Un autre exemple : http://www.metrovision.fr/mv-uf-notice-fr.html
Ou même s'il y a une consigne et une attention particulière, certaines choses restent non visibles : http://www.futura-sciences.com/fr/ne...ar-jour_35860/
donc l’hypothèse de clement est réfuter ...
c'est beau la science
On ne nous dit pas tout - tache de Mariotte. On extrapolerait sans le savoirOu même s'il y a une consigne et une attention particulière, certaines choses restent non visibles : http://www.futura-sciences.com/fr/ne...ar-jour_35860/
Patrick
De ce point de vue, en tout cas par contre l'hypothèse psychologique qui veut que l'on remarque plus facilement les objets de la même couleur que celui recherché (...) reste logique).
Exact et cette tache est proche du centre de la rétine (je ne sais pas ce que cette appellation recouvre ici (la fovéa ?), j'ai personnellement la notion de champ visuel attentionnel - donc variable suivant le contexte).On ne nous dit pas tout - tache de Mariotte. On extrapolerait sans le savoir
Dernière modification par invite6754323456711 ; 03/03/2012 à 13h39.
Oui. Je parlais plutôt de ça : http://www2.securiteroutiere.gouv.fr...df/vitesse.pdf (P3).
C'est plutôt le champ dans lequel on peut remarquer les choses suivant le contexte.
Tout à fait juste !
Pour ce qui est du champ visuel sur lequel le débat semble se porter, je rappelle ce que j'écrivais dans le fil : "notre cerveau est-il aveugle?", à partir des lectures que j'avais pu faire :
"L'image qui se projette dans votre oeil n'est vraiment nette qu'au niveau de la fovea, partie de la rétine qui reçoit la projection des rayons orthogonalement et qui mesure tout juste deux degrés en largeur et en hauteur des 90 degrés (par oeil) de notre champ visuel. De la fovea à la partie centrale de l'ergonoma (30 degrés du champ visuel) la vision perd déjà 75 % de sa netteté et cette netteté décroit ensuite de façon accélérée vers le panorama (70 degrés du champ visuel)."
Si on ne voit pas de trous noirs à la place des taches de Mariote, c'est peut-être parce que le cerveau le bouche mais c'est d'abord parce que le point du champ visuel qui lui correspond ne se trouve jamais au centre de notre attention toujours occupée par les détails projetés sur la fovea. C'est ensuite parce que l'autre oeil voit à l'endroit où le premier oeil ne peut pas voir. C'est enfin et surtout parce que nos yeux sont très rarement immobiles, qu'ils sautent constamment d'un point à l'autre de l'espace qui est devant nous comme s'ils étaient en train de le scanner.
Enfin je voudrais rappeler à ceux qui n'en sont pas encore convaincus que lorsqu'on fixe notre attention sur un point, ce point est toujours amené par le mouvement des globes oculaires sur la fovea et il devient par conséquent le centre de l'image regardée qu'il se trouve à l'angle d'un immeuble ou sur une dent d'un timbre poste... ou au bord d'un écran.
Ce qui ne veut pas dire qu'on ne voit pas le reste ni qu'on ne peut lui prêter attention.Pour ce qui est du champ visuel sur lequel le débat semble se porter, je rappelle ce que j'écrivais dans le fil : "notre cerveau est-il aveugle?", à partir des lectures que j'avais pu faire :
"L'image qui se projette dans votre oeil n'est vraiment nette qu'au niveau de la fovea, partie de la rétine qui reçoit la projection des rayons orthogonalement et qui mesure tout juste deux degrés en largeur et en hauteur des 90 degrés (par oeil) de notre champ visuel. De la fovea à la partie centrale de l'ergonoma (30 degrés du champ visuel) la vision perd déjà 75 % de sa netteté et cette netteté décroit ensuite de façon accélérée vers le panorama (70 degrés du champ visuel)."
Pas forcément, tout dépend de la façon dont on regarde : je recite l'exemple des amateurs astronomes lorsqu'ils observent un objet très peu lumineux qui ne fixent justement pas le point intéressé mais à coté pour bénéficier, non pas d'une netteté supérieure mais d'une sensibilité supérieure, donc hors fovéa (je passe certains sports ou le regard se fixe ailleurs que la ou l'attention est portée pour ne pas donner d'indications ou surprendre l'adversaire).Enfin je voudrais rappeler à ceux qui n'en sont pas encore convaincus que lorsqu'on fixe notre attention sur un point, ce point est toujours amené par le mouvement des globes oculaires sur la fovea et il devient par conséquent le centre de l'image regardée qu'il se trouve à l'angle d'un immeuble ou sur une dent d'un timbre poste... ou au bord d'un écran.
D'autre part, cela ne préjuge pas de l'attention qui peut être portée ailleurs et de ce qui peut être perçu.
Pour préciser le point : Le champ visuel et l'attention ne sont pas intéressé uniquement par la partie de la rétine qui fourni l'image la plus nette.
Je pensais aujourd'hui rédiger un message pour préciser très clairement ma thèse sur le sujet de la conscience visuelle. Mais ce n'est pas simple d'être à la fois très clair et très rigoureux.
Je me permets donc d'être très grossier.
Je pense qu'on peut être tous d'accord sur l'existence dans le cortex primaire d'une aire rétinotopique comportant environ un million de modules corticaux qui reçoivent chacun les informations en provenance des points correspondants de la rétine.
On peut aussi être tous à peu près d'accord sur le fait que chacun de ces modules transmet les informations reçues au cortex visuel supérieur qui les analyse et les synthétise.
C'est après que les positions peuvent diverger.
Pour beaucoup l'analyse et la synthèse du cortex visuel supérieur va créer l'image qu'on voit, la réalité lumineuse, colorée, étendue et composite qu'on a devant les yeux.
Pour moi, je considère qu'il ne la crée pas, que cette réalité est créée directement, selon un processus que je précise dans "vues sur la vue" dans (ou à partir de) l'aire rétinotopique.
Alors vous me direz : quel rapport entre ma thèse et mes analyses par exemple sur la vidéo des basketteurs ?
Si l'image est créée par le cortex supérieur à partir des informations fournies par l'aire rétinotopique, il n'est pas nécessaire que le cortex réagisse pour modifier ces informations : à quoi cela servirait-il ? En revanche, si l'image est créée directement sur l'aire rétinotopique, il faut qu'il y ait tout un travail au niveau des modules qui doivent accentuer des contrastes, modifier des couleurs, sans doute dessiner des lignes de contour des objets etc.
Et comment ces modules feront-ils cela ? En travaillant chacun dans leur coin ? Bien sûr que non ! Ils le feront à partir des informations transmises par le cortex visuel supérieur et qui résulteront de ses analyses.
Donc il y aurait deux circuits d'information. Un premier qui va de l'aire visuelle au "cerveau" et qui n'aboutit pas à l'image. Un second qui va du cerveau à l'aire visuelle et qui modifie l'image brute reçue en celle que nous percevons.
Maintenant tout ce qui montre la rétroaction, c'est à dire tout ce qui montre la modification du fonctionnement de l'appareil visuel, globes oculaires compris, jusqu'à l'aire rétinotopique en fonction des informations transmises au cortex supérieur va dans le sens de ma thèse...
A mon avis, il vaut mieux déja regarder ces quelques conférences, pour faire le point sur les connaissances actuelles, avant d'avancer des théories exotiques :Envoyé par ClementdoussetMaintenant tout ce qui montre la rétroaction, c'est à dire tout ce qui montre la modification du fonctionnement de l'appareil visuel, globes oculaires compris, jusqu'à l'aire rétinotopique en fonction des informations transmises au cortex supérieur va dans le sens de ma thèse...
La vision par Guy Orban :
http://www.universcience.fr/fr/confe...1239022827697/
Neurologie de la conscience par Sid Kouider :
http://www.universcience.fr/fr/confe...1239022827697/
Le cerveau plastique :
http://www.universcience.fr/fr/confe...1239022827697/
Un premier qui va de l'aire visuelle au "cerveau"ET...ce serait comme ça que se formerait l'image?Un second qui va du cerveau à l'aire visuelle
Un aller-retour?
L'aire visuelle c’est quoi exactement?
Et quand vous dites le cerveau, c'est quoi, quelle partie?
Voilà l'état actuel des connaissances des voies neurophysiologiques de la vision.
On va faire simple : http://www.physio.chups.jussieu.fr/vision2.pdf ( simplifié).
par "c'est quoi", ce que je vous demande, ce sont les noms anatomiques précis.
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Ca va dans le sens de ce que l'on veut a partir du moment ou on admet que l'appareil visuel, l'image, sa formation, sa perception, son "analyse" est sous l'interdépendance de multiples zones du cerveau (motricité, mémoire (visuelle et autres), affectivité ...).Maintenant tout ce qui montre la rétroaction, c'est à dire tout ce qui montre la modification du fonctionnement de l'appareil visuel, globes oculaires compris, jusqu'à l'aire rétinotopique en fonction des informations transmises au cortex supérieur va dans le sens de ma thèse...
aire visuelle équivaut au cortex visuel primaire. Le contexte où j'emploie le mot cerveau montre clairement qu'il s'agit bien du cortex visuel supérieur auquel je me suis référé plusieurs fois auparavant.
aire visuelle équivaut au cortex visuel primaire. Le contexte où j'emploie le mot cerveau montre clairement qu'il s'agit bien du cortex visuel supérieur auquel je me suis référé plusieurs fois auparavant.
Pour répondre plus précisement à cette remarque.Envoyé par ClementdoussetSi l'image est créée par le cortex supérieur à partir des informations fournies par l'aire rétinotopique, il n'est pas nécessaire que le cortex réagisse pour modifier ces informations : à quoi cela servirait-il ? En revanche, si l'image est créée directement sur l'aire rétinotopique, il faut qu'il y ait tout un travail au niveau des modules qui doivent accentuer des contrastes, modifier des couleurs, sans doute dessiner des lignes de contour des objets etc.
Le cerveau ne crée pas l'image, il extrait des informations de l'image brute dynamique.
Voir à 1h21 lors des questions-réponses (ou cliquer sur le titre du média indexé "Système de convergence pour la motricité et pb de fusion..?")
http://www.cite-sciences.fr/francais.../index_ie.htm?
le problème c'est que je n'arrive pas à ouvrir le lien que vous joignez. Ou, plus exactement, je tombe sur une page toute noire...Pour répondre plus précisement à cette remarque.
Le cerveau ne crée pas l'image, il extrait des informations de l'image brute dynamique.
Voir à 1h21 lors des questions-réponses (ou cliquer sur le titre du média indexé "Système de convergence pour la motricité et pb de fusion..?")
http://www.cite-sciences.fr/francais.../index_ie.htm?
Bon, je m'avance un peu puisque je n'ai pas vu votre document. Mais je crois voir ce que vous entendez par "image brute dynamique". C'est l'ensemble des potentiels d'action qui parviennent au cortex visuel primaire par les terminaisons du nerf optique. Or qu'est-ce qu'un ensemble de potentiels d'action ? c'est un ensemble de potentiels d'action . point. Ca n'a jamais été une image ni brute ni dynamique. Je conçois que ma théorie puisse vous paraître exotique, mais au moins permet-elle de sortir d'un cercle sinon vicieux, du moins vicié au départ !
C'est possible, le lien aboutit à la version RichMédia de la conférence.
Essayez le lien général donnant accès aux 3 conférences de Guy Orban, pour lesquelles vous pourrez choisir le type de video.
http://www.universcience.fr/fr/confe...1239022827697/
Il s'agit de la première conférence "La vision : une machinerie cérébrale".
Bien entendu.Envoyé par ClementdoussetOr qu'est-ce qu'un ensemble de potentiels d'action ? c'est un ensemble de potentiels d'action . point.
Ca n'a jamais été une image ni brute ni dynamique.
Je conçois que ma théorie puisse vous paraître exotique, mais au moins permet-elle de sortir d'un cercle sinon vicieux, du moins vicié au départ !
Et c'est d'ailleurs un argument qui va à l'encontre de l'hypothèse des données brutes stoquées.
Vous imaginez le mélange sur le long terme ?
Même avec une "hypothèse quantique", cette vision des choses est difficilement tenable.
Pour préciser :
J'aurais du mettre image brute numerique entre parenthèse.Envoyé par XoxopixoLe cerveau ne crée pas l'image, il extrait des informations de l'image brute dynamique.
Excusez-moi mais je ne vois pas ce qu'il y a de gênant là. Je reviens à l'image de la bande magnétique simplement parce que ce support matériel présente des données stockées, aptes, avec l'appareillage adéquat, à produire les modulations de fréquence électrique précises qui permettront de restituer une succession d'images sonores enregistrées. Il y a un lot d'informations de nature analogique qui est stocké dans le cerveau. Ces informations analogiques ne sont ni des sons ni des images. Mais si on a une théorie qui permet de concevoir la transformation de ces données analogiques en données sensibles modulées qui peuvent prendre la forme de réalités sonores ou visuelles, alors ça peut être intéressant.
p.s. lire :" il y a un lot d'informations de nature analogique qui pourrait être situé dans le cerveau"
Mais même avec toutes les rétroactions que vous voulez, ça restera que des influx électriques et des réactions synaptiques, même en ouvrant le cerveau, on a jamais trouvé d'image, ni brute ni dynamique ; je ne comprends pas bien ce que vous voulez avancer ici.... Mais je crois voir ce que vous entendez par "image brute dynamique". C'est l'ensemble des potentiels d'action qui parviennent au cortex visuel primaire par les terminaisons du nerf optique. Or qu'est-ce qu'un ensemble de potentiels d'action ? c'est un ensemble de potentiels d'action . point. Ca n'a jamais été une image ni brute ni dynamique.
Les données brutes analysées, transformées sont stoquées, ou mieux dit intégrées au cerveau "sous la forme" de circuits neuronaux.Envoyé par ClementdoussetMais si on a une théorie qui permet de concevoir la transformation de ces données analogiques en données sensibles modulées qui peuvent prendre la forme de réalités sonores ou visuelles, alors ça peut être intéressant.
Ce sont les seules données sensibles, les données sensorielles primaires n'ont rien à faire dans le cortex elles sont traitées au niveau des aires primaires.
On ne peut donc pas parler de "données brutes" ailleurs que dans les aires primaires.
Pour reprendre votre exemple.
Les données de la bande magnétique existent à un instant au niveau de l'aire primaire (si on veut en donner une image), puis disparaissent.
C'est cette bande elle-même qui est analysée en continu, prenez l'exemple de la vectorisation de ces données, si vous voulez comparer avec un système informatique. On peut rechercher les lignes et propriétés particulières au sein des informations de la bande.
Le résultat de l'analyse, est fourni à la demande (avec possibilité de se restreindre à certaines analyses plutot qu'à d'autres sous l'effet de l'attention) aux aires (modules) qui en font la demande.
La bande (données brutes) n'est pas conservée, c'est ça le point à comprendre.
Oui, très schématiquement, ces informations sont les structures cérébrales transformées.Envoyé par Clementdoussetp.s. lire :" il y a un lot d'informations de nature analogique qui pourrait être situé dans le cerveau"
PS : des gens se sont penchés sur la façon dont l'image "arrive" : http://nifm.ujf-grenoble.fr/~dojatm/...ire_dea_05.pdf
J'ai archivé certains messages hors-sujet.
P.S. : Les métaphores et les analogies sont des figures de rhétoriques très tentantes, mais pas toujours valides.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Eh bien, je prétends que non, qu'elles ne disparaissent pas.
De deux choses l'une. Ou la mémoire totale existe comme permet de le présumer fortement les cas d'hypermnésie ou les phénomènes de mémoire involontaire, ou elle n'existe pas.
Si elle existe, elle implique un nombre d'informations tel que les "circuits neuronaux" seuls ne peuvent les contenir. Il est donc nécessaire qu'existe un autre procédé de stockage. Un procédé qui ne serait pas de nature numérique comme les circuits intégrés, mais de nature analogique comme les variations d'intensité magnétique qui existent le long d'une bande ferro-oxydée ayant tourné dans un magnétoscope lors d'un enregistrement.
Il faut se méfier du terme "brute". Il ne viendrait sans doute à l'esprit d'aucun électro-technicien de dire que ce qui est imprimé sur la bande est une réalité brute. Elle n'est pas plus brute que la succession d'excavations sur un microsillon qui entraîne la modulation de vibration particulière du diamant. Ou alors, si on garde le terme de brut, on va dire que, dans les expériences de la mémoire involontaire, le contenu du souvenir soudain libéré et guère analysable au premier abord est une réalité "brute".
Dans le cas de la mémoire volontaire, il y a beaucoup d'images mentales qui sont liées à la recherche du souvenir. Les images mentales ne sont pas le sujet de ce fil et on m'en voudrait à raison sans doute de gloser dessus. Mais je dirais seulement d'un mot que ces images me paraissent devoir trouver leur contenu conscient, leur quale pour employer le terme idoine, dans le stockage sur une certaine matrice de ces données analogiques premières. Ce qui fait que, pour moi, si ce stockage n'existait pas, notre cerveau fonctionnerait tout à fait à la façon d'un ordinateur, qui a un grand nombre de circuits intégrés, extrêmement bien organisés, mais qui, sauf preuve du contraire, ne peut engendrer le moindre quale de réalité subjective.
Dans un message précédent vous me donniez une suite d'éléments d'analyse censés pouvoir reconstituer le souvenir d'un oiseau sur une branche. Très bien, mais transmettez ces données à un aveugle de naissance. Il ne pourra jamais voir ce que vous voyez, ou du moins croyez voir au fond de votre souvenir....
Dans ce cas, il est nécéssaire que vous proposiez au moins une hypothèse quant au "stoquage".Envoyé par ClementdoussetEh bien, je prétends que non, qu'elles ne disparaissent pas.
Non, l'hypermnésie n'est pas synonyme de mémoire totale.Envoyé par ClementdoussetDe deux choses l'une. Ou la mémoire totale existe comme permet de le présumer fortement les cas d'hypermnésie ou les phénomènes de mémoire involontaire, ou elle n'existe pas.
Du moins pas dans le sens que vous lui prêtez, l'hypermnésie n'implique pas une mémoire absolue.
Ce qui n'a pas été traité par l'attention n'est pas conservé.
Non plus, vous ne semblez pas vous rendre compte de la complexité d'un cerveau.Envoyé par ClementdoussetSi elle existe, elle implique un nombre d'informations tel que les "circuits neuronaux" seuls ne peuvent les contenir. Il est donc nécessaire qu'existe un autre procédé de stockage.
100 Milliards de neurones avec 10000 connections synaptiques en moyenne par neurone, organisées en aires elles-mêmes interconnectées.
Ceci est suffisant pour rendre compte des capacités du cerveau.
Il y a une hierachisation des groupes fonctionnels, chaque groupe à son échelle communique fortement avec ses propres éléments et moins avec les autres groupes. La mémoire est inscrite dans les propriétés de ces liens et ces propriétés sont communes...sans l'être de trop. (gràce à la hierarchisation)
Ce qui permet de conserver certaines propriétés extraites des "données brutes", mais pas toutes.
Comme je vous l'ai déja expliqué, ce procédé mélangerait l'ensemble des stimulis sensoriels au cours de la vie d'un individu (pour ne parler que d'eux)Envoyé par ClementdoussetUn procédé qui ne serait pas de nature numérique comme les circuits intégrés, mais de nature analogique comme les variations d'intensité magnétique qui existent le long d'une bande ferro-oxydée ayant tourné dans un magnétoscope lors d'un enregistrement.
On peut prendre l'exemple d'un plan d'eau dans lequel on lancerait des cailloux, les vagues sont là et se supperposent.
Sans structure, et sans perte, le plan d'eau, à la longue, devient chaotique.
Le cerveau, lui, permet de conserver certaines vagues.
+1 de plus on peux remarquer que justement l'hypermnesie n'est possible que par ce que la forme de l'attention si prête en effet les cas d'hypermnesie s’accompagne très souvent d'hypervigilance et autre trais autistique léger ....Dans ce cas, il est nécéssaire que vous proposiez au moins une hypothèse quant au "stoquage".
Non, l'hypermnésie n'est pas synonyme de mémoire totale.
Du moins pas dans le sens que vous lui prêtez, l'hypermnésie n'implique pas une mémoire absolue.
Ce qui n'a pas été traité par l'attention n'est pas conservé.
Non plus, vous ne semblez pas vous rendre compte de la complexité d'un cerveau.
100 Milliards de neurones avec 10000 connections synaptiques en moyenne par neurone, organisées en aires elles-mêmes interconnectées.
Ceci est suffisant pour rendre compte des capacités du cerveau.
Il y a une hierachisation des groupes fonctionnels, chaque groupe à son échelle communique fortement avec ses propres éléments et moins avec les autres groupes. La mémoire est inscrite dans les propriétés de ces liens et ces propriétés sont communes...sans l'être de trop. (gràce à la hierarchisation)
Ce qui permet de conserver certaines propriétés extraites des "données brutes", mais pas toutes.
Comme je vous l'ai déja expliqué, ce procédé mélangerait l'ensemble des stimulis sensoriels au cours de la vie d'un individu (pour ne parler que d'eux)
On peut prendre l'exemple d'un plan d'eau dans lequel on lancerait des cailloux, les vagues sont là et se supperposent.
Sans structure, et sans perte, le plan d'eau, à la longue, devient chaotique.
Le cerveau, lui, permet de conserver certaines vagues.
Brièvement : C'est très possible.
Il reste a prouver que ces cas d'hypermnésies se souviennent de la totalité de ce qu'ils ont vu ou perçus à partir d'un certain moment et qu'il ne sont pas une super (ou hyper) mémoire simplement plus "importante" que les autres.
Ça reste a démontrer aussi.
Essayons de progressser. J'ai déjà répondu à ce que vous m'avez "expliqué".Comme je vous l'ai déja expliqué, ce procédé mélangerait l'ensemble des stimulis sensoriels au cours de la vie d'un individu (pour ne parler que d'eux)
On peut prendre l'exemple d'un plan d'eau dans lequel on lancerait des cailloux, les vagues sont là et se supperposent.
Sans structure, et sans perte, le plan d'eau, à la longue, devient chaotique.
Vous avez dit :
Bien entendu.
Et c'est d'ailleurs un argument qui va à l'encontre de l'hypothèse des données brutes stoquées.
Vous imaginez le mélange sur le long terme ?
et j'ai répondu :
il est bien évident pour moi que cette modulation continue d'intensité magnétique qui serait l'engramme instantané de l'expérience sensible aurait un support matériel, pas plus altérable, je le répète, que l'empreinte magnétique sur une bande, et pas plus susceptible qu'elle de se mélanger à quoi que ce soit. L'analogie que vous faites avec les ondulations sur la surface d'un étang ne me semble pas du tout pertinente.Excusez-moi mais je ne vois pas ce qu'il y a de gênant là. Je reviens à l'image de la bande magnétique simplement parce que ce support matériel présente des données stockées, aptes, avec l'appareillage adéquat, à produire les modulations de fréquence électrique précises qui permettront de restituer une succession d'images sonores enregistrées. Il y a un lot d'informations de nature analogique qui est stocké dans le cerveau. Ces informations analogiques ne sont ni des sons ni des images. Mais si on a une théorie qui permet de concevoir la transformation de ces données analogiques en données sensibles modulées qui peuvent prendre la forme de réalités sonores ou visuelles, alors ça peut être intéressant.
Bien sûr qu'il faudrait préciser le support matériel mais je ne suis pas encore apte à le faire rigoureusement. Ce que je pense comme ça a priori c'est qu'il y aurait un chemin qui mènerait de la modulation du champ magnétique à l'intérieur du cerveau à la rotation de certains électrons de certains atomes qui, en en subissant l'influence, en fixeraient la trace.
Dans l'hypothèse malgré tout plausible où la mémoire totale existe, elle implique un enregistrement d'unités de données distinctes de l'ordre de cent million par seconde (je l'ai déjà dit). Vous parlez des possibilités combinatoires des circuits de neurones. D'accord mais les liens nouveaux qui s'établissent entre les neurones, surtout s'ils impliquent la conservation d'informations qui peuvent être restituées, impliquent la formation de nouvelles synapses, de nouveaux axones, formation qui peut être rapide mais d'un ordre de rapidité qui n'est pas du tout celui dont on parle là dans un enregistrement instantané ! Quand il s'agit d'associations qui sont faites à la suite d'expériences répétées, il n'y a peut-être pas de problème mais pas ici.
Pour le reste, comme je l'explique, cette mémoire à base de réseaux de neurones est tout à fait parallèle et analogue à celle des circuits intégrés sur un ordinateur et pour prendre un contenu sensible et conscient, elle a besoin d'une réalité autre. Ma mémoire totale basée sur des engrammes analogiques la fournit