Chaudière gaz AUER pulsatoire - Page 35
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Chaudière gaz AUER pulsatoire



  1. #1021
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire


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    Bonsoir mariepascale,

    J'ai bien reçu votre message privé et vous en remercie.Le comportement de votre installateur vous explique pourquoi j'ai choisi de me passer de ce genre de prestataire aussi compétent qu'honnête. Ceci dit, je connais aussi un employé d'une station agréée Auer qui est un gars assez sérieux.

    Je pense que vous avez bien raison de chercher à comprendre. Car même si vous faites réaliser l'entretien, en comprenant, vous saurez dire "ce qu'il faut" pour qu'un intervenant qui est juste de passage connaisse les éléments essentiels pour le diagnostic... et accessoirement ne se croit pas tout permis. Comme par ailleurs j'ai remarqué que vos neurones ne sont pas en RTT, cela devrait aller vite.

    Votre question sur les compteurs
    - le premier compteur donne le temps de fonctionnement de la chaudière en chauffage. Il faut multiplier par 4 la valeur du compteur pour avoir le temps en minutes. Une 32i consomme tout près de 60 litres de gaz naturel par minute (1 litre par seconde). Les mesures faites sur ma chaudière donnent 59 litres/minute à mieux que 1% près.
    - le compteur comporte 3 lignes : la première ligne donne les chiffres MCDU du compteur, la deuxième ligne donne les chiffres des dizaines et des centaines de milles en plus petit, la troisième donne le numéro du compteur.
    Il n'y a pas de compteur de consommation de gaz. On déduit la conso du compteur n°1.

    Température de retour
    La température de retour n'est pas gérée par la chaudière. Celle-ci ne s'occupe que de la température de départ. Beaucoup de facteurs interviennent pour la déterminer la température de retour dont la vitesse de circulation. La puissance de la chaudière étant fixe, la vitesse de circulation serait le seul facteur qui déterminerait le delta T entre le départ et le retour, si le mode de fonctionnement était stationnaire. On aurait delta T = puissance chaudière/(débit x capacité calorifique de l'eau).
    Mais le fonctionnement de la chaudière et de l'installation est éminemment non stationnaire, car la chaudière ne fait que s'allumer et s'éteindre, la température de départ de retour et celle des radiateurs ne cesse de varier, il y a des effets d'égalisation de température dans l'installation pendant les extinctions de la chaudière, les robinets thermostatiques s'ouvrent et se ferment selon leur humeur ou la position du soleil, modifiant l'équilibre hydraulique de l'installation et la capacité dissipative globale de l'installation. En tout cas, il reste certain que la vitesse du circulateur et la capacité dissipative de l'installation jouent un rôle majeur dans la température de retour (qui n'est pas affichée sur la chaudière). Comme quoi votre question n'était pas basique. Elle résume le pb le plus crucial et le plus difficile de la conception d'une installation de chauffage.

    Abonnement or not abonnement ?
    Pour la maintenance annuelle, ce n'est pas une mauvaise idée si vous assistez aux opérations et que vous savez ce que le préposé doit faire. Je ne connais pas un seul cas où un intervenant ait réalisé spontanément la liste complète (mais courte) des opérations préconisées par Auer pour la maintenance annuelle. Je vous invite à afficher cette liste de manière bien visible au dessus de la chaudière lorsqu'il vient et à la lui montrer.
    Pour les dépannages je ne sais pas si un abonnement est valable. D'un côté cela garantit mieux une intervention rapide et la disponibilité de pièces détachées courantes. D'un autre cela crée une captivité pour vous qui peut conduire à des abus onéreux de votre soutien technique sans garantir la compétence de diagnostic.
    Comme toujours ce n'est pas le principe de l'abonnement qui est déterminant mais la qualité intrinsèque du fournisseur (compétence, disponibilité et honnêteté). Comment la connaître? Le mieux est peut-être de se fier à une station agréée Auer (déclarée comme telle par Auer et non par le réparateur)... et ne pas hésiter à écrire à Auer si vous constatez quelque chose qui ne va pas. Auer fait du soutien en ligne lorsqu'un intervenant agréé peine à trouver un défaut (j'en suis témoin).
    Votre installation est simple (pas d'ECS, pas de plancher chauffant, pas de vanne 3 voies, pas de solaire associé ou de piscine). Il ne devrait pas vous arriver de malheurs compliqués. Votre expérience du moment est probablement liée à l'insuffisance de compétence de votre installateur qui fait comme il peut.. à vos frais (mais cela rénove les éléments d'usure votre chaudière). L'incident actuel semble simple. Un petit appareil de mesure à 10 ou 20 euros peut vous rendre de grands services pour le diagnostic.
    Il faut bien savoir ce que vous recherchez :
    - un fonctionnement permanent quasi garanti (on échange alors les pièces d'usure avant le défaut tous les 3 ans: ventilo, bougie, fil de bougie, tête de combustion, pressostats). Se limiter à une maintenance annuelle et une opération de renouvellement des pièces d'usure tous les 3 ans. Appel au cas par cas d'une station Auer pour les pannes.
    - un coût de fonctionnement minimum : maintenance annuelle par vos soins et appel au cas par cas pour les pannes.
    - un mixte plutôt orienté compétence : abonnement avec une station Auer
    - un mixte plutôt orienté coût : abonnement avec un installateur de confiance et de proximité

    Cordialement
    Gougougou

    -----

  2. #1022
    invitedf62a646

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    bonsoir tout le monde!!
    j'ai une pulsatoire 20 i un peu problematique.
    là,le dernier soucis est:defaut ACCO et elle monte en pression toute seule(pression normale 1,5bar->à 2bars)
    qui peut me renseigner?

  3. #1023
    Chavenay

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Citation Envoyé par taazz Voir le message
    bonsoir tout le monde!!
    j'ai une pulsatoire 20 i un peu problematique.
    là,le dernier soucis est:defaut ACCO et elle monte en pression toute seule(pression normale 1,5bar->à 2bars)
    qui peut me renseigner?
    ACCO -> Anti Court Cycle
    Protection anti court-cycle pour la chaudière
    La chaudière doit démarrer mais le dernier démarrage est de moins de 6 minutes. ACCO s'affiche et la chaudière attend les 6 minutes. Cela évite les chocs thermiques.

    Pour la pression qui varie, il faut vérifier la pression du vase d'expansion Généralement, c'est un gros oeuf blanc ou rouge. C'est lui qui régule la pression de l'eau en fonction de la température ce celle-ci.

  4. #1024
    mariepascale

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonsoir,

    Pour la pression qui varie, il faut vérifier la pression du vase d'expansion Généralement, c'est un gros oeuf blanc ou rouge. C'est lui qui régule la pression de l'eau en fonction de la température ce celle-ci.

    Lorsque ma chaudière était en panne, la pression était faible, autour de1,5; j'ai donc remis de l'eau. Lorsque la chaudière était de nouveau chaude, la pression est montée à 2,5. D'où ma question : est-ce que la pression de l'eau baisse avec sa température ?

    Depuis, qu'elle marche de nouveau, la pression s'est régulée toute seule autour de2,2. Le vase d'expansion joue-t-il le rôle de tampon ? Le réparateur avait suggéré que le mien était âgé... Mais il m'a déjà changé 4 pièces en 1 semaine, c'est bon... Comment savoir s'il fonctionne encore bien ? Car je dois régulièrement rajouter un peu d'eau, sans que je vois de fuite dans le système. Je précise que j'ai un système d'évacuation de l'air contenue dans l'eau situé au 1er étage (je ne sais plus son nom).

    Quel est l'intérêt de l'anti-cycle court (ACCO)? J'ai lu les posts suggérant de supprimer l'ACCO, donc réglage = 0, mais pourquoi ?

    un mixte plutôt orienté compétence : abonnement avec une station Auer
    Je connais les réparateurs agréés Auer, mais qu'est-ce qu'une station Auer ?

    Par ailleurs, je voudrais juste mentionner que j'avais contacté le SAV Auer (merci du conseil !) pour leur faire part de nos soucis ; j'ai eu une réponse le lendemain de chaque mail. Ils m'ont finalement suggérée de les appeler à la prochaine panne et de leur passer le réparateur une fois qu'il serait devant mon V1 pour résoudre le problème. Ils sont très réactifs et semblent sérieux. J'espère cependant que la prochaine panne n'est pas en vue.

    Merci à Gougougou pour les explications, je commence à comprendre un peu. Le temps que je comprenne à peu près, notre chaudière sera morte et enterrée. 10 ans d'espérance de vie, c'est ça non ?? Je vous cite Gougougou (date ??)

  5. #1025
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonsoir mariepascale,

    "Station Auer" : appellation personnelle de ma part pour désigner un département (d'une société) spécialisé dans la maintenance des chaudières et ayant l'agrément de Auer. On y trouve des intervenants bien formés par Auer, qui connaissent les services techniques de Auer et qui ont l'habitude d'intervenir sur des pulsatoires car ils gèrent un parc de plusieurs dizaines de pulsatoires.

    Ce qui évacue l'air du circuit de chauffage s'appelle "purgeur" (il y en a par exemple un juste sur le tuyau de départ de la chaudière).

    Une petite perte de pression à la longue n'est pas trop inquiétante.

    Une montée en température qui provoque une montée de pression de 1 bar me semble anormale. C'est le vase d'expansion qui a charge de réguler la pression en laissant s'écraser une vessie gonflée d'air qui est à l'intérieur. S'il est trop petit ou percé ou pas gonflé correctement, la pression monte excessivement car il y a trop peu d'air à comprimer dans l'installation. S'il est vieux et que la vessie intérieur fuit (on le dit alors "percé"). La vessie se remplit alors d'eau et/ou n'a plus d'espace d'air pour absorber la dilatation. Il faut alors remplacer le vase. Pour tester son état il y a plusieurs méthodes:

    1= celle de Chevanay qui consiste à mesurer sa pression de gonflage (en dessous - ou au dessus - il y a une valve identique à celle d'un pneu de voiture, avec son bouchon). Pour la mesure il faut préalablement
    - ou bien déposer le ballon ou tout au moins l'isoler de l'installation par une vanne et libérer la pression de l'eau qui l'alimente. Si on mesure la pression sans autre précaution, c'est bien sûr la même pression que celle de l'installation (à une petite exception près, voir les lignes qui suivent).
    - ou bien faire baisser la pression de l'installation en la vidangeant suffisamment pour donner à la vessie une chance de reprendre tout l'espace à l'intérieur du ballon. Si on mesure alors par exemple 0,5 bar dans l'installation et 1 bar dans la vessie cela signifie que la vessie est dilatée au maximum dans tout le ballon et que la valeur mesurée est exacte (elle est bien intrinsèque au vase d'expansion).
    La pression typique d'un vase d'expansion est de 1,5 bars. S'il a un peu perdu de pression on peut le regonfler (avec une pompe à vélo), mais il risque fort de reperdre de l'air.

    2= à l'oreille en frappant sur le vase d'expansion pour détecter au son s'il est plein d'eau ou non. S'il est plein d'eau, il est en général fichu.

    3= au poids si on peut le désolidariser un peu de ses fixations.

    L'ACCO est un dispositif qui évite que la chaudière ne fonctionne avec un rythme de démarrage trop rapide. Un rythme excessif use les relais, le ventilateur, les pressostats, la bougie, le bloc gaz... Par ailleurs à chaque cycle il y a une perte de gaz qui est évacué en pure perte par le tuyau d'échappement. S'il y a tropo de cycles parce qu'ils sont trop courts, le rendement de la chaudière s'en trouve abaissé. L'ACCO corrige la loi d'eau en relevant la consigne de température départ et le delta T. Je ne connais pas précisément la méthode de calcul de la chaudière pour modifier cette température (et j'aimerais bien !) .
    L'affichage ACCO clignotant n'est pas un affichage de défaut. Simplement, entre deux périodes de chauffe, la chaudière signale qu'elle est en ACCO lorsque c'est le cas (et donc qu'il ne faut pas s'étonner qu'elle ne respecte pas la loi d'eau). Lorsqu'il y a ACCO cela signifie que la loi d'eau est mal adaptée aux conditions de l'instant. Pour ma part, je pense qu'il vaut mieux travailler les réglages pour éviter de faire appel à cette fonction.

    Effectivement le SAV d'Auer est de grande qualité: rapidité, sérieux, compétence, amabilité. C'est d'autant plus méritoire que les personnes en panne ne sont pas toujours de bonne humeur !!

    Quelle est la durée de vie d'une chaudière pulsatoire ? Mon sentiment sur ce point s'est un peu affiné... parce que maintenant j'ai été témoin de "décès" de chaudières. Tous les décès que j'ai connus (4) ont la même cause, un percement du corps de chauffe et pour toutes il n'y avait pas de produit anticorrosion dans l'installation. Les décès sont intervenus en 7/8 ans. Je n'ai pas eu de contact avec des personnes ayant des chaudière plus vieilles. Quelle est la durée de vie d'une chaudière bien protégée ? Je n'en sais rien. En plus non protégée la vitesse de percement dépend probablement de la qualité de l'eau du lieu. Donc pour l'instant, je ne sais pas répondre à la question soulevée sauf à dire "mettez un produit de protection, et on en reparle dans 10 ans".

    Cordialement
    Gougougou

  6. #1026
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Citation Envoyé par taazz Voir le message
    Bonsoir tout le monde!!
    J'ai une pulsatoire 20 i un peu problématique.
    Là, le dernier souci est: défaut ACCO et elle monte en pression toute seule (pression normale 1,5bar=>à 2bars)
    Qui peut me renseigner?
    Bonjour taazz,

    L'affichage ACCO n'est pas un défaut. C'est une indication clignotante qui apparaît alors que la chaudière est entre 2 périodes de chauffe pour signaler qu'elle actionne ce dispositif. Il relève la température de consigne de l'eau de départ pour ne pas démarrer trop souvent.

    Tu indiques que la pression "monte toute seule". Il faudrait préciser si c'est en chauffant ou si c'est récurrent après des purges destinées à ramener la pression à une valeur plus faible.

    Si c'est la température qui a cet effet il faut examiner le vase d'expansion qui est probablement HS.

    Si cela se produit sans cesse après une vidange de décompression il faudrait regarder du côté du robinet d'alimentation de l'installation de chauffage. Il fuit peut-être un peu. La pression pourrait aussi monter de cette manière parce que le serpentin du ballon ECS est percé. L'eau de ce ballon (qui est à une pression de l'ordre de 3 bars) passerait dans le circuit de chauffage par ce serpentin et y ferait monter la pression.

    Cordialement
    Gougougou

  7. #1027
    Chavenay

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Citation Envoyé par mariepascale Voir le message
    est-ce que la pression de l'eau baisse avec sa température ?
    La température baisse, la pression baisse.
    La température monte, la pression augmente.

    oui le vase d'expansion joue le rôle de tampon. A l'intérieure du vase, il y a une membrane. D'un côté il y a de l'air sous pression, de l'autre il y a l'eau.
    Coté air, il y a une valve comme sur les roues d'une voiture. Je crois que la pression côté air doit être de 3 bar quand il est déconnecté du circuit eau.
    Le vase est foutu quand la membrane n'est plus étanche. Il y a de l'eau qui sort de la valve. Ajouter de l'eau, ce n'est pas normal. Il y a une fuite forcement quelque part.
    Je ne suis pas plombier mais juste un utilisateur alors je peux dire des conneries.

    Supprimer ACCO, la chaudière va subir des chocs thermiques. Le V1 va vieillir plus vite.

    10 ans d’espérance de vie ? J'espère beaucoup plus. La mienne a remplacé une chaudière vielle de 40 ans. J'ai dû la changer car on ne trouvait pas la pièce usée.

    Le problème de cette chaudière, c'est le manque de connaissance des chauffagistes. Il faut lire les notes techniques d'Auer ce qu'ils ne font pas.
    Pour la mienne, il fallait changer le régulateur de pression gaz. Il avait un vice de forme connu d'Auer. Après 2 ans de panne, le technicien Auer l'a vu tout de suite.
    Il a demandé au chauffagiste pourquoi il n'a pas été changé.
    Réponse du chauffagiste: je ne savais pas qu'il y avait un vice de forme.
    Le technicien d'Auer: mais vous ne lisez pas les notes qu'on envoie ?
    Conclusion : Auer et le chauffagiste ont pris toutes les pièces et la MO à leur charge.
    Dernière modification par Chavenay ; 25/01/2013 à 23h55.

  8. #1028
    mariepascale

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Merci à Chavenay et Gougougou pour leurs réponses. J'ai enfin compris pour l'ACCO.

    J'ai testé mon vase d'expansion, à l'oreille. Il doit être plein à 90% d'eau. Je me demande si toute l'eau que je remets dans le circuit ne se retrouve pas dans le vase. Ceci expliquerait d'une part, qu'il soit presque plein et que d'autre part la pression dans le circuit baisse. Mon raisonnement est-il correct ? Faut-il que je fasse vider et regonfler mon vase ? Je connais un autre chauffagiste, de confiance cette fois, malheureusement qui ne travaille pas avec Auer. Mais pour un vase, cela devrait aller.

    Vos réponses induisent d'autres questions... S'il y a dans le circuit un produit anti-corrosion, ce que j'espère, en remettant de l'eau, on le dilue, non ? Faut-il en remettre régulièrement ? Le cas échéant, à quelle fréquence ? Et question finale, comment ?

    Ça occupe ces petites bêtes...
    Bonne journée,

  9. #1029
    Chavenay

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Tu n'as pas une pompe à vélo qui se branche sur la valve ?

    Les réponses sur le produit anti-corrosion m'intéresse aussi.

  10. #1030
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour mariepascale,

    ANTI-CORROSION
    Effectivement on dilue le produit de protection contre la corrosion si on rajoute de l'eau dans le circuit, par exemple après la purge annuelle du corps de chauffe de la puls. Mais cet ajout est assez réduit et il faut des années pour épuiser l'effet de protection.

    S'il faut rajouter de l'eau toutes les semaines, il y a certainement un problème d'étanchéité dans l'installation et il faudrait l'identifier. Si c'est tous les trois mois la cause peut être tout simplement l'effet d'un dégazage réalisé par les purgeurs qui en est la cause. C'est particulièrement vrai s'il y a de la corrosion dans l'installation. Elle produit une décomposition de l'eau et la production de composés gazeux qui sont évacués par le purgeur. Cela consomme donc de l'eau. Le vase d'expansion ne me semble pas pouvoir être le buveur de cette eau car lorsqu'il est percé il se remplit vite et après c'est fini. Par contre il peut avoir perdu de la pression à la longue et être regonflable , mais en général c'est plus grâve. A mon avis, vous êtes mûre pour vous acheter un vase. Votre plombier vous offrira peut-être les fleurs !!

    Le directeur du développement de Auer préconise d'utiliser du Sentinel X100 (se vend en bidon de 1litre) ou du Protrec 20-50T (qui se vend sous divers noms mais toujours en gros bidon, de 20 litres je crois). Il y a des petites astuces pour remettre du produit dans l'installation sans la vidanger complètement. Un procédé consiste à l'introduire par un purgeur de radiateur à pointeau situé en haut de l'installation. On baisse la pression dans l'installation jusqu'à ce qu'il y ait un phénomène d'aspiration au niveau de ce purgeur. On lui adapte alors un tuyau qui va aspirer le produit anti-corrosion lorsqu'on poursuivra qq minutes la baisse de pression de l'installation.

    VASE D'EXPANSION
    Lorsque la vessie est perçé, le vase d'expansion ne peut plus absorber les surpressions. La pression dans l'installation peut alors monter jusqu'à actionner la soupape de sécurité pression qui libère de l'eau. Cela peut se produire dans un cycle de chauffage de l'ECS car la température de la chaudière est alors très élevée. A cette température et l'eau se dilate fortement (40 litres d'eau portée à 80° se dilatent de 1,12 litre. Si l'eau retombe ensuite à 60° cette eau se rétracte de 0,5 litre et la pression devient nettement plus faible.

    La capacité du vase d'expansion doit être suffisante pour absorber la dilatation de l'eau et éviter un accroissement significatif de la pression. Le volume de l'installation est déterminant pour fixer sa taille. L'eau portée à 60° se dilatent de 1,6%, à 70° c'est 2,17% et à 80° c'est 2,8%. Les grosses installations sont calculées pour que la pression à la température maxi soit inférieure de 10% à la pression de déclenchement de la soupape de sécurité. Je pense que pour une installation domestique il est plus sage de limiter la montée de pression à 0,5 bar, par rapport à la pression à froid.

    La pression à vide du vase d'expansion doit être inférieure à la pression de l'installation de manière à ce qu'il contienne environ 2 à 4 litres d'eau de l'installation. Le but de cette disposition est de permettre d'utiliser cette réserve pour compenser pendant un long moment les minifuites qui existent toujours dans les installations. De cette manière la pression de l'installation ne baisse pas continuellement comme cela semble votre cas, et les remises en pressions sont moins fréquentes. Les baisses de pressions peuvent être dangereuses si l'installation se répartit sur une hauteur assez importante. Les parties hautes peuvent se trouver à certain moment en dépression et aspirer sournoisement de l'air extérieur. Son oxygène va ensuite ronger toute l'installation. Tout semble étanche mais microscopiquement ce n'est pas le cas. Et les purgeurs automatiques des radiateurs peuvent introduire de l'air dans des radiateurs en dépression (ils travaillent alors à l'envers!). Un bon vase d'expansion bien dimensionné et à la bonne pression est donc un premier élément anti corrosion.

    Cordialement

  11. #1031
    mariepascale

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Merci Gougougou, c'est plus clair,

    Vous n'avez jamais pensé à changer de métier ? ? Vos compétences seraient utiles sur le terrain...

    Je vois que je ne suis pas au bout de mes peines. En fait, il y a bien des fuites dans mon installation. Les joints d'étanchéité de l'arrivée d'eau à la chaudière fuient un peu la nuit lorsqu'on est en mode Eco. Il y a plusieurs joints qui fuient : les joints toriques sur le tuyau en métal et les serflex sur le flexible en dessous. Cela sèche en journée. Jusqu'à présent, je n'avais pas fait attention. La pression de l'eau est tombée à 1,9 b (-0,6 b en 7-10 jours).

    La très mauvaise nouvelle est qu'il y a de grosses traces de corrosion (rouille) à l'endroit des fuites. Cela suppose donc qu"il y a une corrosion importante à l'intérieur. Je ne suis donc pas sûre qu'il y ait du produit anti-corrosion. Je recontacte Auer et mon "super" chauffagiste agréé. Quelle pièce va-t-il nous changer cette fois-ci, à part le vase bien sûr ?

    Bonne journée,

  12. #1032
    inviteb1ad33ca

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    tout d'abord bonjour
    je suis nouveau sur ce forum
    je viens vers vous car je possede une pulsatoire et je suis à bout avec cette chaudiere
    en effet depuis que je l'ai fait installer (4ans environ) je n'ai que des soucis.
    son dernier caprice c'est un defaut vent.
    le ventilateur fonctionne bien , en revanche il y a enormement de condensation dans le pressostat ,
    j'evacue la condensation , mais quelques heures apres meme chose , defaut , arret de la chaudiere ,ect
    d'où viennent ses condensats??? et que puis je faire???

  13. #1033
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour swann54,

    Bienvenue dans le forum.

    Une petite idée concernant ton pb de condensation (si j'ai bien compris dans le pressostat de ventilation).

    Ce pressostat prend sa pression dans le bas du corps de chauffe, là où passent les fumées de combustion très humides après la condensation. L'atmosphère y est moite à souhait. Comme elle est en surpression, elle affectionne tous les circuits qui lui laissent un passage pour se répandre.

    Supposons que ce pressostat soit un peu fatigué et que sa membrane ait une légère fuite. Alors, pendant la combustion ce brave instrument se trouve abreuvé par des effluves de vapeurs humides prêtes à se condenser. En effet, dans ce cas, sa fuite permet le passage jusqu'à lui d'un petit flux de vapeur par le tuyau de raccordement du pressostat (ce qui ne se produit pas s'il ne fuit pas). Alors rien d'étonnant à ce qu'il se mouille et s'enrhume.

    Pour tester cette hypothèse, je te propose d'inverser le pressostat de ventilation et celui de combustion (ils ont les mêmes caractéristiques). Si le phénomène se produit toujours sur ce même pressostat, c'est qu'il est bon pour la retraite.

    Ce serait sympathique de nous tenir au courant.

    Cordialement
    Gougougou
    Dernière modification par gougougou ; 27/01/2013 à 20h46.

  14. #1034
    inviteb1ad33ca

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonsoir merci beaucoup pour la réponse.
    J'ai inversé les deux pressostat et magie plus de problème !!!
    Pas de défaut pour l'instant.
    En revanche je voudrais quand même changer le défectueux , mais même chez dungs la référence est inconnue.
    Où puis-je en trouver un?
    Merci

  15. #1035
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour,

    Le service pièces détachées de Auer vend directement les pressostats combustion/ventilation (réf Auer: B1243054) pour 33,80 euros HT (tarif mai 2012 toujours en cours). Les frais de port sont un peu élevés. Le SAV Auer ou le service pièces détachées Auer doit pouvoir t'indiquer un revendeur local ou tu paieras le même tarif sans les frais de port.

    Ces pressostats sont maintenant blancs et sont fabriqués par Huba Control (succursale à Forbach en Moselle) sous la référence 605.99805 (190/170 pascals). 605 est la catégorie générale. Il s'agit en fait d'une catégorie OEM. Il faut aussi l'étrier de fixation Huba Control qui va avec.

    Cordialement
    Gougougou

  16. #1036
    mariepascale

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonsoir,

    Merci Gougougou pour vos MP. Ma chaudière essayait bien de démarrer 3 fois avant de se mettre en panne.

    J'ai une question. Si cela sent "l'essence" lors d'une purge (partielle). Est-ce que cela veut dire qu'il y a dans la chaudière du produit anti-corrosion ? Où est-ce juste l'odeur de "macération" dans les radiateurs, autrement dit l'odeur des boues ?
    Aujourd'hui nous avons fait réparer les fuites sur l'arrivée d'eau de la chaudière. Cela sentait vraiment fort l'essence ou les solvants lors de la purge.

    Suite à cette 2ème purge en 1 an, j'ai demandé la réinjection de produit anti-corrosion. Réponse du patron de la boite, à qui j'ai demandé à parler pour cela : "ce n'est pas nécessaire, il n'y en a jamais eu, l'intérieur du corps de chauffe est en inox, cela ne s'oxyde pas".

    Le sav Auer, que j'ai contacté ensuite, confirme la nécessité de ce produit. Ils m'ont précisée cependant qu'il évitait la formation d'impureté mais n'éliminait pas celles présentes. Autrement dit, il faut nettoyer et dés-embouer tout le circuit, avant d'en mettre pour la 1ère fois...
    Selon Auer, cela n'est jamais trop tard pour le faire. Mais, je me demande si cela vaut la peine que nous investissions dans une nouvelle intervention longue et donc couteuse, pour une chaudière qui risque de nous rester sur les bras d'ici quelques mois.

    Je comprends mieux, pourquoi vous entretenez vous-même votre chaudière GOugougou.

  17. #1037
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour mariepascale,

    Si vous mettez un litre de Sentinel X100 dans le circuit par le purgeur du radiateur le plus haut, vous n'y passerez pas des heures et vous ne serez pas ruinée. Cela coûte environ 30 euros.

    Si juste avant de faire ça vous chassez les boues en bas de la chaudière, simplement en ouvrant le robinet en bas de la chaudière (en prolongeant par un tuyau d'arrosage), il y aura déjà du nettoyage de fait. Si chaque année vous purgez les boues en bas de la chaudière ce sera suffisant. Et votre chaudière sera protégée. Il faut être un peu optimiste et ne pas jouer perdant. Les éléments d'usure de votre chaudière viennent d'être changés. L'avenir est à vous.

    Sur les odeurs des boues, je ne sais pas me prononcer. Il est vrai que la corrosion produit, outre les oxydes ferreux et ferriques, des produits hydrogénés dont des hydrocarbures s'il y a des radiateurs en fonte. Il y a aussi des produits sulfurés pas vraiment discrets au nez. Et il en faut peu pour que ça sente beaucoup.

    Il faudrait inviter votre installateur à passer chez Auer pour qu'il voit l'inox corrodé d'une chaudière.

    Cordialement
    Gougougou

  18. #1038
    inviteb1ad33ca

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour , merci pour ces informations.
    J'ai contacté le sav Auer et j'ai appris que ma chaudière aurait du avoir une mise à niveau!
    En quoi consiste cette mise à niveau car ils vont me l'envoyer gratuitement ? Quelles pièces vont être à changer ?
    Est-ce compliqué à faire?
    Merci

  19. #1039
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour swann54,

    Il y a eu des mises à niveau sur des ventilateurs (une série mauvaise), des blocs gaz (même pb), et bien entendu sur la carte pilote (passage de la version 20M3 à 200N, mais c'est plus ancien, vers 2004/2005). Il y a eu aussi une mauvaise série de bougies si je me souviens bien. Le plus simple est tout de même de demander à Auer.

    Tout cela est facile à remplacer. Par contre, s'il faut régler un nouveau bloc gaz, il faut le matériel nécessaire pour mesurer la pression ou bricoler avec un tube en U.

    Cordialement
    Gougougou

  20. #1040
    Gailbacher

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour à tous,
    Je me manifeste à nouveau pour vous donner des nouvelles de ma Pulsatoire.
    C'est donc avec beaucoup de difficultés que j'ai réussi à extraire la tête de combustion. L'inspection des 2 joints toriques sur la tête et le siège n'ont pas permis d'élucider le mystère de cette quasi-soudure.
    Je tiens tout de suite à préciser que la chaudière fonctionnait comme une horloge avant cette opération de maintenance que je me suis décidé à réaliser, essentiellement pour changer préventivement la bougie qui était d'origine. Je suis par contre tombé sur un positionneur de flamme à l'évidence sur le point de se séparer en deux au niveau de l'emboîtement de la tulipe sur la tige.
    Suite à la longue lecture des posts sur le Forum j'avais pris la décision d'installer une tête neuve (161,46€), un positionneur de flamme neuf (47,72€) et une bougie neuve (34,15€). J'ai du coup 2 joints toriques en réserve.
    Après polissage méticuleux de l'orifice du haut du corps de chauffe à la toile à l'eau et sa lubrification, ainsi que celle des joints, avec de l'huile pour moteur neuve, j'ai remis la tête de combustion en place. J'ai veillé à parfaire l'étanchéité du joint du bord supérieur du corps de chauffe, avant de procéder à la mise en place et au verrouillage du couvercle.
    Une inspection visuelle de l'intérieur du corps de chauffe, plus particulièrement des départs des tubes, m'avait permis de constater que tout était dans un état parfait.
    Vint le moment de la mise en route de la bête pour reprendre la suite de la chaudière électrique qui a assuré l'interim. C'est de suite le défaut VENT, accompagné du signal sonore, qui s'est manifesté. J'ai tenté à plusieurs reprises de lever le défaut, sans le moindre succès. Le défaut VENT s'affiche, alors que le ventilateur tourne. Ce ventilateur, je l'avais extrait pour le passer à la soufflette et vérifier les charbons! Les pressostats Vent. et Combustion sont «nickel»!
    Si j'arrive à remettre en route, la tête de combustion ne sera plus dérangée qu'en cas de panne de la chaudière, n'en déplaise aux prescripteurs du protocole d'entretien et de maintenance.
    J'ai suivi avec grand intérêt tous les derniers posts sur la problématique de l'oxydation du corps de chauffe et du dépôt de boues dans le circuit de chauffage. Gougougou a parfaitement raison, quand il dit que ces corps de chauffe en inox se corrodent. En effet, l'eau qui véhicule les calories agresse tout son contenant par son PH, son TH et l'oxygène qu'elle contient. Je ne veux pas alourdir mon propos en listant l'ensemble des phénomènes, quand on utilise l'eau non traitée, dont celui de la constitution des boues par l'action, entre autre, des UV sur le PER des nappes chauffantes. Pour éviter tout ce processus qui dégrade non seulement la chaudière, mais également des éléments constitutifs d'un chauffage «central*» utilisant l'eau comme caloporteur, tels que le groupe de sécurité qui ouvre normalement à 3 bars, valeur manométrique atteinte lors de chaque train de chauffe quand le fameux vase d'expansion n'encaisse plus la dilatation parce qu'il est HS (quand l'eau s'écoule du groupe à la fin d'un cycle de chauffe on a la preuve quasi certaine que le vase a vécu, dans quel cas il sonne «*plein*» quand on le percute), ainsi que les micro-vannes de régulation au départ des circuits au niveau des nourrices d'eau chaude dont les pointaux finissent par se gripper. La procédure pour désembouer un chauffage central est relativement simple, bien décrite sur plusieurs sites sur internet, et se fait en plusieurs étapes: introduire un produit désembouant dans le respect des proportions indiquées, laisser tourner le chauffage pendant le temps indiqué, vidanger tout le circuit (c'est le moment de mesurer la quantité d'eau en circulation), remplir avec de l'eau brute et laisser tourner quelques instants, vidanger, introduire le produit de traitement en respectant la dilution prescrite, remplir le circuit et mettre en route. Personnellement j'utilise un pulvérisateur de jardin à pression préalable pour introduire les produits par l'orifice du purgeur automatique de ma bouteille mélangeuse. C'est vrai qu'une chasse de l'eau par la vanne du bas du corps de chauffe permet d'éliminer les résidus qui se sont déposés au point le plus bas du système. Il existe plusieurs produits sur le marché, mais dans les sites industriels où il faut de grosses quantités de produits neutralisants et stabilisants on utilise couramment de l'hydrazine.
    J'en viens à un point évoqué par Gougougou, celui de la mise à niveau par AUER de certaines de nos chaudières. La nôtre tourne depuis 10 ans, quand elle y arrive, et nous n'avons jamais entendu parler de cela. Nombre de défauts*relevés: VENT* 24802, DEAL 43200, DECO 20400, CHEM 200
    Tout conseil pour tenter de réveiller ma bête est le bienvenu.
    Salutations de notre Alsace du sud.
    Gailbacher

  21. #1041
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour Gailbacher,

    Le défaut VENT est assez simple car il se manifeste chaudière arrêtée. Il provient de 3 sources:
    - d'un défaut du ventilateur
    - d'un défaut du pressostat
    - d'un défaut du circuit d'air depuis le ventilateur jusqu'au bas du corps de chauffe et, puis de ce corps de chauffe jusqu'au pressostat.

    Il semble qu'on puisse exclure le ventilateur. Il reste 2 sources.

    LES PRESSOSTATS
    Peut-être pourrais-tu appliquer le processus de vérification de la chaîne des pressostats que j'avais suggéré il y a peu à mariepascale, ou/et intervertir les ventilateurs de combustion et de ventilation comme je l'avais proposé à swann54 ? C'est simple et peut permettre d'éclaircir la situation.

    Tu écris "Les pressostats Vent. et Combustion sont «nickel»!". Que veux-tu dire par là ? Ils doivent réagir à des pression infimes (de l'ordre de 15 mm d'eau), et il est difficile de vérifier cette caractéristique, de même que l'absence de fuite. De plus ils ne supportent des pressions que jusqu'à 5000 pascals (soit 50 cm d'eau). Or je ne fais aucun effort pour souffler avec cette pression et je ne sais pas si mon souffle ne suffirait pas à les détériorer (un homme normal souffle avec une pression de 150 cm d'eau, 100 cm pour une femme).

    LE CIRCUIT D'AIR
    Le tuyau annelé d'admission : pas d'insecte ou d'araignée qui aurait trouvé là un gîte sympa ? (J'ai eu autrefois un souci difficile à localiser de ce genre avec un chauffe-bain à gaz !)

    Le clapet d'entrée dans le corps de chauffe est-il normalement mobile (celui qui évite les coups de feu en retour dans le pot d'admission) ?

    La tête de combustion : elle est neuve, passons !

    Le bas de la chaudière (zone où est faite la prise de pression) : vérifier qu'il n'y a pas d'eau dedans en vérifiant le té à flotteur.

    Le branchement du tuyau vers les pressostats en bas de corps de chauffe : Un petit peu d'eau de condensation en bas du tuyau venant du corps de chauffe vers les pressostats (Comb et Vent) suffit à s'opposer à la pression à mesurer par le pressostat de ventilation. On peut souffler dedans à coeur joie pour chasser une telle présence indésirable.

    La tuyauterie en plastique silicone vers le pressostat "Vent": pas de pincement ni de fuite ?

    Les dérivations de cette tuyauterie: débrancher le pressostat de combustion et boucher son tuyau de dérivation ou pincer fortement ce tuyau dérivé du tuyau du pressostat ventilation, et lancer la chaudière pour voir si le défaut VENT se transforme en PRCO.

    Si on ne peut rien conclure de tout cela, je donne ma langue au chat !


    Ta chaudière tourne depuis 10 ans. Je pense alors que sa carte pilote est à la version 20M3 (et non à la dernière 200N introduite en 2004 je crois). Je suis sidéré par le nombre de défauts que tu signales d'après tes compteurs. Es-tu bien sûr que les compteurs que tu considères comme des compteurs de fautes ont bien cette fonction. Les compteurs en 20M3 sont différents des compteurs en 200N et ont des numéros également différents.

    Les défauts que je signale comme ayant donné lieu à des mises à niveau par Auer et à sa charge concerne des tranches de numéros de chaudières et non toutes (loin de là) et d'ailleurs pas les plus anciennes !

    Cordialement
    Gougougou

  22. #1042
    Gailbacher

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour Gougougou,
    Merci pour ton soutien.
    Je reviens avec quelques informations complémentaires.
    Ma Pulsatoire est une 20C/3 N° de série 0200567 Type C53 B67
    Je confirme les relevés de gestion des compteurs, mais je viens de me rendre compte que le petit fascicule dont je dispose concerne la Pulsatoire 20i, fascicule qui accompagnait un kit de maintenance «joints+balais» d'il y a quelques années déjà.
    Le compteur 5 indique 999999 allumages ECS suivis d'un allumage chauffage.
    Tous les éléments listés dans ton dernier post avaient déjà été vérifiés, y compris le peaufinage de ce que tu nommes le «té à flotteur» par lequel passent les condensats, lequel se trouve fixé sous le pot dit «silencieux» (c'est dire que ma puls est vraiment un ancien modèele). J'avais déjà dit que mes pressostats Vent et Comb avaient été testés sur banc, mais dans la situation de crise actuelle j'ai quand même installé le duo de réserve neuf. J'ai testé l'ouverture-fermeture de ces pressostats lors de la phase de démarrage, et cela fonctionne!
    Depuis l'installation de cette chaudière, qui était la chaudière d'exposition du revendeur local, cette machine a été en panne 50% du temps. Je l'ai installée et mise en route sans l'aide de qui que ce soit et je ne possède aucun certificat de conformité. En 2007 j'ai installé une carte neuve (420€) et à de nombreuses reprises j'ai eu des problèmes de mise en route, pour entamer une nouvelle période de chauffe, parce que je la coupe à la sortie de l'hiver et je bascule sur un boiler électrique pour la production d'ECS.
    L'année dernière elle s'est arrêtée avec un défaut VENT, mais comme à chaque fois, le ventilateur n'était pas en cause et la chaudière démarrait quand on alimentait électriquement «*en externe*» ce ventilateur lors du clic caractéristique de demande. J'avais alors demandé conseil sur ce forum et Gougougou m'avait guidé pour remplacer le relai dédié de la carte qui avait rendu l'âme. La chaudière est repartie immédiatement, y compris cette année. C'est alors que j'ai eu la très mauvaise idée de vouloir changer les 2 joints et la bougie d'allumage, et pour finir j'ai même changé la tête.
    Il se trouve que je connais bien les chaînes de régulation pneumatique dans l'industrie, mais moins bien l'environnement électronique (question de génération...je suis en retraite). Un pressostat n'est rien d'autre qu'un interrupteur actionné par une pression qui s'exerce sur une membrane, autrement dit, on peut intercaler n'importe quel modèle à condition de le fixer proprement et qu'il réponde aux prescriptions du fabricant d'une vanne, d'un système de ventilation-extraction, d'une chaudière ou de n'importe quel autre matériel ...
    Me voilà donc planté là avec cette bestiole qui passe pourtant pour être d'une technologie d'avant-garde. Je lis régulièrement les posts de ce forum - 70 pages à ce jour – et je comprends que beaucoup se soient lassés et découragés devant les dysfonctionnements à répétition de leur Pulsatoire et les interventions «hasardeuses» des installateurs-dépanneurs.
    Je pense que mon nouveau problème est à mettre sur le compte de la carte électronique. Je suis passé voir le fournisseur ce vendredi pour apprendre qu'elle coûtait à présent 530€. Si par un hasard incroyable quelqu'un pouvait me faire parvenir le schéma technique de cette carte, je pourrais faire intervenir un ami très compétent (ancien collègue de travail), parce que j'envisage maintenant très sérieusement de mettre cette chaudière à la benne, malgré qu'elle ne soit absolument pas corrodée et que les éléments «mécaniques» qui la constituent soient en parfait état.
    Je possède beaucoup de photos de tous ces événements, mais je ne connais pas le protocole pour les installer sur ce forum.
    Je m'excuse pour ce long exposé des faits, mais je garde un petit espoir que quelqu'un pourrait me donner le bon tuyau pour que je sorte de cette situation.
    Cordialement.
    Gailbacher

  23. #1043
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour Gailbacher,

    Il ne suffit pas de vérifier l'ouverture et la fermeture des pressostats, il est utile de s'assurer que la phase en sort bien quand elle doit en sortir. Pour cela il faut d'abord qu'elle y entre. Or l'alimentation du pressostat ventilation n'est pas directe depuis la phase du secteur. Avant d'y arriver celle-ci passe auparavant en coupure dans les deux limiteurs de température (de fumée et de sécurité). On pourrait donc par prudence vérifier la présence de la phase en entrée du pressostat. Si elle y est, et qu'elle en sort bien en phase d'allumage, il est aussi peut-être utile de la détecter sur la vis du connecteur à 4 fils (fil orange)

    Passons à la carte
    Le pressostat de ventilation agit sur la carte de la manière qui suit.

    La phase que le pressostat y amène est d'abord transmise par le circuit imprimé
    - à l'un des contacts du relais R1 dont la fonction est de prolonger cette phase au fil marron qui actionne une des 2 électrovannes du bloc gaz.
    - à l'un des contacts du relais R2 dont la fonction est de prolonger cette phase au fil noir qui actionne l'autre électrovanne du bloc gaz.
    - et en parallèle à un circuit qui achemine la présence de cette phase sur les 2 contacts précités vers le processeur, après redressement et précaution d'isolement réalisée par deux coupleurs optiques.

    Le circuit depuis le contact d'un des relais précités vers un des coupleurs optiques est le suivant :

    La phase passe d'abord dans une diode de redressement suivie de 3 résistances en série marquées 4702 (47000 ohms). Ainsi "amortie" elle arrive dans une des 6 pattes d'un CI 4N32 qui est le coupleur optique précité.

    La tension entre le collecteur du darlington et la masse (du côté aval du CI) est stabilisée par un condensateur de 1 microfarad (100 Volts), et la tension récupérée est transmise par un petit circuit à composants discrets à une patte du processeur... qui en fait bon usage.

    Les deux petits coupleurs à 6 pattes et les 2 condensateurs associé se repèrent facilement sur la carte coté transformateur. Je ne pense pas que tout cela soit bien fragile. En tout cas, avec des précautions on doit pouvoir mesurer les tensions aux bornes des condos et tester si les diodes sont en état.

    En espérant que quelque chose puisse te servir dans tout cela.

    Cordialement
    Gougougou

  24. #1044
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour Gailbacher,

    Je repense à ton pb.

    Peut-être serait-il instructif de mettre directement la phase 220V au moment opportun (lorsque le ventilateur commence à tourner) sur le connecteur à 4 plots à l'emplacement du fil orange venant du pressostat de ventilation. Si ça démarre la carte pilote n'est pas en cause.

    Salutations
    gougougou

  25. #1045
    Gailbacher

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour Gougougou,
    Un très grand merci pour tes conseils avisés.
    Je me manifesterai dès que nous aurons vérifié tous les points avancés.
    De notre Alsace momentanément pas très ensoleillée, nos cordiales salutations.
    Gailbacher

  26. #1046
    djnikko

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour à tous,

    Je suis ce forum depuis que j'ai une pulsatoire 32 installé chez moi. Bravo aux personnes compétentes sur ce forum qui répondent aux questions et grâce auxquelles on apprend beaucoup de choses utiles.
    Je me permets de poster ce message suite à un souci de défaut DEAL apparut récemment sur ma pulsatoire 32(série 08 50XXX).

    Voici l'historique des soucis que j'ai eu avec ma pulsatoire (très peu):
    -Avril 2008: installation de la pulsatoire 32 + correcteur d'ambiance sur un réseau de gros radiateur fonte (7 + 3 pas encore raccordés) + un ballon ECS avec sonde
    1ier soucis après l'installation, des fois la pulsatoire démarrait, des fois non.
    > L'installateur règle alors le bloc gaz et GDF change mon compteur d'arrivée de gaz car la pression de gaz n'était pas assez élevée. La pulsatoire fonctionne alors sans problème jusque juillet 2012

    - Juillet 2012 la plus s'arrête et un défaut apparait (je ne sais plus si c'était un défaut DEAL, DECO ou PRCO > je vérifierai cela ce soir sur les compteurs). Impossible de redémarrer la pulsatoire, le défaut apparaît à chaque fois. On fait donc l'entretien et on découvre que les joint blanc de la tête de combustion étaient secs et sont partis en morceau lorsque l'on a sorti la tête. On les change donc avec la pochette de joints en mettant de la vaseline avant remontage, on change également la bougie d'étincelage +fil de masse. Le pot à condensat est nettoyé et les charbons du ventilo sont vérifiés (tout est ok). On remonte la pulsatoire et elle démarre à nouveau. La pulsatoire fonctionne alors sans problème jusque janvier 2013.
    - 11/01/2013: défaut DEAL apparait. Après acquittement du défaut, arrêt électrique et relance, la pulsatoire redémarre.
    - 03/02/2013: de nouveau un défaut DEAL. Après acquittement du défaut, arrêt électrique et relance, la pulsatoire ne redémarre pas, le défaut DEAL réapparait à chaque fois. Je démonte le pot à condensat et m’aperçois que celui-ci est bien noir avec un dépôt de boue noir sur le fond (2-3mm d’épaisseur) > pas normal ce dépôt, d’habitude c’est noir mais je n’ai pas beaucoup de dépôt).
    - 04/02/2013: Appel chez Auer, le technicien préconise d'envoyer un kit (chez un installateur) pour mettre mise à jour la pulsatoire. Mais avant il m'a demandé si j'avais déjà eu de grosse détonation (pas à ma connaissance) et de vérifier si un "isolant vert" prêt du bloc gaz était craquelé/grignoté (je vérifie cela en rentrant du travail ce soir).
    - 04/02/2013 : mon père acquitte le défaut en fin de matinée et la chaudière redémarre à nouveau (alors que hier soir et ce matin avant de partir au taf, elle n’a jamais voulu démarrer)

    J’ai donc un problème avec ce défaut DEAL qui va forcement revenir. La mise à jour s’impose donc.

    Question aux personnes qui ont fait cette mise à jour: est-ce que les pièces (kit MAJ) et la main d'œuvre (tout ou parti) sont pris en charge par Auer vue que ma pulsatoire fait partie de séries ayant connu des défauts? Sinon quel est le coût moyen (pièces et MO)

    Cordialement,

    Nicolas

  27. #1047
    gougougou

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour djnikko,

    Dans ce que tu racontes je reconnais l'histoire semblable d'une 20i de 2008 que je connais bien (n°08 51 015, ce n'est cependant pas la mienne):
    - en 2008 à la mise en service pb de pression gaz ça marche... ça marche plus... changement du compteur, réglage et ça repart de manière stable
    - joint de tête de combustion HS (en 2011). On fait le nécessaire... ça repart
    - printemps 2012 défaut DEAL, mais ça repart et plusieurs fois (puis arrêt de la chaudière pour l'été)
    - automne 2012 ça ne repart plus, crasse anormale dans le té à flotteur, la tête de combustion est en défaut (la membrane métallique à l'intérieur n'a plus sa mobilité normale). On change la tête (103 euros HT) et tout repart. Pas d'ennui depuis.

    Ce n'est pas un diagnostic, c'est une comparaison troublante.

    Cordialement
    Gougougou

  28. #1048
    djnikko

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Merci de ta réponse gougougou,

    Effectivement la comparaison est troublante. Lorsque les joints et la bougie ont été changés sur ma pulsatoire en juillet 2012, la membrane de la tête de combustion ne semblait pas avoir de problème.
    Autre info, ma pulsatoire qui ne voulait plus démarrer depuis hier soir (défaut DEAL) a refonctionné aujourd'hui en fin de matinée et depuis elle tourne sans broncher. Mais je sais très bien que le défaut DEAL va revenir.
    J'ai appelé Auer ce matin et le technicien au vue des problèmes mentionnés dans mon message au dessus m'a proposé assez vite le kit de mise à niveaux, c'est que le soucis est connu.
    Je n'ai pas demandé comment était faite la prise en charge vu que c'est un défaut d'origine à cette série.
    Est-ce que Auer fourni gratuitement le kit de mise à niveaux et que la mains d’œuvre est à notre charge ou est-ce qu'ils prennent tout en charge ou est-ce que tout est pour notre pomme (ce qui ne serai pas normal)???
    Personnellement, je suis très content de ma chaudière, mon père et mon frère en sont également équipés (puls 20i) et ils n'ont jamais eu de problèmes avec.

    Cordialement,

    Nicolas

  29. #1049
    HavaneD

    Thumbs up Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Bonjour à tous,

    Un GRAND merci à tous les participants de ce forum qui le font vivre, et tout particulièrement à picardy & poleug qui viennent une seconde fois de me donner une solution :

    La 1ère fois, quoi que pas primordiale, m'a permis de remplacer ma sonde d'ambiance très mal placée (10 cm d'une porte avec des jours de 3~4 mm) et difficilement déplaçable, par un thermostat radio que je balade où bon me semble. Un chauffagiste m'avait dit que je risquais de griller la chaudière avec un contacteur 0 / 1. FAUX !
    J'ai opté pour un Hager EK560, pour la marque et surtout parce qu'il offre 2 niveaux de conforts.

    La 2nde fois, aujourd'hui, alors qu'il fait presque 0° dehors avec un bon vent , je rentre chez moi.... il fait frisquette, et une alarme émet un bruit continu assez désagréable ! C'est la Pulsatoire qui est en défaut VENT; dans la pièce la plus chaude il fait 13°5... je fonce mettre un radiateur élec d'appoint dans la chambre de ma petite fille, un édredon... le matin risque d'être glacial... je me précipite sur internet pour voir si je peux me dépatouiller de cette tuile sans attendre un chauffagiste qui forcément va me prendre un peu de sous et du temps, sans pour autant être sûr que le problème soit résolu => pulsatoire defaut vent => je tombe à nouveaux sur ce forum... après quelques post, je tombe sur le bon conseil de poleug "nettoyer le flotteur du syphon qui se trouve en bas de la chaudiere", confirmé quelques posts plus loin par son compère picardy.
    Ca me parait trop simple, mais je tente... je démonte le syphon, il est effectivement bien bien encrassé... petite bassine, eau chaude, liquide vaisselle, je lui fais une beauté... je remonte le tout, je réarme la chaudière... elle tourne maintenant depuis 2h30 et tout semble aller bien, + 2°5.

    MERCI, MERCI , MERCI....


    J'en profite du coup pour vous poser une petite question : est-ce normal que j'ai 2 durites, style durites de voitures qui sortent de ma Pulsatoire ????


    NB1 : j'ai acheté il y a un an une maison ancienne d'environ 150~200 ans dotée d'une Pulsatoire 40 C / 3 de 2003, et j'espère que l'une comme l'autre vont durer encore quelque années !
    NB2 : même si je ne remets pas en doute les bons conseils du forum (surtout après coup ), et parce que le chauffagiste m'a fait un peu peur sur le thermostat, j'ai eu 2 ou 3 échanges avec le SAV AUER pour me rassurer. Ces derniers ont été très réactifs -> réponses dans la journée, voir la 1/2 journée.

  30. #1050
    brunoguzzi

    Re : Chaudière gaz AUER pulsatoire

    Salut

    Les deux durites sont absolument normales. Le montage est prévu comme cela.

    Ces durites me semble t'il servent à isoler la chaudière (et les vibrations que produisent son mode de fonctionnement particulier) du reste de l'installation.

    en gros si tu n'avais pas cela tu pourrait entendre tes radiateurs ronronner à chaque demarrage de la "bête" à cause des vibration de cette dernière qui se propageraient dans tes radiateurs.

    Bonne nuit à toutes et à tous

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