Salut à tous,
Quelqu'un peut m'expliquer ce que c'est les paradoxes de "Xénon" sur l'infiniment petit?
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Salut à tous,
Quelqu'un peut m'expliquer ce que c'est les paradoxes de "Xénon" sur l'infiniment petit?
hum heu ui c vrai k vu comme ca...
merci Thorin par contre peut tu m'expliquer un paradoxe avec la formule mathématique pour que je comprenne bien la logique? Le coup de pierre et l'arbre dit qu'il y a une infinité de réponse mais au bout d'un moment la pierre touche l'arbre quand même nan?
lolo76 ce paradoxe est dû à la notion de limite, il me semble qu'elle n'était pas encore présente à l'époque de son écriture.
L'arbre se trouve à 2 mètres (ce sera plus suimple ) biensur si tu jettes une pierre elle va le touché mais ce qu'il mettait ici en évidence c'est que quelque soit N alors le parcours de la pierre aura été 1 mètre puis mètre puis de mètre etc jusqu'à donc une distance totale de et quelque soit N positif alors cette somme est strictement inférieur à 2 donc la pierre n'atteint jamais l'arbre.
Mais il faut voir que
Et ceci nous rassure donc de la justesse de nos bonnes vielles mathématiques
RoBeRTo
Ce qui est marrant, c est que l on pourrait se dire qu en suivant le même raisonnement mais en considérant a chaque fois seulement le tiers de la distance restante peut-être que le rèsultat changerait. Eh bien non, on trouve que la distance parcourue au rang est :
De même, si la pierre parcourt un k-ième du trajet a chaque fois, en calculant la somme infinie, on retombe sur 1 pour peu que k soit supérieur a 1.
Une version troublante :
Une fourmi est posée à une extrémité d’un élastique de 2cm de long.
Une étape consiste, pour la fourmi à parcourir 1cm en direction de l’autre extrémité (baptisée « Fin » ci-dessous) de l’élastique, et instantanément, lorsque la fourmi a parcouru ce cm, l’élastique double de longueur.
La première étape dure 1 seconde, mais comme ce processus énerve la fourmi, chaque étape dure exactement la moitié de l’étape précédente.
Deux questions :
1) Où se trouve la fourmi, par rapport à la fin de l’élastique, à la fin de l’étape n ?
2) Où se trouve la fourmi, par rapport à la fin de l’élastique, au bout de 2 secondes ?
PS : Cette expérience a été réalisée dans nos laboratoires par des professionnels particulièrement entrainés à cet effet, vous ne devez tenter de la reproduire chez vous sous aucun prétexte.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Pour la question 2, la question est véritablement de savoir si la fourmi peut résister au mur du çon (approximativement entre la 11e et la 12e étape si je ne Mabuse)
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
La déflagration cosmique de la fourmi peut détruire le laboratoire, j'imagine.
Note que certaines fourmis s'auto détruisent déjà par explosion : http://www.myrmecofourmis.com/site.php?p=30719
J'aurais aimé une vidéo, mais google me répond des choses genre : "I can't find a damn video of a Camponotus saundersi specimen exploding", si quelqu'un en trouve, je suis preneur .La déflagration cosmique de la fourmi peut détruire le laboratoire, j'imagine.
Note que certaines fourmis s'auto détruisent déjà par explosion : http://www.myrmecofourmis.com/site.php?p=30719
By the way : pas de proposition pour les questions ?
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je répondrais bien à la première question par
1/La fourmi est dans le bleu, pour ce qui est d'arriver à la fin de l'élastique
2/La fourmi est dans le rouge, vu sa vitesse (dopée à l'EPO ?)
Pour la deux je répondrais qu'elle est au point de départ si on fait le rapport de la taille de l'élastique sur la distance parcourue par la fourmi au bout de deux seconde.
(je peux éventuellement expliciter le calcul)
Et sinon, si tu avais dit au bout de 3 secondes, comment aurions-nous dû raisonner ? En disant que c'était une question piège ?
Je veux bien voir les calculs ...
Il aurait fallu intégrer au résultat, toutes les folies qu'une fourmi hyper-rapide peut faire en 1 seconde .
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Je dirais qu'à la fin de chaque étape, elle est à un centimètre du fil tandis qu'au début de chaque étape, elle est à deux centimètres. L'aspect étonnant du problème étant néanmoins que la position relative de la fourmi par rapport à la longueur totale de l'élastique, elle, tend vers 1. Autrement dit, au début de l'étape n, l'élastique a une longueur , mais la fourmi se trouve à 2 centimètres de l'extrémité, d'où une distance relative de la fin de au début de l'étape n et de à la fin de l'étape n.
Le temps passé tout juste après avoir fini l'étape n est , soit numériquement 2 fois la distance relative de la fin. 2 secondes correspond donc au cas limite d'un n infini. C'est-à-dire que bien que la fourmi soit toujours à 1 centimètre de la fin à la fin de chaque étape, après 2 secondes elle a, relativement à la longueur totale de l'élastique, atteint l'extrémité.
Dans tout cela, j'ai bien sûr supposé que la fourmi s'agrippait bien à l'élastique lors de son agrandissement. Sachant cela, je dis que l'agrandissement instantané de l'élastique fait en sorte que la fourmi franchi le mur du son dès le premier agrandissement .
PS : l'étape 0 est l'étape initiale lors de laquelle l'élastique ne mesure que 2 centimètres.
Je vais vous exposer mon raisonnement dont ke ne suis pas certain pour la question 2.
Au rang n, la distance parcourue par la fourmi vaut cm.
De même, au rang n l'élastique mesure cm.
Maintenant on veut savoir ou en est la pauvre et courageuse fourmi kamikaze au bout de 2 secondes. Or au rang n, le temps écoulé depuis le début de l'expérience vaut : secs. On voit donc qu'on n'atteint 2 secondes qu'en faisant tendre n vers plus l'infini.
Maintenant calculons, au rang n, le rapport correspondant au pourcentage de la corde parcoure par la fourmi.
Ainsi, comme , on peut en déduire que la fourmi est pas prête d'arriver...
Bonjour,
La fin d'une étape correspondant au début de la suivante, il me semblerait plus naturel de trouver la même chose .
Comme ce que j'ai appelé étape inclut l'agrandissement de l'élastique, en fait au début d'une étape, comme à la fin, la fourmi est à 2 cm de la fin. Mais ce n'est qu'une histoire de convention sans importance.
Autrement dit la fourmi est toujours entre 1 et 2 cm de la fin, si on considère que la fin de l'élastique est fixe, un observateur situé à cette extrémité, et clignant des yeux (de plus en plus vite) verrait toujours la fourmi immobile à 2 cm (ou 1cm) de lui, comme si elle ne bougeait pas.L'aspect étonnant du problème étant néanmoins que la position relative de la fourmi par rapport à la longueur totale de l'élastique, elle, tend vers 1. Autrement dit, au début de l'étape n, l'élastique a une longueur , mais la fourmi se trouve à 2 centimètres de l'extrémité, d'où une distance relative de la fin de au début de l'étape n et de à la fin de l'étape n.
Et oui, bien que "pratiquement" immobile par rapport à la fin (te jamais à moins de 1 cm), elle finit par l'atteindre ...Le temps passé tout juste après avoir fini l'étape n est , soit numériquement 2 fois la distance relative de la fin. 2 secondes correspond donc au cas limite d'un n infini. C'est-à-dire que bien que la fourmi soit toujours à 1 centimètre de la fin à la fin de chaque étape, après 2 secondes elle a, relativement à la longueur totale de l'élastique, atteint l'extrémité.
C'est une bonne supposition .
Pour résumer,
1) si on s'occupe de la position absolue de la fourmi par rapport à la fin de l'élastique, à la fin de chaque étape, elle est constante ( 1 ou 2 cm, cela n'a pas d'importance), et pour la position à 2s, surtout si on suppose la fin fixe, la limite d'une constante étant égale à cette constante, on est tenté de dire que la fourmi est toujours à 2cm (ou 1)de cette fin.
2) si on s'occupe de la position relative de la fourmi par rapport à la fin de l'élastique, à la fin de chaque étape, elle est à une distance relative qui diminue (divisée par 2 à chaque étape), et tend vers 0 quand le temps tend (tant qu'il peut ) vers 2s, on est tenté de dire que la fourmi a atteint la fin de l'élastique au temps t = 2s.
Conclusion : rien ne vaut une bonne démonstration mathématique ...
Je laisse l'ensemble des lecteurs de passage chercher une telle démonstration, celle que j'ai en tête n'est pas compliquée du tout.
Dernière modification par Médiat ; 04/08/2010 à 05h48.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
la fourmie ne bouge pas par rapport à la fin de l'élastique, au début de chaque étape elle est toujours à 2cm de l'extrémité.
et elle ne peut atteindre les 2s...mais comme elle atteind la vitesse de la lumière le temps s'arrête...non...
Ce n'est pas un problème de physique, elle dépasse la vitesse de la lumière au bout de 36 étapes, alors à la 100ième, puis à la googolplexième et ...
Le PS du premier message avait pour but de ne pas se poser ce genre de question ...
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Comme Universus, et moi donc.
C'est quand même troublant qu'une fourmi qui ne bouge pas (cf. plus haut) pour un certain observateur, finisse par atteindre cet observateur ; personnellement cela me ravit car cela "démontre" mathématiquement (il y a d'autres "démonstration") que l'aphorisme (que je n'aime pas) de Michel Audiard :
est complètement fausseEnvoyé par Michel AudiardUn con qui marche va plus loin qu'un intellectuel assis
Je suis Charlie.
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Bonjour,
Je ne sais pas si on peut vraiment dire qu'elle atteint l'observateur à l'extrémité de l'élastique... C'est qu'elle ''l'atteint'' du point de vue d'un espèce d'observateur-dieu qui peut toujours visualiser l'élastique comme quelque chose de taille finie. S'il dit que l'élastique mesure une unité particulière au cours de toute l'expérience, il pourrait observer le chemin parcouru par la fourmi et il en conclurait qu'à t=2s, dans son système de coordonnées, la position de la fourmi coïncide avec l'extrémité de l'élastique. Seulement, pour la fourmi qui est dotée disons du système de coordonnées 'absolu' en centimètres, toute distance qui lui semble 'orthodoxe' (ayant une valeur réelle positive) n'est toujours qu'une distance nulle selon l'observateur-dieu pour lequel toute distance 'orthodoxe' est une 'distance infinie' pour la fourmi... Bref, à t=2s, il n'y a plus de bijection entre les deux systèmes de coordonnées. La suite des changements de paramétrisation permettant à l'étape n de passer d'un système de coordonnées à l'autre ne converge pas uniformément.
Vu les infinis qui apparaissent à t=2s, je ne sais pas ce qui serait une bonne démonstration permettant de résoudre le paradoxe.
D'où l'intérêt de choisir un système de coordonnées qui ne change pasil n'y a plus de bijection entre les deux systèmes de coordonnées. La suite des changements de paramétrisation permettant à l'étape n de passer d'un système de coordonnées à l'autre ne converge pas uniformément.
Vu les infinis qui apparaissent à t=2s, je ne sais pas ce qui serait une bonne démonstration permettant de résoudre le paradoxe.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Hum... Je ne vois pas trop, j'ai de la difficulté à voir ce qui pourrait être une solution à ce paradoxe. Je peux imaginer un système de coordonnées unique (en plus du système métrique utilisé dans l'énoncé du problème) pour lequel la position de la fourmi est bornée en tout temps entre deux valeurs particulières et pour lequel la longueur de l'élastique est, bien que grandissante, toujours finie. Néanmoins, malgré l'existence d'un tel système de coordonnées, je ne vois pas en quoi ça résout quoique ce soit. Plus généralement, je ne vois pas quel système de coordonnées pourrait régler la chose.
Autrement, bien que dans le système métrique la position de la fourmi soit en tout temps comprise entre 1 et 2 centimètres de l'extrémité de l'élastique, il faut aussi bien comprendre qu'à t= 2 secondes, la fourmi (se déplaçant à une vitesse infinie si on peut dire) n'a plus de position bien définie. Autrement dit, il existe deux suites d'instants tous inférieurs au moment t=2s (convergeant toutes deux vers t=2s) qui correspondent à 2 suites de positions de la fourmi dans le temps, ces deux dernières suites ne convergeant pas vers une unique valeur. Le problème est donc aussi là : dans le système métrique, la fourmi n'a pas de position bien déterminée à la fin (mais elle n'est pas à l'extrémité ça s'est certain) alors que dans le système 'relatif', elle a atteint l'extrémité et a une position fixe.
Trouver une solution à ce problème est en effet une chose tordue.
Pourquoi vous imposez-vous cette contrainte (un système de coordonnées, ici, est juste une bijection croissante entre l'élastique (qui n'est pas "réel"), et un segment de IR (ou de Q)) ?Hum... Je ne vois pas trop, j'ai de la difficulté à voir ce qui pourrait être une solution à ce paradoxe. Je peux imaginer un système de coordonnées unique (en plus du système métrique utilisé dans l'énoncé du problème) pour lequel la position de la fourmi est bornée en tout temps entre deux valeurs particulières et pour lequel la longueur de l'élastique est, bien que grandissante, toujours finie.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
J'ai de la difficulté à voir où vous voulez en venir, n'interprétant pas vos indications exactement de la façon probablement voulue.
Au message #25, j'avais parlé d'un système métrique et d'un système relatif. À un facteur d'échelle près, le système métrique peut être vu comme étant . Le système relatif doit être vu comme étant le résultat au fil du temps d'un marquage sur l'élastique du système métrique au temps t=0 (puisqu'initialement, les deux systèmes de coordonnées coïncident). Ce dernier système 'grandit' au fil du temps (ou, de la façon que j'interprète vos termes, la paramétrisation de l'élastique est une bijection croissante avec les réels au fil des étapes). En particulier, la bijection entre les deux systèmes de coordonnées n'est pas la même au fil de l'expérience. C'est ce dont je mentionnais au message 25 (avec les problèmes que ça engendre), message auquel vous avez répondu de ne trouver qu'un seul système de coordonnée.
La façon dont j'ai compris cela était de chercher autre chose que le système relatif. Néanmoins, même si c'est ce qu'il faut que j'aie compris, je ne sais pas quelle caractéristique précise doit satisfaire le nouveau système de coordonnées. J'en ai trouvé un hybride entre le relatif et le métrique :
- Comme le relatif, l'élastique a toujours une longueur finie.
-Comme le métrique, l'élastique a une taille variable dans le temps et la fourmi demeure en tout temps dans un intervalle particulier de la paramétrisation qui ne comprend pas l'extrémité de l'élastique.
J'imagine qu'on pourrait faire autrement en trouvant une paramétrisation pour laquelle (en considérant comme vous l'avez fait la position de la fourmi comme essentiellement constante) les deux extrémités de l'élastique ainsi que la position de la fourmi serait des points fixes de la paramétrisation. Ainsi, la taille de l'élastique serait fixe en tout temps (et finie) et la position de la fourmi constante sans coïncider avec une extrémité non plus. Seulement, la paramétrisation changerait dans le temps...
Bref, tout ce long message pour simplement répéter 'je ne comprends pas comment m'en sortir avec vos indications'. Je comprends l'aspect paradoxal de la situation, mais je ne 'formalise' pas le problème pour voir comment il est possible de le résoudre.
Bonsoir,
Etablissons la bijection entre [0, 2] et l'élastique au repos, et ne changeons pas cette bijection au fil du temps, elle représente quasiment une "matérialisation" de l'élastique.
Etape 0 la souris est au point 0
Fin de l'étape 1 la souris est au point 1
Fin de l'étape 2 la souris est au point 1.5
Fin de l'étape 2 la souris est au point 1.75 etc.
Et si on veut savoir si la souris atteint le point 2, il suffit de vérifier que pour n'importe quel point x de [0, 2[, il existe une étape ou la fourmi est après le point d'image x, donc elle ne peut être en aucun point dont l'image appartient à [0, 2[, donc elle est sur le point d'image 2, dans le bras de l'observateur.
En fait cette présentation n'est qu'une relativisation, vous l'aviez bien, vu de l'énoncé initial de Zénon.
J'ai peur de vous avoir embrouillé en vous donnant des indices ...
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse