NON. Il ne faut pas confondre l'âge cosmique de l'univers au moment de l'émission du CMB (380 000 ans) et les dimensions de l'univers observable.
L'univers observable à cette date est en théorie bien plus grand. Son rayon était d'environ 900 000 années-lumière. Je dis en théorie, car si nous avions été observateur dans un tel univers on aurait rien vu car la lumière des régions situées à cette distance (et bien plus proches au moment de l'émission de leur lumière) ne nous serait jamais parvenue puisque l'univers était opaque. Seuls les neutrinos et les ondes gravitationnelles auraient pu être observés.
A cette époque (380 000 ans) partaient la lumière de régions situées à 42 millions d'années lumière de nous et que nous recevons seulement maintenant sous la forme du CMB.
Toujours pas compris !Donc le taux d'expansion évoluerait de telle manière que les distances (qui enflent avec la taille du disque à la vitesse de la lumière) sont telles que la relation v=H.d est toujours c sur le bord du disque.
Ce que tu appelles le bord du disque est semble-t-il la limite de l'univers observable. Or cette limite ne fuit pas avec une vitesse de récession de c, mais avec une vitesse bien plus grande.
D'autre part V=H.d ne peut être utilisée pour calculer les vitesses de récession à partir du moment où les distances deviennent trop grandes. Il faut utiliser la RG.
Linéarité pour quelle fonction ?Mais ça reste un modèle super ad-hoc, un brin linéaire (étonnant pour une solution de la RG),
T'es encore parti à raconter n'importe quoi.dans lequel la matière est là pour faire jolie, pas étonnant qu'il finisse par couiner lorsque l'on veut faire lui régurgiter l'énergie noire ou l'inflation.
Le modèle LCDM décrit très bien tout ça même si on sait que des ajustements sont encore nécessaires compte tenu des observations dans l'univers proche et dans l'univers lointain (CMB).Et en plus du fait que l'on ne sait pas (expérimentalement) comment varie le taux d'expansion en fonction de la densité (ou de la distance, suivant qu'il y ait ou non de la matière le long de cette distance, et ce même sur une échelle du milliard d'années), on ne sait pas non plus comment il (ou le facteur d'échelle) varie dans le temps.
Etant donné qu'il est difficile de faire coller ton "disque" avec les notions d'horizons réels et "virtuels" utilisés en cosmologie (horizon des particules, horizon des événements, cône de lumière passé, sphère de Hubble), on va laisser de côté pour l'instant.Et le CMB dans tout ça? Il est émis par la matière de trouvant dans le disque (les photons en dehors ne nous atteindrons jamais)
Selon la signification exacte de "disque", ta remarque : "les photons en dehors ne nous atteindrons jamais" peut être vraie ou fausse.
C'est loin d'être un modèle "bateau" et il est bien plus complexe que le modèle standard d'il y a 20 ans.Mouais, ben même ficelé comme ça, ça ressemble à un modèle bateau (enfin, pas étonnant que ce modèle ne prévoit pas de décalage entre les différentes mesures du taux d'expansion), bref, ça sent le piège...
Les prévisions du modèle dépendent de certaines hypothèses de départ. S'il faut revoir la copie, ce sera fait comme cela a été fait depuis 20 ans. Il n'y a rien de figé.
Et il n'y a aucun "piège". Pour se permettre de dire un truc pareil, il faudrait déjà être en mesure de comprendre dans le détail le modèle en question.
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