Tu ne l'as pas précisé (on sait juste que "A donc B", que j'ai supposé être un raisonnement (correct)) mais ça peut être un postulat ou autre chose (c'est pour ça que jreeman a, amha, "botté en touche", comme tu dis ).
Tant que vous ne ferez pas la différence entre "validité" et "véracité", ce que Mediat vous dit depuis le début, on n'en sortira pas.
M'enfin ,ce n'est qu'en même que de la logique (formelle) du premier ordre
J'ai aussi l'impression que dans le langage courant un sophisme c'est faire mine de cohérence logique afin de convaincre quelqu'un de naïf ou peu vigilent et attentif. Il me semble que dans un syllogisme invalide on pourrait tomber dans le piège tendu, par exemple avec :
Tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Dernière modification par invite7863222222222 ; 09/01/2011 à 14h59.
Dans le lien que j'ai donné certains syllogismes apparaissent clairement dans la rubrique "exemples" des sophismes.Je lis ici (http://fr.wikipedia.org/wiki/Syllogisme) :
Et ici, http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme
Le raisonnement est fallacieux lorsqu'il s'appuie sur des prémisses fausses, il entre alors dans la catégorie des sophismes.Je ne sais pas ce que peut être une "conclusion" logique mais par contre je sais ce qu'est un raisonnement logique (la est peut être la source de la confusion) ?).
Et suivant la définition de wiki donné dans nos deux messages, il faut que le raisonnement du sophisme soit fallacieux (au contraire du syllogisme).
Non, un sophisme est un argument biaisé ; pour appuyer ton argumentation tu utilises une citation de Médiat, ce qui est typiquement un argument d'autorité (et un sophisme).Ce n'est pas possible car il faut au moins un raisonnement et ici il n'y en a pas, il n'y a qu'un énoncé de deux définitions, ce n'est donc ni un sophisme ni un syllogisme.
Non, un argument peut être biaisé sans être nécessairement faux (j'utilise "faux" dans le sens "non juste") ; ce qui est le cas avec ton argument d'autorité, je ne dis pas que l'argument de Médiat n'est pas juste, mais que l'appel à cet argument est fallacieux.La aussi, je ne suis pas d'accord car c'est source de sophisme : un argument ne peut pas être biaisé (il est vrai ou faux", comme un prémisse) mais un raisonnement peut être biaisé.
En effet, un syllogisme peut être un sophisme, il peut également ne pas entrer dans cette catégorie, mais un sophisme n'est pas obligatoirement un syllogisme.Bien vu (mais tu va te faire critiquer sur la transitivité car Dudulle pourrait te dire qu'il considère un syllogisme comme un sophisme et non pas l'inverse).
Un petit exemple : "Si tu continue sur cette voie je vais devoir te modérer" ; il s'agit ici d'un "appel à la terreur", qui entre dans la catégorie des sophismes mais qui n'a rien à voir avec un syllogisme.
Qu'est-ce qui conduit à modéliser l'espace comme étant homogène et isotrope : J'ai constaté plusieurs fois B mais jamais encore non B. L'induction m'amène à considérer B comme une conséquence logique de A donc par complétude A |-- B.
Si A |== B alors .
A |== B : dans le cas de la modélisation on suppose une conséquence logique.
Patrick
Non, on est dans la modélisation pas dans l'induction, car historiquement, on ne s'est pas basé sur la constatation que l'espace était homogène et isotrope. C'est plutôt qu'on a fait cette hypothèse "plausible" pour simplifier une équation.
En général on dit que B est corrélé à A, mais pas obligatoirement qu'il y a un lien de cause à conséquence. Car B est corrélé à A, signifie : lors de mes observations, B semble participer aux conditions qui font que A.L'induction m'amène à considérer B comme une conséquence logique de A donc par complétude A |-- B.
Si A |== B alors .
A |== B : dans le cas de la modélisation on suppose une conséquence logique.
Patrick
Dernière modification par invite7863222222222 ; 09/01/2011 à 15h44.
Il me semble le message http://forums.futura-sciences.com/ep...ml#post3358142 précise l'usage de l'inclusion et non de l'appartenance.
Patrick
Je n'ai lu que les définitions car les exemples sont sujets a interprétation(s).
Je comprends maintenant ton point de vue.
Donc tous les syllogismes sont des sophismes selon cette acceptation de "fallacieux" qui n'engage que toi alors que pour moi, cela voulait dire (un raisonnement) invalide.
Tu ne fais donc pas de différences entre un raisonnement valide et un raisonnement invalide indépendamment de la validité des prémisses ?
Pour moi il y a une différence entre un argument d'autorité, un syllogisme et un sophisme sinon ce n'est pas la peine de les définir (alors que tu classes ici les syllogismes et les arguments d'autorité dans les sophismes).Non, un sophisme est un argument biaisé ; pour appuyer ton argumentation tu utilises une citation de Médiat, ce qui est typiquement un argument d'autorité (et un sophisme).Ce n'est pas possible car il faut au moins un raisonnement et ici il n'y en a pas, il n'y a qu'un énoncé de deux définitions, ce n'est donc ni un sophisme ni un syllogisme.
Un argument d'autorité ne dépend d'aucun prémisse : il est vrai ou faux et ne comporte pas de raisonnement (c'est un tout, comme un postulat pourrait l'être sinon on démonte le ou les sophismes et le ou les syllogismes qui se trouvent dans l'argument d'autorité et il ne faut pas confondre le tout avec les parties qui le composent - le fait qu'il puisse y avoir plusieurs sophismes dans l'argument d'autorité invalide le fait qu'il puisse n'être de ce point de vue, qu'un sophisme).
Et pour avoir un argument (à) logique, il faut un raisonnement (blanc, beau ... ne peuvent pas être (il)logiques, fallacieux ou non).Envoyé par WikiUn sophisme, ou argument à logique fallacieuse
Et ici, ce n'était pas un argument d'autorité (ta prémisse est fausse) mais un rappel du raisonnement complet que je ne voulais pas m'approprier a partir des définitions de Wiki (la, c'était un argument d'autorité).
Tu n'expliques absolument pas en quoi un argument peut être biaisé : tu affirmes simplement qu'il peut l'être et c'est donc une affirmation péremptoire.Non, un argument peut être biaisé sans être nécessairement faux (j'utilise "faux" dans le sens "non juste") ; ce qui est le cas avec ton argument d'autorité, je ne dis pas que l'argument de Médiat n'est pas juste, mais que l'appel à cet argument est fallacieux.La aussi, je ne suis pas d'accord car c'est source de sophisme : un argument ne peut pas être biaisé (il est vrai ou faux", comme un prémisse) mais un raisonnement peut être biaisé.
Et donc le fait de ne pas justifier en quoi mon appel à "l'argument de Médiat" était fallacieux (et simplement l'affirmer péremptoirement) fait de ton paragraphe un sophisme.
Pour affirmer cela, il faut que tu définisses ce qu'est un syllogisme sinon c'est une simple affirmation péremptoire.
Il faut aussi que tu montres que fallacieux veut bien dire "qu'il s'appuie sur des prémisses fausses".
Sinon tout ton raisonnement tombe à l'eau (syllogisme car prémisses fausses ou sophisme si le raisonnement est faux car tu n'auras justement pas démontré que le syllogisme est un sophisme (moi, je m'en moque, je veux simplement une définition valide)).
Selon ta définition, un sophisme est un "argument fallacieux" ou trompeur et cet argument de la terreur, si je l'appliquais, serait, outre un abus de pouvoir, une simple affirmation qui n'a strictement rien a voir avec un sophisme (ou alors il faut que tu démontres pourquoi il rentre dans ta définition car cet "appel à la terreur" qui n'a aucune prémisse pourrait être totalement "vrai" ce qui veut dire que, pour toi, absolument tout est sophisme).
Je suis content que ma question aie suscitée autant de débat. C'est la preuve que ce n'etait pas très claire dans l'esprit de tout le monde, même si le sujet part un peu en vrille bonne soirée
Oui, c'est un fait.
Intuitivement, j'avais tendance a penser qu'un sophisme était un mauvais syllogisme (donc classé parmi iceux mais pas vraiment puisque mauvais).
Si Dudulle nous précise des définitions utilisables, pourquoi pas les classer les uns dans les autres mais je me heurte aussi maintenant a la signification (définition) de "fallacieux" et "d'argument" (ainsi que des arguments "qualifiés") dans ce contexte.
Salut,
Moi aussi,
J'ai regardé la simple définition dans un dico. Il est dit :
Sophisme : "Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence"
(syllogisme ça c'est clair).
Mais :
En effet. De même qu'avec la définition ci-dessus il faut préciser ce que signifie "être logique en apparence".
Je suis surpris. Je pensais vraiment que sophisme était un terme clair et bien défini. La lecture de ce fil m'a plongé dans un abime de perplexité.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Je définis "Raisonnement qui n'est logique qu'en apparence" comme pas logique sinon il serait logique tout court et selon la définition que j'admets pour l'instant et apportée par Médiat, ce n'est pas un syllogisme qui comporte un raisonnement logique valide (vraiment et pas seulement en apparence).
J'attends donc les autres définitions et leurs significations.
D'un autre dico :
Argument faux malgré une apparence de vérité, spécialement en logique.
Il y a donc diverses acceptions (quel mot n'en a pas ?). Entre autres, une comme argument spécieux (captieux, fallacieux), une autre comme argument prenant la forme d'une construction logique erronée.
Spécieux, captieux : Qui tend à tromper, qui séduit par de belles, de fausses apparences.
Dans le sens le plus général les points clés sont argument, séduire, apparences, fausseté, tromper.
Ce serait la logique qui serait, avant le reste, fausse (c'est ce que je veux en comprendre alors je surinterprète peut être) mais les prémisses pourraient aussi et en plus, être faux.
Fausses apparences, manquait plus que l'apparence ...Entre autres, une comme argument spécieux (captieux, fallacieux)
Spécieux, captieux : Qui tend à tromper, qui séduit par de belles, de fausses apparences.
Apparemment logique ou prémisses apparemment vraies ?
Comme le premier.une autre comme argument prenant la forme d'une construction logique erronée.
Dans ce but, je verrais plutôt l'argument partir de prémisses vraies (mais il peut y avoir, en plus, erreur au départ) et biaiser le raisonnement (mais "je" n'est pas "on").Dans le sens le plus général les points clés sont argument, séduire, apparences, fausseté, tromper.
On ne peut pas dire que le syllogisme est un raisonnement logique (comme dit plus loin, c'est la définition, mais une définition peut aussi qualifier son objet de manière incorrecte) car le syllogisme n'illustre pas un raisonnement complet seulement une partie d'un raisonnement, le substantif "raisonnement" ne peut lui être attribué.
Maintenant, on peut dire que parler de syllogisme, c'est parler de quelque chose qui a une définition basée sur un sophisme (en disant à tord qu'il représente un raisonnement logique), puisque revendiquant l'illustration d'un raisonnement, qui n'en est, en fait, pas un.
Il ne faut pas confondre cela, avec le sophisme qui peut utiliser la forme du syllogisme pour tromper fallacieusement par le discours.
En conclusion, le syllogisme ayant à la base une définition qui est un sophisme, il est délicat d'en parler comme si cette définition était acquise. Difficile, donc, d'en parler de manière constructive, sans remettre un peu tout à plat (ce que je ne cherche pas forcément à faire).
Dernière modification par invite7863222222222 ; 10/01/2011 à 10h16.
Je pose quand même le postulat que la définition définit correctement la chose sinon je la considère comme fausse et en prend une autre. Valide ou correcte, cette fois.On ne peut pas dire que le syllogisme est un raisonnement logique (comme dit plus loin, c'est la définition, mais une définition peut aussi qualifier son objet de manière incorrecte) car le syllogisme n'illustre pas un raisonnement complet seulement une partie d'un raisonnement, le substantif "raisonnement" ne peut lui être attribué.
Par contre, je ne comprends pas quand tu dis que ça n'illustre pas un raisonnement complet car pour moi, il l'est s'il va des prémisses à la conclusion et c'est bien de ça dont on parle ici, non ?
Peut être mais ça se base sur quelle définition ?Maintenant, on peut dire que parler de syllogisme, c'est parler de quelque chose qui a une définition basée sur un sophisme (en disant à tord qu'il représente un raisonnement logique), puisque revendiquant l'illustration d'un raisonnement, qui n'en est, en fait, pas un.
Ça en prend la forme ou c'en est un ?Il ne faut pas confondre cela, avec le sophisme qui peut utiliser la forme du syllogisme pour tromper fallacieusement par le discours.
Remets à plat, remets à plat, tu tiens le bon but car je ne vois pas le sophisme dans la définition sauf a montrer l'absence de raisonnement comme tu le suggères.En conclusion, le syllogisme ayant à la base une définition qui est un sophisme, il est délicat d'en parler comme si cette définition était acquise. Difficile, donc, d'en parler de manière constructive, sans remettre un peu tout à plat (ce que je ne cherche pas forcément à faire).
"spécialement" dans une définition veut dire qu'il y a un usage "spécial" en logique, c'est à dire quand le contexte est clairement celui de la logique (ici), le mot sophisme est plus précis.
Dans l'usage "spécialement en logique", c'est uniquement "apparemment logique".Fausses apparences, manquait plus que l'apparence ... Apparemment logique ou prémisses apparemment vraies ?
Dans l'usage général, cela peut inclure des prémisses apparemment vraies.
J'ai l'impression que tu voudrais un seul des deux et ne sais choisir. Cela dépend du contexte, comme souvent avec le vocabulaire.
Comme le premier.
C'est essentiel dans l'acception la plus générale (pas que logique) du mot sophisme. Ce qui caractérise un sophisme, c'est son apparence correcte, une apparence qui séduit, qui fait tomber dans le piège de prendre l'argument comme valide. J'aime bien "argument spécieux" pour cela qui véhicule bien l'idée d'apparence séduisante, d'apparence de vérité, d'illusion de vérité.manquait plus que l'apparence ...
Ce n'est pas le contraire, qui devrait être la règle : la définition est valide car elle définit correctement la chose et non elle est valide car c'est une définition ?
Parceque je pense que la conclusion n'en est pas une et qu'elle ne peut pas être la conséquence des prémisses.Par contre, je ne comprends pas quand tu dis que ça n'illustre pas un raisonnement complet car pour moi, il l'est s'il va des prémisses à la conclusion et c'est bien de ça dont on parle ici.
Pour moi, la définition de syllogisme ne correspond pas à :Peut être mais ça se base sur quelle définition ?
Tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Mais à :
Si tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Heu ni l'un ni l'autre en fait.Ça en prend la forme ou c'en est un ?
Or signifie mais, cependant; avec si ne faudrait-il pas mettre comme "si... comme" plutôt que "si... or"; mais je ne vois pas bien la différence de logique, il s'agit, amha, plus de style que de logique.
Tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Si tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes;
Si tous les végétaux sont verts,
Comme les carottes sont des végétaux,
Alors les carottes sont vertes
au choix
Personnellement, je dirais exactement :Or signifie mais, cependant; avec si ne faudrait-il pas mettre comme "si... comme" plutôt que "si... or"; mais je ne vois pas bien la différence de logique, il s'agit, amha, plus de style que de logique.
Tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Si tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes;
Si tous les végétaux sont verts,
Comme les carottes sont des végétaux,
Alors les carottes sont vertes
au choix
Si tous les végétaux sont verts,
Et que les carottes sont des végétaux,
Alors les carottes sont vertes.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Chacun appelle syllogisme ceci, puis cela, et suivant le sens qu'il entend, n'est pas d'accord avec l'autre qui emploie le même mot mais pour désigner autre chose. Bref, c'est juste une question de vocabulaire.
Entièrement d'accord. J'avais pourtant dit plus haut qu'il y avait des règles à la syllogistique (il ne s'agit pas de faire ce que l'on veut...). Soit on se réfère à Aristote (à son Organon) pour connaître ces règles d'une manière "informelle" (il y a du temps qui nous sépare quand même...) ; soit on se réfère à ces raisonnement par des formalisations modernes : dans le calcul des prédicats du premier ordre au moyen de règles de déduction naturelle.
Ainsi, le syllogisme (parfait) en Barbara :
Tous les hommes sont mortels.
Tous les Grecs sont des hommes.
-----------------------------------
Tous les Grecs sont mortels.
Formalisé en :
(∀x)(H(x) → M(x))
(∀x)(G(x) → H(x))
------------------------------------
(∀x)(G(x) → M(x))
J'ai envie de dire, qu'il n'y a aucune discussion possible sur la différence formelle (logique) entre un syllogisme et un faux syllogisme.
Je préfère la définition du sophisme qui lui fait utiliser une logique non valide (illogique) malgré les apparences (quels que soient la validité des prémisses ou de la conclusion).
Oui mais les deux sont correctes si la définition définit correctement les choses (c'est pour moi sa définition ou une tautologie).
Pourtant "Donc les carottes sont vertes" est bien une conclusion.Par contre, je ne comprends pas quand tu dis que ça n'illustre pas un raisonnement complet car pour moi, il l'est s'il va des prémisses à la conclusion et c'est bien de ça dont on parle ici.
Envoyé par jreemanParceque je pense que la conclusion n'en est pas une et qu'elle ne peut pas être la conséquence des prémisses.
Et elle est bien la conséquence de "Tous les végétaux sont verts" et "les carottes sont des végétaux".
Entre les deux, il y a bien processus cognitif ((A), par exemple).
Pour moi ton syllogisme (2) est simplement une affirmation logique et vraie.Pour moi, la définition de syllogisme ne correspond pas à :
1 : Tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Mais à :
2 : Si tous les végétaux sont verts,
Or les carottes sont des végétaux,
Donc les carottes sont vertes.
Mais le (1), c'est quoi ?
Ce qui est gênant quand on une défini quelque chose sur un exemple, c'est qu'il peut être décrit différemment selon les point de vues donc représenter des choses différentes.
Ceci dit, les deux ont exactement le même raisonnement et seules changent, la prémisse qui est conditionnelle dans le deuxième cas et la validité de la conclusion.
Démonstration ici :
(A)Si j'appelle M l'ensemble des mammifères, LL l'ensemble des machins qui peuvent voler et V l'ensemble des vaches (je sais que dans le syllogisme, j'ai écrit "La vache" et non "Les vaches", mais c'était juste une métonymie), ce syllogisme affirme juste que
(un petit dessin avec des patates (diagramme de Venn) suffit à s'en convaincre), c'est donc bien la première figure des syllogismes et plus particulièrement BARBARA (le plus commun), et c'est sous cette forme que l'on touche l'essence du syllogisme de première figure (je veux dire indépendamment de la signification de M, LL et V).
Dans le cas
Tous les chats sont mortels
Socrate est mortel
Donc Socrate est un chat.
Si j'appelle C l'ensemble des chats, M l'ensemble des mortels, x l'élément Socrate, le sophisme précédent affirme que
(la encore un petit dessin suffit à montrer que l'implication est abusive).
Ma question était un peu con, en effet car une définition qui se base sur un sophisme est non valide par essence car une définition doit définir correctement quelque chose et donc ne peut pas se baser sur quelque chose destiner a tromper sauf a en tirer une définition valide.Envoyé par myoperÇa en prend la forme ou c'en est un ?Envoyé par jreemanHeu ni l'un ni l'autre en fait.
Ce qui n'est pas le cas ici.
Pour moi, c'est un raisonnement a partir du moment ou on peut le qualifier de logique ou pas.
Je veux dire que le vocabulaire se défini et que les mots ont un sens. Il suffit juste que le plus grand nombre s'accorde dessus.
Je veux parler de ces définitions et de pas ce que chacun pourrait peut être éventuellement penser, croire ou vouloir en fonction de beaucoup de choses.
Le message 59, par exemple.
(C'est quoi, un faux syllogisme mis a part quelque chose qui n'est pas un syllogisme ?)