Est ce que le fait que d'autres types d'expérience (réseau, bi-prisme...) aient été menées y changent quoi que ce soit?
Maintenant pour les électrons, j'ai trouvé cette vidéo... C'est de la vulgarisation, je ne sais pas ce que ça vaut pour un scientifique
https://www.youtube.com/watch?v=khtB1z1RyDk
Non, dans tous les cas l'explication derrière les interférences en question est la même, celle de la physique quantique. Mais la perception "grand public" peut être différente, la question "dans quelle fente est passée la particule ?" prenant une forme moins directement compréhensible.Envoyé par Mely-1
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Une forme moins directement compréhensible? Comme si elle l'était plus dans l'expérience des doubles fentes
Pour aller dans le sens de Mely, ce n'est pas parce que le petit père Albert a renoncé qu'on ne peut pas émettre des hypothèses (avec nos petits moyens limités ...) par exemple celle-ci : "tout flux cohérent de matière génère une onde perpendiculaire à son déplacement". Je n'ai rien trouvé là-dessus pour le moment. C'est peut-être idiot comme idée mais j'ai pensé au flux d'électrons dans un conducteur électrique qui génère une onde électro-magnétique sur son passage ...
Bonjour,
Faire preuve d'un peu de respect envers une personne face à qui nous sommes tous insignifiants ou presque scientifiquement ne vous empêcherait pas d'exprimer vos idées en toute liberté.
@+
Not only is it not right, it's not even wrong!
Bonjour,
Ge06, pour mieux comprendre le phénomène d'interférences, il y a pas mal de "cours" sur le net à propos de la description ondulatoire de la lumière. Le phénomène d'interférence (à plusieurs photons, j'entends) valide juste cette description, on obtiens bien ce qui est prévu par cette description : la présence ou non de lumière selon la phase en un point donné.
Donc la source, même une ampoule, émet bien de la lumière que l'on peut décrire de façon ondulatoire (on peut l'affirmer car on peut aussi observer des interférences avec une ampoule), la seule différence par rapport à un laser (par exemple) est que sa phase va varier beaucoup plus vite dans le temps (d’où le "joyeux bordel" dont tu parles).
Le "problème" des interférences à un photon est que le photon va toujours taper l'écran sur une zone ou l'intensité était non nulle pendant les interférences à plusieurs photons, mais jamais sur les zone sombres. Il y a donc un paradoxe : le photon, en tant que particule, aurais du voir un simple trou (puisqu'il est une particule, il ne peut passer que dans un trou à la fois), il ne devrait pas se comporter comme s'il "voyait" les deux trous en même temps. Or en pratique, il se comporte bien ainsi!
Mais je me pose une question : dans le cas d'interférences de plusieurs particules (atomes ou molécules), on peut faire l'analogie avec les interférences à plusieurs photons, mais qu'est-ce qui caractérise pour une particule l'équivalent de la phase du photon? Je veux dire, est-ce qu'on peut parler de longueur de cohérence etc dans le cas d'un faisceau de particules? Et à quoi cela correspond physiquement?
Merci, a+
Bonjour, excuse moi Albanxiii si mon propos a pu paraître irrespectueux, mais ce n'était pas mon intention, juste un peu d'humour. Albert Einstein a fait faire des bonds énormes dans divers domaines mais il a reconnu lui-même que, dans sa quête pour déterminer la nature de la lumière (particule ou onde), il ne trouvait pas de réponse. D'où la dualité. Mais je ne pense pas que l'on puisse se contenter d'une telle ambiguïté et d'ailleurs la recherche continue. Il se trouve que cette recherche pose plus de nouveaux problèmes qu'elles n'apporte de solutions ...
Juste une dernière petite chose, je crois qu'il ne faudrait pas que les modèles mathématiques soient confondus avec la "réalité" de la physique. Nous sommes très loin d'avoir compris un dixième de notre environnement microsco ou macrosco pique.
Merci en tout cas à tous de votre patience face aux ignares de formation plutôt littéraire.
Bonjour,
micro- ou macroscopique
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Je suis d’accord, mais pour en parler (la physique), il est nécessaire d'utiliser un formalisme mathématique, sinon on ne se comprends plus! Ou on reste à un niveau très superficiel, ce qui ne permet pas de comprendre le phénomène dont il est question ici.il ne faudrait pas que les modèles mathématiques soient confondus avec la "réalité" de la physique
C'est quoi un formalisme mathématique ?
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Et ben...parler de "phase" pour décrire la position (en temporel) de l'onde électromagnétique par rapport à une autre par exemple. Où est l’erreur?
Hein? Non, je cherchais à définir plus précisément "formalisme"...
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Pas très clair quel "manque" la question sous-tend. Réponse informelle "a minima" :
Des symboles et des formules, ainsi que des axiomes définissant des propriétés de ces symboles et formules, le tout géré avec une logique formalisant les déductions.
Le mot "formalisme" renvoie au fait que cela ne concerne que la "forme" (grammaire, et déductions définies comme règles de réécriture, sans prise en compte d'un "sens").
Dernière modification par Amanuensis ; 29/01/2013 à 11h37.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
A d'accord! Effectivement mon explication est loin d'être formelle et je suis loin d'avoir la rigueur (formelle j'entends) des mathématiciens! (que je respecte!) Il aurais fallu dire Le Formalisme?
