Bonjour.
Voilà actuellement je rentre en 3ème année de licence de physique fondamentale et je souhaite devenir maître de conférences plus tard. Mais je me pose pas mal de questions, car les postes sont très peu nombreux et la crise actuelle aggrave la situation. J'ai effectué des recherches sur le forum, et effectivement il y a énormément de docteurs récemment diplômés qui galèrent entre posts-docs successifs et boulots précaires. Au final ils n'obtiennent pas de poste stable et se voient obligés de se réorienter dans des domaines parfois carrément a l'opposé de leur domaine d'étude ! Il y en a même qui déclarent finir par être dégoûté de la recherche, c'est révélateur quand même...
Bref il me semble qu'un point primordial n'a pas été abordé ici : celui des actions a faire pour maximiser ses chances de trouver un emploi stable après une thèse. J'ai donc plusieurs interrogations :
1) Je ne comprend pas le rôle du "lobbying" et du soi-disant réseau qu'il faut se créer. Car pour devenir maître de conf. il "suffit" juste de remporter le concours lorsqu'un poste se libère non ?
Bref je ne maîtrise pas encore toutes les subtilités...
S'il faut en passer par là, je suis issu d'une famille de chercheurs. Pensez-vous que c'est un réel avantage ? Dois-je demander a mon père de me "pistonner" ? De toute facon c'est un glandeur, je suis sûr qu'il a constitué aucun réseau ce con
2) Puisque les temps sont durs, il faut une roue de secours. L'enseignement dans le secondaire ne me déplairait pas du tout.
Concernant l'agrégation si j'ai bien compris il faut y consacrer au moins 1 année entière non ? Vous me conseillerez quoi, passer mon agrégation après ma thèse et ma période post-doc si je parviens pas a devenir maître de conférences, ou la passer le plus tôt possible ? Et ais-je le temps actuellement pour préparer le concours, en parallèle avec mes études, c'est faisable ?
J'avoue que je suis un peu paumé là...
3) J'ai remarqué aussi que pas mal de docteurs en période post-doc à l'étranger ne cherchaient qu'à revenir en France. Pourquoi cette envie, alors que le secteur de la recherche en France semble bloqué ?
4) Dernier point : mes questions ont-elles un sens, sachant que j'ai du temps avant d'en arriver là ? Les circonstances peuvent-elles évoluer d'ici là ? La situation économique peut-elle s'améliorer ? Et la recherche en france peut-elle prendre plus de poids a l'avenir, ce qui m'aiderait, comme beaucoup d'autres ? j'y crois pas mais bon...
Bon désolé pour le pavé mais j'aimerais pas finir comme ma mère, qui a été diplômée de la plus grande école en Russie et qui est aujourd'hui caissière et se trouve obligée depuis des années de falsifier son CV et à expliquer qu'elle a un niveau bac+3
Merci
Arsène
-----