La question et effectivement à reformuler.Parce que la question ne porte pas sur le passé.
Les temps de la conjugaison ne sont pas adaptés au temps tel qu'il apparaît dans les théories de la relativité.
Notre langage est adapté à une vision simpliste du temps, avec passé, présent et futur. L'événement "le Soleil il y a deux minutes" n'est ni présent, ni passé, ni futur. Il est passé au sens des coordonnées (on lui attribue une coordonnée temporelle inférieure de deux minutes à maintenant), mais il est futur au sens informationnel (on n'aura pas de réponse avant 6 minutes et quelques); et, du point de vue relativiste, il est en "séparation spatiale" avec l'observateur, c'est à dire ni passé ni futur.
Et nous n'avons pas de temps pour conjuguer les verbes pour une séparation spatiale...
On pourrait s'en tirer (?) par : "Que se passera-t-il sur le Soleil il y a deux minutes?"
Mais si je demande; "Lorsque mon horloge locale, liée à moi, indiquait l'heure actuelle, moins deux minutes, qu'indiquait l'horloge placée sur le soleil au point de coordonnées xyz fixe par rapport au soleil?" est ce que ma question est pertinente?
La réponse est, non parce que l’exemple cité, celui de l'ESB, se réfère essentiellement à une problématique liée à la connaissance mais si le mot politique évoque le cadre général d’une société organisée, alors elle est politique.
Pourquoi a-t-on créé des agences « indépendantes » type ANSES, (ex AFSSA), ANSM, IRS, EFSA… ? Pour gérer le risque scientifique, par nécessité, la décision politique ne peut plus se passer de l’expertise scientifique. Tu n’ignores certainement rien des polémiques entre agences, agences et pouvoir, experts d’une même agence, qui mettent la connaissance scientifique à contribution. La liste est longue, OGM, perturbateur endocrinien (débat en cours), pesticides…l’exemple cité, celui de l’ESB, montre juste les limites du déterminisme en tant qu’outil prédictif. A l’époque ou la décision fut prise d’autoriser l’abaissement de la température, aucun scientifique n’aurait pu prévoir les conséquences, tous les scientifiques interrogés ont donné leur feu vert, faute des connaissances adéquates ou d’une théorie qui aurait permis de prédire l’existence du prion il ne pouvait en être autrement.
Il se trouve que pour des motifs professionnels j’ai été impliqué et le suis encore dans certains de ces débats « d’experts » avec l’AFSSA hier et aujourd’hui l’ANSES, les a priori non scientifiques sont très, très, très loin d’être des éléments négligeables dans les discussions, discussions qui sont censés n’être que scientifiques, et cette question déterminisme ou non déterminisme, depuis l’exemple de l’ESB, est toujours au cœur des discussions. De nombreuses questions, je dirais sociétales plus que politique pour éviter cette connotation péjorative que l’on donne trop facilement au mot politique, appellent des expertises scientifiques, encore faut-il que celles-ci soient possibles en l’état des connaissances.
C’était une remarque pour ceux qui prétendaient à propos de la question déterminisme non déterminisme qu’il s’agissait d’une question purement théorique et sans intérêt. Au contraire la question qui est au cœur de tous les débats aujourd’hui : les essais demandés sont-ils prédictifs ? Dernier exemple celui des néonicotinoïde, nous sommes bien dans un débat épistémologique, une « théorie de la connaissance ». Qu’est ce qui va me permettre d’affirmer l’efficacité ou l’innocuité ?
Karlp, il n’y a aucun mépris, juste une absence d’intérêt pour la polémique sans fondement. L’exemple de Galilée ne me paraît pas le mieux approprié à cette discussion, d’un point de vue épistémologique Galilée avait tort. Inutile d’invoquer la paternité de Kepler, celui-ci est naît longtemps après la mort de Copernic. Copernic qui n’avait pas fait la promotion de son système par crainte du ridicule, en effet la communauté des astronomes de l’époque en tenait pour le géocentrisme de Ptolémée, pas pour la version biblique. Bellamin demandait à Galilée de présenter « l’hypothèse copernicienne » comme équivalente à celle de Ptolémée, Galilée refusa et la présenta comme « vérité » alors qu’il n’était pas en en mesure de justifier la prévalence de ses dires, les arguments décisifs ne viendront qu’un siècle plus tard. Effectivement c’est une question intéressante, mais rien à voir avec le déterminisme. D'un point de vue épistémologique, Galilée avait tort, il n’avait pas les connaissances adéquates pour justifier ses dires, scientifiquement sa démonstration était incomplète.
Bonjour à tous
De quelle polémique parlez vous ? je crois que je ne comprends pas du tout où vous voulez en venir, ni en quoi votre premier message de ce fil répondait à mon propos; et que nous poursuivons sur la base d'un malentendu.Karlp, il n’y a aucun mépris, juste une absence d’intérêt pour la polémique sans fondement. L’exemple de Galilée ne me paraît pas le mieux approprié à cette discussion, d’un point de vue épistémologique Galilée avait tort. Inutile d’invoquer la paternité de Kepler, celui-ci est naît longtemps après la mort de Copernic. Copernic qui n’avait pas fait la promotion de son système par crainte du ridicule, en effet la communauté des astronomes de l’époque en tenait pour le géocentrisme de Ptolémée, pas pour la version biblique. Bellamin demandait à Galilée de présenter « l’hypothèse copernicienne » comme équivalente à celle de Ptolémée, Galilée refusa et la présenta comme « vérité » alors qu’il n’était pas en en mesure de justifier la prévalence de ses dires, les arguments décisifs ne viendront qu’un siècle plus tard. Effectivement c’est une question intéressante, mais rien à voir avec le déterminisme. D'un point de vue épistémologique, Galilée avait tort, il n’avait pas les connaissances adéquates pour justifier ses dires, scientifiquement sa démonstration était incomplète.
Copernic était encouragé par le pape d'alors à poursuivre ses travaux (CF Koyré, et peut être JP Luminet ? je n'en suis plus sûr): ses cartes du ciel présentaient un grand intérêt pour le commerce maritime
Effectivement le cardinal Bellarmin demandait à Galilée d'apporter la preuve, qu'il ne pouvait apporter, de son héliocentrisme... Il n'empêche que La mathématisation de la physique à laquelle Galilée invitait est bel et bien une révolution épistémologique majeure
Bonjour,
Le déterminisme est l'hypothèse selon laquelle la succession des événements est régie par le principe de causalité.Le débat existe depuis longtemps et semble pencher de plus en plus vers le non déterminisme.
En fait, je me pose la question : Un tel débat est-il scientifique (dans le sens donné par K.Popper) ?
Les notions de 'déterminisme' ou de 'non déterminisme' sont elles (ou seront elles un jour) réfutables ?
Toute la science physique, et même toute la science, est bâtie sur cette hypothèse. Puisque si elle est fausse, alors la pré-diction est impossible.
Ou en tout cas toute une conception de la science, celle de ceux (nombreux sur ce forum) qui s'opposent à ceux qui croient aux miracles, etc. Cette hypothèse ne relève donc pas de la science physique: la science physique postule cette hypothèse vraie. En ce sens, c'est une hypothèse méta-physique.
Donc je ne dirais pas que le débat penche vers l'indéterminisme, sûrement pas non.
Dernière modification par Nicophil ; 24/05/2013 à 13h48.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Bonjour NicophilBonjour,
Le déterminisme est l'hypothèse selon laquelle la succession des événements est régie par le principe de causalité.
Toute la science physique, et même toute la science, est bâtie sur cette hypothèse. Puisque si elle est fausse, alors la pré-diction est impossible.
Ou en tout cas toute une conception de la science, celle de ceux (nombreux sur ce forum) qui s'opposent à ceux qui croient aux miracles, etc. Cette hypothèse ne relève donc pas de la science physique: la science physique postule cette hypothèse vraie. En ce sens, c'est une hypothèse méta-physique.
Donc je ne dirais pas que le débat penche vers l'indéterminisme, sûrement pas non.
Sans la foi en cette causalité, la prédiction n'est pas impossible (en elle même), mais seulement impensable ou injustifiable pour un grand nombre d'individus.
Est-ce qu'il ne serait pas plus juste de dire que c'est l'homme de science qui, souvent (mais pas toujours: les positivistes purs et durs n'ont pas besoin de cette hypothèse) , a besoin de postuler cette "causalité" ?
La science elle même n'en aurait pas besoin alors.
Ne pourrions nous alors arguer de ce qu'il n'y aurait plus de science s'il n'y avait l' homme de science ?
Sans doute, mais il suffit qu'un seul homme de science affirme ne pas avoir besoin de cette hypothèse pour ramener ce postulat à un besoin strictement subjectif.
Dire enfin que le débat fait "pencher" d'un côté ou de l'autre n'avance à rien: ce n'est pas une question qui se décide au suffrage universel.
En revanche il est correct de dire que tel ou tel argument motive telle ou telle "préférence".
Le postulat d'une causalité naturelle est légitimé par le besoin de la raison humaine, mais cette légitimité ne signifie rien en terme de "vérité".
le principe de causalité ne dépasse-t-il pas par essence le champ scientifique.
même dans l'évocation d'un "miracle" , il y a une cause soit inexpliqué , soit d'un autre ordre ( mystique , paranormal, etc .. )
« La rose est sans pourquoi ; elle fleurit parce qu'elle fleurit, N'a souci d'elle-même, ne se demande pas si on la voit. »
Angelus Silesius 1624 - 1677
Patrick
" Que nul n'entre ici s'il n'est déterministe. "
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Nous pouvons nous demander si la prédictibilité est forcément un des buts de la science. Ou si la prédictibilité est un moyen jugé nécessaire par d'autres activités (non scientifiques), qui demandent alors aux activités scientifiques de la (la prédictibilité) rechercher.Le déterminisme est l'hypothèse selon laquelle la succession des événements est régie par le principe de causalité.
Toute la science physique, et même toute la science, est bâtie sur cette hypothèse. Puisque si elle est fausse, alors la pré-diction est impossible.
En plus, du point de vue éthique, la prédictivbilité (surtout totale, comme "tout est prédestiné") peut s'opposer à la liberté et à l'action. "Si, de toute façon, il va m'arriver E dans n jours, à quoi bon me poser des questions sur ce que je peux, veux ou dois faire ?"
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Une des raisons de cette impression de tourner en rond est lié à la question de savoir si la prédictibilité est une logique probabiliste que nous construisons comme le propose E.T Jaynes ou une propriété intrinsèque des objets dont nous parlons dans nos conceptualisations.
On en revient toujours à une dualité ici cela renvoi au possible/ nécessaire certainement pour briser inconsciemment la circularité.
Patrick
Dernière modification par invite6754323456711 ; 24/05/2013 à 21h57.
Tous les théoriciens de la connaissance définissent la prédictbilité comme un critère nécessaire de scientificité. Une théorie doit répondre à de multiples critères pour prétendre à la scientificité. Parmi ceux-ci il y a la capacité à fournir un bon système de prédiction car la scientificité d'une théorie n'est pas uniquement rétrospective, elle se mesure aussi à sa fertilité, c'est-à-dire non seulement sa puissance explicative mais aussi sa capacité à prédire et à fonder de nouvelles hypothèses.
Dernière modification par invite6754323456711 ; 25/05/2013 à 14h54.
La prédictibilité n'implique pas nécessairement le déterminisme de Laplace ( Tout est prédestiné )Nous pouvons nous demander si la prédictibilité est forcément un des buts de la science. Ou si la prédictibilité est un moyen jugé nécessaire par d'autres activités (non scientifiques), qui demandent alors aux activités scientifiques de la (la prédictibilité) rechercher.
En plus, du point de vue éthique, la prédictibilité (surtout totale, comme "tout est prédestiné") peut s'opposer à la liberté et à l'action. "Si, de toute façon, il va m'arriver E dans n jours, à quoi bon me poser des questions sur ce que je peux, veux ou dois faire ?"
Il existe des déterminismes locaux dont rendent compte les théories.
Les théories scientifiques se fondent sur un processus hypothético-déductif.
Supposons l'hypothèse A, si A alors on doit observer B.
Hors on observe B donc l'hypothèse A est vrai.
L'implication qui permet de déduire B de A est une prédiction.
En fait réfutabilité en science et prédictibilité, sont des équivalents.
Cordialement,
Il y a d'autre point de vue dont celui-ci :
Patrickhttp://bayes.wustl.edu/etj/prob/book.pdf
if A then B expresses B only as a logical consequence of A; and not necessarily a causal physical consequence, which could be effective only at a later time.
We emphasize at the outset that we are concerned here with logical connections, because some discussions and applications of inference have fallen into serious error through failure to see the distinction between logical implication and physical causation. The distinction is analyzed in some depth by Simon and Rescher (1966), who note that all attempts to interpret implication as expressing physical causation founder on the lack of contraposition expressed by the second syllogism.
If A is true, then B becomes more plausible. B is true. therefore, A becomes more plausible
These examples show that the brain, in doing plausible reasoning, not only decides whether something becomes more plausible or less plausible, but that it evaluates the degree of plausibility in some way.
Euh... Non...
Ca, c'est en général une erreur logique.
Tout ce qu'on peut conclure à partir de ta proposition c'est que "A n'est pas obligatoirement fausse".
Ce qui est suffisant en sciences, dans l'attente d'une éventuelle observation qui contredirait A.
Certes oui, mais c'est bien le schéma de pensé qu'on peut assimiler à un prévision.
Et si la prévision n'est pas bonne (réfutabilité) , c'est que l'inférence, la théorie n'est pas bonne.
On cherche alors une nouvelle théorie.
Sémantique, syntaxe voir orthographe, parler de "déterminismes" ne pose aucun problème tant ceux-ci sont nombreux et évident alors que parler de "déterminisme" au singulier implique d'autre conséquences beaucoup plus spéculatives, maintenant le propos d'une théorie scientifique c'est l'universalité, donc nécessairement "exit" le sujet, par nécessité.
j'essaie à nouveau. Pourquoi vouloir absolument opposer strictement indéterminisme et déterminisme. Et s'il s'agissait là d'un seul objet.
Pour faire une image. J'utiliserais le symbole par exemple du yin et du yang. Je ne dis pas que le fonctionnement de cette notion serait isotopique au fonctionnement du ying et du yang. Je dis que le yin et le yang bien que de principe opposés ne peuvent exister l'un sans l'autre. L'une n'acquérant du sens que par l'autre. Quand on voit le symbole on a pas l'impression de voir deux choses.
Isotopique? Vous êtes sûr?j'essaie à nouveau. Pourquoi vouloir absolument opposer strictement indéterminisme et déterminisme. Et s'il s'agissait là d'un seul objet.
Pour faire une image. J'utiliserais le symbole par exemple du yin et du yang. Je ne dis pas que le fonctionnement de cette notion serait isotopique au fonctionnement du ying et du yang. Je dis que le yin et le yang bien que de principe opposés ne peuvent exister l'un sans l'autre. L'une n'acquérant du sens que par l'autre. Quand on voit le symbole on a pas l'impression de voir deux choses.
C'est la formulation en francais qui vous gene ?
qui possède les memes propriétés.
Mais je pense qu'il est plus interessant de chercher à comprendre le determinisme et l'indéterminisme comme une seule chose vu de deux angles différents. Pour moi le problème est que nous avons nous humain une vision a dyslexique de ce genre d'objets.
Au contraire, j'adore parler le français et y progresser.C'est la formulation en francais qui vous gene ?
qui possède les memes propriétés.
Mais je pense qu'il est plus interessant de chercher à comprendre le determinisme et l'indéterminisme comme une seule chose vu de deux angles différents. Pour moi le problème est que nous avons nous humain une vision a dyslexique de ce genre d'objets.
Je pensais jusqu'alors que isotopique signifiait "ayant les mêmes propriétés chimiques", uniquement, et pas au sens général.
tu dis des mots différents.
1 ) qui a les mêmes propriétés mess précedent
2) qui a les même propriétés chimiques.
c'est vrai et faux.
il s'agit bien de la même terminologie atomique. et avec le même nb d'electrons et de protons implique des comportement chimiques comparables.
sauf que ce n'est pas vrai pour les radioisotopes ( temps de réaction diff ).
on utilise pas n'importe quel isotope pour les appli nucléaires.
mais j'aurai du me taire pour ça.
surtout que j'ai lu en diagonale ce qui vous amène sur les isotopes par rapport au determinisme .
encore un ?
Tout à fait, et c'est le sens premier dans le sens de la logique binaire.j'essaie à nouveau. Pourquoi vouloir absolument opposer strictement indéterminisme et déterminisme. Et s'il s'agissait là d'un seul objet.
Pour faire une image. J'utiliserais le symbole par exemple du yin et du yang. Je ne dis pas que le fonctionnement de cette notion serait isotopique au fonctionnement du ying et du yang. Je dis que le yin et le yang bien que de principe opposés ne peuvent exister l'un sans l'autre. L'une n'acquérant du sens que par l'autre. Quand on voit le symbole on a pas l'impression de voir deux choses.
On est ici dans une logique des catégories et cette notion est valable, mais pour des concepts plus "primitifs" je dirais.
Ici, si nous voulons parler du déterminisme de manière descriptive et donc de manière plus aisée par rapport à la réalité qui lui est associée, il faut je pense oublier son "étant", ce côté absolu chimérique ou indécidable de l'existence des propriétés des choses.
Schématiquement :
1) Ce qu'est le déterminisme.
2) Ce qu'est l'indéterminisme
3) Quelle particularité unique à ces deux définitions parmi toutes celles connues rend ces deux définitions associées de facon unique pour "faire référence" au même phénomène ou principe.
On voit ici, à mon avis, qu'il est nullement nécéssaire de faire appel à des notions conjuguées pour décrire des concepts "d'apparence" inverse ou antagonistes lorsqu'on a affaire à des notions "complexes".
Bonjour à tousBonjour à tous
Le débat : l'univers est il un système déterministe (dans le sens donné par Laplace) ou au contraire, un système non deterministe, existe depuis longtemps et semble pencher de plus en plus vers le non déterminisme.
En fait, je me pose la question : Un tel débat est-il scientifique (dans le sens donné par K.Popper) ?
Les notions de 'déterminisme' ou de 'non déterminisme' sont elles (ou seront elles un jour) réfutables (ou falsifiable selon Popper) ?
Je serais heureux que vous me donniez votre avis, en termes simples s'il vous plait, car je ne suis pas philosophe.
Merci de vos réponses
Galileo
Pourquoi personne n’a raisonné simple et intuitif ? Ou est-ce que c’est mon cerveau qui n’a rien de scientifique ?
Deux exemples :
1- en présence de la vie :
Une simple réflexion sur l’influence de la vie sur le chemin de l’évolution physique de l’univers remet en cause le déterminisme. ((Déterminisme universel, LAPLACIEN))
Un homme se décide de mettre fin à sa vie à l’instant t10 et il le fait à cet instant l’univers suivra le chemin de l’évolution n°10.
S’il reporte sa décision à t20 l’univers suivra le chemin de l’évolution n°20.
Sauf si vous dites que l’acte n’aura aucun effet sur l’évolution physique de l’univers et c’est donc mon cerveau qui est out et je vais me reconsidérer
2- Sans la présence de la vie.
En physique, la nature probabiliste des processus de production de particules et les résultats obtenus dans les expériences au LHC montrent qu’il y a une infinité de possibilité de création et d’annihilation de particules lors des chocs à très haute énergie.
À chacune des possibilités l’univers suivra un chemin différent.
La aussi sauf si la théorie est fausse, et qu’en réalité lors des chocs (LHS) le résultat est unique et dépond des conditions initiales et que le même résultat reviendra lorsque les mêmes conditions seront satisfaite et l’univers ne suivra alors qu’un seul et même chemin d’évolution
Pourquoi ça ne serait-il pas aussi simple que ça ? Ou faudra t’il que les équations complexes doivent nécessairement intervenir?
Conclusion : la question n’est pas nécessairement scientifique
Salut , beaucoup de philosophes pensent que le libre arbitre n'est qu'une illusion et que tout est déterministe
http://philosophie.philisto.fr/cours...e-arbitre.html
Mais le scientifique veut mettre ce qu'il observe dans des équations , mais il y a des détails qu'il n'arrive pas encore à mesurer , alors il fait des approximations par des probabilités et de notion de hasard .
Ce que tu dis juste ici, c'est que libre arbitre et déterminisme absolu sont incompatibles, ce qui je pense est une assertion qui ne pose de problèmes à personne.1- en présence de la vie :
Une simple réflexion sur l’influence de la vie sur le chemin de l’évolution physique de l’univers remet en cause le déterminisme. ((Déterminisme universel, LAPLACIEN))
Un homme se décide de mettre fin à sa vie à l’instant t10 et il le fait à cet instant l’univers suivra le chemin de l’évolution n°10.
S’il reporte sa décision à t20 l’univers suivra le chemin de l’évolution n°20.
Sauf que l'existence du libre arbitre n'est absolument pas garantie.
D'ailleurs la question se pose plutôt dans l'autre sens : si l'univers est absolument déterministe, alors il n'y a pas de libre arbitre
Ce qui est probabiliste, c'est le modèle mathématique utilisé pour modéliser ces expériences, mais absolument rien n’empêche que le résultat soit déterministe (= déterminé dès la naissance de l'univers, et même avant). Si ça se trouve, c'est un petit démon qui choisi chaque état des particules en suivant pas à pas la procédure RT-567+6ef...2- Sans la présence de la vie.
En physique, la nature probabiliste des processus de production de particules et les résultats obtenus dans les expériences au LHC montrent qu’il y a une infinité de possibilité de création et d’annihilation de particules lors des chocs à très haute énergie.
Ce que les scientifiques ont remarqué, c'est que cette procédure déterministe n'est à priori pas différentiable d'une procédure aléatoire.
Si je choisi un nombre réel ayant de bonnes propriétés, une fois ce nombre réel choisi, la suite de ses décimales est déterministe : appelons le "constante Alpha-Omega de l'univers". Pourtant pour la plupart des nombres réels, il est impossible de faire la différence entre cette suite déterministe de décimales et une suite aléatoire de chiffres
Bonsoir,
Il me semble qu'aujourd'hui le principe de conservation de l'information s'est substitué aux vieilles notions de déterminisme/probabiliste.Ce principe qui pose le principe de conservation de l'unitarité, englobe à la fois les aspects déterministes et probabilistes des théories, tout en posant une contrainte sur l'information.
Cordialement,