Bonjour,
je m'acharne à démontrer rigoureusement que x dans R^n est infiniment différentiable (i.e. ses composantes sont infiniment différentiables).
Ma question est facile : est-ce difficile à montrer, ou bien ça se fait en trois lignes?
Au début, je voulais montrer que la limite
,
existe. C'est pas si pire, quoique 100 fois plus long que de dériver directement.
Je m'étais dit qu'après, j'exprimerais la limite en fonction de n, le nombre de dérivation appliqué à f. Par exemple, la deuxièmre dérivée est donnée par
Si j'augmente n pour voir l'allure général, ça devient très laid.
En fait, je souhaite démontrer que
est infiniment différentiable.
Ne pourrais-je pas seulement utiliser des propriété de la dérivée première (continuité, domaine de définition, densité), pour au moins être assez certain que la fonction est infiniment différentiable?
Il est tellement évident pour moi que cette fonction est infiniment différentiable sur R^n\{0} que, si j'écrivais un livre de physique, je dirais que c'est trop évident pour en faire la preuve.
Mais bon, au moins un fois dans sa vie il faut se demander ce qu'on fait...
Dans le Westenholz, Differential forms in mathematical physics, on considère S^n, avec les projection stéréographiques (Nord et Sud) h_N et h_S de R^{n+1} vers R^n.
Je trouve aisément que
, qui prend un point d'un hyperplan (généré par le pole Sud) vers un autre (généré par le pole nord).
Westenholz écrit: puisque , lorsque restreint à , les cartes sont compatibles .
L'un d'entre vous est assez convaincu par son argument pour me l'expliquer? Où bien utilise t-il aussi le bon sens pour dire que c'est différentiable?
Merci beaucoup,
Simon
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