Entre mathématiques et médecine...

[Astrido]

Bonjour à tous,

Après la première phase des réponses Parcoursup, j'ai décidé de m'orienter en médecine après mon bac. Seulement voilà, j'ai choisi ceci bien plus par dépit et non par conviction : mes passions premières étant les mathématiques et la physique, j'avais tout naturellement pensé postuler pour une prépa... Mais bref, j'ai pu découvrir au cours de mon année de terminale que ce système ne me convenait pas du tout (et mes parents refusent malheureusement le passage par une fac de maths).

Donc j'espérais qu'au cours de mes études de médecine, voire après, qu'il serait peut-être envisageable pour moi de poursuivre des études de mathématiques : mais est-ce réalisable ?
Après quelques pérégrinations sur les études de médecine, j'ai vu qu'il était possible de poursuive un cursus Médecine-Sciences à l'ENS (Ulm/Lyon) et donc, qui sait, en profiter pour prendre quelques cours de maths... Sachant que mes professeurs de sciences m'ont toujours encouragée à poursuivre une carrière de chercheure en maths/physique, ça me briserait le coeur (littéralement !) de ne plus pouvoir en faire plus tard...

En somme, mon dilemme est le suivant : devrais-je pousuivre les maths en dilettante, comme une passion à part, ou bien existe-t-il des voies d'applications des maths ou de la physique en médecine ?

(Petites précisions : la médecine m'intéresse tout de même par son très vaste apport de connaissances mais je suis bien plus intéressée par le métier de chercheur. En outre, j'ai tout de même demandé quelques prépas MP/PC et le CPES Sciences de Henri IV).

Merci beaucoup d'avoir lu ce message (assez désespérant) !
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[grenadine95]

Et alors as-tu des propositions de prépas ?

Que vas-tu aller faire en médecine sans vraiment vouloir être médecin ? Le prestige ?! Un peu absurde.

Ce ne sont pas tes parents qui feront médecine à ta place. Si tu veux vraiment faire des maths et de la physique va en prépa.

[albanxiii]

Bonjour,

Pour enfoncer le clou, pendant vos études de médecine vous serez confronté(e) à des patients... ça peut être rapidement pénible si vous n'avez pas la vocation.

[Astrido]

Il y a quelques médecins dans ma famille donc ils m'ont souvent expliqué les réalités de la médecine. Le contact humain ne me rebute pas, ni la prise en charge de patients.

En ce qui concerne les prépas, j'en ai eu quelques-unes dans les tops 20 et 10 mais, comme je l'ai déjà dit, je pense dépérir en prépas (à cause du manque de confiance en soi, et le système scolaire que je n'apprécie pas du tout entre autres).

[A voir en vidéo sur Futura]

[pm42]

je pense dépérir en prépas (à cause du manque de confiance en soi, et le système scolaire que je n'apprécie pas du tout entre autres).

Et tu penses qu'en médecine, ce sera différent ?
Sinon, on lit ce genre de choses tout le temps mais personnellement, la prépa a été la seule expérience scolaire que j'ai apprécié. Je ne suis pas le seul dans ce cas.

[Astrido]

Je pense avoir plus de chances de réussir en médecine qu'en prépa (eh oui le prestige m'attire...), la principale raison étant que je mimpose mon propre stress et ma pression, que je gère moi-même mon travail (au lieu d'avoir des devoirs à tout bout de champ ou des contrôles) etc. En fait le système universitaire me conviendrait mieux dans son ensemble, bien que l'on pourrait arguer que la médecine est un système encore bien à part.

[pm42]

Je pense que tu prends tes décisions basées sur des mythes urbains et pas du tout sur la réalité.
On pourrait argumenter que les études de médecine sont plus difficiles et stressantes que la prépa.

[GLaG]

Donc j'espérais qu'au cours de mes études de médecine, voire après, qu'il serait peut-être envisageable pour moi de poursuivre des études de mathématiques : mais est-ce réalisable ?

Pas vraiment. Sans connaître en détail le cursus médecine-sciences des ENS citées je doute fort qu'il soit très poussé en maths. Plutôt plus probablement en biologie ou physique.

En somme, mon dilemme est le suivant : devrais-je pousuivre les maths en dilettante, comme une passion à part, ou bien existe-t-il des voies d'applications des maths ou de la physique en médecine ?

Oui, plein. Statistiques, modélisation, traitement de données, instrumentation, etc...
Mais si les médecins et les chercheurs et les ingénieurs vont travailler ensemble, cela ne veut pas dire qu'une même personne puisse tout faire.