Ok.
une cloture algébrique d'un corps = une extension algébrique du corps qui est algébriquement close.
et on a le Théorème : tout corps admet une clôture algébrique (construire par l'axiome du choix) et si on dispose de deux cloture algébrique d'un même corps K, alors il existe un K-isomorphisme entre les deux (construit en utilisant l'axiome du choix aussi).
maintenant parler de "La clôture algébrique" est un abus de language, acceptable dans certaine situation, mais pas en toute généralité : les clotures algébrique sont juste isomorphe pas "égale" ou même "identique". Je sais que le débat a déjà eu lieu, mais je vais quand même tenter de donner une nouvelle explication, beaucoup plus concrète du genre de problème que ca peut poser :
Par exemple, si je me donne une clôture algébrique L de Q, et que je note L' l'ensemble des nombres algébrique de C (qui est une autre cloture algébrique de Q) je dispose d'un élément particulier de L' : (racine de 2) (qui est l'unique réel x>0 tel que x²=2), mais ce racine de 2 n'est pas un élèment de L ! tous ce que je sais c'est qu'il existe deux éléments de L (les deux racines de x²-2) qui ont les même "propriété" (en tous cas celle exprimable dans le langage de la théorie des corps) que racine de 2, mais je n'ai aucune raison de choisir l'un plutôt que l'autre.
et ce problème est complétement général : si je veut faire des calcule concret dans ma clôture algébrique, j'ai besoin (sinon on ne peut pas nommer ses éléments) de choisir une clôture algébrique, et ce choix n'est pas du tout anodin. par exemple, le fait de savoir choisir une clôture algébrique de Fp, pour p>2, est un encore un sujet de recherche actuelle.
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