tu ne penses pas qu'il y a plus de pointes de chaleur en Californie que dans le montana ou en virginie occidentale, où l'espérance de vie est plus faible?
le problème de toutes les études dont tu as donné les références, c'est qu'elle regardent l'influence de T A NIVEAU DE VIE CONSTANT, parce qu'elles ne peuvent que se baser sur des fluctuations rapides type canicule de 2003 (en "oubliant" au passage de signaler la baisse de mortalité l'année suivante ...) ce sont d'autres part des variations rapides par rapport aux habitudes de la population, qui est pris pas surprise et n'est pas préparée aux effets de la chaleur. Il n'y a pas de surmortalité dans les pays chauds et riches par rapport aux pays froids et riches, à ma connaissance ! et évidemment toute étude de mortalité sur le siècle où le RC est significativement mesurable sera complètement dominée par l'augmentation du niveau de vie corrélative à la montée de consommation des fossiles, pas l'inverse.
or ce qui est vrai pour le XXe l'est aussi pour le XXIe siecle : le RC est un phénomène graduel sur plusieurs dizaines d'années, et de plus encore une fois s'accompagnant FORCEMENT d'une augmentation de fossile, donc aucune des hypothèses précédentes n'est valable !
l'enjeu n'est PAS de garder la consommation des américains ou de la baisser de moitié, tant mieux si ils la baissent, mais ça gagnera que 10 % sur le total actuel et seulement 2% sur le total hypothétique projeté dans le scénario A1FI. L'enjeu est bel et bien de savoir à combien de la population pauvre actuelle on permettra de consommer de fossiles, c'est évidemment EUX qui seraient surtout privés d'une consommation de fossiles, et bien sur pas nous comme on le serine. Et ensuite combien de temps on continuerait à en consommer c'est à dire lequel de nos descendants commencerait à en être privés. Et là, bien évidemment, l'impact sur la santé publique et la mortalité est immédiat.
Si on ne se rend pas compte de cette réalité très simple, l'échec de Copenhague et des autres "mesures" de limitation est incompréhensible : pourquoi ne pas limiter les fossiles si ils n'ont que des inconvénients et pas d'avantages !
la réponse évidente est qu'ils ont, selon tous les critères de bien-etre, bien plus d'avantages que d'inconvenients, que tout le monde le sait tres bien, et d'ailleurs agit en réalité tout a fait logiquement en conséquence (c'est à dire, au mieux, en économiser pour en garder le plus longtemps possible, mais certainement pas pour ne jamais les consommer ! ) , en laissant le choeur des pleureuses pleurer .. pour rien.
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