Tout à fait.
Si le propos est de nous dire que faire souffrir, qui ou quoi que ce soit si c'est inutile, je pense qu'on sera tous d'accord, sauf pathologie ou "morale" déviante, mais c'est une idée qui date de plusieurs millénaires et je ne vois pas la pertinence de la répéter pendant plusieurs pages ici.
Si le propos est aussi de nous dire qu'aucun aliment n'est indispensable et bien que rien ne vienne étayer cette affirmation, on peut dire que oui (on peut ne pas manger ni produire les poires, ou les frites ou les crevettes en sauce tartare ou encore l'agneau), quelles qu'en soient les conséquences mais sans les connaitre on ne peut dire alors que c'est "mieux éthiquement".
En lisant l'exemple de la vache laitière qui n'existe pas en dehors de l'élevage, je comprends, peut être à tord, qu'une bonne façon d'éviter la souffrance est de faire disparaitre l’animal en question (elle est inutile, on ne veut pas la voir souffrir, on ne l'élève plus, elle disparait donc) et transposé à l’humain, une bonne façon de faire disparaitre les souffrance, c'est d'éliminer l'espèce et rien dans l'argumentaire n'empêche non plus de pousser le raisonnement à titre individuel ou partiel ; souffrance = élimination (c'est bien parce qu'on transpose la souffrance de l'humain à l’animal que cette affirmation est faite donc comme aucun argument ne l'empêche (au passage, on est semblable ou pas, il faudra choisir), la souffrance s'exprime est considérée de la même façon chez l'humain et l'animal).
Si le propos est de nous dire que la viande, en général, peut ou doit être supprimée, nous attendons toujours par quoi et comment seront remplacé les apports et les conséquences globales que cela implique et en quoi ce serait "mieux".
Non seulement la B12 pour tous et le lait pour les enfants mais la surfaces qui seront nécessaires pour les cultures et industries remplaçantes, avec les espèces et biotopes qui disparaitront de ce fait et si la pollution des élevages disparait, en quoi celles de ces importantes surfaces cultivées sera "mieux" ?
Sans oublier les conséquences psychologiques, sociales, humaines, commerciales, etc.
Parce qu'en lisant vos réponses N1COLAS, on a pas l'impression que vous ayez même la moindre idée qu'un changement ou qu'une action puisse avoir la moindre conséquences et qu'il existe des nécessités humaines qui impliquent un certain nombre de choses mais vous me détromperez en nous livrant toutes ces réponses justifiées le plus "scientifiquement" possible, c'est à dire pas par des croyances ou des affirmations.
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