N'est-ce pas un peu contradictoire : tu crains un "pont thermique assuré" si je tombe du mortier au fond de la coulisse, mais tu m'invites à créer un pont thermique en faisant passer une gaine électrique dans cette même coulisse (en cas d'oubli)
J'aurai tendance à voir les choses un peu différemment :
- Monter des blocs à bancher avec la pluie et le vent, ce ne doit pas être une partie de plaisir, je trouve plus rassurant, du moins plus pratique, de le faire hors d'air hors d'eau... surtout que c'est une première pour moi et que je ne vais pas avancer vite en étant seul ! En fait je vais remplir le mortier au seau toutes les deux rangées mettons, en m'arrêtant à mi-hauteur de la dernière rangée pour laisser une bonne accroche au prochain coulis de mortier.
- Traverser le mur intérieur et passer des gaines électriques, c'est justement ce que je veux éviter pour limiter les ponts thermiques au maximum. Si je fais un oubli, ça arrive à tout le monde, j'assume et je refais une saignée dans le mur béton intérieur aussi chiant cela soit-il, plutôt que de céder à la facilité et d'avoir une étanchéité à traiter sur une gaine traversante.
- Il y aura quelques rares gaines traversantes, celles destinées aux luminaires extérieurs (terrasse couverte et porche d'entrée), là pas le choix, et j'utiliserai des bouchons obturateurs RT prévus pour l'étanchéité en sortie de gaine (Arnould en propose par exemple)
- Je ne déverserai les granulés de liège dans la coulisse qu'après avoir construit le mur intérieur (avant la pose des ouvrants sauf si ceux-ci ne portent que sur le mur extérieur). Ce qui n'est pas un problème puisque les planchers/chapes ne dépasseront pas du mur intérieur (toujours pour des raisons de ponts thermiques). Donc pas de risque de déverser du mortier sur le liège.
- Aucun problème à ce que beaucoup de mortier tombe au fond de la coulisse (dans la limite de 50 cm de hauteur max, ça laisse une marge énorme même en travaillant comme un porc ! ), puisque la coulisse débutera dès les fondations. Au contraire, je n'ai pas envie de gaspiller du liège jusqu'à mi-hauteur du hérisson ! Par contre il faut que j'attaque l'isolation de la coulisse plus bas que la dalle en RdC pour éviter des ponts thermiques à son niveau, mais là y'a de la marge même en tombant des pleins seaux de mortier
Après, peut-être que sagement assis derrière mon écran, j'ai tendance à oublier la réalité du terrain et tu as peut-être raison
C'est volontaire ton interversion des épaisseurs de murs (15 à l'extérieur, 20 à l'intérieur) ? Est-ce que tu penses que j'aurai une inertie thermique / déphasage insuffisant pour l'intérieur avec un mur de béton plein de 15 cm ? il vaudrait mieux 20 cm ? Je ne sais pas si la question est légitime pour une habitation à 150 m d'altitude... j'ai tendance à parfois trop sur-dimensionner avec mes habitudes de montagnard frileux... mes futurs voisins vont peut-être me prendre pour un fou quand ils vont me voir construire comme en haute-savoie Parce que des murs en béton plein de 15 cm, doit pas y avoir 1% d'habitation à 50 km à la ronde qui ont mieux (si ! la maison du Clos ? lol). Mais c'est autant pour les étés caniculaires que je me méfie, donc si vous pensez que ce n'est pas encore assez pour me passer de clim et limiter le chauffage, dites-moi ! car après ce sera trop tard
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