Bonjour, je suis en première année de médecine et je me pose toujours des questions sur mon avenir...
Voilà, comme je le pressentais, le pcem 1 n’est pas facile ; cependant, je dois avouer que je ne regrette pas du tout mon choix puisque malgré la difficulté, j’adore les matières du pcem 1 et je sens que malgré tout, je pourrais être faite pour un métier médical.
En fait mes difficultés porteraient davantage sur la densité de travail (temps limité) plutôt que sur le contenu...
Et alors, je reviens toujours au même point : suis-je faite pour continuer les études de médecine ou alors vaudrait-il mieux se diriger vers les études de sage-femme.
Plus tard, je souhaite travailler dans le milieu médical /social mais je souhaite également travailler auprès d’enfants : j’hésite entre le métier de sage-femme et celui de pédiatre.
Il est vrai qu’il existe une différence entre les deux, notamment le nombre d’années d’études mais là-dessus pas de soucis, je suis prête à me sacrifier pour réussir (enfin avec quelques limites quand même...) ; en fait ce qui me gêne c’est que mes proches me conseillent sage-femme, soi-disant que ça serait plus facile mais pour moi, ça n’est pas aussi simple :
je pense que pour être sage-femme (maïeuticien), il vaut mieux être passionné(e) par ce qui est du domaine de l’obstétrique, l’embryologie, ainsi que la physiologie etc.
Or, pour l’instant ce qui me passionne, ce sont la biochimie et les sciences humaines (et pas vraiment l’embryologie); et de plus, je me suis renseignée et je sais qu’en p2, il y aura de l’anglais (langue dans laquelle je suis assez bonne), et des nouvelles matières comme la sémiologie (quelque chose d’un peu plus médical)...
En fait, je manque de renseignements sur la première année à l’école de sage-femme (celle qui suit la p1 donc) et pour pouvoir atteindre mon objectif (qui est d’avoir ma p1) j’ai besoin de me déterminer à me lancer dans une des deux voies : médecine ou sage-femme.
Je pars du principe que dans le cas des études, il ne suffit pas de désirer, il faut avoir la volonté de faire quelque chose (un métier par exemple) et pour ça il faut se déterminer à agir.
Je suis un peu perdue car j’ai peur, et le fait de ne pas savoir ce que je veux faire me bloque, m’empêche d’avancer...
Aussi, je commence à y réfléchir maintenant car l’année prochaine, il y aura la réforme et donc trois concours séparés (médecine, odontologie, sage-femme) et je dois essayer de faire un choix :
Je m’explique :
- pour ce qui est de cette année, je vise médecine mais au cas où je n’aurais pas de place en médecine, et par chance,
une place en sage-femme, je ne prendais aucun risque et me dirigerais vers sage-femme (je n’irais pas doubler mon année pour essayer d’avoir une place en médecine). Donc dans le cas où je réussis du 1er coup, soit que je choisis médecine (si j’ai une place), soit je choisis sage-femme (si je peux avoir une place) ;dans le cas échéant, je double.
-mais avec le réforme, les choses se compliquent. En effet, pour mieux appréhender les choses, il faut s’imaginer le pire des cas
S’il n’y avait pas eu de réforme, j’aurais suivi ce cas de figure : je double mon année en essayant de m’amiéliorer, de consolider mes bases et donc d’essayer de gagner des places afin de pouvoir avoir une place en médecine (une deuxième chance donc, parce qu ‘il faut du temps pour s’adapter et pour assimiler);et sinon si pas de place en médecine mais une possibilité en sage-femme, je choisis sage-femme (même cas de figure que précédemment, fait une seconde fois).
Le problème, c’est que ceci n’est plus possible avec la réforme : avant même de recommencer ma p1, je devrais déjà choisir le concours : ce sera soit concours médecine, soit concours sage-femme.
De plus, avec la réforme, la chance d’avoir la p1 est un peu plus réduite, car le/la doublant(e) n’aura plus les mêmes cours que l’année précedente (donc moins de chance de consolider son travail et il faudra s’adapter à quelque chose de différent) ; sans compter qu’il faut du courage pour refaire toute l’année...
Au cas où je ne pourrais faire partie du numerus clausus, j’envisagerais une réorientation mais où, je ne sais pas !!! (car il n’y a que ce domaine qui me plaise)
Alors, j’aimerais bien écouter mes proches (qui ont souvent de bons conseils) mais je n’ai pas envie de choisir le métier de sage-femme par défaut ; et puis, d’un autre côté, je me suis jusqu’ici débrouillée toute seule concernant mon travail, et mon orientation car en effet, mes parents ne pensaient pas que j’allais faire S et obtenir le bac S ; j’ai toujours suivi mon instinct mais je dois avouer que là, je suis un peu bloquée...
En conclusion, j’aimerais bien avoir un avis extérieur, et si vous avez déjà vécu une expérience similaire ou si vous connaissez quelqu’un qui a été dans le même cas, je suis prête à entendre vos témoignages. Ou même, si vous avez des informations sur les études de sage-femme (les matières par exemple...).
Concernant, mon niveau, j’ai eu mon bac S avec mention assez bien: je tiens à préciser que ça n’est pas la mention qui compte mais le travail fourni pour y arriver (on peut avoir des facilités et ne pas savoir ce que c’est de travailler (exemple: passer 3 h à apprendre de la bio)). Je connais une amie qui a eu son bac S au rattrapage et qui est maintenant en médecine alors que certains avaient eu mention très bien et n’ont pas eu leur p1.
Après ceux qui sont dans les premiers, sont ceux qui savent ce que c’est non seulement de bosser mais qui ont en plus des facilités ...
Tout le monde n’est pas censé avoir des facilités et je pense que cela doit être possible pour une personne bosseuse de pouvoir faire des études : s’il n’y avait que les élites qui puissent faire des études, il y aurait encore plus de chômeurs...
D’avance, je vous remercie de votre compréhension et j’espère avec quelques conseils qui m’aideront à éclairer ma situation.
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