Disons que la physique nucléaire et la physique des hautes energies se font en theorie des champs à temperature nulle. Quand ce n'est pas le cas, ça devient beaucoup moins sexy (enfin, il parait, je me suis jamais approché assez pres).
Et "temperature nulle" dépend du contexte : en physique du solide, la temperature de reference (celle de Fermi) est tellement grande devant celles habitulles qu'on peut ce placer avec une assez bonne approximation à T=0.
Et pour finir, définir une temperature pour un noyaux d'Helium, par exemple, me parait plus que douteux, ou me n'importe quelles autres grandeurs thermodynamiques (on passe comment à la limite thermo, en faisant tendre vers l'infinie le nombre de nucleon dans le noyaux? ).
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