Bonsoir Paillafond,
Je ne connais pas les blocs à bancher en argile mais cela me parait fort séduisant. Pourrais-tu m'en dire plus s'il te plait ? (En mp au besoin si tu souhaite éviter toute forme de publicité).
Merci d'avance.
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Bonsoir Paillafond,
Je ne connais pas les blocs à bancher en argile mais cela me parait fort séduisant. Pourrais-tu m'en dire plus s'il te plait ? (En mp au besoin si tu souhaite éviter toute forme de publicité).
Merci d'avance.
Bonjour Lulux,
Tu trouveras tout ce que tu veux en tapant "brique à bancher" sur ton moteur de recherche préféré. (...OUF, aucune Pub !)
PaillàDonF
Bonjour à tous et particulièrement à Paillafond qui nous a rejoint. Chouette !
Alors, plusieurs réflexions et questions, comme d'hab...
Peux-tu préciser à quel produit tu penses?
oui, pourquoi pas. Mais cela n'enlève-t-il pas un peu d'inertie? Bon, ok, moins que si on pose l'isolant au dessus du radier... j'ai bien compris?
Ouch ! C'est compliqué pour moi qui découvre tout jste les joies du soubassement ! Mais un fil avait déjà discuté de ce type de technique, il me semble.- dans l'épaisseur du radier (isolé donc par le dessous) y faire courir des drains agricoles percés de trous de 2 à 3 cm, et recouverts de cailloux de différentes sections. Cela permet d'y faire passer de l'air chaud ... à récupérer d'une serre, d'un toît, et d'un foyer bois...., en utilisant un petit ventilateur et en limitant à 15° la température du radier.
Intéressant... J'ai fait quelques recherches, mais je n'ai pas réussi à trouver un bloc à bancher de dimension inférieur à 17cm. Or, pour des cloisons intérieurs, ça me fait un peu large... Si on restait sur les briques creuses, c'est mieux de remplir de terre que de sable?- pour les cloisons intérieures en contact direct ou indirect avec le soleil, pourquoi ne pas utiliser des blocs à bancher en argile (ils existent) remplis de terre argileuse ? Cela permet d'avoir une ébauche de régulation hygrothermique apportée par l'argile et la terre, et d'avoir un support parfait pour un enduit intérieur rugueux pour diperser les rayons solaires.
Et puis avec ces blocs, cela sera tellement plus facile de passer les cables électriques, et les tubes d'adduction d'eau !
Dernière question... Je m'embrouille un peu avec les différentes propositions. Emmanuel30 propose de faire passer la dalle sur le soubassement.
Penzo propose de la couler ENTRE le soubassement.
Qu'est ce qui est le plus fréquent? La solution de Penzo est-elle faisable? Car en effet, la dalle ne tient sur rien finalement !
Excusez ces questions de néophyte...
Pour les blocs de pierre ponce, ils ont des alvéoles dans le sens de la longueur. Si je veux les mettre en large, les alvéoles seront dans le sens de l'épaisseur du mur. C'est pas bon pour l'isolation, ça, non?
Autrement, je me creuse la tête pour pondre un schéma et une technique qui permettra d'éviter un pont thermique... Ca turbine, ça turbine...
Bonsoir,
Citation:
Posté par Paillafond
- dans l'épaisseur du radier (isolé donc par le dessous) y faire courir des drains agricoles percés de trous de 2 à 3 cm, et recouverts de cailloux de différentes sections. Cela permet d'y faire passer de l'air chaud ... à récupérer d'une serre, d'un toît, et d'un foyer bois...., en utilisant un petit ventilateur et en limitant à 15° la température du radier.
... Aurais-tu pris l'idée ici ?
Un bon petit bouquin pour ceux que la construction en paille intéresse.
Ce bouquin est payant, quoi de plus normal entre nous, et le promouvoir, gracieusement évidemment, est pour moi plus qu'un plaisir : un devoir .
Paillafond, j'ai été un peu déçu par ton lien, je m'attendais à un bloc à bancher en terre certes, mais pas cuite . Merci quand même.
Pouvez-vous m'en dire plus sur la méthode autrichienne. Où en êtes-vous dans votre projet et dans quelle région êtes-vous?Bonjour,
j'ai le projet d'autoconstruire avec mon ami une maison en paille, avec la technique dite "autrichienne". Le projet est en cours d'élaboration et actuellement, c'est l'orientation qui me pose question...
Le terrain est tout en longueur, orienté Nord (une colline nous protège du vent) / Sud (une petite départementale passe tout le long, un peu en dessous du terrain).
Nous voulons faire une maison à étage. Le salon cuisine sera orienté plein sud.
C'est la mise en place de l'étage qui me pose souci. On aura une mezzanine et trois chambres. Le toit sera orienté nord/sud pour la mise en place future de panneaux solaires. Mais du coup, la façade sud est à 1,60m... Dur pour mettre des fênêtres, du coup...
Je vous mets les plans, et si vous pouviez me dire ce que vous en pensez...
Merci !!!!!!!!!
Chab
Bonjour yaoule, Bonjour Lulux
Tu as raison Lulux, c'est bien sur le lien indiqué que j'ai trouvé l'idée de la ventilation chaude du Hérisson.
Les idées soutenues par François Tangay, Jean Pierre Oliva ou Samuel Courgey sont à propager.
C'est mon côté militant que je résume ainsi : faisont donc les choses bien du premier coup, cela nous reviendra nettement moins cher !
Ces bouquins valent 29.95 + 27.14 + 35 = 92.09 €
C'est à dire une misère comparé aux gains futurs !
C'est donc page 132 de "la conception écologique" (Oliva) que je tire la notion des briques à bancher remplies de terre crue
C'est de Francois Tangay que je tire le hérisson ventilé chaud. Cependant, l'isolation basse du hérisson a été largement soutenue ici, dans les pages de ce forum, par Rbobeda.
C'est aussi page 114 de "l'isolation écologique" (Oliva + Courgey) que je tire l'idée d'un plafond bois dont la face intérieure est faite d'entrevous en terre cuite. Cela permettra de renvoyer les radiations infrarouges d'un modeste poêle au bois.
J'ai oublié qui a avancé la notion de caverne tiède ? Rappeleons que Néanderthal est l'inventeur de l'habitat troglodyte !!! Re-créons donc cette caverne primordiale pour vivre au centre et recevoir les radiations infra-rouges
Pour revenir aux fondations, je mets en pièces jointes un croquis que je laisse à votre sagacité. Merci de vos réactions.
Cordialement
PS : Finalement, je suis trop nul en informatique. Je ne comprends pas la démarche à suivre dans " gérer les pièces jointes".
Je vous adresse donc en mail privé ce croquis, en espérant que vous saurez le mettre en ligne.
Merci beaucoup à vous.
PaillàDonF
Pailladonf, j'attends ton message pour mettre ton schéma en ligne
Chabeluc : je suis Yaële de Grane. On s'est déjà contacté par mail, tu te souviens? Je n'ai pas bougé d'endroit !
Appelle moi un soir.
Autrement, le propriétaire du terrain que nous allons acheter fait de l'avoine. Habituellement, il la broie et l'étend dans son champ. Il se propose de nous la donner si on trouve quelqu'un pour nous la botteler. L'avoine, c'est jouable? Et il nous a précisé qu'il risquait d'y avoir quelques "mauvaises" herbes, étant donné qu'il ne traite pas. Quand pensez-vous?
Autrement, on est allé chez des amis cette aprèm qui ont fait des cloisons sciure-chaux et paille chaux, le tout enduit de rouge de royans... C'est très très beau et nous a donné plein d'idées déco !!! Quand on en sera là...
Voici le schéma de pailleàfond !
Intéressant et à commenter tout votre saoul !!!!
Bonsoir,
J'ai envoyé ce mail à Paillàfond suite à la réception du schéma (je fais un copier coller, c'est plus simple) :
Ton croquis me parait bien. Personnellement j'aurais quand même vu la dalle reposer sur les blocs intérieurs. Comme toi je pense qu'une coupure contre les remontées par capillarité est indispensable, j'en mettrais même une seconde entre la lisse basse et la maçonnerie car parfois l'eau vient involontairement de l'intérieur.
J'avais pensé dernièrement à une solution de ce type pour Phil19 dont la situation est un peu différente (ossature Greb sur caves).
Je crois que la solution du double mur est très bonne. Cela revient à utiliser la technique de maçonnerie belge, tout simplement.
A plus sur futura,
Bonsoir,
J'ai envoyé ce mail à Paillàfond suite à la réception du schéma (je fais un copier coller, c'est plus simple) :
Ton croquis me parait bien. Personnellement j'aurais quand même vu la dalle reposer sur les blocs intérieurs.
Comme toi je pense qu'une coupure contre les remontées par capillarité est indispensable, j'en mettrais même une seconde entre la lisse basse et la maçonnerie car parfois l'eau vient involontairement de l'intérieur.
J'avais pensé dernièrement à une solution de ce type pour Phil19 dont la situation est un peu différente (ossature Greb sur caves).
Je crois que la solution du double mur est très bonne. Cela revient à utiliser la technique de maçonnerie belge, tout simplement.
A plus sur futura,
Bonjour Lulux, et merci beaucoup à Yaoule pour son aide.
Lulux, la dalle repose bien sur le premier rang intérieur. Il suffit de faire des entailles à la disqueuse dans les briques. L'entaille d'une brique sur deux conviendra très bien. Les briques se coupent facilement, (mais cela fait beaucoup de poussière !). Il existe même des scies à main spéciales.
Pour trouver les bonnes briques, il faut rechercher : briques hydophobes sur Google. La firme MUS-DO (en verlant) indique les dimensions de ses briques : 238 mm de hauteur et 300 ou 320 mm de largeur. Elles ont réalisées avec des billes d'argile et de verre, d'où son côté hydrophobe.
Cette largeur à multiplier par 2, plus l'isolant en vrac intérieur, amène à faire creuser des fondations un peu plus larges que les 60 cm habituels.
Si on est sûr de la qualité de son terrrain, qu'il ne donnera pas de remontées capillaires, on peut alors panacher pour le mur intérieur avec d'autres briques d'argile non hydrophobes. BERGER-WIENER (encore en verlant) propose des briques de 15 - 20 -22 -30 - et 37 de large.
Pour le mur intérieur, je ne choisis pas le parpaing pour éviter toute déperdition thermique qui, en bout de dalle, descendrait à la verticale vers la fondation.
En contrepartie, je ne juge pas nécessaire d'isoler la fondation ... sauf si je devait construire dans un pays froid !
Effectivement Lulux, on peut très bien doubler la barrière étanche, afin d'être sûr et certain que la paille restera éloignées des inondations domestiques (salle d'eau, cuisine , buanderie ...). Les 3 - 4 cm entre le haut de la dalle et le bas de la lisse supportant la paille, plus un film plastique ou goudronné, devraient parfaitement la protéger.
Les deux murs permettent de recevoir indifféremment la double ossature en bois préconisée par le Greb, ou la forte section de planche du Gabion, ou les poteaux d'une construction charpentée traditionnelle. Il n'y a que la précaution de mettre contre les deux murs, une forte et large lisse basse pour répartir les poussées.
L'isolant entre les 2 murs, c'est dans mon esprit du vrac : vermiculite, ou particules de liège, à déverser.
Le hérisson du bas, est de faible hauteur (5-10 cm). IL sert dans mon esprit à ventiler et drainer la partie la plus basse de la maison.
Une couche lisse appelée pompeusement ragréage permet détendre le polyane sans qu'il soit percé par l'adjonction des galets constituant le hérisson.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'attends vos réactions.
Bien cordialement.
PaillàDonF
Le problème, c'est que cela crée un pont thermique qui n'est pas présent dans la technique de Paillafond, non?Bonsoir,
Ton croquis me parait bien. Personnellement j'aurais quand même vu la dalle reposer sur les blocs intérieurs. Comme toi je pense qu'une coupure contre les remontées par capillarité est indispensable, j'en mettrais même une seconde entre la lisse basse et la maçonnerie car parfois l'eau vient involontairement de l'intérieur.
De plus, comme la dalle ne repose pas SUR le bloc intérieur mais DANS le bloc, cela permet d'avoir les 5 cm nécessaire pour surélever la paille du sol fini à l'intérieur, non?
Isoler entre les deux briques permet donc de ne pas isoler à l'extérieur, du coup? Le liège en vrac est moins cher que les panneaux?
D'autre part, j'ai vu un maçon ce WE qui m'a confirmé que les briques et le siporex (j'ai peur de citer une marque, là) n'étaient pas adaptés pour les soubassements, car ils avaient tendance à s'effriter. Il m'a proposé le bon vieux parpaing avec la dalle qui repose dessus pour avoir la largeur nécessaire pour poser la lisse basse. Il n'utilise pas la pierre ponce (je le soupçonne même de ne pas connaître le produit).
et pour l'avoine, alors, c'est faisable? Il a 2-3ha et il nous faut 550 bottes de 90cm de long. Il serait ok pour nous la donner si on trouve une botteleuse...
Bonsoir,
Je parle de faire reposer la dalle sur le bloc intérieur (uniquement). Ca ne change rien au niveau thermique puisque dans notre cas l'isolation est assurrée entre les blocs intérieurs et extérieurs. Cela présente à mon avis les avantages suivants :
- la dalle est solidaire de la maçonnerie de fondation et ainsi l'assise de la construction est monolithique. Comme les lisses basses sont ancrées dans la dalle le gros-oeuvre forme ensuite un tout qui sera moins sujet à bouger;
- il est inutile de se compliquer la vie à rainurer des blocs.
Pour préciser ma pensée j'imagine le mur intérieur avec un rang de moins que le mur intérieur et la dalle de l'épaisseur d'un bloc. Dans ce cas le sol fini intérieur, compte tenu de la chape et de la finition se trouve quelques centimètres plus haut que la lisse basse et la paille, c'est pourquoi je recommande une membrane étanche à cet endroit, repliée vers le haut à l'intérieur et vers le bas à l'extérieur. Et en vérité je ne mettrais pas de membrane étanche sous le hérisson haut, je me contenterais d'un bon drainage (dans l'hypothèse d'un terrain normal).
Pour l'avoine je na sais pas, tout simplement , je crois qu'il faut attendre le passage d'emmanuel30 .
Bonjour à tous
Après maintes et maintes réflexions sur vos différents schémas et sur les miens aussi, j'ai eu une autre idée pour monter une double ossature (type greb ou autrichienne) sur une dalle...sans pont thermique:
Je soumets donc, à votre critique...mis à part le surcoût dû au VC !!!
@+
Juste pour améliorer: remplacer le parpaings de 20 par un de 27 et son voisin de 15 par un de 10 !!!
Si j'en trouve en Corrèze
@+
Dernière modification par Philou67 ; 02/04/2007 à 09h23. Motif: suite et fin
Bonjour Phil19,
Nous avons réfléchi dans la même direction la semaine dernière, j'ai comme toi une solution en double mur.
Je prendrais deux parpaings de 15 que je séparerais par un vide. Les parpaings seraient à l'applomb des semelles. La dalle reposerait seulement sur le parpaing intérieur. Evidemment le vide entre les deux murs de parpaings serait isolé en continuité avec l'isolation de la tranche de la dalle.
De cette façon tu :
- isolerais ton sous sol en lui conservant l'inertie d'un mur de parpaings;
- supporterais chaque semelle par un mur dans son applomb (l'épaisseur du mur de sous sol serait de15+13+15 par exemple);
- ferais remonter l'isolant jusqu'au haut des semelles (au milieu du mortier) et assurerais la jonction avec la paille et donc la continuité de l'isolation;
- pourrais ainsi supprimer les 8 cm de verre cellullaire et te simplifier grandement la fixation des semelles (goujons à frapper dans un rang de blocs de béton pleins à l'extérieur et dans le dalle à l'intérieur).
Tout cela suppose d'élargir un peu les semelles filantes de fondation mais les avantages qualitatifs et pratiques sur le chantier me semblent en valoir la chandelle.
J'espère ne pas avoir été trop confus...
Un petit schéma, peut être, Lulux?
Je me pencherais sur vos descriptions ce soir, je suis au boulot, là
Bonjour Lulux et merci de ta solution.
Effectivement, c'est une bonne solution. En revanche, j'ai besoin d'avoir une grande partie du s/sol au frais (même l'été...pour la fermentation de garde de ma bière ) donc je garderai l'inertie de la terre et la mauvaise isolation des parpaings pour ça...à voir pour isoler les autres murs du s/sol.
Mais comment éviter un dégat des eaux si les lisses sont sous la chape ou à son niveau?- pourrais ainsi supprimer les 8 cm de verre cellullaire et te simplifier grandement la fixation des semelles (goujons à frapper dans un rang de blocs de béton pleins à l'extérieur et dans le dalle à l'intérieur).
Je crois bien qu'on ne peut malheureusement pas échapper au fait de surélever les lisses basses.
Par ex sur le chantier de JC, il a énormement plu lors du début de construction et la dalle qui penchait du mauvais coté (coucou Murphy) a inondé les lisses basses, le mortier et la paille ...Il a été obligé de couper le mortier pour enlever une bonne partie du 1° ballot et faire sécher le reste !!!
Pour surélever les LB tout en isolant, je n'ai trouvé que le VC...
@+
Ça ressemble à ça Yaoule
Image provenant de http://www.maison-passive.be
@+
Bonjour,
Le lien de Phil19 est bien dans l'esprit. Pour le schéma je vais faire un essai cet après midi .
Pour le dégat des eaux il faut une rupture de capillarité sous les semelles, remontant à l'intérieur et retombant à l'extérieur.
Pour la bière quel dilemne ! J'ai connu ça pour le vin et voici ma solution de l'époque : sous sol isolé partout sauf la cave à vin et isolation des murs mitoyens cave / sous sol. En plus pas de dalle dans la cave, seulement des semelles de fondations élargies (pour poser les casiers sur une assise solide) et au milieu la terre recouverte de concassé pour la propreté.
slt lebrun46
concernant les chassis fixes, tu peux même les réaliser toi même!
Tu n'as que les vitres à acheter et du bois.
Il n'y a rien de complexe!
> prévoir le jeu pour la vitre
> poser une feuillure sur le pourtour de ton ouverture, en prévoyant un biais et la goutte d'eau pour celui du bas
> tu cales ta vitre et comble les vides avec un mastic de vitrier
> tu remets un tasseau en intérieur.
> tu fais l'étanchéité et le tour est joué.
Un conseil, installation à faire au nu du mur extérieur !
Jobz
Bonjour,
Voici enfin le schéma !
J'ai mis aussi sur la photo un goujon à frapper pour ceux qui ne connaissent pas. C'est très efficace et bien plus facile à mettre en oeuvre que des chevilles, mais réservé aux matériaux durs et pleins.
Le problème, c'est que cela crée un pont thermique qui n'est pas présent dans la technique de Paillafond, non?
De plus, comme la dalle ne repose pas SUR le bloc intérieur mais DANS le bloc, cela permet d'avoir les 5 cm nécessaire pour surélever la paille du sol fini à l'intérieur, non?
Isoler entre les deux briques permet donc de ne pas isoler à l'extérieur, du coup? Le liège en vrac est moins cher que les panneaux?
D'autre part, j'ai vu un maçon ce WE qui m'a confirmé que les briques et le siporex (j'ai peur de citer une marque, là) n'étaient pas adaptés pour les soubassements, car ils avaient tendance à s'effriter. Il m'a proposé le bon vieux parpaing avec la dalle qui repose dessus pour avoir la largeur nécessaire pour poser la lisse basse. Il n'utilise pas la pierre ponce (je le soupçonne même de ne pas connaître le produit).
et pour l'avoine, alors, c'est faisable? Il a 2-3ha et il nous faut 550 bottes de 90cm de long. Il serait ok pour nous la donner si on trouve une botteleuse...
Bonsoir Yaoule,
la paille de blé, de seigle, ... ou de quelque céréale que ce soit conviendra tout simplement parce qu'elle est constituée de cellulose, comme le bois.
Et comme je vois que tu es dans la drôme, alors tu peux même isoler avec de la paille de lavande. Par contre là, il n'y aura pas de botteleuse possible. Il faudra bourrer à la main.
Concernant les mauvaises herbes dans le champ d'avoine, il serait bien qu'il n'y en ait pas trop, sinon, elle va composter = pourrir, comme du vulgaire foin.
Un petit coup de désherbant serait donc très utile de façon préventive.
Cordialement
PaillàDonF
Lulux, tu as été rapide finalement !
effectivement, une membrane étanche ne peut pas créer de pont thermique. Je pensais à une arase étanche...
Je vais imprimer tous ces jolis pitits schémas et les soumettre à mes différents maçons !
Paillafond : j'avais pensé à la paille de lavande, mais pas sous forme de botte, c'est vraiment trop galère...
Je vais en discuter avec lui, pour les mauvaises herbes, on le voit mardi prochain pour signer le compromis
En fait, il a 4.5ha. Un gars nous a dit qu'on pouvait faire environ 100bottes à l'ha... Mais bon, tout dépend de la grandeur des bottes, après... Je me doutais que l'herbe risquait de pourrir...
Bonjour à tous,
Petite contribution concernant l'isolation d'une dalle pour une maison en paille. C'est dans l'optique d'une construction Greb mais doit pouvoir s'appliquer aux autres techniques paille. J'espère que mon schéma sera lisible. J'attend vos commentaires et critiques sur ce principe qui reprend et modifie un peu ce qui a été fait précédement.
Merci
Bonjour,
Il me semble que tu crées un joli pont thermique à travers le bloc de pierre ponce.
Bonjour à tous
Merci Pyrène de ta contribution, mais comme l'a dit Lulux, le bloc de pp fait un pont thermique. Son lambda est de 0.44, certes pas énorme comparé au béton (entre 1.5 et 2) mais c'est là où le bas blesse plus tu veux d'inertie, plus tu augmentes l'épaisseur de la dalle, plus ton pont est grand.
De plus, il est dommage de perdre l'inertie du hourdis béton pour essayer d'en recréer au dessus de l'isolant.
Est c'est bien là le plus compliqué: garder l'inertie du hourdis béton sans pont thermique
merci Lulux pour les goujons à frapper, je ne connaissais pas, c'est vrai qu'au niveau mise en oeuvre, il n'y a pas photo
Pour la bière, moins de pb qu'avec le vin du fait que la capsule est étanche à tout contrairement à un bouchon en liège...plus les pb de radon dans ma région -> dalle béton étanche au s/sol
@+
Bonjour,
Les goujons sont pour une fixation directe dans du dur et plein, donc pas à travers du verre cellulaire...
Tu devras faire un choix à ce niveau là.
Bonjour,
Merci pour vos réponses. Je pensais les blocs de pierre ponce étaient auto-isolants comme les briques monomurs. Du moins c'est comme celà qu'ils sont vendus. Je pensais donc m'en servir comme isolant périphérique de la dalle ainsi que barrière de capillarité pour la paille. Si cela crée un pont thermique, effectivement le système ne fonctionne pas. Pour en revenir au système de Lulux, l'isolant de la dalle est-il placé sous c'elle-ci ? D'autre part, nous habitons dans une zone sismique. Nous avons donc besoin d'un bon chainage de l'ensemble sous-sol dalle. Je ne sais pas si ce système est compatible avec nos exigences de mise en oeuvre ?
Bonjour,
Dans mon schéma la dalle est isolée sur sa tranche par l'isolant qui remonte dans la coulisse du double mur des caves et elle repose sur un bloc d'isolant en verre cellullaire.
J'ai fait ce schéma en me plaçant dans le cas de figure de Phil19 qui disposera de caves qui je crois seront isolées au plafond. Le bloc de verre cellullaire assurera la jonction entre les isolants.
Pour les blocs de pierre ponce, ce sont effectivement des blocs isolants parmi d'autres mais pas des isolants ! La terminologie est trompeuse et un rapide coup d'oeil sur les lambdas instructive.
Je ne connais rien en zones sismiques, quelqu'un d'autre répondra .
Pour Lulux et Paillafond : la membrane étanche peut être le film bitumineux ou cela n’a rien à voir ?
Paillafond : pour l’isolant entre les murs, tu notes que tu mettrais du liège en vrac ou de la vermiculite. Cette dernière est un isolant hydrophobe ? Lulux, c’est donc du verre cellulaire, que tu mettrais. Quel est le plus intéressant, niveau prix et niveau isolation (je suis sure que ce n’est pas le même !).
D’autre part, c’est mieux d’isoler entre les deux parpaings (ou autre) que à l’extérieur carrément ?
Lulux : le bloc de béton plein ne crée pas de pont thermique car il y a l’isolation au milieu, mais n’est-ce pas mieux pour l’isolation de mettre du parpaing ou autre chose ? Certes, on ne pourra pas mettre ces fameux goujons, c’est ça ?
Pour les briques hydrophobes de Paillafond, j’ai envoyé un mail au fabriquant, qui me renvoie à un numéro de téléphone. Je leur demanderais bien de préciser si ce matériau peut être utilisé pour des murs de soubassement et je vous tiens au courant.
Bonjour yaoule,
Je pense sans en être complètement certain que la membrane étanche pourrait être le film bitumineux (chez moi on s'en sert plutôt sur les toits et on utilise des membranes en polymachin épais avec un tissage dedant sous les murs).
Pour l'isolant je mettrais du verre cellullaire sous la dalle : c'est le seul isolant vraiment incompressible à ma connaissance. Dans la coulisse il faut mettre autre chose, en fonction du budjet et des capacités recherchées pour la paroi. Cela peut être par exemple du polytruc extrudé, du liège... Mais je poserais un isolant en panneaux et avant de monter le deuxième mur pour soigner les jonctions.
Les blocs de béton plein ne sont que le dernier rang, dessous on peut mettre du creux, c'est moins cher et moins lourd. Comme ce mur est à l'extérieur de l'enveloppe isolée il ne participe pas à l'isolation, tu peux donc le négliger de ce point de vue. En fait il supporte l'ossature extérieure, ce que ne pourrait faire une isolation, et c'est pourquoi l'isolation se retrouve entre les deux murs.
Mon schéma s'applique au cas de Phil19 (double ossature type Greb sur sous-sol complet). Chez toi ce serait je crois un peu différent puisque si ma mémoire est bonne tu n'envisages pas de caves mais un hérisson.