Bonjour,
Dans le cadre de la mécanique relativiste classique (classique par opposition à quantique), on montre facilement qu'il faudrait fournir une énergie infinie à une particule massive pour que celle-ci atteigne la vitesse de la lumière. Cependant, j'ai du mal à me faire une idée de la nécessité de cette valeur limite dans le cadre de la QFT dans laquelle la question ne se pose plus en ces termes, mais plutôt en terme de : "la probabilité pour qu'on ait une création de particule en tel point et une absorption en un point séparé par un intervalle du genre espace est-elle nulle ?". La question est la suivante : n'est-il pas envisageable d'avoir une théorie de champs qui respecte le principe de relativité restreinte (c'est à dire équations invariantes par rapport à une transformation de Lorentz) tout en faisant que la probabilité envisagée ci-dessus ne soit pas nulle ? Par exemple, en modifiant les règles de commutation canonique qui stipulent que le commutateur (ou l'anti-commutateur) de deux opérateurs de champs de deux points séparés d'un intervalle spatial soit nul ? Ou autre stratégie ?
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