Bonjour,
Pour moi, en mécanique quantique, une symétrie de la nature consiste en ceci :
On a des transformations d’états en d’autres, tels que si l’on a un système initial, et pour tout système final possible avec une probabilité P, la transformée du système initial a la même probabilité P de produire la transformée du système final.
Si plusieurs particules initiales sont dans le même état initial, elles sont transformées en deux particules dans un même autre état.
Pour reprendre l’image du miroir (venant de la symétrie de parité), on a de l’autre coté du miroir la transformée par la symétrie et aucune expérience, si la symétrie n ‘est pas brisée ne permet de savoir de quel coté du miroir l’expérience a lieu. Si la symétrie CP était exacte on saurait si l’on est du coté matière ou antimatière.
J’en viens à ce qui m’intrigue.
Si la supersymétrie est une symétrie en ce sens on peut avoir d’un coté des particules et de l’autre les superparticules associées.
Une expérience permet elle de distinguer de quel coté l’on est du miroir supersymétrique ?
D’un coté un opérateur allume un laser émettant des photons cohérents. De l’autre côté un superphysicien allume un superlaser : en sort il des superphotons cohérents.
Les superpartenaires des photons (les photinos) seraient des fermions et le principe d’exclusion de Pauli semble nous dire que le superlaser ne peut fonctionner !
D’un coté deux photons identiques et de l’autre deux fermions comment ?
S’il fonctionne le principe est violé du coté superparticules et l’on peut aussi savoir de quel coté l’on est.
Il y a forcément une erreur ci dessus mais où ?
Il est dommage que tous les ouvrages sur la supersymétrie commencent par l’étude des transformations infinitésimales, des superalgèbres, etc, sans le moindre mot sur les caractéristiques associées aux transformées finies (même si elles sont associées a des variables non commutatives)
Il serait bien de revenir à des considérations purement physiques avant de plonger dans les calculs.
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