Le temps est la perception de la dimension n+1 d'une entité de dimension n.
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Le temps est la perception de la dimension n+1 d'une entité de dimension n.
si n=0 on a un temps sans espace !
si une entité est de dimension 0, elle n’existe pas
Incorrect. C'est un point.
Faut passer à -1 pour une forme de non existence.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Dernière modification par azizovsky ; 05/08/2016 à 21h40.
Mais non. Si n=0, c'est le temps pour un point. Une ligne d'Univers qui ne connaît rien d'autre.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Il faudrait connaitre la topologie du point rond ou carré
Outre le fait que c'est de la théorie perso en 1 phrase non étayée, ce n'est même pas cohérent avec le temps en Relatvité ou les dimensions supplémentaires en théorie des cordes par exemple.
Avant de donner "ta" définition, il serait sans doute plus intéressant d'apprendre ce qui a déjà été fait.
Je ne suis pas physicien, j'ai juste eu cette idée en voyant une vidéo d'Étienne Klein https://www.youtube.com/watch?v=4lf9xFKoT8Y
La théorie des cordes ne réfute pas cette théorie car si une corde a plusieurs autres dimension elle comporte la dimension 4 et donc la dimension de "notre" temps.
l'entité de dimension 0 n'existe pas dans le sens où pour cette entité, le temps ne changera rien à son existence car elle restera figé même si le temps "s'écoule"
Contrairement a une entité de dimension 1 qui sera donc un segment qui pourra se déplacer sur son axe grâce a la dimension 2.
Pour nous qui somme des entités de dimension 3, nous pouvons voir tous les moments de son déplacement dans son intégralité
Bergson a pas mal traité ce sujet si ça t'intéresse ! Il considérait que le temps comme dimension supplémentaire correspond au temps de la science. Il en donne même une assez bonne illustration assez scientifique en prenant l'exemple d'êtres en deux dimensions d'espace qui voient un mobile décrire un cercle. Ils ne voient pas la notion de trajectoire puisque le temps n'existe pas, ils n'ont que des points juxtaposés. Si maintenant on imagine une troisième dimension (vers le "haut") et qu'on dit que le mobile s'élève avec une certaine vitesse (par vitesse comprendre qu'à chaque déplacement sur le plan du mobile correspond un déplacement vertical, ça n'implique pas l'existence de notre temps en 3 dimensions d'espace) en même temps qu'il décrit sa trajectoire 2D, les êtres bidimensionnels pourront "mesurer" le temps en mesurant la hauteur d'un point et la vitesse en mesurant la projection de la tangente à la courbe (qui se trouve alors être une hélice circulaire).
Il ne considérait cependant pas ce temps "spatialisé" comme le vrai temps c'est-à-dire le temps vécu.
Je suis très loin d'être Bergsonien et je sais qu'il n'a pas compris la relativité et ses implications, cela dit il traite assez bien de certains sujets, comme justement celui-ci.
Après comme toute idée en science il faut se demander ce qu'elle apporte au modèle et de quelle façon elle change, utilement ou non, notre vision de la physique.
quel est ce temps du temps figé qui s'écoule ? (on laisse tombé l'autre pour l'instant)Elle n'existe pas dans le sens où pour cette entité, le temps ne changera rien à son existence car elle restera figé même si le temps "s'écoule"
Le fait de considérer le temps comme une dimension le spatialise déjà en quelque sorte. C'est alors plus le caractère asymétrique des événements qui s'étalent suivant cette dimension qui donne sa spécificité au temps par rapport à une dimension d'espace.
La curiosité est un très beau défaut.
Personnellement je pense de plus en plus que la physique va tendre à confondre le temps avec l'énergie, puisque conservation de l'énergie et uniformité du temps sont équivalents (or c'est le bon vieux principe de physique qui consiste à dire que si deux objets sont complètement équivalents on peut en éliminer un et généraliser l'autre).
Si on voit un univers en évolution comme une succession ordonnées de plusieurs "situations" on se rend compte que la seule chose qui lie toutes ses situations est le fait qu'elles impliquent une même quantité d'énergie.
Le temps t actuel me paraît insatisfaisant. On ne sait pas d'où il vient, il apparaît juste dans tous les principes de base. Même ses propriétés laissent à réfléchir. Galilée dit qu'il constate qu'un pendule a une certaine période invariable en comparant cette période aux battements de son cœur. Mais comment sait-il que les battements de son cœur sont réguliers ? En les comparant à un pendule ! Bref, il manque quelque chose et je pense que la physique devra un jour ou l'autre repartir sur des bases plus solides, mais ce n'est qu'une intuition, je suis incapable d'aller plus loin.
Dans le cas présent on n'est pas en présence d'une nouvelle idée. Juste d'une manière (non plus elle-même originale) d'exprimer une idée.
En plus l'idée n'est pas si bonne que ça pour la physique, vaste débat qu'on trouve dès Minkowski il y a plus d'un siècle.
From now onwards space by itself and time by itself will recede completely to become mere shadows and only a type of union of the two will still stand independently on its own. (Minkowski)
(Désolé pour l'anglais, c'est dans cette langue que j'ai le texte, et j'ai la flemme de traduire.)
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
tu a introduit implicitement la causalité pour donner une direction à l'étalement des événement (comme pour la fonction de Green), mais il y'a des événements sans lien causale .Le fait de considérer le temps comme une dimension le spatialise déjà en quelque sorte. C'est alors plus le caractère asymétrique des événements qui s'étalent suivant cette dimension qui donne sa spécificité au temps par rapport à une dimension d'espace.]
Dernière modification par azizovsky ; 05/08/2016 à 22h46.
c'est une facilité de définition selon E.Klein (voir vidéo)Bergson a pas mal traité ce sujet si ça t'intéresse ! Il considérait que le temps comme dimension supplémentaire correspond au temps de la science
Je n'ai jamais bien compris cette notion, qu'on trouve souvent. C'est juste une mathématisation du temps. Modéliser l'ensemble des événements comme un continuum ne "spatialise pas" l'espace-temps, cela ne fait que le mathématiser par une variété. Certes cela oblige à considérer la notion de temps dans le cadre d'une variété 4D ; mais n'oblige en rien à le rapprocher de l'espace au sens spatial (1).
Un 'espace' à 4D, en termes mathématiques, n'a rien à voir avec l'idée d'espace physique. Par exemple l'ensemble des couleurs s'organise comme un continuum 3D, ce n'est pas une raison pour dire qu'on "spatialise" les couleurs. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
(1) En termes techniques, la distinction entre temps et espace est maintenue par la signature de la forme métrique.
Dernière modification par Amanuensis ; 05/08/2016 à 22h53.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
Je pensais plus à la flèche du temps en évoquant cela qu'au principe de causalité, le fait que des suites d'événements même non reliées causalement entre elles semblent suivre la même flèche du temps.
La curiosité est un très beau défaut.
Ce que je voulais dire, c'est que, même si mathématiquement on considère déjà temps et dimensions d'espace comme non équivalents en relativité, les deux gardent encore alors des propriétés bien distinctes qui n'émergent pas directement de leur mathématisation sous forme de dimension: on peut mathématiquement aussi facilement explorer une dimension spatiale ou temporelle alors qu'expérimentalement cela n'est pas aussi simple pour les deux.Je n'ai jamais bien compris cette notion, qu'on trouve souvent. C'est juste une mathématisation du temps. Modéliser l'ensemble des événements comme un continuum ne "spatialise pas" l'espace-temps, cela ne fait que le mathématiser par une variété. Certes cela oblige à considérer la notion de temps dans le cadre d'une variété 4D ; mais n'oblige en rien à le rapprocher de l'espace au sens spatial (1).
Dernière modification par b@z66 ; 06/08/2016 à 00h00.
La curiosité est un très beau défaut.
Ce qui est assez marrant, c'est que la seule théorie de l'espace-temps pour laquelle on peut parler sans risque d'une dimension du temps (et de trois dimensions d'espace), c'est l'espace-temps classique, celui de Newton/Leibniz.
Le théories dite de la relativité ont démoli cette vision...
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
le temps 'se crée' avec l'événement (propre à l'événement), on classe les événements par rapport à notre propre temps (nous comme événement) ou par rapport à d'autre temps événements (temps cosmologique par exemple), cela ne veut pas dire qu'il y'a plusieurs temps, c'est notre façon d'organiser la succession des événements par rapport à un événement qui nous fait croire qu'il y'a quelque chose qui passe qu'on l'a appelé temps.
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