Ce n'est pas dans ce cas un problème de choix d'observateur, mais plutôt l'existence de solutions multiples : si la distribution d'E-qm est nulle dans une certaine région (il n'y déroule rien), alors il y a plein "d'espace-temps" possibles dans cette région. Le choix apparaît arbitraire. Difficile de voir l'espace-temps comme un arrière-plan absolu dans ces conditions.
Pas exactement. Ce que dit la théorie est qu'en tout événement l'espace vectoriel tangent avec la métrique est un espace vectoriel de Minkowski. Dans une région suffisamment petit on peut confondre l'espace-temps avec son tangent sans faire une trop grande erreur, au même sens où on peut considérer localement la surface de la Terre plate (i.e., confondue avec son plan tangent) sans faire une trop grande erreur. Cela ne permet pas de dire que l'espace-temps est localement un espace-temps de Minkowski, pas plus que cela ne permet de dire que la surface de la Terre est localement plate.Localement il est considéré comme un espace-temps de Minkowski non ?
Ensuite, il y a le problème de la gravitation. Il ne suffit pas d'approcher localement l'espace-temps par un espace-temps de Minkowski, reste aussi à théoriser la gravitation dans cet espace-temps-là, et cela ne peut pas le faire par la courbure ! Faut introduire une pseudo-force, au premier ordre cela apparaît comme une force dérivée d'un champ : la gravitation.
Ainsi l'approximation locale se traduit par un découplage de la théorie entre le modèle de l'espace-temps et la gravitation, un peu comme l'approximation de la RR par l'espace-temps classique se traduit par un découplage dans le modèle entre l'espace et le temps.
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