Bonjour Corbastouf,
Quelques remarques rapides :
1) Ce que tu manges ne se retrouves pas tel quel dans ton sang. Il y a un important travail mécanique et chimique le long de l'appareil digestif et une première barrière qu'est les entérocytes de la paroi intestinale.
2) Ce qui est dans ton sang ne se retrouves pas tel quel dans l'encéphale. Il existe ce que l'on nomme la barrière hémato-encéphalique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Barrière_hémato-encéphalique).
Pour ne prendre qu'un seul exemple dans ton discours, il est faux que "fumer tue les neurones par [une hausse du] monoxyde de carbone sanguin". Il est vrai que fumer induit une sous-oxygénation temporaire. Mais les consommations les plus fréquentes de tabac sont à ma connaissance insuffisantes pour entraîner une intoxication au monoxyde de carbone (intoxication qui a des symptômes neurologiques - convulsions, vertiges - cardiovasculaires - tachycardie, hypertension - et pulmonaires - détresse respiratoire). Que de faibles doses de monoxyde de carbone - même répétées - puisse entraîner une baisse durable des performances cognitives n'est pas établie. Pour preuve, les personnes ayant été exposés sur une durée relativement longue à du monoxyde de carbone voient leurs symptômes disparaître après arrêt de l'exposition. Bien sûr, le tabac pose bien d'autres problèmes que l'absorption de monoxyde de carbone, à commencer par l'absorption de substances entraînant une dépendance (nicotine) et cancérigènes !
Bien sûr, ce que l'on met dans son assiette à son importance. Il ne faut souffrir d'aucune carence pour un bon fonctionnement de l'organisme et en particulier du système nerveux. Mais une fois les besoins journaliers couverts (ce qui est le cas de la majorité des personnes pour la majorité des oligo-éléments) ce sont d'autres facteurs qui rentrent en jeu.
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