ouaip... donc en gros, mieux vaut un puit de lumière, et un autre système pour ventiler la nuit en été...Envoyé par seboseb
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ouaip... donc en gros, mieux vaut un puit de lumière, et un autre système pour ventiler la nuit en été...Envoyé par sebosebMême problématique pour le Velux que pour une vitre verticale : quelle déperdition, quel apport solaire ??
Côté déperdition, le R d'une vitre verticale ou inclinée est QUASIMENT le même, avec un léger avantage pour la vitre verticale (c'est une histoire de résistance superficielle des parois extérieures).
Côté apports solaires, ça se corse : un velux laisse en général bien rentrer les rayons du soleil l'été, et assez peu l'hiver. Le store extérieur peu pallier un peu le problème pour la surchauffe d'été... si on le ferme la journée, bien entendu.
Sinon, un problème supplémentaire apparait avec le Velux : l'étanchéité de la pose est encore plus importante qu'en vertical, et le boulot doit être TRES soigné. Autre PB, j'ai vu des Velux qui laissaient passer de l'eau entre leurs 2 vitrages, ça formait un voile blanc sale impossible à faire partir. Peut-être que les modèles actuels sont plus costauds, je ne sais pas !
Salut boudasimboudette,
J'ai acheté une maison il y a 3 ans dans laquelle 2 Velux étaient installés avec un store intérieur. La maison a 15 - 18 ans.
En été, j'avais 50°C dans la pièce et cette chaleur se diffusait dans les autres pièces ...
En hivers, la nuit il y pellait sérieux....
Bref pas top du tout....
1 an après, on a fait installé des volets extérieurs sur les 2 Velux. Maintenant :
en été, on ferme les volets le jour quand le soleil tape dessus => température interne 20-30°C (selon la t°C externe et en alsace le soleil tape dur)... cela reste chaud mais supportable.
En hivers, la nuit : la température reste viable....
Et si je devais refaire, je choisirais des volets ayant une l'isolation thermique plus importante....
Michel
Merci pour ce résumé qui m'a l'air parfait (bon, j'ai juste remis les points dans l'ordre des priorités).Envoyé par seboseb...
- d'une part, on a aussi besoin de résistance thermique : ... la quantité de chaleur qui pénètre est très faible. C'est donc un aspect prioritaire
- d'autre part, on a besoin de déphasage, pour retarder l'entrée de la chaleur dans le logement ... = très utile en été, donc.
- enfin, on a besoin d'inertie. En demi-saison avec un apport solaire passif, ou quand on utilise un mode de chauffage non régulé l'hiver (ex poêle à bois)...
En conclusion : R, déphasage et inertie sont 3 paramètres qui jouent sur des aspects divers du confort, et sur des périodes différentes de l'année. Il n'y a pas une "bonne" formule entre ces 3 paramètres, tout dépend de ce que l'on fait. Reste que l'isolation reste, à mon sens, le facteur le plus important, au moins pour l'hiver !!!
Si j'ai bien compris, l'inertie sert plus de stock tampon pour l'énergie voulue que déversoir pour l'énergie subie et elle contribue ainsi à réguler l'apport d'énergie sur la journée... Il convient donc par ailleurs, de limiter au maximum l'énergie subie, par une diminution des productions internes (lampes, appareils électrique), et par une limitation des apports externes non désirés (déphasage, isolation). J'ai bien compris ?
je ne savais pas qu'il existait des volets sur velux
interressant.
hello Ofmika,
comment comparer l'isolation apportée par des volets ?
Pour des volets battants en bois, je pense qu'on doit pouvoir trouver des données, mais quid des volets roulants par exemple ? existe-t-il des volets roulants comportant des lames très isolantes ?
Cordialement
Bonjour,
concernant les volets :
les volets en bois sont de très bons isolants, qui correctement occultants assurent une isolation thermique (nature isolante du bois) et une stabilité de la masse d'air emprisonnée contre la vitre (moins de vent sur la vitre = moins de perte de chaleur).
Les volets roulants peuvent être de bons isolants vu qu'ils coicent bien l'air aussi, mais il faut faire attention au coffre. Si le coffre est situé à l'extérieur de la maison, pas de pbm, mais si le coffre est situé à l'intérieur de la maison, j'ai tendance à penser que le trou pour laisser passer les lames du volet laisse aussi passer la chaleur.
En plus j'aime pas l'esthétisme des volets roulants, mais bon, ça c'est complètement personnel.
a+
Comme cela est bien dit ! Par contre, cela n'est vrai que dans le cas d'une maison bien isolée (et si possible bien "déphasée"). Dans ce cas, oui, la production intérieure de chaleur sera le soucis n°1 en été, et les masses inertielles contribueront à stocker ces calories. Et plus la production interne sera faible (ce qui est souhaitable), plus on pourra diminuer le nombre de tonnes de matériaux lourds nécessaires (je parle toujours de la saison été).Envoyé par Philou67Merci pour ce résumé qui m'a l'air parfait (bon, j'ai juste remis les points dans l'ordre des priorités).
Si j'ai bien compris, l'inertie sert plus de stock tampon pour l'énergie voulue que déversoir pour l'énergie subie (...)
Par contre, dans une maison dont les parois affichent R<1, l'inertie devient primordiale. Compare le confort d'été d'une cabane en planches et d'une maison en pierre de taille, y'a pas photo. Même l'hiver, une maison en pierre non isolée peut être très confortable, (au prix, il est vrai, d'une énorme dépense d'énergie pour chauffer les murs).
Oui, c'est bien ça... pour l'été. Parce que en demi-saison, l'inertie reste importante pour gérer les variations de température, surtout si l'on a un captage solaire passif par de grandes baies vitrées. En ossature bois, il est donc toujours bon de chercher à avoir plus d'inertie.Envoyé par Philou67Il convient donc par ailleurs, de limiter au maximum l'énergie subie, par une diminution des productions internes (lampes, appareils électrique), et par une limitation des apports externes non désirés (déphasage, isolation). J'ai bien compris ?
Mais ça n'empèche pas de travailler à réduire les sources de chaleur interne : le confort d'été n'en sera que meilleur ; quant à l'hiver, cette chaleur "manquante" devra être produite par le chauffage de la maison, qui est normalement plus écolo est moins cher que l'effet-joule...
Bonjour,
Personnellement mes fenêtres de toit ne sont pas de la marque Velux mais d'une autre marque totalement inconnue dont j'ai oublié le nom.
J'ai fait une 30aine de fournisseur de fournisseurs faisant des fenêtres de toit et seul Linéa m'a proposé une solution de volet s'adaptant à mes fenêtres de toit.
Ce volet est totalement externe à la fenêtre et permet d'ouvrir ma fenêtre comme je le souhaite même avec le volet fermé ce qui est pratique...
Mes volets sont en fait 2 parois de PVC entre lesquelles est injecté de la mousse polyuréthane ou un truc comme cela : c'est la partie isolante.
Pour mes fenêtres je n'avais guère le choix....
Par contre si tes fenêtres de toit sont de la marque Velux alors là il y a une grande panoplie de choix possible concernant les volets ... Et je suis sur qu'en cherchant bien on trouve des volets plus épais donc plus isolant thermiquement (mais plus cher aussi !!) d'où un meilleur confort dans la maison.
Rq : la couleur du volet joue aussi. Plus il est clair et meilleur il est thermiquement.
Mais bon le principal est que le soleil ne tape pas sur ta fenêtre directement en été => on évite la surchauffe ....
Michel
Bonjour,
Sur cette page, ils annoncent un R de 33,6 pour un mur de 30 cm en liant papier (à faire en autoconstruction) :
http://jmrob.free.fr/liant-papier/liant-papier.htm
Y a t'il quelqu'un qui peut me confirmer ce chiffre ?
Merci
Michel
Bonjour,
Une réponse faite à la même question par Rbobeda sur autre forum (j'espère qu'il ne m'en voudra pas ...!! ):
Citation:
Le liant papier isole,comme la cellulose, mais le R annoncé est forcément faux (à mon avis erreur de traduction/conversion). On doit être un peu moins isolant que l'ouate de cellulose (car ciment en plus), qui donne environ un R de 0.25/cm
Si on a un R de 0.1/cm c'est déjà pas mal du tout. (meilleur que le béton cellulaire, par ex)
Il y a certainement matière à creuser... La paille reste également un super isolant pas cher (qui vient, le mois dernier, d'être reconnu officiellement comme matériau d'isolation... en Allemagne, faut pas rêver ). Reste à savoir le mettre en pratique. C'est souvent dans la mise en oeuvre que réside le problème.
Par exemple : comment se comporte l'isolant s'il est humide ? Auquel cas, comment le garder toujours au sec ? Etc...
http://forum.apper-solaire.org/viewt...er=asc&start=0
L'éligibilité au Crédit d'impôt est le premier critère de performance. Ils exigent un R>0.45, si mes souvenirs sont bons. C'est très bien si on le compare à une simple vitrage (on quadruple la résistance thermique !) c'est correct comparé avec un double vitrage TH5 (on double la R), mais évidemment c'est loin de valoir un mur de 20 cm d'isolant (R=5)...Envoyé par MuesliBonjour,
concernant les volets :
les volets en bois sont de très bons isolants, qui correctement occultants assurent une isolation thermique (nature isolante du bois) et une stabilité de la masse d'air emprisonnée contre la vitre (moins de vent sur la vitre = moins de perte de chaleur).
Les volets roulants peuvent être de bons isolants vu qu'ils coicent bien l'air aussi, mais il faut faire attention au coffre. Si le coffre est situé à l'extérieur de la maison, pas de pbm, mais si le coffre est situé à l'intérieur de la maison, j'ai tendance à penser que le trou pour laisser passer les lames du volet laisse aussi passer la chaleur.
En plus j'aime pas l'esthétisme des volets roulants, mais bon, ça c'est complètement personnel.
a+
Pour les volets bois, s'ils sont bien étanche, on peut calculer leur R avec la formule R = e (en mètres) / lambsa (=0.13 pour le bois, dans le sens perpendiculaire aux fibres). Donc pour un volet de 2 cm d'épaisseur R = 0.02/0.13= 0.15 , pour 4 cm R= 0.3. Il faut sans doute y ajouter les résistances superficielles des faces internes et externes, qui sont invariablement de 0.17 pour une paroi verticale. Donc R= 0.32 pour 2 cm, R= 0.47 pour 4 cm.
J'ai déjà vu un débat quelque part. Il s'agit d'une R qui n'est pas mesurée avec des unités de système métrique ! Donc les résultats ne sont pas DU TOUT exploitables en Europe...Envoyé par ofmikaSur cette page, ils annoncent un R de 33,6 pour un mur de 30 cm en liant papier (à faire en autoconstruction) :
http://jmrob.free.fr/liant-papier/liant-papier.htm
Y a t'il quelqu'un qui peut me confirmer ce chiffre ?
Ne faudrait-il pas également tenir compte de la lame d'air créée entre le volet fermé et la fenetre ?Envoyé par seboseb...
Pour les volets bois, s'ils sont bien étanche, on peut calculer leur R avec la formule R = e (en mètres) / lambsa (=0.13 pour le bois, dans le sens perpendiculaire aux fibres). Donc pour un volet de 2 cm d'épaisseur R = 0.02/0.13= 0.15 , pour 4 cm R= 0.3. Il faut sans doute y ajouter les résistances superficielles des faces internes et externes, qui sont invariablement de 0.17 pour une paroi verticale. Donc R= 0.32 pour 2 cm, R= 0.47 pour 4 cm.
Cette lame d'air peut avoir une épaisseur > 5cm et ne sera pas considérée d'une point de vue isolation, comme de l'air immobile, mais il offrira tout de même un petit plus, non ?
Je me demandais justement si les isolants minces reflechissants, malgrès leur pietres resultats pour l'isolation des murs, ne pouvaient pas trouver leur utilité dans la composition d'un volet. (d'autant plus si le vitrage en place n'est pas peu émissif)
Pour ma part je souhaite construire en Thermopierre de 36 cm d'epais (beton cellulaire avec un lambda de 0.10)
Le hic est qu'un element pése 22 kilo...
alors je me questionnais sur le fait de monter la maison en bloc de 20 ou 25 d'epais puis de doubler avec 5 à 7 cm de laine de bois puis a nouveau du béton cellulaire en 5 à 10 cm pour conserver de l'inertie....
c'est plus long c'est sur mais ca devrais preserve le dos... mais le point de rosée ne va t'il pas etre deplacé dans l'isolant ?? comment le savoir ?
Christian
Bonjour à tous ,
Mon projet de construction est de 160m2 sur un niveau sans sous-sol. Adossé et partiellement enterré au nord maximum de surface vitré et pare soleil au sud et peu à l'est et ouest, toiture enterrée 40 cm structure mixte bois et béton ou métal( pas décidé) iso sévère type ossature bois et ventile très gérée, chauffage PDM.
Avez vous une expérience de maison semi enterrée?
Je voudrais gérér au mieux inertie/iso et étanchéité zone enterrée.
Salut,
Je suis entrain de lire la conception bioclimatique de JP Oliva (que je te conseille au passage).
A priori les solutions enterrées sont top.
Par contre, il faut d'abord un mur/toit suivi de l'isolation à l'extérieur puis ta terre (sinon perte d'intérêt (Page 102 et autour de ce même livre)).
Dans ce cas, très bonne isolation d'été + d'hivers (selon l'isolant choisi).
Michel
Hello,mettre le plancher en attente semble être une bonne idée et c'est peut être ce que je vais faire si mon budjet est un peut court.
Je me permet de lancer une autre idée qui me fait réfléchir en ce moment.
chaudière électrique (type orfeo) pour plancher basse T° et radiateur à l'étage et chauffe eau solaire CESI le tout raccordé au poêle hydraulique.
Investissement dans les moins de 20000euros
Conso annuelle annoncé 600 à 800euros mais en utilisant le poêle ça devrait faire bien chuter la conso pour l'hiver. Y a t'il des connaisseurs en la matière ? Je sais que ça peut faire sursauter certains. Ne m'en veuillez pas trop !
L'idée du SSC peut être aussi utilisé en plus mais là, les prix grimpes et l'amortissement plus long.
au fait suis peut être un peut hors sujet ! houps!
la bête des vosges !
Je suis moi aussi tombé par hasard sur cette chaudière électrique "Orféo", est-ce que quelqu'un a un retour d'expérience là dessus ?
Je suis en cours de conception de mon projet de maison, et j'arrête pas de me poser la question épineuse du chauffage.
Mon budget étant assez limite, je ne peux pas me permettre tout ce qu'on pourrais faire de mieux, du coup j'avais dans l'idée de faire une conception le plus climatique possible (je ne pense pas avoir le budget pour du bioclimatique pur), faisant appel au solaire passif (je suis en bretagne, exposé sud), bien isolée avec puit canadien pour la circulation d'air, avoir une cheminée (un bon foyer fermé, mais le côté esthétique joue bcq par rapport aux poêle à bois...).
Mais là, j'ai pas de vrai chauffage d'appoint (voir même principal) et je voudrais un plancher chauffant à eau, et mis à part la géothermie (dont je ne veux pas), la seule solution que j'ai trouvé c'est cette chaudière Orféo...
De plus, on peux la coupler avec du solaire (voir peut-être de l'éolien), ce que je ferais bien plus tard (ou tout de suite si le budget le permet).
Alors, est-ce que vous pensez que ça vaut le coup ?
Merci d'avance.
je n'ai pas trop d'elements a te donner, mais il faut integrer que les tarifs de l'electricité monteront probablement rapidement...
donc c'est a integrer dans le calcul... pas simple ces problémes d'energie,et ce n'est qu'un début !!!
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Je suis moi aussi tombé par hasard sur cette chaudière électrique "Orféo", est-ce que quelqu'un a un retour d'expérience là dessus ?
Je suis en cours de conception de mon projet de maison, et j'arrête pas de me poser la question épineuse du chauffage.
Mon budget étant assez limite, je ne peux pas me permettre tout ce qu'on pourrais faire de mieux, du coup j'avais dans l'idée de faire une conception le plus climatique possible (je ne pense pas avoir le budget pour du bioclimatique pur), faisant appel au solaire passif (je suis en bretagne, exposé sud), bien isolée avec puit canadien pour la circulation d'air, avoir une cheminée (un bon foyer fermé, mais le côté esthétique joue bcq par rapport aux poêle à bois...).
Mais là, j'ai pas de vrai chauffage d'appoint (voir même principal) et je voudrais un plancher chauffant à eau, et mis à part la géothermie (dont je ne veux pas), la seule solution que j'ai trouvé c'est cette chaudière Orféo...
De plus, on peux la coupler avec du solaire (voir peut-être de l'éolien), ce que je ferais bien plus tard (ou tout de suite si le budget le permet).
Alors, est-ce que vous pensez que ça vaut le coup ?
Merci d'avance.[/QUOTE]
Hello, merci de ta réponse christian54.
Je viens d'avoir un rdv avec l'antenne locale de l'ADEME, et après une longue discussion, je vais abandonner l'idée de cette chaudière électrique (pour le moment).
En gros, le conseillé m'a conseillé (sic) de tout tabler sur l'isolation, comme je pense faire une maison à ossature bois, c'est le point le plus important à contrôler. Après c'est une bonne utilisation du solaire passif, un bon poêle à bois (au min 10Kw) et prévoir le circuit de plancher chauffant à eau (à brancher plus tard).
On verra bien au premier hiver ce que ça va donner, si c'est pas suffisant il faudra trouver une solution d'appoint...
Enfin, ce rdv a pas mal éclaircit mes idées, je sais vers quels types d'isolant me tourner (laine de chanvre, ouate de cellulose etc etc), ça m'a aussi convaincu pour le poêle à bois (je trouverais bien un qui me plait), la puissance de celui-ci et où le placer approximativement, ça a confirmé mes idées sur le puit canadien et la récupération d'eau de pluie, mettre un ballon d'eau chaude tri-énergie pour l'ECS solaire, etc etc... Bref, j'ai trouvé quelqu'un qui m'a écouté et m'a dirigé, sans me donner de solution miracle, mais au moins il m'a mis sur les bonnes pistes !!!
Qd j'aurais tout remis au propre, j'essayerais de poster un message résumant mon projet et les solutions possibles à mettre en oeuvre.
Merci bcq.
Idem pour moi, mon terrain s'y prête (expo plein sud et assez pentu), au nord de Toulouse.Bonjour à tous ,
Mon projet de construction est de 160m2 sur un niveau sans sous-sol. Adossé et partiellement enterré au nord maximum de surface vitré et pare soleil au sud et peu à l'est et ouest, toiture enterrée 40 cm structure mixte bois et béton ou métal( pas décidé) iso sévère type ossature bois et ventile très gérée, chauffage PDM.
Avez vous une expérience de maison semi enterrée?
Je voudrais gérér au mieux inertie/iso et étanchéité zone enterrée.
J'ai lu Le bouquin de JP Oliva et suis plus que convaincu !
Y'a-t-il des exemples similaires, des projets en cours, ... ?
Merci
Bonjour à tous,
Je profite de ce sujet fort intéressant, pour vous exposer notre projet car j'ai un doute sur la quantité de matériaux inertiels prévus dans la maison. Nous allons construire une maison sur le principe bioclimatique ossature bois et paille. nous aurons 80m2 au RDC, 60m2 aménagés sous combles et un sous-sol de 80m2 également car terrain en pente dans les Pyrénées. Les murs paille feront 45cm d'épaisseur avant enduit. L'isolation sous-toiture sera en Ouate de cellulose :20cm, peut-être 30 (je ne sais pas encore). Nous aurons 15m2 de vitrage VIR en façade Sud + une serre solaire également Sud qui amènera 14m2 de vitrage supplémentaire. Afin d'amener de l'inertie dans la maison, j'ai prévu 17m2 de murs lourds en terre crue +enduit terre de 2cm sur murs en paille (cet enduit vient en complément de 4cm de mortier alléger chaux-sable-sciure de bois et 10% de ciment). Les enduits + les murs en terre représentent env 5t de terre. Pensez-vous que cela soit suffisant ? C'est sans compter sur l'inertie de la dalle, mais je ne sais pas encore comment associer isolation, inertie, rupture de ponts thermiques sur un plancher hourdi (j'avais trouvé un post sur ce sujet dans le forum). Si vous avez des préconisations à ce sujet, je suis preneur. Pensez-vous que je suis "juste" en quantité de matériaux inertiels (je n'ai pas fait de calculs, ce n'est pas trop m'a tasse de thé).
Merci pour vos réponses et conseils.
Tu peux aller faire un tour sur le site Maison en Paille d'approche Paille pour te faire une idée d'une technique simple te permettant d'augmenter l'épaisseur de ton enduit terre intérieur avec la technique du coffrage contre l'ossature.Afin d'amener de l'inertie dans la maison, j'ai prévu 17m2 de murs lourds en terre crue +enduit terre de 2cm sur murs en paille (cet enduit vient en complément de 4cm de mortier alléger chaux-sable-sciure de bois et 10% de ciment). Les enduits + les murs en terre représentent env 5t de terre. Pensez-vous que cela soit suffisant ?
Merci RGY pour la réponse,
C'est déjà sur le principe des maisons du GREB que nous allons construire notre maison en paille. Nous aurons donc 4cm de mortier allégé coffré selon cette même technique. J'avais pensé remplacer l'épaisseur du mortier par un béton de terre, ce qui aurait fait du coup 4cm de terre (épaisseur des montants verticaux). La mise en oeuvre me parait beaucoups plus compliquée. Chez Approche Paille, ils considèrent que ces 4cm de mortier suffisent pour l'inertie. Je pense qu'il est préférable d'en prévoir d'avantage. avec 2cm de terre intérieur + 1.5 cm d'enduit chaux ext, nous aurons des murs de quasiment 50 cm d'épaisseur. Cela suffit peut-être ?
Bonsoir,
Je viens de re-feuilleter le livre de JP Oliva et S. Courgey "La Conception Bioclimatique".
Ils indiquent que l'épaisseur optimal du mur dépend de la capacité thermique (stockage des calories) et la diffusivité (le temps que mettent les calories a traverser l'épaisseur) du matériau.
Selon ce principe, une forte capacité thermique produira des murs capables d'emmagasiner de grandes quantité de chaleur.
Toujours selon ce livre, le pisé (la terre) a une des meilleures capacités thermiques pour une épaisseur donnée.
A titre d'exemple, ils donnent pour des briques de terre crue (on peut penser que c'est le matériau qui se rapproche le plus du tien) l'épaisseur optimale suivante :
20 à 30cm pour 160 à 240 Wh/m².K.
Il me semble que 4 cm ne soient pas très épais.
Il faut te poser le question si ce mur est un mur accumulateur ou pas (par exemple face à une baie vitrée ou bien adossé ou face à un poële de masse)). Si c'est la cas, certainement que 4 cm ne seront pas suffisant.
En parlant de ça j'ai une anecdote: il y a un peu plus de 4 ans j'ai décidé d'acheter une maison . Je ne connaissais pas grand chose mais je n'avais pas peur de faire de gros travaux. Je suis quelqu'un de bosseur et trés courageux . Par chance j'ai un beau-frère qui est maçon et qui bosse trés bien de ce que j'en entendais et savait, et un ami de la famille qui tient une agence immobilière. Cet agent immobiler me propose une maison que je vais visiter avec mon beau-frère qui est un pro dans les constructions. Tous deux me poussent à acheter cette maison me certifiant que c'est une bonne affaire! Donc j'ai signer Super j'étais propriètaire.
Mon objectif était de démonter les deux toitures et de réhausser d'un niveau.
Etant quelqu'un de trés perfectionniste, je me suis procuré une encyclopédie complète sur la construction avec certains DTU, etc... et j'ai retroussé les manches et j'ai attaqué les travaux...
Mais au fur et à mesure de l'avancement des travaux les problèmes se sont accumulés et il s'est avéré que la maison était un véritable chateau de cartes (Maison américaine (cloison en bois) rhabillé par des parpaings de 15cm sans aucune ferrailles) J'ai failli mourir à plusieurs reprise lors du démontage. Comme vous pouvez vous en doutez j'ai été obligé de raser toute la maison et tout recommencer avec les surcouts que ça a engendrer.
Régulièrement je demandais des conseils à mon beau-frère et je vérifiait dans ma doc, mais bizarrement ça ne correspondait pas souvent
La maison étant, après modification de tous les plans, sur sous-sol complet j'ai demandé à mon beau-frère de venir m'aider à faire et couler mes murs en agglos coffrant!!
Vous ne devinerez jamais le résultat :::
Aucune ferraille ne sortait de mes murs alors que les ferrailles doivent être continu et relier des fondations jusqu'au toit!!!
Aforce de discussions de dispute etc... avec le pseudo maçon et le pseudo ami de la famille qui tient une agence immobilière j'ai appris qu'il s'agissait d'une magouille et qu'ils m'avait incité à acheter la maison par intérêt personnel et surtout j'me suis surtout rendu compte que mon beau-frère n'était en fait pas un maçon mais un escroc, un voleur , un menteur, et tout ce que vous pouvez imaginer puisqu'il faisait tout simplement n'importe quoi et ne respectait aucunes règles même les plus simples
Ah , il pouvait se vanter de monter une maison en 1 mois
Résultat des courses pour moi j'me suis retrouver tout seul avec ma bible de la construction et un budget beaucoup trop serré pour tout ce que j'avais à faire et en plus à l'époque j'avais emprunté seul!!!
Au bout d'un peu plus de quatres ans de travaux j'ai fait une maison magnifique sur trois niveaux avec une orientation de l'arrière de la maison sud sud-est bcp de baies-vitrées de vélux et une terrasse et une avacée sur tout l'arrière couverte par un appenti sur poteaux, etc... et voilà seulement qu'elle est hors d'eau et hors d'air.
Et je vous laisse imaginer tous les problèmes que ça a pû engendrer et ce sur tous les points de vue!!!
Mais tout ça pour dire que quasiment n'importe qui peut devenir maçon et ce même sans aucune formation et qu'il n'y a aucun controle ou suivi sur les constructions !!!
Je me rend compte que qu'il n'y a quasiment plus aucune construction de maison individuelle avec un ferraillage correct, alors qu'on sait que c'est ce qui tient une maison, c'est dingue quand même !!
Bonjour,Bonsoir,
Je viens de re-feuilleter le livre de JP Oliva et S. Courgey "La Conception Bioclimatique".
Ils indiquent que l'épaisseur optimal du mur dépend de la capacité thermique (stockage des calories) et la diffusivité (le temps que mettent les calories a traverser l'épaisseur) du matériau.
Selon ce principe, une forte capacité thermique produira des murs capables d'emmagasiner de grandes quantité de chaleur.
Toujours selon ce livre, le pisé (la terre) a une des meilleures capacités thermiques pour une épaisseur donnée.
A titre d'exemple, ils donnent pour des briques de terre crue (on peut penser que c'est le matériau qui se rapproche le plus du tien) l'épaisseur optimale suivante :
20 à 30cm pour 160 à 240 Wh/m².K.
Il me semble que 4 cm ne soient pas très épais.
Il faut te poser le question si ce mur est un mur accumulateur ou pas (par exemple face à une baie vitrée ou bien adossé ou face à un poële de masse)). Si c'est la cas, certainement que 4 cm ne seront pas suffisant.
Un mur en briques de terre crue de 20cm d'épais pour l'accumulation se trouvera face aux baies vitrées plein sud. L'enduit terre est là pour la finition et rajouter un peu d'inertie. J'ai fait des calculs en tenant compte de la capacité thermique volumique de la terre crue comme l'indique JP Oliva dans son bouquin sur la conception bioclimatique. J'ai des résultats (peut-être faux), mais à quoi dois-je les comparer pour savoir si mon "volume d'inertie" est suffisant. Merci pour votre aide.
Ca tombe bien qu'on parle de terre crue ici... il m'est venue une idée farfellue que je souhaiterais vous soumettre.
Contexte : maison bois massif + isolation en ouate de cellulose de 14cm, PDM.
La maison est constituée d'une boite carrée peu propice aux apports solaires passifs, et d'un espace tampon au nord constitué d'un atelier dans lequel dans un premier temps, on ne mettra aucun chauffage.
Entre la maison principale et l'atelier : un mur de bois massif de 68mm et du coté maison une ossature rapportée de 100mm.
Le poêle est en face de ce mur, à environ 2 à 3m. Je ne souhaite pas remplir cette ossature d'isolant pour faire bénéficier à l'atelier d'une partie du rayonnement du poêle. J'avais déjà soumis cette problématique à la sagacité des forumeurs. Les solutions d'alors : remplir l'ossature de bois massif, de sable, ouvrir la cloison, ...
Aujourd'hui, je me demande s'il serait techniquement possible, et thermiquement interressant de procéder ainsi : empiler sans maçonner dans l'ossature bois des briques de terre crue sur toute la hauteur du mur (2,5m) et de finir le mur en fermacell comme c'était initialement prévu.
Plus idiot encore : est-il possible de remplir l'espace intérieur de cloisons avec des briques de terre crue (toujours sans les maçonner). Petite précision : cette cloison (qui sert actuellement de séparation entre la cuisine et l'entrée et qui fait face au poêle) pourrait servir d'accumulateur et distributeur de rayonnement vers une autre pièce peu visible du poêle (la finition de cette cloison serait également en fermacell).
La question dans ce cas concerne à la fois la faisabilité technique, mais aussi le confort phonique (on n'est plus dans le cadre d'un système masse, ressort, masse, mais plutôt, masse, grosse masse, masse).
Vous allez me dire : pourquoi ne pas les maçonner ? ... bah, les goûts et le couleurs.
Désolé pour tes problèmes!Je me rend compte que qu'il n'y a quasiment plus aucune construction de maison individuelle avec un ferraillage correct, alors qu'on sait que c'est ce qui tient une maison, c'est dingue quand même !!
Ceci dit le ferraillage qui tient la maison mort de rire...
Ma bigourdanne est debout depuis environ 2 siècles en zone sismique qui plus outre, pas une fissure, le pont du Gard depuis...plus longtemps et pas la moindre ossature métallique là dedans.
Même le pont romain de Vaison a tenu le choc, sans ferrailles!
Dans le coin (Pyrénées centrales) donc zone sismique les règles de construction modernes imposent pas mal de ceintures ferraillées. Je me demande si la solution ancienne (poutres en chêne traversantes d'un mur à l'autre, porteuses de toute l'architecture interne et échantillonnées...généreusemen t) n'est pas aussi efficace?
En tout cas lors des derniers tremblements de terre nous n'avons pas ressenti autant de vibrations que des voisins qui vivent dans du neuf.
Bonsoir Philou,
Ca m'inspire mais je pensais bien que quelqu'un répondrait. Tu sais mieux que moi le temps dépensé pour suivre et plus encore participer aux échanges . Mais puisque c'est pour la bonne cause...
Je pense que l'idée est bonne si il n'y a pas de contrainte acoustique (sinon il faut correctement remplir l'ossature en maçonnant ou avec autre chose : sable, cellulose en vrac...). Tu accumules, redistribues et apporte de cette façon de l'inertie à ta mob.
Pense simplement aux poussées éventuelles sur le parement : fermacell pour toi.
J'ai vu dernièrement sur un blog (en lien sur ce forum) une image qui m'a parlé, et je pense que c'est peut-être aussi elle qui t'a inspiré. Je me suis dit que l'idée est bonne mais la mise en oeuvre non : il faut à mon avis soigner les jonctions avec l'ossature, le sol et le plafond sans pour autant maçonner (vrac : sable, ....) pour éviter l'effet caisse de résonnance et aussi épargner les poussées sur le fermacell qui n'est pas conçu pour cela.
Si un jour je fais cela je prévoierais un entraxe des montants d'ossature compatible avec les briques pour qu'il soit remplissable sans coupes et un vide de chaque côté entre brique et parement, vide qui serait rempli de vrac, isolant ou non selon le besoin et le côté de la cloison.
Voilà, j'espère que ce n'est pas trop confus...