Bonjour,La seule chose qui m'énerve, c'est quand certains (Girard par exemple) écrivent le 1er théorème d'incomplétude de Gödel sous la forme "Il y aura toujours des formules vraies qui sont indémontrables", phrase fautive (qu'aucun formaliste pourrait écrire) à bien des égards (entre autres le théorème de complétude de Gödel), alors qu'il suffirait de si peu pour qu'elle soit correcte à la fois pour les platoniciens et les formalistes.
Il existe des propositions indécidables <--> Il existe des propositions vraies et indémontrables
Ce serait correct ?
Non, affreusement faux, il suffit de vous demander ce que veut dire "vraies" dans votre phrase
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Ces propositions n'ont pas de valeur de vérité et il suffit d'écrire:
Il existe des propositions indécidables car indémontrables ?
"Il existe des propositions indécidables" est suffisant ; dans Peano, 1+1=3 n'est pas démontrable, et pourtant ce n'est pas indécidable
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Cela cadre bien, 1+1=3 est faux dans Paneo et indémontrable avec Paneo.
et en espérant ne pas smoualer ou borogrover (la différence entre les deux restant indéterminable du fait de l'absence de définition formelle de ces langages ) :
Le fait de rajouter des axiomes, voir une infinité d'axiomes ne permet pas de décider de la véracité toutes propositions, dans N ?
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Assez joué, gg0 avais raison : j'abandonne
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Quelle constance dans l'incompréhension des phrases.
Médiat répond : "si on prend comme axiomes toutes les propriétés vraies", alors toutes les propriétés vraies sont démontrables"
LK répond en parlant d'autre chose !!
C'est une vérité à laquelle je dois me résoudre une bonne fois pour toute, ce n'est pas une question de chercher à comprendre, c'est structurel surement..
Le fait de dire avoir l'esprit mathématique ou pas est une réalité de l'être humain.Je vais laisser définitivement cette part de la connaissance de côté.
Un énorme grand merci en tout cas de vos efforts et de votre patience à tous deux vis à vis de moi.
Très cordialement, LK
Bonjour
Oui, c’est vrai, la véracité de n’importe quelle proposition (de l’époque) finira par tomber par de nouveaux axiomes et nouvelles théories. Mais de nouvelles propositions indécidables apparaîtront dans les nouvelles théories et imagine la suite ....
Message #66
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Comme je suis platonicien, je me demande ce que peut vouloir dire : « les propositions vraies sur ».
Je crois que tous les modèles des axiomes de Peano sont « vrais ».
On a des modèles de .
Il y a des propositions vraies dans tous les modèles et d'autres qui sont vraies ou fausses suivant les modèles.
Les premières sont évidements démontrables et les secondes ne sont ni vraies ni fausses si on ne précise pas le modèle.
Pour donner un exemple peut être un peu plus clair.
On prend un être humain et on se demande si c'est un de mes fils.
Si on a aucun renseignement autre que : « c'est un humain » la question est indécidable.
Il y a trop de modèles.
Mais si on sait exactement de qui il s'agit ( on a choisi un modèle ) il est facile de répondre à la question.
Bonjour,
IN est une structure, pour le langage , toute proposition dans ce langage y est donc vraie ou fausse (un des rares cas où ce langage (Vrai, Faux) fait sens)
Que veut dire qu'un modèle (de quoi que ce soit) est vrai ou non ?Je crois que tous les modèles des axiomes de Peano sont « vrais ».
Dit comme cela , ça n'a pas de sens, IN est un modèle particulier (très particulier) de AP, c'est à dire d'une théorieOn a des modèles de .
Je suis parfaitement d'accord avec cela, d'où ma surprise et ma désaprobation quand un platonicien écrit (exemples facile à trouer sur le net) : "Si la conjecture de Golbach est indécidable, alors elle est vraie" ce qui est juste crétin, et peut être corrigée facilement en précisant le modèle.Il y a des propositions vraies dans tous les modèles et d'autres qui sont vraies ou fausses suivant les modèles.
Les premières sont évidements démontrables et les secondes ne sont ni vraies ni fausses si on ne précise pas le modèle.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je ne suis pas certain de comprendre ce qu'est pour toi.
Pour moi c'est un modèle des axiomes de Peano.
Ce n'est donc pas un objet vraiment défini.
J'ai eu tord en disant vrai, je voulait dire que tous les modèles de existent.
Dernière modification par Verdurin ; 12/05/2020 à 23h12.
Le modèle premier de AP
Oui, mais pas n'importe lequelPour moi c'est un modèle des axiomes de Peano.
Si, cf. supraCe n'est donc pas un objet vraiment défini.
Un modèle d'une théorie, je sais ce que c'est, mais un modèle d'une structure, je ne vois pas, quant à "existe", sous la plume d'un platonicien, je ne suis pas sûr de ce que cela veut dire ...J'ai eu tord en disant vrai, je voulait dire que tous les modèles de existent.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Salut,
De toute façon, qu'on soit platonicien ou pas (perso je suis formaliste) n'est pas le problème. On a bien le droit d'avoir les idées philosophiques que l'on veut, les maths ça reste les maths. Et ici en particulier la solution est simple : éviter l'usage d'une terminologie en mathématique quand elle n'est pas définie ! Ainsi, le concept de vérité est un concept en mathématiques (évidemment) sémantique, des modèles. Et dans l'axiomatique on parle de démontrable. Est-ce que lorsqu'on veut écrire x = y on s'amuse à écrire x § y sans prévenir qu'on a changé la notation (symbole, mot, etc...) ? Non, évidemment, on doit parler la même langue pour se faire comprendre.
Donc, évitons de mot vérité en mathématiques quand il n'y a pas sa place, il a un sens en philosophie, dans la vie courante, dans les tribunaux mais si on l'emploie là où il n'a pas le même sens et où il ne devrait pas s'utiliser .... plus rien ne va plus. On ne va quand même pas parler d'exploiter l'usufruit en regardant une démonstration quand même
Donc, tout ça n'a rien à faire avec la logique (même si les explications plus haut on leur utilité) ni avec la philosophie ni même avec les mathématiques mais avec ..... de la rigueur linguistique. Parlez correctement quoi (sic ). Et là plus de platoniste (on s'en fout comme de ma dernière chaussette), plus de formaliste (de toute façon elle était trouée).... rein que des poteaux qui font des maths
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,
Platoniciens et formalistes sont d'accord sur ce point
J'aimerais bien, mais avec des individus comme Girard, c'est mal partiEt ici en particulier la solution est simple : éviter l'usage d'une terminologie en mathématique quand elle n'est pas définie !
J'avais fait remarqué, il y a quelques années, qu'en remplaçant Vrai/Faux par Bleu/Rouge, cela ne changerait rien aux mathématiquesAinsi, le concept de vérité est un concept en mathématiques (évidemment) sémantique, des modèles. Et dans l'axiomatique on parle de démontrable. Est-ce que lorsqu'on veut écrire x = y on s'amuse à écrire x § y sans prévenir qu'on a changé la notation (symbole, mot, etc...) ? Non, évidemment, on doit parler la même langue pour se faire comprendre.
A quelques détails prêts : se demander si HC est vraie ou non est une question qui fait rire les formalistes, Woodin a transformé cette question en mathématiques qui intéressent aussi les formalistes : https://forums.futura-sciences.com/e...ml#post6067346Et là plus de platoniste (on s'en fout comme de ma dernière chaussette), plus de formaliste (de toute façon elle était trouée).... rein que des poteaux qui font des maths
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Ah c'est clair que si tout le monde suivait les règles ce serait plus facile
Et Hilbert avec ses tables et ses chaises, c'est très juste.
C'est toujours le même soucis en fait.
On peut se demander si c'est utile ou pas dans une construction axiomatique (puisque l'on sait que c'est non démontrable dans ZF, on peut faire ce qu'on veut) ou si c'est adéquat pour un usage dans le monde réel (en physique par exemple, où là les notions de vrai et de faux ont un sens même si là aussi.... ça reste délicat). Mais se demander si c'est "vrai" en mathématique est aussi absurde que de se demander "est-ce que 1 est vrai ?". C'est tellement évident qu'il est clair que la question est soit purement philosophique soit juste un gros abus de langage dans la mesure où oui on peut se poser de vraies questions mathématiques autour de ça. Et je pense que les clashs sur ce genre de sujet vient d'une confusion de genre (on pose une question philosophique qui se pare des atours d'un abus de langage, et bonjour le grand n'importe quoi)
Dernière modification par Deedee81 ; 13/05/2020 à 09h30.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut,
Ah désolé, je croyais qu'il n'y avait que les électeurs de Trump qui faisait une chose aussi indélicate (et aussi peu hygiénique), my bad
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)