Pour tempérer un peu l'avis d'Elnourso (bien que je pense pareil), demandez des précisions à l'artisan concernant le mode de pose.
En effet, il existe au moins un système à rail métallique (faisant l'objet d'un avis technique) où l'isolation est posée au contact du mur, et les rails sont devant l'isolant. Les rails sont plus fins, et des écarteurs en plastique sont alors utilisés pour maintenir l'écart en rail et mur.
En fait, c'est exactement le même principe que ce que je fais chez moi, et qui est très probablement le principe mis en oeuvre dans les pays où la main d'oeuvre coûte moins que les matériaux.
Côté rapidité de mise en oeuvre, je suis convaincu que l'isolation extérieure est beaucoup plus rapide à poser, car systématique et peu de points particuliers
A+ (café)
(De retour du café + petite pause boulot)
L'assèchement du coeur du mur par le côté extérieur est assez lent, mais crucial.
Il faut savoir que la présence d'une lame d'air entre mur et isolant piège l'humidité et limite son assèchement côté intérieur.
Cette lame d'air limite (mais n'empèche pas) le mouillage des laines minérales, qui n'aiment pas ça (sèche très mal, par exemple). Les isolants végétaux sont moins sensibles à une petite humidité entre autre parce qu'ils sèchent mieux. Le fait de les plaquer contre le mur aide permet de garder un mur plus sec. Avantage du chanvre: il est quasi-imputrescible (cf les cordages des bateaux)
Soit le mur est déjà humide et c'est peut-être des remontées capillaires, soit il est actuellement sec et alors je ne vois pas de raison pour que des remontées capillaires apparaissent subitement.
Oui, la pose d'un pare-vapeur ou frein-vapeur est nécessaire en isolation intérieure. Mais pas un truc étanche style polyane. Cela limitera l'inévitable condensation sans piéger ad vitam aeternam l'humidité. Les frein-vapeurs à mu variable semblent apporter un plus d'après les simulations, hélas chers, trop chers à mon goût (4,5€/m² argh!)
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