Bonjour à tous !
J'ouvre ici une discussion dans le prolongement de celle ouverte par Josaphatson, octobre dernier. En voici du reste le lien : https://forums.futura-sciences.com/p...que-maths.html
J'ai trouvé les réponses des intervenants particulièrement éclairantes, quoique venant ébranler pas mal de mes préconçus. Ainsi lorsque ThM55 énonce que "Mécanique quantique ne signifie PAS dénombrable".
Et certes, il est assez clair, même pour moi, que l'espace d'Hilbert est continu. De même, je conçois que le spectre de certaines observables (je songe à impulsion ou à la position) ressorte lui aussi du continu ; et qu'ainsi une fonction d'onde puisse constituer la donnée d’une infinité non-dénombrable de nombres (soit les valeurs successives de la fonction considérée aux différents points de l’espace des coordonnées ou des impulsions). Et qu'enfin un champ quantique (ou classique du reste ? Mais c'est une question subsidiaire) possède une infinité indénombrable de degrés de liberté.
Cela donc je crois l'entendre, mais j'ai nettement plus de mal avec ceci (je cite ici ThM55) : "Le spectre d'un électron libre sortant d'un atome ionisé est continu. Il a une infinité non dénombrable de niveaux d'énergie possibles (...) Si le photon est libre (dans l'espace infini et non confiné dans une cavité), il y a une infinité de fréquences angulaires possibles et donc un spectre d'énergie continu et non dénombrable.".
Dans le (...), il y tout le développement de ThM55, qui me semble tout à fait convainquant.... mais entre en contradiction (du moins, il me semble !) avec ce que je croyais savoir de l'énergie en quantique. N'a-t-on pas affaire, pour l'atome d'hydrogène, l'oscillateur harmonique, ou autres, qu'à des niveaux d'énergies discrets ? Je veux dire, l'observable de cette grandeur qu'est l'énergie admettrait-il autre chose que des valeurs discrètes, cad séparées les unes des autres ?
Autre question (et c'est un peu ma marotte ) : concernant l'intégrale des chemins. Est-il correct de dire que l'intégration (permettant d'obtenir l'amplitude de propagation désirée) se fait sur une infinité non-dénombrable d'amplitudes partielles, ou "poids" complexes, associés à une infinité elle aussi non-dénombrable de "chemins" -- sans préjuger du statut "physique" de ces chemins ? Et qu'aussi bien l'espace de ces chemins continus est lui-même indénombrable ?
D'autres questions me viennent aux lèvres, mais c'est plus qu'assez. Merci d'avance !
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