Si je met 2 récipients en contact avec de l'air à 30°C dans l'un et à 10°C dans l'autre ( même volume, isolé idéalement de l'extérieure donc sans perte) les 2 températures s'équilibreront à la moyenne, soit 20°C.
Un échangeur ne peut pas faire mieux que cela. Ceux qui pensent qu'un échangeur à flux opposés (ou à contre courant quoi) fera passer le 30°C à 10°C et le 10°C à 30°C pensent donc que dans l'expérience précédente les 2 récipients inverseront leur température.
Donc un échangeur idéal à rendement 100% tendra à amener les deux flux à la même température moyenne (toujours dans le cas de 2 fluides identiques à même débit).
Or, certains sur ce forum relèvent des températures d'insufflation supérieures à la moyenne de la température extérieure + température intérieure (ou d'extraction). C'est donc que les 2 fluides ne sont pas identiques. L'air intérieur est plus chargé en eau et l'échangeur récupère la chaleur de condensation de cette eau. D'où le rendement de l'ECHANGEUR supérieur, en apparence à 100% (je parle ici du vrai rendement de l'échangeur, celui qu'on utilise pour définir l'efficacité d'un échangeur).
Le métier d'une VMC est d'évacuer les polluants et l'humidité. Pour ce faire elle "assèche" forcément l'air. Je ne suis pas fabricant de VMC et je ne vois pas pour autant un complot dans les chiffres qu'ils annoncent. Simplement, comme vous je pense, je ne comprend pas ce terme de rendement appliqué leur formule.
PS: si on réchauffe de l'air (extérieur par exemple) de 10°C/60% d'humidité à 20°C ( l'air insufflé par exemple), et bien sont humidité relative passe à environ 30% bien que l'on ne lui ait pas retiré d'eau. D'où le sentiment de sécheresse de l'air car notre corps est sensible à l'humidité relative.
En hiver l'air intérieur à 20°C contient beaucoup plus d'eau, à même humidité relative, que l'air extérieur à 5°C par exemple. D'où je le répète, ces rendements mirifiques.
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