b0]

Peut-être est-ce le niveau des mathématiques qui est trop dur, je ne sais pas...
De mon petit point de vu de terminale S (jen ai fait 2, des terminales) et durant les 2 le niveau de la classe était très faible. Moins de 7 de moyenne de classe en maths. Et pourtant le proffesseur était très compétent et agrégée.

Le problème c'est que dans une classe, t'as 2 ou 3 élèves (on était 3 à avoir la moyenne sur l'année en maths) qui s'en sorte, et qui s'en sorte plutôt bien quand tout le reste ramme à fond. Et ce n'étais pas une question de désintéressement ou quoi ce soit, les maths c'est coef 7 (9 pour les spe) et j'ai vu pas mal de mes camarades s'en mordre les doit de bosser comme des fou et de ne jamais arrivé à la moyenne à aucun DST.

Conclusion: La profs à été obliger de revoir totalement ces controle, de tout reprendre en détails, et une copine (qui a eu 19.6 de général au bac, un cas à part quoi ...) et moi même on n'en pouvais plus des cours de maths. On se mangeais des 18 de moyenne sans rien foutre pour ma part, bref ...

J'ai vraiment l'impression parfois, qu'il y a comme des prédisposition à avoir pour réussir en maths :s

[invite23400e5c]

C'est vrai que le débat prend une tournure vraiment intéressante ! Aussi je me permets de poster à mon tour

Pour ma part, je trouve que l'un des facteur de la démotivation et du découragement des élèves est le côté impersonnel des cours : je m'explique. Je trouve qu'il n'y a pas assez de suivi personnalisé de l'élève. Les enseignants ne suivent pas assez les élèves et surtout ne les informent pas suffisamment. Le seul moyen qu'emploie l'enseignant pour communiquer à l'élève ses conseils ou remarques n'est finalement que la petite appréciation qu'il écrit à côté de la note d'un devoir ou l'appréciation dans le bulletin... C'est bien trop peu !

Je pense franchement que les élèves auraient besoin de se sentir accompagnés dans leur travail.

Les professeurs ont malheureusement trop tendance (je vais sûrement m'attirer les foudres de certains enseignants du forum mais c'est mon ressentiment ) à déballer leur cours, donner du travail et tchao, à la prochaine !

Je reconnais toutefois que nos profs sont disponibles dès lors qu'on va vers eux et qu'on a des questions, remarques etc. et c'est bien ! D'ailleurs ils nous le disent en début d'année (et certains le rappellent en cours d'année). Mais ce "système", où l'initiative ne provient que de l'élève, n'est intéressante que pour les élèves ayant déjà une certaine autonomie et le recul nécessaire, c'est-à-dire au lycée, et encore pas tous les lycéens ! Alors je vous dis pas au collège, c'est complètement inadapté...

C'est un cercle vicieux qui fait que les élèves en difficulté accumulent les lacunes et demeurent en difficulté tout au long de leur scolarité secondaire.

Je ne cherche pas à dire que la faute est des profs, peut-être le temps leur manque, qu'on ne leur accorde pas les moyens nécessaires, bref, je ne cherche pas à les attaquer , je veux simplement souligner que les élèves aimeraient sentir leurs enseignants un peu plus proches d'eux qu'ils ne le sont actuellement, se sentir plus soutenus, notamment les élèves les plus fragiles, ce qui, pour moi, n'est pas le cas actuellement.

[invite23400e5c]

Petite anecdote justement en lien avec ça : pendant 2-3 mois, j'ai eu l'occasion de donner des cours particuliers à un élève de 4e qui avait des difficultés en maths. Il me disait qu'il sentait que depuis qu'il était rentré au collège, plus il avançait dans le temps et grimpait dans les classes, plus il sentait que ça allait mal, au point que maintenant, en 4e, ça l'angoissait carrément. Alors que c'est un élève de bonne volonté, je le connaissais déjà avant.
Ses parents voyant cela, et n'étant plus en mesure de l'aider pour ses devoirs (et oui, passer un cap, la plupart des parents n'ont plus le niveau, ils peuvent plus aider comme en primaire), ils ont décider de prendre un prof particulier (en l'occurrence moi ). J'ai donc commencé à cherché quelles étaient ses lacunes puis, petit à petit, on a pu combler ce qui n'allait pas. Maintenant, après avoir eu une aide individualisée et quelques conseils de méthodologie, sa moyenne a bien remonté et il ne fait appel à moi que lorsqu'un point du cours lui a échappé, qu'il ne comprend pas tel type d'exo... Et il s'en sort avec des résultats plus qu'honorables (un 15/20 sur Pythagore).
Et il m'a dit justement que c'est rassurant d'avoir quelqu'un pour être aidé et pour travailler ce qui ne va pas, ce que son prof du collège ne fait pas.

Bon je ne veux pas lancer le débat sur les cours particuliers, ça c'en est un autre, mais tout ça pour dire que ça améliorerait pas mal les choses si on donnait des moyens comme tu dis à ce niveau-là.

[invite8241b23e]

Bon je ne veux pas lancer le débat sur les cours particuliers, ça c'en est un autre, mais tout ça pour dire que ça améliorerait pas mal les choses si on donnait des moyens comme tu dis à ce niveau-là.

Ça reste malheureusement réservé aux familles aisées.

[invite9f424100]

Peut-être est-ce le niveau des mathématiques qui est trop dur, je ne sais pas...

pas mal de mes camarades s'en mordre les doit de bosser comme des fou et de ne jamais arrivé à la moyenne à aucun DST.

Et pour quelle raison ?


On se mangeais des 18 de moyenne sans rien foutre pour ma part, bref ...

Pourquoi vous compreniez facilement et pas les autres ?

J'ai vraiment l'impression parfois, qu'il y a comme des prédisposition à avoir pour réussir en maths :
C'est peut être la raison de la réussite en maths ?
s

Je pose la question aux intervenants du forum:
Comment expliquer la réussite en maths pour environ 10 à 20% des élèves (classe S)
Et l'échec pratiquement total pour les autres ????? et que l'on retrouve aussi avec les mêmes difficultés, en CPGE, post-bac, fac, IUT, BTS et autres ???? (j'ai des exemples a titre familial)

Pour les élèves avec d'excellentes notes, comment analysez vous votre réussite ?
Voila ma contribution, c'est un vaste débat !

PS: je ne suis pas enseignant (juste jeune retraité) mais j'ai aussi "souffert en maths et physique de mon temps"

Au plaisir de vous lire.

[invite3ba0dddb]

salut,

Pour les élèves avec d'excellentes notes, comment analysez vous votre réussite ?

pour ma part facilité naturel et j'avais l'habitude de regarder plein d'émission sur les sciences sur le satellite(même si ce n'était pas de mon niveau je comprenais au fil du temps) mais le plus important pour moi est la curiosité:
-par exemple dès que l'on nous a parlé des courbes qui ne sont pas affines je me suis tué à la tache pour essayer de calculer leur aires(j'étais en troisième) et je n'ai pas réussie mais par contre lorsqu'on a aborder la notion d'intégrale j'étais déjà sensibiliser à cette notion et donc c'est passer très facilement.
-ou encore dès que j'ai entendu parler des puissances j'ai de suite voulu pouvoir calculer des puissances rationnelles(j'étais en 5ème) et celles là au moins j'ai réussie

[invite23400e5c]

Je pense que la cause principale de ces difficultés récurrentes dans les matières scientifiques et en particulier en maths, la "reine des sciences", tient son origine dans le fait qu'une grande partie des élèves qui choisissent d'aller en S y vont à contrecœur, par défaut, mentalisés part la sacrosainte-sainte idée selon laquelle le bac S ouvre toutes les portes et offre la formation la plus diversifiée.

Je ne pense pas que le problème soit d'ordre cognitif comme semble le suggérer le message mais plutôt d'ordre sociologique. En effet, si seuls les élèves réellement motivés par les carrières scientifiques accédaient à la série S, quels seraient alors les chiffres sur l'échec en maths ?

Par contre, étant moi-même "scientifique", je sais que nous ne sommes pas tous égaux, donc que nous n'avons pas tous les mêmes capacités et donc que nous ne serons pas aussi "à l'aise" dans un domaine donné (bien qu'il est toujours possible de s'améliorer par l'entraînement).