Je reprend ici cette définition (base de mon raisonnement) :
"La différence de temps entre 2 événements est moindre si cette différence de temps est celle dans le référentiel inertiel tel les 2 évènements sont au même endroit, que dans tout autre référentiel inertiel."
Et laissez-moi compliquer un peu la chose pour mieux comprendre en prenons 2 situations :
SITUATION 1 :
On considère 2 évènements A et B tels que :
Evènement A : le photon part de X
Evènement B : le photon arrive en Y
Alors l'unique référentiel intertiel tel que les 2 évènements sont au même endroit est le référentiel centré sur le photon lui même.
Donc pour mesurer le temps minimal entre les 2 évènements, il faudrait être sur le photon.. (Et du coup, dans ce référentiel, on va dire que X = Y)
SITUATION 2 :
Evènement A : le photon part de X
Evènement B : le photon arrive en X (par réfléxion par un miroir)
Alors de même que la situation 1 ou la mesure de temps est minimale dans le référentiel du photon (car dans ce référentiel, les 2 évènements ont lieu au même endroit <=> X = X). On pourrait éventuellement dire, compte tenu de la définition ci-dessus, que pour un référentiel centré en O, tel que d(OX)/dt = 0 (tel que ce référentiel est fixe par rapport à la position de X), les 2 évènements A et B ont lieu au même endroit (car X = X) et donc, d(OX)/dt serait une condition suffisante pour dire que le temps de mesure entre 2 évènements est minimal ?
Ou encore, faut-il absoluement que les lieus des 2 évènements soient confondus dans un référentiel pour affirmer que le temps que j'ai mesuré entre ces 2 évènements dans ce référentiel est minimal ?
A noter que dans la SITUATION 1 : Le seul et unique référentiel inertiel ou je peux mesurer un temps minimal est "inacessible", alors que pour la situation 2, il existe des référentiels inertiels autres que le photon pour mesurer ce temps minimal (tels que d(OX)/dt = 0)
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