Bonjour,
je crois que ce qui n'est pas compris, c'est l'affirmation que la logique ne s'occupe que de validité et pas de véracité, que la logique "s'en fout" de décrire le monde.
Je ne suis d'ailleurs pas vraiment d'accord avec cela.
Considérer la logique sans ces usages ce serait pour moi comme faire des mathématiques sans se soucier du calcul ou de la représentation de géométries, c'est-à-dire en rester à l'enchainement démonstratif sans se soucier de son objet.
Avec le cheval, comme tu l'as dit, c'est la formalisation des prémisses qui est fautive pour une représentation de la réalité et qui permet d'obtenir un syllogisme faux mais valide au niveau du raisonnement.
Quand Halberick dit que le syllogisme n'est pas valide, il englobe l'étape de formalisation. C'est le sens traditionnel du sophisme : obtenir du faux sous une apparence de vrai, une forme de vrai.
Certes on peut ne s'occuper que de questions formelles sur une logique établie mais aussi se préoccuper de ce qu'il y a à formaliser, démonstration mathématique, logique informatique, règles de Droit, déduction "naturelle" etc.
Du coup, je re-ouvre la discussion "Origines et buts d'une logique" qui, au départ, devait porter sur cette question.
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