Bonjour,
D’abord je souhaite dire ici que ce qui suit est évidement largement connu et a pour seul objectif l’introduction de la discussion.
Bref rappel,
Dans bien des domaines de la science on se préoccupe du comportement dynamique des systèmes. Cela consiste entre autre, à observer au travers des instruments de mesure, les réponses des systèmes étudiés face à une perturbation.
Les systèmes physiques étudiés, peuvent être de toute nature, mécaniques, hydrauliques, pneumatiques, chimiques, électroniques, thermiques etc… le principe d’étude du système reste toujours le même, on injecte une perturbation (énergie) et on analyse la réponse à cette perturbation. Dans la mesure du possible, on essaye de se placer dans le domaine linéaire du système étudié, mais la notion de fonction de transfert s’applique également dans le domaine non linéaire, inutile de préciser qu’ici les difficultés (mathématiques) sont très grandes. De ce fait nous allons, dans un premier temps nous préoccuper de l’aspect linéaire de l’affaire.
La formulation mathématique de ce qui vient d’être dit est la suivante :
y(t) = e(t)*g(t) le symbole * signifiant produit de convolution.
Avec :
e(t) la fonction perturbatrice,
g(t) une fonction non connue, supposée représenter le système étudié
et y(t) la réponse dynamique du dit système.
Si on souhaite, pour une raison ou une autre, calculer la réponse y(t) il faut calculer une intégrale dite de convolution, ce qui n’est pas toujours simple. Pour contourner cette difficulté, on peut, sous réserve des conditions requises (linéarité etc..) introduire le calcul opérationnel. La variable temps devient un opérateur complexe (S) de la forme Sigma + j oméga. Ceci à le mérite de :
1) transformer le produit de convolution en un produit simple
2) transformer la dérivation en une multiplication par l’opérateur
3) transformer l’intégration en une division par l’opérateur.
Ceci nous permet alors d’écrire :
Y(s) = E(s). G(s) puis G(s) = Y(s)/E(s) nous dirons que G(s) est la fonction de transfert du système étudié et que c’est elle qui en définie la dynamique.
Lisant entre autre les publications d’Erwin Schrödinger, je me suis aperçu qu’il procède de la même façon comme décrit ci-dessus, une fonction Psi(t) à laquelle il applique une perturbation v(t). Ceci ressemble à s’y méprendre à ce qui vient d’être dit ci-dessus.
On est évidement tenté d’appliquer à cette fonction Psi(t) les méthodes d’investigations bien connues quand on étudie une fonction de transfert.
Voila, l’idée est posée, avis aux amateurs.
Bonne journée et
Cordialement
Ludwig
-----